Des mots sur le travail

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superuser
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Des mots sur le travail

Message par superuser »

Déniché sur le site du collectif RTO :


«Il n’est pas d’individu plus fatalement malavisé que celui qui consume la plus grande partie de sa vie à la gagner.» Henry D. THOREAU : La vie sans principes

«Le propre du travail, c’est d’être forcé.» ALAIN

«Rien ne sert d’être vivant, s’il faut que l’on travaille.» André BRETON

«L’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié.» George BERNARD SHAW

«La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou.» Charles DE GAULLE 8)

«L’Homme est un être de désir. Le travail ne peut qu’assouvir des besoins. Rares sont les privilégiés qui réussissent à satisfaire les seconds en répondant au premier. Ceux-là ne travaillent jamais.» Henri LABORIT : Éloge de la fuite

«Que reste-t-il d’étincelle humaine, c’est-à-dire de créativité possible, chez un être tiré du sommeil à six heures chaque matin, cahoté dans les trains de banlieue, assourdi par les fracas des machines, lessivé, bué par les cadences, les gestes privés de sens, le contrôle statique, et rejeté vers la fin du jour dans les halls de gare, cathédrales de départ pour l’enfer des semaines et l’infime paradis des week-ends, où la foule communie dans la fatigue et l’abrutissement ? (…) De la force vive déchiquetée brutalement à la déchirure béante de la vieillesse, la vie craque de partout sous les coups du travail forcé.» Raul VANEIGEM : Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations

«L’amour du travail bien fait et le goût de la promotion dans le travail sont aujourd’hui la marque indélébile de la veulerie et de la soumission la plus stupide.» Raul VANEIGEM : Ibid

«L’organisation du travail et l’organisation des loisirs referment les ciseaux castrateurs chargés d’améliorer la race des chiens soumis.» Raul VANEIGEM : Ibid

«Se rendre à un travail, c’est se constituer prisonnier.» Anonyme

«Si tu as envie de travailler, assieds-toi et attends que ça passe.» Proverbe corse

«Le travail est l’opium du peuple… Je ne veux pas mourir drogué.» Boris VIAN

«On dit qu’il y a trois millions de personnes qui veulent du travail. C’est pas vrai, de l’argent leur suffirait.» COLUCHE

«En napolitain, le mot travailler n’existe pas. On dit fatigare.» Roberto ROSSELLINI

«L’homme est né pour le travail comme l’oiseau pour voler.» La bible (Le livre de Job)

«Arbeit macht frei» (Le travail rend libre) Inscription à l’entrée des camps nazis

«Travail, famille, patrie» Devise du régime de Vichy

«Le travail est, dans notre société, pour nous, au cœur du lien social. Nous ne voulons pas une société d’assistance, mais une société fondée sur le travail et l’activité productrice.» Lionel JOSPIN

«La "société du travail" de Jospin a deux slogans ; travailleurs, craignez le chômage et fermez vos gueules ! Chômeurs, humiliez-vous pour mendier un emploi que vous n’aurez pas. Pas de "plein emploi", une vie bien remplie !» Des chômeurs/meuses actifs/ves de l’Assemblée de Jussieu.

«J’avais pris l’habitude de regarder autour de moi, d’observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu’avais-je vu ? des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s’offrir que le strict minimum. (…) Des êtres connaissant leur avenir puisque n’en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveille-matin. J’en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là. Je n’acceptais pas que ma vie soit réglée d’avance ou décidée par d’autres.» Jacques MESRINE

«Nous n’avons plus de travail à perdre. Qu’attendons-nous ?» Un chômeur (Bourg-en-Bresse, le 18/01/98 )

«Quand le travailleur s’endort il est bercé par l’insomnie et quand son réveil le réveille il trouve chaque jour devant son lit la sale gueule du travail qui ricane qui se fout de lui…» Jacques PREVERT : Le paysage changeur, Paroles

«Le travail est probablement ce qu’il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n’est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors qu’il pourrait nager, dormir dans l’herbe ou simplement lire ou faire l’amour avec sa femme.» Boris VIAN

«Chômeurs, salariés, feignants, chenapans même combat» Slogan de la manifestation du 27 janvier 1998 à Paris

«"Le travail rend libre" disait-on. Eh bien non ! On reconnaît le niveau de liberté d’un individu non à sa capacité à travailler servilement, afin de consommer servilement, mais à son degré d’épanouissement dans les activités et les loisirs qu’il aura définis librement et en toute conscience. Laissons tomber le partage du travail, et vive le partage des bons moments ! Pour une révolution ludique et choisie !» GIGN (Groupe d’Intervention Gaillardement Nuisible), Bordeaux, février 1998

«Si le chômeur est malheureux, ce n’est pas parce qu’il n’a pas de travail, mais parce qu’il n’a pas d’argent. Ne disons donc plus demandeur d’emploi mais "demandeur d’argent" ; plus "recherche active d’emploi", mais : "recherche active d’argent".» Chômeurs heureux de Berlin : Rapport d’inactivité n°1, 1996

«Le travail est un meurtre en série, un génocide. Le travail tuera, directement ou directement, tous ceux qui lisent ces lignes. Dans ce pays, le travail fait chaque année entre 14.000 et 25.000 morts, plus de deux millions d’handicapés, 20 à 25 millions de blessés. C’est bien ce qui s’appelle un meurtre !» Bob BLACK : Travailler, moi ? Jamais !

«Les économistes s’en vont répéter aux ouvriers : travaillez pour augmenter la richesse nationale ! Et cependant un économiste, Destutt de Tracy, répond : les nations pauvres, c’est là où le peuple est à son aise ; les nations riches, c’est là où il est ordinairement pauvre. Mais assourdis et idiotisés par leur propres hurlements, les économistes de répondre : travaillez, travaillez toujours pour créer votre bien-être ! Travaillez pour que, devenant plus pauvres, vous ayez plus de raisons de travailler et d’être misérables.» Paul LAFARGUE : Le Droit à la paresse

«Jamais nous ne travaillerons.» Arthur RIMBAUD

«Abolition du travail aliéné.» Guy DEBORD

«Dès qu’il n’existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste.» Karl MARX : Manuscrit de 1844

«Dans la glorification du "travail", dans les infatigables discours sur la "bénédiction du travail", je vois la même arrière-pensée que dans les louanges des actes impersonnels et conformes à l’intérêt général : la crainte de tout ce qui est individuel. On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail — c’est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir — que c’est là la meilleure police, qu’elle tient chacun en bride et qu’elle s’entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires, et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l’amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société, où l’on travaille sans cesse durement, jouira d’une plus grande sécurité : et c’est la sécurité que l’on adore maintenant comme divinité suprême.» Friedrich NIETZSCHE : Aurore

«Les pauvres croient [...] que le travail ennoblit, libère. La noblesse d’un mineur au fond de son puits, d’un mitron dans la boulangerie ou d’un terrassier dans une tranchée, les frappe d’admiration, les séduit. On leur a tant répété que l’outil est sacré qu’on a fini par les en convaincre. Le plus beau geste de l’homme est celui qui soulève un fardeau, agite un instrument, pensent-ils. "Moi, je travaille", déclarent-ils, avec une fierté douloureuse et lamentable. La qualité de bête de somme semble, à leurs yeux, rapprocher de l’idéal humain. Il ne faudrait pas aller leur dire que le travail n’ennoblit pas et ne libère point ; que l’être qui s’étiquette Travailleur restreint, par ce fait même, ses facultés et ses aspirations d’homme ; que, pour punir les voleurs et autres malfaiteurs et les forcer à rentrer en eux-mêmes, on les condamne au travail, on fait d’eux des ouvriers. Ils refuseraient de vous croire. Il y a, surtout, une conviction qui leur est chère, c’est que le travail, tel qu’il existe, est absolument nécessaire. On n’imagine pas une pareille sottise. La plus grande partie du labeur actuel est complètement inutile. Par suite de l’absence totale de solidarité dans les relations humaines, par suite de l’application générale de la doctrine imbécile qui prétend que la concurrence est féconde, les nouveaux moyens d’action que des découvertes quotidiennes placent au service de l’humanité sont dédaignés, oubliés. La concurrence est stérile, restreint l’esprit d’initiative au lieu de le développer.» Georges DARIEN : La Belle France

«Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté. Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise.» Emil CIORAN : Sur les cimes du désespoir

:wink:
tristesir

Message par tristesir »

J'en connais quelqu uns qui sur actuchom'du devraient méditer sur ces citations et qui croient que le travail libère. Ce qu il libere c'est les places en... prison. C 'est une sorte de bracelet electronique, tous les jours tu es assigné à résidence sur ton lieu de travail 8)
maguy

Des mots sur le travail

Message par maguy »

Bonjour,

Merci Sophie pour ces citations... à méditer comme dit Tristesir.

Allez, pour la route :

«La peur de l'ennui est la seule excuse au travail.» Jules RENARD

maguy
Jake

Message par Jake »

Bonjour,

Je ne pensais pas qu'il pouvait y avoir autant de citations contre le travail !

Je me souviens en latin j'avais étudié l'étymologie du mot "travail" : tripalium, une machine à torturer.
En ancien français, le verbe "travaillier" présente cette définition : du lat.pop. tripaliare - torturer avec le tripalium -
Le verbe travaillier avec un "i" renvoie aux termes : molester, tourmenter, importuner.
On a aussi le n.m. travailleor (XIIIè s.) : Celui qui fait souffrir, qui tourmente, ennemi.
Egalement l'adjectif : travaillos : pénible, fatigant.

L'idée de la pénibilité du travail, même si elle n'a rien à voir avec les périodes d'esclavages des siècles précédents, est malheureusement toujours d'actualité.

En effet, il est inconcevable de constater que nous n'avons guère évoluer lorsque je lis ici la situation d'Aiphes "cdi 39h" ; un travail de besogneux, un employeur peu arrangeant.
Pourtant, je ne pense pas que ce genre d'employeur y trouve son compte.
C'est certainement sur cela que tout le monde devrait méditer, principalement nos dirigeants, le patronat, mais bon...la pénurie de travail et les contrats précaires nous éloignent du bon sens.
tristesir

Message par tristesir »

la pénurie de travail et les contrats précaires nous éloignent du bon sens.
Tout le monde n est pas éloigné du <<bon sens>>
Le chomage n est pas un probleme mais une solution pour certains.

La rareté de l emploi est à rapprocher de la rareté des appartements.

Si on en croit le DAL (droit au logement):

En 1962 Paris comptait 20 000 logements vacants selon le recensement.
Aujourd’hui 2 millions de logements sont vides en France, et Paris compte 136 554 logements vacants, soit un logement sur dix.
La rareté n'est pas une malediction divine ou une punition , ca ressemble plutot à une action planifiée et reflechie.

Le chômage c'est la même chose !
NAIRU quand tu nous tiens..8)
superuser
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De la pénurie érigée en stratégie

Message par superuser »

superuser a écrit :Qu'est-ce que l'économie ? De sa racine grecque «Oikos Nomos» : de la gestion de la maison, de la «ménagère», du «bon mesnager» qu'était Sully au «manager» des Anglo-Saxons… l'économie (je cite Bernard MARIS dans son Antimanuel d'économie) est avant tout le partage de la richesse : "Qui regarde le gâteau, qui tient le couteau ? [...] L'économie, c'est fondamentalement la question de la répartition. Pourquoi ? Parce que la question du partage est liée à celle de la rareté et que, sans rareté, il n'y a pas de problème économique."

SOURCE
Stockwell

Message par Stockwell »

Je retiens une formidable phrase de Kundera - mon auteur favori - qui pourrait s'appliquer à un changement de statut travailleur/chômeur:

C'est toujours ce qui se passe dans la vie: on s'imagine jouer son rôle dans une certaine pièce, et l'on ne soupçonne pas qu'on vous a discrètement changé les décors, si bien que l'on doit, sans s'en douter, se produire dans un autre spectacle.
tristesir

Message par tristesir »

Je retiens une formidable phrase de Kundera - mon auteur favori
Tiens toi aussi? ;)
Oui, j'y voyais clair soudain : la plupart des gens s'adonnent au mirage d'une double croyance : ils croient à la pérennité de la mémoire (des hommes, des choses, des actes, des nations) et à la possibilité de réparer (des actes, des erreurs, des péchés, des torts). L'une est aussi fausse que l'autre. La vérité se situe juste à l'opposé : tout sera oublié et rien ne sera réparé. Le rôle de la réparation (et par la vengeance et par le pardon) sera tenu par l'oubli. Personne ne réparera les torts commis, mais tous les torts seront oubliés.
Et à chaque fois que j ecris dans les forums d'actuchomage je pense à cette nouvelle de Kundera où il est question d une femme qui voit des autruches dans un rêve, cette nouvelle où il est question aussi de <<graphomanie universelle>> ;)
En face d'elle il y'a six longs cous surmontés de minuscules têtes aux becs plats qui s'ouvrent et se ferment sans bruit.
Elle ne les comprend pas. Elle ne sait pas si les autruches la menacent, la mettent en garde, l'exhortent ou l'implorent. Et parce qu'elle ne sait rien, elle éprouve une immense angoisse.
Elle a peur pour l'anneau d'or (ce diapason du silence) et elle le garde convulsivement dans sa bouche.
Tamina ne saura jamais ce que sont venus lui dire ces grands oiseaux. Mais moi, je le sais. Ils ne sont venus ni pour l'avertir, ni pour la rappeler à l'ordre, ni pour la menacer. Ils ne s'intéressent pas du tout à elle. Ils sont venus, chacun pour lui parler de soi. Chacun pour lui dire comment il a mangé, comment il a dormi, comment il a couru jusqu'à la clôture et ce qu'il a vu derrière. (...) Ils se dressent tous devant Tamina et lui parlent tous à la fois, avec véhémence, avec insistance et avec aggressivité parce qu'il n'est rien au monde de plus important que ce qu'ils veulent lui dire.
Source: Le livre du rire et de l'oubli.

Je me rends compte que j'ai un peu dévié du sujet initial 8)
gérard
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Message par gérard »

tristesir a écrit :Je me rends compte que j'ai un peu dévié du sujet initial 8)
Fa f'est fûr ! :wink:

Mais bon sang, ça valait la peine :D
Jake

Message par Jake »

Je cite Tristesir : "Je me rends compte que j'ai un peu dévié du sujet initial".

Oui comme dit Gérard, cela en valait la peine. Un vrai cours d'économie bien intéressant entre Superuser, Stockwell et Tristesir. Maintenant je sais ce qu'est le NAIRU. :idea:
Un très bon échange ici sur ce sujet "des mots sur le travail" avec aussi de chouettes citations en introduction.
P.S. et merci pour ces quelques lignes de cet auteur Kundera.
tristesir

Message par tristesir »

P.S. et merci pour ces quelques lignes de cet auteur Kundera.
Un ami m'avait fait découvrir cet auteur il y a une quinzaine d'années, compulsivement j ai accumulé tous ses romans (il me reste le dernier à acquerir dès que <<bébère>> l'aura en occasion je comblerai cette lacune;)) et pire je les ai même lus 8)
Jake

Message par Jake »

Je cite tristesir : "Un ami m'avait fait découvrir cet auteur il y a une quinzaine d'années, compulsivement j ai accumulé tous ses romans (il me reste le dernier à acquerir dès que <<bébère>> l'aura en occasion je comblerai cette lacune;)) "


La biographie de Milan Kundera, écrivain et défenseur de la liberté, du refus de la pensée unique surtout a été présentée récemment sur France 5 ou sur la 2. J'ai noté son nom dans ma liste de lecture :-), mais ton intervention Tristesir ici sur cet auteur, donne envie vraiment de connaître ses oeuvres.

J'ai découvert il y a peu de temps le site d'actu- "apolitique" il me semble ! (cela me convient parfaitement), et sur lequel j'apprécie ces échanges intelligents/culturels/informatifs présentés parfois avec humour et surtout sans prétention.

Si notre statut de chômeur/euse nous met peu à peu en retrait de la société, nous marginalise, n'ayons pas peur des mots, il se trouve néanmoins que nous conservons encore le plaisir de la communication et l'intérêt de partager des goûts entre nous.
Une bonne façon d'emmagasiner un peu d'énergie pour avancer et avoir un regard positif sur soi-même.
tristesir

Message par tristesir »

La biographie de Milan Kundera, écrivain et défenseur de la liberté, du refus de la pensée unique surtout a été présentée récemment sur France 5 ou sur la 2.
Et j ai raté ca :cry:
Cet auteur est assez secret, il ne vient pas faire de la retape pour vendre ses livres dans les émissions tv consacrées à la littérature. Peut être n'a t'il pas d amis à la tv? 8)

Plus sérieusement, dans le livre dont j'ai cité un extrait il se moque avec beaucoup d humour des écrivains qui viennent présenter leur livre à la tv. Ce type a un humour que j'admire et envie 8)
gérard
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Message par gérard »

tristesir a écrit : Ce type a un humour que j'admire et envie 8)
mais nous, on a St Dum' :!:
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