ca va peter !!!!!

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Modérateurs : superuser, Yves

chris

ca va peter !!!!!

Message par chris »

tres jolie analyse ,simple ,coherente :wink:
BOMBES FINANCIÈRES :

À QUAND L’EXPLOSION ?

Par Michel LAMY, secrétaire national CFE-CGC. Juin 2006

UNE SITUATION HERITEE DE LA PRÉCÉDENTE BULLE BOURSIÈRE :

Du point de vue économique et financier, nous vivons sur une sorte de bombe à retardement, dont les mèches susceptibles de provoquer l’explosion sont qui plus est multiples. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la crise boursière issue de la folie technologique est loin d’être résorbée.

La bulle avait fait monter le CAC 40 au dessus de 6 800 points. Le Nasdaq atteignait des sommets. L’effondrement fut brutal. Le CAC redescendit aux alentours de 2 600 points (il est d’ailleurs encore très loin d’avoir retrouvé le niveau de son record, que les amateurs de Perco y songent) et le Nasdaq perdit 77% de sa valeur.

Depuis, les bourses ont remonté, l’euphorie est revenue et le monde financier est serein. C’est oublier un peu vite comment la crise a été enrayée.

Afin de faire cesser la chute, la Réserve Fédérale américaine, suivie des grandes banques centrales a fourni aux marchés des liquidités en abondance tout en maintenant artificiellement des taux à un niveau historiquement bas. Ainsi, l’argent n’étant pas difficile à trouver et le coût des emprunts étant très faible, ceux qui avaient besoin de liquidités pouvaient emprunter plutôt que de vendre des titres dont la valeur avait fondu. En agissant ainsi, la FED cassait la dynamique auto-entretenue de la baisse boursière. Elle donnait même le signal d’un redémarrage à la hausse en éradiquant la panique et en rétablissant la confiance. Il devenait intéressant de se porter acheteur de titres devenus bon marché en empruntant à taux faibles et en escomptant de substantielles plus-values.

Pour pouvoir maintenir les taux bas il était absolument nécessaire que les prix n’augmentent pas ou peu. Dès lors les politiques salariales restrictives furent encouragées. Et comme il fallait que le moteur de la consommation tienne le coup pour éviter une chute de la croissance, on substitua l’endettement des ménages à l’augmentation des salaires. Cela tombait bien puisque les taux étaient faibles et permettaient l’endettement des particuliers. Cette politique menée aux Etats Unis s’imposa de fait également en Europe, et cela d’autant plus que la Banque Centrale Européenne est pratiquement sans pouvoir réel.

Par ailleurs, la crise boursière avait fait perdre énormément d’argent aux fonds de pension, mettant en danger les retraites des américains notamment, et parfois même des entreprises puissantes qui géraient ou assuraient elles-mêmes les fonds de pension de leurs salariés. Ce fut le cas par exemple de General Motors qui dut trouver treize milliards de dollars à fournir en provisions (encore était-ce insuffisant et cela n’est pas pour rien dans les énormes difficultés financières actuelles de cette firme). La situation est d’autant plus grave que les fonds de retraite par capitalisation rencontrent les mêmes problèmes démographiques que la répartition : le papy-boom se traduit par plus de retraités qui retirent de l’argent des fonds et moins d’actifs qui en versent. D’où un risque grandissant que les fonds soient vendeurs-nets de titres et comme ils sont tous touchés en même temps, que la bourse soit de nouveau déprimée par ces ventes, ce qui n’inciterait d’ailleurs pas les actifs à y mettre leur argent. Bref, une situation potentiellement apocalyptique. Il devenait indispensable que les fonds de pension se refassent extrêmement rapidement une santé. La stratégie qu’ils ont alors développée est l’une des clés des risques actuels.

Pour résumer la situation :

+des salaires limités pour éviter l’inflation et pouvoir maintenir des taux d’intérêt bas,

+des ménages encouragés à s’endetter pour consommer,

+des fonds de pension dans l’obligation de rattraper leurs pertes rapidement et de plus en plus exigeants quant à la rentabilité de leurs placements,

+une spéculation se développant dès lors sur tous les marchés qui s’y prêtent,

+des liquidités surabondantes, l’inflation des actifs remplaçant du coup celle des prix,

+une bourse qui repart à la conquête de sommets sans liens avec l’économie réelle.

LES NOUVELLES BOMBES FINANCIÈRES EN FABRICATION :

Les conséquences des exigences nouvelles des fonds de pension :

Contraints de se refaire rapidement une santé, ceux-ci ont exigé des entreprises dans lesquelles ils investissaient des rendements de plus en plus importants et ont accru la volatilité de leurs placements. Pour satisfaire à la demande, les entreprises, menées par des dirigeants de plus en plus mercenaires et de moins en moins entrepreneurs, ont taillé dans les coûts au détriment de l’emploi et des salaires, elles ont aussi sacrifié l’investissement en allant jusqu’à racheter leurs titres et abaisser ainsi leurs fonds propres. C’est l’avenir qu’elles ont alors hypothéqué. Les bourses ont monté. Cependant, conscients que cela pourrait avoir très rapidement des limites, les fonds exigent maintenant de plus en plus une distribution importante de dividendes ce qui donne lieu à une vampirisation programmée de l’économie.

En plus, les entreprises mettent elles-mêmes la pression sur leurs fournisseurs et sous-traitants et, dans le cadre de leurs propres placements financiers, elles exigent les mêmes rendements que ceux qui leur sont réclamés.

C’est ainsi qu’après des exigences de rendements atteignant 15% des capitaux propres, on en est maintenant à 20% réclamés.

Il faut être conscient que l’avenir des entreprises, et des économies, est ainsi sacrifié.

Ce phénomène a pour corollaire une tendance à la délocalisation vers les pays à bas coûts. De plus les grandes entreprises, qui hésitent parfois à délocaliser de crainte de provoquer des réactions bloquantes de la part des syndicats et du personnel, ont moins de scrupules lorsqu’il s’agit d’en intimer l’ordre à leurs sous-traitants, ces derniers n’ayant alors guère le choix et leurs syndicats étant en général moins bien organisés.

La recherche d’une alternative obligataire aux actions.

Certains fonds ont opté pour une part plus importante d’obligations dans leurs actifs, afin de limiter la volatilité de ceux-ci. En même temps, l’afflux de capitaux sur les marchés obligataires permettait de tenir les taux très bas, ce qui n’arrangeait pas beaucoup les fonds de pension. Ces taux bas posent un problème pour ceux qui investissent actuellement dans des fonds obligataires. A l’entrée dans le fond, ils payent une prime pour tenir compte de la part d’anciens emprunts à meilleur rendement inclus dans celui-ci. Si les taux quittent leur niveau historiquement bas et montent, scénario plus que vraisemblable, les plus-values latentes des fonds obligataires vont fondre comme neige au soleil et des moins-values vont affecter les titres récemment achetés à taux bas. Du coup les parts de ces fonds obligataires risquent de voir leur valeur s’effondrer.

Prises de risques supplémentaires en se portant sur des marchés spéculatifs:

A la recherche de résultats rapides, les fonds de pension commencent à faire appel à des fonds alternatifs : les « hedge-funds »,même s’ils ne placent là qu’une partie limitée de leurs actifs. Ces fonds sont censés présenter des taux de rentabilité très élevés précisément parce qu’ils prennent beaucoup de risques spéculatifs. Ils investissent dans des pays émergents dont l’économie progresse vite, mais dont les systèmes de régulation ne sont guère fiables. Les flux de capitaux vers les marchés émergents ont battu des records en 2005, atteignant l’équivalent de 323 milliards d’euros. Les réveils pourraient cependant être douloureux. Pour donner un exemple, les banques chinoises ont déjà accumulé 911 milliards de dollars de créances douteuses, somme excédant les réserves de change du pays. Depuis cette évaluation, Ernst & Young a été amenée à revenir en arrière, non pas qu’ils se soient trompés mais parce que le gouvernement chinois leur a fait comprendre que l’emploi des 4500 consultants et les produits qui en résultent pour l’analyste pourraient être rapidement perdus. Autant dire que l’intérêt de analystes servira de limite à toute transparence sur ce marché (souvenons-nous d’Enron) .

Une des techniques des hedge-funds consiste également à jouer sur les différences de taux d’intérêts d’une zone à l’autre. Ces stratégies, dites « carry trade » ont été permises par des politiques monétaires très accommodantes de la part des banques centrales. Les hedge funds s’endettent dans une monnaie offrant des taux très faibles (le yen par exemple, avec un taux d’intérêt voisin de zéro) pour replacer sur des marchés à forte rémunération. Ils ont notamment, en dehors de l’Asie, beaucoup joué la Hongrie récemment. Mais dès que les taux montent, ces actifs deviennent très risqués. Des couvertures (sortes d’assurances vis-à-vis des mouvements de taux ou du change) sont parfois prises, mais cela revient alors à transférer le risque à un autre acteur des marchés financiers, pas à le faire disparaître. A écouter les professionnels, cela ne pose pas de problème. En fait le risque continue à exister et quelqu’un le porte in fine. Le fait que tout le monde cherche à se couvrir à son tour dilue ce risque, mais en même temps comme tout le monde finit par assurer tout le monde la probabilité d’une crise systémique se diffusant à l’ensemble des acteurs croît dangereusement.

Autre exemple de placements spéculatifs qui se déchaînent actuellement : les matières premières. Le développement de pays aussi immenses et peuplés que la Chine ou l’Inde est évidemment très gourmand de matières premières. L’or est monté à des sommets qu’il n’avait jamais connus depuis 25 ans. Même chose pour l’argent depuis 23 ans. Le cuivre est passé de 44OO dollars la tonne à plus de 8000 dollars en cinq mois. Le pétrole, l’aluminium, le zinc, le caoutchouc, tous les prix flambent. L’indice CRB, moyenne des prix d’une vingtaine de matières premières , a gagné près de 60 % depuis 2001. Or, les fonds spéculatifs détiennent 35% du marché de l’or et 15% de celui du pétrole, ce qui confère à ces marchés une immense fragilité, d’autant que le financement de cette spéculation provient très largement d’emprunts en yens. Or les taux japonais augmentent.

Autre secteur devenu hautement spéculatif : le marché immobilier. Qu’est-ce qui fait monter l’immobilier ? D’une part le fait que des masses importantes de capitaux cherchent à se placer et l’immobilier leur sert de valeur refuge dès lors que d’autres produits paraissent trop volatiles aux yeux de certains investisseurs. D’autre part le fait que les taux soient très bas et soutiennent donc l’investissement immobilier. Enfin le fait que la hausse du prix au mètre carré encourage à acheter vite, « parce que cela sera encore plus cher demain » et avec le sentiment d’une garantie de plus-values futures.

Le problème, c’est qu’à un moment donné les prix sont tellement chers que bien peu peuvent se permettre d’investir d’autant que la rentabilité de ces investissements baisse. Il est en effet difficile d’augmenter des loyers au rythme de la progression du coût des investissements et, de plus, au fur et à mesure, l’espoir de plus-values futures s’amenuise. Actuellement, un krach du marché de la location dans les grandes villes est à redouter si les prix poursuivent leur ascension. Dès lors les prix de vente devraient baisser et l’argent de la spéculation se détournant de ce marché, la crise se creuserait encore plus. L’ennui, c’est que les dommages collatéraux seraient immenses, surtout si la montée des taux accompagnait cette crise. En France les taux variables représentent entre 16 et 20% des encours de prêts à l’immobilier mais la proportion atteint 35% pour les crédits octroyés en 2005 (les taux variables étant un peu moins chers, les ménages essayaient ainsi de demeurer sous les normes d’endettement. La dette immobilière des ménages représentait fin 2005 45,7% de leur revenu disponible contre seulement 33% en 2000 et l’on s’attend à franchir la barre des 50% fin 2006. Si les taux continuent à monter, les ménages endettés à taux variables vont voir leurs remboursements augmenter. Soit dit en passant c’est toujours lorsque les taux sont bas que les ménages prennent du taux variable alors que la logique voudrait l’inverse (mais alors les banques ne leur en proposent pas). Conséquence de tout cela des surendettements qui vont augmenter et des revenus disponibles pour la consommation en baisse, et donc une chute de la croissance. Et c’est encore bien pire ailleurs. Aux Etats-Unis, par exemple, les crédits hypothécaires, pour la part qui en a déjà été remboursée, peuvent se transformer en crédits à la consommation peu coûteux. Pire, le crédit disponible peut être réévalué en fonction de l’augmentation de la valeur du gage. Et ce système est massivement utilisé par les ménages américains, il a même été encouragé car la montée des prix de l’immobilier offrait une opportunité de doper la consommation à un moment où les ménages pouvaient faire grise mine en raison de leurs pertes boursières. Or la crise de l’immobilier se profile aux USA. Le stock de logements invendus a gonflé. Sur 2005, la hausse des prix de l’immobilier avait été en moyenne de 86%. A ce train là on imagine aisément que cela ne puisse pas durer. Il y a sur le marché quelque 3,5 millions de propriétés qui ne trouvent pas preneur. C’est un record. De même le stock de logements invendus a augmenté de 30% en un an. Quand on sait qu’une bonne partie de la croissance économique américaine (un tiers de la croissance de la consommation), depuis trois ans, a été largement imputable à la richesse immobilière des ménages, on imagine assez bien l’impact de ce nouveau phénomène sur l’économie. La hausse de la valeur des gages a offert aux ménages la possibilité d’emprunter 280 milliards de dollars pour consommer pour la seule année 2005, faculté qu’ils ont utilisée à 40%. Que se passera-t-il demain si la valeur des gages diminue et que, parallèlement les taux du crédit à la consommation augmentent ? Déjà, en 2005 les faillites personnelles d’américains (2 millions) ont augmenté de 30% par rapport à l’année précédente. Quelle nouvelle fuite en avant inventera-t-on et sinon quelles seront les conséquences sur l’économie américaine, mais aussi sur l’économie mondiale et les marchés financiers ?

Le déficit américain :

L’existence des déficits jumeaux aux USA (budgétaire et commercial) est suffisamment connue pour que je n’y insiste pas. Cependant il convient d’être conscient que la baisse du dollar qui est liée à ce phénomène a pour limite le moment où les prêteurs se mettront à bouder cette monnaie-reine. Ajoutons que ce niveau bas du dollar a pour corollaire un colossal avantage pour la chine, le yuan étant relié au dollar, et un énorme inconvénient pour l’Europe. La croissance était bonne en Europe lorsque l’euro valait 0,85 dollar. On comprends aisément qu’à 1,30 dollar, la compétitivité n’est pas la même (avec son corollaire de difficultés à exporter, d’attrait pour les importations, de tentations de délocalisations, de pression sur les salaires, et de chômage) ce qui pose le problème essentiel de la gouvernance de la BCE.

En tout cas la sous-évaluation du dollar peut elle-même être une cause de crise grave. Combien de temps encore les Etats Unis pourront-ils vivre à ce point à crédit ?

SCENARIO DE CRISE :

Pas de panique, le pire n’est jamais certain et, de toute façon tous les malheurs n’arrivent pas tous en même temps. Cependant il y a urgence à prendre des mesures de précaution et il n’est pas certain que les milieux financiers et patronaux y soient près.

Une crise des prix des matières premières (on vient d’assister à une première correction qu’il faut saluer comme un pis-aller : -15,8% en une semaine en moyenne sur les métaux) pourrait entraîner une crise du crédit par le biais de l’inflation et une hausse des taux d’intérêt induite. Le ralentissement de l’immobilier qui en résulterait notamment aux USA ferait fortement chuter la consommation (rappelons que le boom de l’immobilier américain a expliqué à lui seul entre 25 et 50%, selon les études, de l’augmentation du PIB en 2005).

Bref : une réaction en chaîne.

Faut-il rappeler qu’en France le peu pertinent Thierry Breton n’a de cesse que d’organiser la même fuite en avant que les anglo-saxons : vente des bijoux de famille, maintien de la consommation par le biais d’une stimulation de l’endettement des ménages au delà du raisonnable, permettant de doper, très provisoirement, le PIB ? Faut-il souligner que le même ministre des finances est en passe de mettre en place des crédits hypothécaires revolving basés pratiquement sur le modèle américain ?

Déjà l’endettement des ménages français atteint des records pour notre pays : il représente 64% du revenu disponible brut et 435% de l’épargne brute en 2005. C’est peu par rapport aux anglais mais cet endettement est en forte croissance chez nous (+10,5% en un an).

Le scénario que je mentionne n’est pas le seul possible. Ce qui est grave c’est qu’on peut presque prendre les facteurs de crise dans un ordre indifférent (et la liste de ceux que j’ai mentionnés n’est pas exhaustive), cela n’empêche pas que la crise se diffuse. Mais on trouvera peut-être une solution, ne serait-ce que provisoire. Et puis certains s’en sortiront sans doute, comme la Chine ou l’Inde qui de toute façon ne respectent aucune règle ou presque. Mais tant que nos entreprises et nos financiers, se croyant bien plus malins que tout le monde, y mettront leurs capitaux et accepteront de transférer leur technologie sans aucune condition sérieuse et surtout vérifiable … Aura-t-on la conscience et le courage de mettre fin à la financiarisation forcenée de l’économie, à la recherche d’un profit immédiat plutôt que d’une construction de l’avenir, de remplacer les distributeurs de dividendes exagérés par des entrepreneurs, et parallèlement de récompenser le travail plutôt que de rechercher une flexibilité de plus en plus forte ?

L’avenir est à ce prix et il est sûr que dans l’un ou l’autre cas, ce qui est défendu ne recouvre vraiment pas les mêmes valeurs.

lamy@cfecgc.fr
que dire de mieux ,quelques infos interessantes sur les 20% demandées aux entreprises au lieu des 15% qui deja :twisted:

que les salaires ne sont pas pret ..d'augmenter mais que l'immobilier va encore augmenter :D :D :D

plus ca va plus marx avait raison donc ,sur la formidable capacité d'autodestruction du capitalisme :idea:

d'ailleurs la question que je pose souvent lorsque je rencontre un salarié de trente ,quarante ans :arrow:

-il ya des gens de cinquante ans dans votre entreprise ?

non et ca ne vous inquiete pas ,je veux dire ,dans dix ans ,qu'est ce qu'il va se passer pour vous ?

vous pensez que le niveau de salaire que vous avez eu depuis dix ans va vous permettre une reconversion personnelle possible en cas de clash ?

vos ainés l'ont eu , eux ,mais vous lorsque vous les avez remplacés ,vos contrats n'ont pas ete les memes ?

bref ,avez vous un minimum de pognon devant vous car on parle de vous endetter encore plus !!!

mouai ,vous connaissez la pub telé du banquier qui devient ..autiste profond suite a la question d'un client :D :D :D
fauc666

tres bon

Message par fauc666 »

tres tres bon merci d'avoir mis cet article qui me conforte dans mes idees que la crise est proche tres proche

surtout du aux augmentations des credits des menages

augmentation du petrole à la pompe= moins de conso

breton ment sur les 2% de croissance eco a mon avis ca sera plutot entre 1 et 1.5% pour cette année et encore en decembre 2006 je crois que ca vas faire mal
GENIA

Macro-économie

Message par GENIA »

Très très interessant comme article.
Ca sent les pros qui ont des analyses fiables, différents des particuliers qui ne voient toujours qu'un petit morceau de nos phénomènes de société mais n'arrivent jamais à le replacer dans un ensemble ....
tristesir

Les bienfaits du liberalisme américain...

Message par tristesir »

Canicule aux USA: des dizaines de milliers d'abonnés privés de courant en Californiie

La canicule faisait craindre une nouvelle série de pannes d'électricité en Californie, alors que les fournisseurs peinaient lundi à rétablir le courant chez des dizaines de milliers d'habitants plongés dans l'obscurité ce week-end.
Au huitième jour de la vague de chaleur qui frappe l'Etat, les autorités craignaient que la demande en électricité soit poussée au record absolu. Pendant ce temps, les fournisseurs ont annoncé qu'ils puisaient désormais dans les réserves pour assurer l'approvisionnement en énergie. (...)
Suite
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Je n'arrive pas à comprendre comment les climatiseurs peuvent engendrer un consomation supérieure aux appareils de chauffage.
Si ce n'est le cas,
est ce donc que nos centrales sont incapables de supporter une canicule ... ?
Trop chaud et ...
Pfft, plus rien ne fonctionne ???
Fragile, la société de consomation !

Autant s'avancer au dessus du vide sur une planche pourrie !
Monolecte

Message par Monolecte »

Le problème, c'est que les centrales elles-mêmes ont besoin de circuits de refroidissement...
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Problème ... non résolu à ce que je vois.

Et pendant ce temps là on me "gonfle" pour que je ne laisse pas d'aérosols dans ma voiture au soleil ??
tristesir

Message par tristesir »

Pour ne pas donner l impression qu en France tout va bien dans l approvisionnement électrique:

22/07/2006
Canicule et centrales nucléaires - Le gouvernement doit rejeter les dérogations demandées par EDF


Le nucléaire est condamné par
le réchauffement climatique

Le Réseau "Sortir du nucléaire" exprime sa plus grande colère face aux dérogations demandées par EDF. Une fois de plus, EDF souhaite sacrifier l'environnement au profit de la production nucléaire.

La question des rejets d'eau trop chaude est d'ailleurs loin d'être le seul problème grave. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce aussi :

- les rejets chimiques massifs des centrales nucléaires dans des rivières au débit trop faible
- l'aggravation en période de canicule des émissions de légionelles mortelles par les tours de refroidissements des centrales nucléaires.
- l'aggravation du danger nucléaire dans les 4 centrales situées en bord de mer et qu'EDF fait fonctionner "à flux tendu".
Dérogations ou pas, il est grand temps de comprendre que le nucléaire est condamné par le réchauffement climatique.

En effet, malgré toutes les publicités d'EDF et d'AREVA, et les beaux discours des différents gouvernants, force est de constater que c’est le dérèglement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse.

La canicule de 2003 avait déjà mis à mal le nucléaire français. Des réacteurs ont été arrosés par EDF, d'autres ont été arrêtés ou ont fonctionné à puissance réduite, mettant la France en situation de pénurie et l’obligeant à acheter à prix d’or de l’électricité à ses voisins.

Le réchauffement climatique n’est d'ailleurs pas uniforme et entraîne une aggravation des phénomènes extrêmes comme la tempête de 1999 au cours de laquelle la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) a été gravement inondée, frôlant la catastrophe. Les ingénieurs du nucléaire avaient "tout calculé", l’inondation n’était pas possible, et elle a pourtant eu lieu.

Le réchauffement climatique est en marche et, même si les mesures nécessaires sont immédiatement prises au niveau mondial - ce qui est hélas loin d'être le cas -, le phénomène s'aggravera encore pendant quelques décennies avant de se ralentir. Donc, c'est inéluctable, les canicules, les sécheresses, les tempêtes… tous les évènements climatiques brutaux vont être de plus en plus fréquents et intenses.

Le parc nucléaire français va donc être de plus en plus souvent mises en grande difficulté et faire courir de graves risques de pénurie, de "black-out", voire d'accident nucléaire.

En fin de compte, contrairement à l'idée que la propagande officielle tente d'imposer, le réchauffement climatique est une raison de plus, et non des moindres, pour arrêter au plus vite le nucléaire.

Au lieu de consacrer des milliards d'euros à la construction de réacteurs nucléaires inutiles (EPR et ITER), le gouvernement ferait mieux d'investir dans de véritables mesures de lutte contre les émission de gaz à effet de serre, en particulier l'isolation des bâtiments, la réduction des transports;, et le développement des énergies renouvelables.
Source


PS:
Et pendant ce temps là on me "gonfle" pour que je ne laisse pas d'aérosols dans ma voiture au soleil ??
Il vaut mieux éviter pour ne pas se retrouver dans une situation explosive !
GENIA

On va au casse pipe

Message par GENIA »

Nul n'est plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Ca fait bien 30 ans que les écolos tirent la sonnette d'alarme. Dans les années 70 déjà on avait fait une casi révolution pour empecher les installations de centrales. On s'est retrouvé avec le parc national le plus important au monde.
Pendant ce temps là les autres pays developpaient un max les energies renouvelables et on est toujours les plus pitoyables quantitativement dans ce domaine, par rapport même aux autres pays Européens.
On est même la risée en ce moment avec notre résistance à fournir des biocarburants au point de sanctionner tous ceux qui veulent avancer trop vite !
Notre petit pays est bien sur juste un maillon d'une chaine.
Puisqu'on attend toujours les catastrophes pour changer, on va les avoir et je vous laisse imaginer les plaisirs en perspectives pour vos enfants (catastrophes naturelles, disparitions de la majorités des espèces végétales et animales, envahissements migratoires des pays qui vont être le plus touché - Afrique surtout-, démographie galoppante dans les pays les plus pauvres donc famines, épidémies, j'en passe et des meilleures ...).
Les générations futures seront fières de l'état dans lequel vous leur avez laissé la planète !
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