La précarité des jeunes à la campagne
La précarité des jeunes à la campagne
On n'en entend sans doute moins parler que celle des villes et surtout des banlieues. Elle n'en est pas moins aussi réelle et tragique.
http://www.franceculture.com/emission-l ... 10-23.html
Le Magazine de la rédaction de France Culture en rendait compte samedi 23 Octobre.
http://www.franceculture.com/emission-l ... 10-23.html
Le Magazine de la rédaction de France Culture en rendait compte samedi 23 Octobre.
Re: moi j'en suis un
ah enfin ce sujet qui revient et qui me va droit au cœur, tellement y'en a que pour les jeunes en ville ; et les jeunes ruraux n'existent pas sauf sur cet article du Monde de 2007
Les jeunes ruraux ont le sentiment que leurs "galères" n’intéressent personne (2007)
hébergé sur rouge midi et ressourcesjeunesse.fr voir plus avec google.
Moi perso j'aimerais bien vivre une vie en centre-ville où on a tout, mais sans Bac sans expérience ben c'est très dur psychologiquement de faire une croix sur ses désirs. Déjà le fait que j'ai enfin le RSA des 25 ans fait que j'ai quitté la case miséreuse des 18-24 qui doivent se ronger les ongles pour manger. Et puis moi à la campagne à cause du fait que je dois vivre chez mes parents, socialement je suis aussi solitaire qu'un astronaute perdu au fin fond de la galaxie. Si une fille veut bien me prendre je suis preneur.
Les jeunes ruraux ont le sentiment que leurs "galères" n’intéressent personne (2007)
hébergé sur rouge midi et ressourcesjeunesse.fr voir plus avec google.
Moi perso j'aimerais bien vivre une vie en centre-ville où on a tout, mais sans Bac sans expérience ben c'est très dur psychologiquement de faire une croix sur ses désirs. Déjà le fait que j'ai enfin le RSA des 25 ans fait que j'ai quitté la case miséreuse des 18-24 qui doivent se ronger les ongles pour manger. Et puis moi à la campagne à cause du fait que je dois vivre chez mes parents, socialement je suis aussi solitaire qu'un astronaute perdu au fin fond de la galaxie. Si une fille veut bien me prendre je suis preneur.
Dernière modification par alexjoé le 23 déc. 2010, modifié 2 fois.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
Je suis en train d'écouter le reportage sur les jeunes précaires à la campagne...
Bon sang de bonsoir, ils le font exprès pour faire passer les jeunes en général pour des gros tas de flemme ? Ça me tue ce truc !
Le premier jeune qui est interviewé, il doit aller au boulot à pied, à moins de 5 kms, il dit que ça prend 1h et quart, voire 1h et demie!! Quand on marche sur une route, on fait du 5 à l'heure au moins.
Ce jeune qui n'a pas de sous pour réparer son vélo, il écoute de la musique en marchant, donc il a un lecteur MP3 probablement, ou un lecteur de DVD.
Un vélo d'occasion en vide grenier, on en trouve à 20 euros. Sinon, moi j'en trouve tous les 4 matins à la déchetterie ! Il faut aussi bouger ses doigts, dans la vie.
Faire un reportage sur ce genre de cas, j'appelle cela faire le jeu de ceux qui traitent les jeunes d'enfants gâtés paresseux.
Et quand je lis "dont la jeunesse souvent peu ou pas qualifiée doit se contenter de ce que proposent les entreprises locales. ", les bras m'en tombent. Ben oui, si les entreprises locales proposent quelque chose, c'est déjà ça, et soit on veut rester à la campagne et on s'en contente, soit on ne s'en contente pas et on cherche plus près de la ville.
Franchement je trouve beaucoup plus intéressants les jeunes que je vois à l'usine où je travaille, qui ont parfois des BEP, même des BTS, et qui font du covoiturage, qui souffrent des conditions de travail, mais qui se démerdent et qui mériteraient vraiment mieux que ça.
Bon sang de bonsoir, ils le font exprès pour faire passer les jeunes en général pour des gros tas de flemme ? Ça me tue ce truc !
Le premier jeune qui est interviewé, il doit aller au boulot à pied, à moins de 5 kms, il dit que ça prend 1h et quart, voire 1h et demie!! Quand on marche sur une route, on fait du 5 à l'heure au moins.
Ce jeune qui n'a pas de sous pour réparer son vélo, il écoute de la musique en marchant, donc il a un lecteur MP3 probablement, ou un lecteur de DVD.
Un vélo d'occasion en vide grenier, on en trouve à 20 euros. Sinon, moi j'en trouve tous les 4 matins à la déchetterie ! Il faut aussi bouger ses doigts, dans la vie.
Faire un reportage sur ce genre de cas, j'appelle cela faire le jeu de ceux qui traitent les jeunes d'enfants gâtés paresseux.
Et quand je lis "dont la jeunesse souvent peu ou pas qualifiée doit se contenter de ce que proposent les entreprises locales. ", les bras m'en tombent. Ben oui, si les entreprises locales proposent quelque chose, c'est déjà ça, et soit on veut rester à la campagne et on s'en contente, soit on ne s'en contente pas et on cherche plus près de la ville.
Franchement je trouve beaucoup plus intéressants les jeunes que je vois à l'usine où je travaille, qui ont parfois des BEP, même des BTS, et qui font du covoiturage, qui souffrent des conditions de travail, mais qui se démerdent et qui mériteraient vraiment mieux que ça.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
Tu n'es pas un sac de patates, en réfléchissant de cette façon, tu risques d'être <<célibataire>> encore longtemps. Pardon d'écrire cela.Si une fille veut bien me prendre je suis preneur.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
Tu sais, c'est très surfait le centre-ville Alexjoe, il n'y a pas beaucoup plus de travail qu'ailleurs et les loyers sont autrement plus chers.Moi perso j'aimerais bien vivre ma vie pour rester en centre-ville où on a tout, mais sans bac sans expérience ben c'est très dur psychologiquement de faire une croix sur ses désirs.
Et puis on est souvent plus isolé, chacun chez soi, bon d'accord je suis une sauvage, mais crois-moi on connait à peine la tête de son voisin.
Quant à "avoir tout" si tu ne peux pas te l'offrir, cela ne sert à rien, un peu comme un chien devant une boucherie, il ne reste que l'envie et la frustration.
Ah le coup de la fille, je n'avais pas vu

Re: La précarité des jeunes à la campagne
Stooooop ! on a déjà donné l'été dernier.Ah le coup de la fille, je n'avais pas vu

La précarité des "vieux" dans les grandes villes
Je l'avais ratée celle-làMoi perso j'aimerais bien vivre ma vie pour rester en centre-ville où on a tout

On peut vivre dans une ville remplie de gens ce n'est pas pour autant que cela règle tout au niveau affectif.
Cela me rappelle une anecdote. J'allais à une manif' il y a peu de temps, j'avais mon parapluie noir spécial manif' (peint maison). Le parapluie même replié on peut voir qu'il y a un texte écrit en blanc dessus. J'étais dans le métro, en face de moi il y avait une jeune femme qui m'a semblé se demander ce qu'il pouvait y avoir d 'écrit sur mon parapluie (il me semble qu'elle me regardait avec insistance mais pas forcément d'une façon bienveillante). Au moment où je me levais pour sortir du wagon pour effectuer un changement de ligne (elle, continuant) je lui ai demandé si cela l'intéressait de savoir ce qu'il y avait d'écrit sur mon parapluie: elle est restée impassible comme si je ne lui avais pas adressé la parole, elle m'a tout simplement ignoré.
Je me suis senti assez mal même si j'ai l'habitude de me faire jeter (gentiment le plus souvent) quand je m'immisce parfois dans la conversation de gens, mais ils ne m'ignorent pas de cette façon. (ne croyez pas que je le fasse très souvent mais cela arrive de temps à autres. Il vaut mieux avoir un bon prétexte pour s'adresser à quelqu'un que tu ne connais pas, en région parisienne)
Re: La précarité des jeunes à la campagne
Attention, si tu regardes un parisien y a outrage.
Re: je suis plutôt l'anti-Tanguy (voir doc Vivolta)
à tristesir et maguy oui je connais déjà vos réponses, effectivement c'est juste un problème existentiel de savoir réellement ce que l'on veut vraiment dans la vie afin de pouvoir "être heureux" ce qui compte (cf le film "Deux jours à tuer") : moi j'ai été très touché par le film AVATAR où je me sentis comme Jake Sully, je suis "enfermé ici" et je ne souhaite qu'une chose c'est courir dehors dans la nature car ce n'est pas en restant chez soi que Neyti'ri va te remarquer
L'on peut me critiquer que je ne sors pas de chez moi en campagne en Indre-et-Loire, justement j'avais travaillé dans un cybercafé en Guyane mais mon aléa-moral m'interdisait de copiner avec la clientèle féminine (et j'voulais pas rester là-bas car fais trop chaud et humide). Maintenant que je suis de retour où je suis heureux de rejouir du froid, ben je ne vais pas m'endetter sur déjà 100.000€ un local (sans coût des travaux en plus) juste pour monter un cyber à Sainte-Maure juste pour gagner une misère comme en Guyane. Mamie Zinzin me paye le cyber ah oui là c'est sûr y'aura surement une fille intéressée par le fait que je vive seul
ce que je désire vraiment. Ma logique que j'ai toujours eu en tête depuis 20 ans est de préférer m'extirper de chez moi pour là seulement avoir ma liberté totale et donc de pouvoir me socialiser par-ci par-là, ou déjà jouir de pouvoir vivre en ayant plus les parents qui m'inhibent de leur existence. ...
Je propose de revenir au sujet "les jeunes ruraux" et que ceux qui veulent me jeter la pierre s'abstiennent afin de ne pas polluer ce sujet, j'ai juste voulu mettre concrètement ma patte sur internet tellement selon la définition de notre président on a une Vie De Jeunes tant qu'on vit encore chez ses parents.

L'on peut me critiquer que je ne sors pas de chez moi en campagne en Indre-et-Loire, justement j'avais travaillé dans un cybercafé en Guyane mais mon aléa-moral m'interdisait de copiner avec la clientèle féminine (et j'voulais pas rester là-bas car fais trop chaud et humide). Maintenant que je suis de retour où je suis heureux de rejouir du froid, ben je ne vais pas m'endetter sur déjà 100.000€ un local (sans coût des travaux en plus) juste pour monter un cyber à Sainte-Maure juste pour gagner une misère comme en Guyane. Mamie Zinzin me paye le cyber ah oui là c'est sûr y'aura surement une fille intéressée par le fait que je vive seul

Je propose de revenir au sujet "les jeunes ruraux" et que ceux qui veulent me jeter la pierre s'abstiennent afin de ne pas polluer ce sujet, j'ai juste voulu mettre concrètement ma patte sur internet tellement selon la définition de notre président on a une Vie De Jeunes tant qu'on vit encore chez ses parents.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
Allons, allons,tout de suite les grands motse propose de revenir au sujet "les jeunes ruraux" et que ceux qui veulent me jeter la pierre s'abstiennent afin de ne pas polluer ce sujet,

On se moque gentiment, l'an dernier nous avons eu un cas d'un jeune homme qui voulait simplement un plan cul pas cher, d'où la remarque de Serabeth. En plus, j'ai l'âge d'être largement ta mère, donc je souris.
L'ennui, c'est que je suppose que tu n'hériteras pas de mamie zinzin, pour être libre, il faut de l'argent quelque part on doit se loger, se chauffer, manger etcMa logique que j'ai toujours eu en tête depuis 20 ans est de préférer fuguer de chez moi pour ensuite avoir la liberté totale et donc de pouvoir me socialiser par-ci par-là, ou déjà jouir de pouvoir vivre en ayant plus les parents qui m'inhibent de leur existence.
Donc un boulot, aliénant souvent, mal payé. En attendant ma foi, habiter chez ses parents n'est sans doute pas drôle, mais supporter un chefaillon bête et méchant pour payer son gîte et son couvert, je ne sais pas si c'est mieux.
Ma nièce qui habite une zone très rurale a vu son usine fermer. En fait s'il y a moins de boulot qu'en ville, il y a beaucoup moins de gens et elle a retrouvé grâce au bouche-à-oreille, c'est un peu l'avantage de connaitre les gens.
Moralité : rien n'est facile nulle part. Combien de jeunes viennent en ville pour travailler, ne trouvent rien et se retrouvent à la rue, sans famille ni rien. Faut se méfier des mirages.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
c'est clair, dorénavant c'est le désert en ville et à la campagne question job...certains s'en tireront mieux à la campagne comme d'autres en ville question bien-être. Avec le recul et les années qui passent, en fonction de leurs expériences les uns se sentiront mieux en ville et les autres à la campagne...
le revenu de base
ah l'argent, moi j'ai toujours eu l'utopie de penser à un revenu de base dont ce film-documentaire parle, même mon patron au cyber était d'accord pour de multiples raisons...maguy a écrit :L'ennui, pour être libre, il faut de l'argent quelque part on doit se loger, se chauffer, manger etc
Donc un boulot, aliénant souvent, mal payé. En attendant ma foi, habiter chez ses parents n'est sans doute pas drôle, mais [...] rien n'est facile nulle part.
Je ne vais pas dire que les zonards ont de la chance, mais ce n'est pas en restant sur mon ordi que je vais me socialiser ! Déjà m'exprimer dans ce sujet m'aura permis de me faire connaître de vous maguy. Mais c'est vrai que je me sens comme Jarod dans la série "Le Caméléon" comme j'ai déménagé tous les deux ans car mon père est militaire, je n'ai donc aucune attache, je me sens comme un fantôme dans la société que j'ai vu évoluer depuis 1985 ; les années passent mais aller au même CGR ou McDo depuis dix ans me permet de voir que les choses ne changent pas heureusement.maguy a écrit :Combien de jeunes viennent en ville pour travailler, ne trouvent rien et se retrouvent à la rue, sans famille ni rien.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
Mais j'avais répondu par un ptit coup de gueule sur la vidéo à propos des jeunes à la campagne, en haut de cette page.
Comme personne n'a réagi à mon post, je me demande si j'ai dérangé...
Notez bien que c'est encore une fois le choix des personnes interviewés qui me hérisse, pas le sujet. (j'appellerais cela le syndrome du frigo vide -
clin d'œil à Maguy).
Comme personne n'a réagi à mon post, je me demande si j'ai dérangé...
Notez bien que c'est encore une fois le choix des personnes interviewés qui me hérisse, pas le sujet. (j'appellerais cela le syndrome du frigo vide -

Re: La précarité des jeunes à la campagne
Non, j'ai bien aimé ta réaction
serabeth a écrit :Faire un reportage sur ce genre de cas, j'appelle cela faire le jeu de ceux qui traitent les jeunes d'enfants gâtés paresseux.
Re: La précarité des jeunes à la campagne
là où j'habite, rase campagne, y'a zéro boulot. Pour les jeunes ou pour les vieux c'est pareil : y'en n' a pas.
quand exceptionnellement un jeune trouve un taf, c'est qu'il fait du rugby.
(si vous ne voyez pas le rapport, c'est que vous habitez en ville et / ou dans le nord.)
Ici, quand un jeune est rugbyman et doué pour ça, même s'il ne sait pas compter jusqu'à 10, il a de bonnes chances de trouver un boulot.
chef de rayon, commercial, chauffeur, qu'importe, la prochaine place c'est pour lui.
Assez étonnant.
quant aux contrats (aidés) à l'école ou à la mairie, ils sont pour les neveux du maire.
c'est l'elysée en fait, version très locale avé l'accen'.
quand exceptionnellement un jeune trouve un taf, c'est qu'il fait du rugby.
(si vous ne voyez pas le rapport, c'est que vous habitez en ville et / ou dans le nord.)
Ici, quand un jeune est rugbyman et doué pour ça, même s'il ne sait pas compter jusqu'à 10, il a de bonnes chances de trouver un boulot.
chef de rayon, commercial, chauffeur, qu'importe, la prochaine place c'est pour lui.
Assez étonnant.
quant aux contrats (aidés) à l'école ou à la mairie, ils sont pour les neveux du maire.
c'est l'elysée en fait, version très locale avé l'accen'.