
Au bureau, vos amis sont-ils vos ennemis ?
Et si votre meilleur pote dans l’entreprise était prêt à vous planter un couteau dans le dos ? Robert Zuili, coach cofondateur du cabinet Excelia, vous donne quelques clefs pour repérer les traîtres.
Marianne Rey | lentreprise.com | Mis en ligne le 12/07/2006
Peut-on dresser une typologie du collègue ?
Nos comparses de bureau se classent en quatre catégories :
1. les alliés. Ce sont ceux qui peuvent devenir de vrais amis, avec tout ce que cela implique en terme de confiance et de loyauté. Les enjeux de pouvoir étant très nombreux dans l’entreprise, les alliés se comptent en général sur les doigts d’une main ;
2. les ennemis déclarés. Ils visent souvent les mêmes responsabilités que nous. La guerre a été déclarée ouvertement, via des échanges pimentés en tête-à-tête, voire des provocations ou des altercations lors de réunions ;
3. les adversaires potentiels. Même s’ils ne se déclarent pas directement, ils sont facilement repérables car leur territoire professionnel empiète sur le nôtre. Si l’on est directeur marketing, par exemple, le directeur commercial est un adversaire potentiel ;
4. les traîtres. De façon inattendue, c’est la catégorie la plus répandue, le genre de personne qui fait copain-copain car c’est son intérêt, mais qui est prête à nous tourner le dos ou à nous faire un croche-patte dès que l’on empiètera sur son territoire d’intérêt ou que la situation générale dans l’entreprise deviendra plus crispée.
Comment distinguer ses amis de ses ennemis ?
Difficile de savoir qui est qui en un claquement de doigts. Il faut prendre le temps de l’observation avant de se lancer dans des copinages intempestifs. Plus on occupe un poste à responsabilité, plus il devient stratégique de choisir ses alliés. De toutes façons, on le fait tous de manière inconsciente pour protéger nos intérêts. C’est mieux que de foncer tête baissée et de se laisser tromper par les apparences. La culture d’entreprise entre aussi en jeu dans cette tactique. Par exemple, c’est prendre un risque que de s’allier avec un salarié qui a du mal à saisir les règles tacites de l’entreprise, comme les mots à employer, les valeurs à respecter, les modes de communication ou encore les circuits de décision. Si la structure le rejette, elle nous rejettera aussi.
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