Incendies dans les ANPE
www.snuanpe.org
Six ANPE de différentes régions viennent d’être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr Sur Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes.
Il y a eu également des tentatives d’incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon.
LE SNU ANPE CONDAMNE SANS EQUIVOQUES CES FAITS
IL ASSURE DE SON TOTAL SOUTIEN LES COLLEGUES CONCERNES
Nous exigeons :
- Que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers.
- Qu’un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées.
- Que les textes concernant le droit de retrait et la protection professionnelle soient rappelés et mis en œuvre
- Que dans tous les départements concernés, des réunions soient tenues avec tous les agents, les syndicats et les responsables hiérarchiques
- Que soient aménagés les horaires de travail des collègues « relogés », en tenant compte de leurs nouvelles conditions de déplacement.
- Qu’il soit également tenu compte des distances, des durées de déplacement et des difficultés générées pour les usagers affectés à d’autres agences.
- Qu’aucun agent ANPE ou de structure de co-traitance ou de sous-traitance ne travaille seul.
LE SNU ANPE FERA TOUTES CES PROPOSITIONS LORS DE LA REUNION EXCEPTIONNELLE QUI SE TIENDRA MARDI 31 JANVIER, DE 9H30 A 10H30 EN PRESENCE DU DIRECTEUR GENERAL
Nous constatons, sans prétendre désigner qui que ce soit comme présumé coupable, que ce phénomène exceptionnel se produit dans une période très particulière.
C’est à l’heure où le gouvernement a décidé d’un durcissement notoire des textes contrôlant les chômeurs que ces évènements éclatent.
C’est à l’heure où le suivi mensuel commence à se mettre en œuvre, dans un contexte où les agents sont démunis par rapport au volume et à la qualité des offres qu’ils ont à proposer, et en l’absence de formations qualifiantes rémunérées , que les incidents de diverses natures se multiplient.
Participent de ce climat, les dispositifs mis en œuvre dans le cadre législatifs visent à accentuer les pressions à l’encontre des chômeurs afin qu’ils acceptent n’importe quel emploi, dans n’importe quelles conditions, à n’importe quel salaire.
Les récentes mesures d’extension de la précarité comme le CNE ou le CPE aggravent encore la situation.
Dans les agences locales, on sent nettement le climat se durcir. Une fois de plus, l’ANPE joue un rôle de bouc émissaire. Quelques soient les raisons de frustrations accumulées, de la révolte ou de la rage, brûler une agence, c’est se tromper de cible.
La lutte contre l’injustice sociale, les politiques gouvernementales, les pratiques des employeurs, ou contre la nouvelle convention UNEDIC, ne s’écrit pas avec un briquet ou un cocktail Molotov, en détruisant ou en ciblant les services publics et les salariés de l’ANPE.
Paris, le 27 janvier 2006
Six ANPE de différentes régions viennent d’être brûlées : Toulouse Lespinet, Rennes Sud, Saint-Cyr Sur Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour, Lilles Hellemmes.
Il y a eu également des tentatives d’incendie contre les ANPE Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, de Pau Université et de Cenon.
LE SNU ANPE CONDAMNE SANS EQUIVOQUES CES FAITS
IL ASSURE DE SON TOTAL SOUTIEN LES COLLEGUES CONCERNES
Nous exigeons :
- Que le nécessaire soit fait pour assurer la protection des agents et des usagers.
- Qu’un soutien psychologique soit apporté aux collègues des agences visées.
- Que les textes concernant le droit de retrait et la protection professionnelle soient rappelés et mis en œuvre
- Que dans tous les départements concernés, des réunions soient tenues avec tous les agents, les syndicats et les responsables hiérarchiques
- Que soient aménagés les horaires de travail des collègues « relogés », en tenant compte de leurs nouvelles conditions de déplacement.
- Qu’il soit également tenu compte des distances, des durées de déplacement et des difficultés générées pour les usagers affectés à d’autres agences.
- Qu’aucun agent ANPE ou de structure de co-traitance ou de sous-traitance ne travaille seul.
LE SNU ANPE FERA TOUTES CES PROPOSITIONS LORS DE LA REUNION EXCEPTIONNELLE QUI SE TIENDRA MARDI 31 JANVIER, DE 9H30 A 10H30 EN PRESENCE DU DIRECTEUR GENERAL
Nous constatons, sans prétendre désigner qui que ce soit comme présumé coupable, que ce phénomène exceptionnel se produit dans une période très particulière.
C’est à l’heure où le gouvernement a décidé d’un durcissement notoire des textes contrôlant les chômeurs que ces évènements éclatent.
C’est à l’heure où le suivi mensuel commence à se mettre en œuvre, dans un contexte où les agents sont démunis par rapport au volume et à la qualité des offres qu’ils ont à proposer, et en l’absence de formations qualifiantes rémunérées , que les incidents de diverses natures se multiplient.
Participent de ce climat, les dispositifs mis en œuvre dans le cadre législatifs visent à accentuer les pressions à l’encontre des chômeurs afin qu’ils acceptent n’importe quel emploi, dans n’importe quelles conditions, à n’importe quel salaire.
Les récentes mesures d’extension de la précarité comme le CNE ou le CPE aggravent encore la situation.
Dans les agences locales, on sent nettement le climat se durcir. Une fois de plus, l’ANPE joue un rôle de bouc émissaire. Quelques soient les raisons de frustrations accumulées, de la révolte ou de la rage, brûler une agence, c’est se tromper de cible.
La lutte contre l’injustice sociale, les politiques gouvernementales, les pratiques des employeurs, ou contre la nouvelle convention UNEDIC, ne s’écrit pas avec un briquet ou un cocktail Molotov, en détruisant ou en ciblant les services publics et les salariés de l’ANPE.
Paris, le 27 janvier 2006
Attention : le SNU pratique la surenchère !
Je remets ici le commentaire que j'ai posté en actu :
"Grâce aux remontées de province", le syndicat majoritaire de l'Agence nationale pour l'emploi affirme que ce sont six agences de l'ANPE qui ont récemment été victimes de tentatives d'incendies (Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, Pau Université et Cenon), en plus des six incendies avérés ayant effectivement brûlé des agences sans faire de victimes à Rennes Sud, Toulouse Lespinet, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour et Lilles Hellemmes. "Il s'agit d'un premier bilan provisoire", a dit son secrétaire général.
Mais attention : ces tentatives et incendies antérieurs datent du mois de novembre, en pleine période des émeutes, et celui de Limoges était accidentel. ... Faut pas pousser !
Après ces émeutes, une agence de Rennes a effectivement brûlé le 27 novembre 2005. Puis il y a eu Toulouse-Lespinet le 22 janvier 2006, Saint-Cyr-sur-Loire le 24, et Caen le 26.
L'incendie du 2 janvier à l'ANPE de Limoges a été jugé accidentel. Pour Rennes, les enquêteurs sont convaincus de la piste criminelle, et la jugent probable à Saint-Cyr-sur-Loire et à Caen. Ils demeurent dans le doute à Toulouse. Et pour l'ASSEDIC de Lens (17 janvier), l'origine criminelle est bien "avérée".
Egalement, je reposte ici l'excellent commentaire de Michael, n'en déplaise à ribouldingue :
"Grâce aux remontées de province", le syndicat majoritaire de l'Agence nationale pour l'emploi affirme que ce sont six agences de l'ANPE qui ont récemment été victimes de tentatives d'incendies (Paris Jaurès, Dijon Corroyeur, Brie Comte Robert, Perpignan Kennedy, Pau Université et Cenon), en plus des six incendies avérés ayant effectivement brûlé des agences sans faire de victimes à Rennes Sud, Toulouse Lespinet, Saint-Cyr-sur-Loire, Caen Centre, Limoges Ventadour et Lilles Hellemmes. "Il s'agit d'un premier bilan provisoire", a dit son secrétaire général.
Mais attention : ces tentatives et incendies antérieurs datent du mois de novembre, en pleine période des émeutes, et celui de Limoges était accidentel. ... Faut pas pousser !
Après ces émeutes, une agence de Rennes a effectivement brûlé le 27 novembre 2005. Puis il y a eu Toulouse-Lespinet le 22 janvier 2006, Saint-Cyr-sur-Loire le 24, et Caen le 26.
L'incendie du 2 janvier à l'ANPE de Limoges a été jugé accidentel. Pour Rennes, les enquêteurs sont convaincus de la piste criminelle, et la jugent probable à Saint-Cyr-sur-Loire et à Caen. Ils demeurent dans le doute à Toulouse. Et pour l'ASSEDIC de Lens (17 janvier), l'origine criminelle est bien "avérée".
Egalement, je reposte ici l'excellent commentaire de Michael, n'en déplaise à ribouldingue :
michael a écrit :Le problème, c'est que le gouvernement avance tel un bulldozer en éludant tout dialogue avec les partenaires sociaux, et tous les clampins de la terre pourraient manifester sous ses fenêtres que ça ne servirait à rien !!! Même les députés de l'opposition - UDF compris - à l'Assemblée nationale n'ont aucune prise sur ce qu'ils mettent en place : loi SRU, le CPE, et j'en passe... Il n'y a plus de démocratie !!!
Là dessus, les syndicats sont d'une mollesse affligeante : ils n'ont pas correctement réagi à l'occasion du CNE, ils ont minimisé leur rôle dans les négociations UNEDIC, et ils ne seront pas à la hauteur quand de Villepin mettra en place son "contrat de travail unique" favorisant la précarité et le mépris du salarié.
Alors, qui est responsable ? Si la violence et la destruction sont regrettables, si les agresseurs présumés (socialement agressés, avec violence, par ce gouvernement et méprisés par les syndicats) sont fautifs parce qu'ils n'ont pas procédé "raisonnablement", sont-ils pour autant responsables du désespoir et de la colère qui les anime ?
Avant de les juger (comme on a jugé de façon inique ce chômeur bordelais qui a tenté de s'immoler dans une ANPE), ne doit-on pas faire le procès des SYNDICATS et du GOUVERNEMENT réunis ? Mais ce procès, comment le faire de façon "normale" ou "légale" ? Les chômeurs & précaires n'ont aucune prise, aucun pouvoir. Ils sont des "sous-hommes" dépossédés.
Oui, les voitures ou les établissements publics ne sont pas les bonnes CIBLES, mais que faire quand les BONNES CIBLES sont inextinguibles, voire intouchables ? Cette impasse ne peut qu'amplifier le désespoir !!!
Les agressions répétées envers les chômeurs & précaires (et le monde du travail en général) n'offrent pour l'instant aucune issue, aucune possibilité de défense "raisonnable" : et quand il n'y a pas d'issue, on se débat n'importe comment parce qu'il est vital de rendre les coups qu'on vous inflige.
Dernière modification par superuser le 27 janv. 2006, modifié 3 fois.
Certains futurs conseillers en LC veulent du suivi mensuel parce que vous comprenez sans ce suivi ils ne seront certainement pas engagés de suite en agence.
Et d'autres qui se plaignent que les agences brulent, ça risque d'avoir une conséquence indirecte sur leur recrutement.
Vous croyez que ces personnes vont se syndiquer quand ils auront leur place en agence ou bien faire leur travail comme on leur demande? Ils n'ont aucun recul. Ca me chagrine lol
Et d'autres qui se plaignent que les agences brulent, ça risque d'avoir une conséquence indirecte sur leur recrutement.
Vous croyez que ces personnes vont se syndiquer quand ils auront leur place en agence ou bien faire leur travail comme on leur demande? Ils n'ont aucun recul. Ca me chagrine lol
Incendies dans les ANPE
bof; les futurs conseillers c est comme les jeunes flics , plein d arrogance et de certitudes les bleus !
apres a force de prendre des coups et de digerer la misere , ca les calme !
apres a force de prendre des coups et de digerer la misere , ca les calme !
Franchement, tout cela me désole.
Quand on voit que, de plus en plus, les ANPE font appel à des contrats précaires pour faire tourner la machine, on se demande à quoi ça rime toute cette haine attisée de part et d'autre. Tu as peur de te faire radier? En face de toi, le mec a peur de se faire jeter s'il ne te radie pas!
Portnawak : on monte les gueux contre les gueux!
Et pendant qu'on s'amuse à se faire crâmer la gueule les uns, les autres, les affaires que ceux à qui se merdier profite directement prospèrent tant et plus!
Et si on arrêtait de se tromper de cible?
PS : Perrin, non, moi, je ne pense pas à l'État, merci de ne pas projeter tes fantasmes dans mon discours.
Quand on voit que, de plus en plus, les ANPE font appel à des contrats précaires pour faire tourner la machine, on se demande à quoi ça rime toute cette haine attisée de part et d'autre. Tu as peur de te faire radier? En face de toi, le mec a peur de se faire jeter s'il ne te radie pas!
Portnawak : on monte les gueux contre les gueux!
Et pendant qu'on s'amuse à se faire crâmer la gueule les uns, les autres, les affaires que ceux à qui se merdier profite directement prospèrent tant et plus!
Et si on arrêtait de se tromper de cible?
PS : Perrin, non, moi, je ne pense pas à l'État, merci de ne pas projeter tes fantasmes dans mon discours.
Bonjour,
Bien d'accord monolecte.
En ce moment, y'en a qui se marrent bien.
http://www.assemblee-nationale.fr/12/do ... emploi.asp
http://www.senat.fr/rap/a05-103-6/a05-103-6.html
Ps; Et ce que je dis c'est pas du "qui tu sait", c'est du travail de terrain.
Bien d'accord monolecte.
En ce moment, y'en a qui se marrent bien.
http://www.assemblee-nationale.fr/12/do ... emploi.asp
http://www.senat.fr/rap/a05-103-6/a05-103-6.html
Ps; Et ce que je dis c'est pas du "qui tu sait", c'est du travail de terrain.
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- Localisation : Gagny
Les “boucs émissaires”
Pendant « l’insurrection non organisée avec l’émergence dans le temps et l’espace d’une révolte populaire des cités, sans leader, et sans proposition de programme » (1), des dizaines d’édifices publics ont été incendiés. « Ceux qui ont saccagé les cités avaient en commun l’absence de perspectives et d’invetissement par le travail dans la société française » (1).snuanpe a écrit :...Une fois de plus, l’ANPE joue un rôle de bouc émissaire...
Il paraît indispensable :
- Que le nécessaire soit fait pour assurer la libération des condamnés de la révolte sociale.
- Qu’un soutien soit apporté aux condamnés et à leurs familles.
- Que les textes concernant les droits de l’homme soient rappelés et mis en oeuvre.
- Que dans tous les départements concernés, des réunions publiques soient tenues avec tous les condamnés, les syndicats et les hommes et femmes politiques.
- Qu’il soit tenu compte des distances, des durées de déplacement et des difficultés générées pour les parloirs des familles des condamnés.
- Qu’aucun condamné ne soit mis à l’isolement.
(1) Rapport de la direction centrale des renseignements généraux du 23/11/2005
Joseph Kessel a écrit :
Il n'existe que trois sortes d'individus :
- ceux qui font qu'il se passe quelque chose,
- ceux qui regardent ce qui se passe,
- et ceux qui demandent : "Qu'est-ce qui s'est passé ?".
Il n'existe que trois sortes d'individus :
- ceux qui font qu'il se passe quelque chose,
- ceux qui regardent ce qui se passe,
- et ceux qui demandent : "Qu'est-ce qui s'est passé ?".
Caen : Pôle Emploi condamné à rembourser Axa
J'exhume ce vieux topic pour poster cette info :
Caen : Pôle Emploi condamné à rembourser Axa
Condamnation en appel à verser 1 million d'euros à l'assureur après l'incendie d'une ANPE rue Scamaroni en 2006.
Dans son arrêt, la cour d'appel de Caen rappelle que "le locataire est responsable de l'incendie sauf cas fortuit, force majeur ou vice de construction". Elle estime qu'en l'espèce Pôle Emploi "n'établit pas la cause exonérant la responsabilité", puisqu'il s'agissait d'un accident et non d'un incendie volontaire.
L'incendie de cette agence dans la nuit du 25 au 26 janvier 2006 à Caen qui a ravagé les 550 m2 de bureaux où pointent 5.500 demandeurs d’emploi, avait suscité l'émoi car il s'agissait du troisième en moins d'une semaine touchant une ANPE, après Toulouse et Tours.
Axa avait versé la somme correspondant au préjudice au propriétaire, le préfet de l'époque ayant évoqué un acte "criminel". Hypothèse retenue en première instance, ce qui exonérait Pôle Emploi.
En appel, l'expert judicaire a maintenu que "l'origine qui aurait pour cause la malveillance revêt beaucoup de probabilité" et "est à privilégier". Il a toutefois relevé que l'origine accidentelle "ne peut être rejetée", ouvrant la voie à un engagement de la responsabilité de Pôle emploi.
L’information judiciaire s’est conclue par un non lieu. Dans le cadre d’un procès pour indemnisation, la cour d’appel de Caen a conclu à un accident.
Cette décision condamne Pôle Emploi, successeur de l’ANPE, à rembourser 1 million d’euros à Axa. L’assureur avait auparavant indemnisé le propriétaire des bâtiments loués à l’ANPE.
http://www.lafusionpourlesnuls.com/
Caen : Pôle Emploi condamné à rembourser Axa
Condamnation en appel à verser 1 million d'euros à l'assureur après l'incendie d'une ANPE rue Scamaroni en 2006.
Dans son arrêt, la cour d'appel de Caen rappelle que "le locataire est responsable de l'incendie sauf cas fortuit, force majeur ou vice de construction". Elle estime qu'en l'espèce Pôle Emploi "n'établit pas la cause exonérant la responsabilité", puisqu'il s'agissait d'un accident et non d'un incendie volontaire.
L'incendie de cette agence dans la nuit du 25 au 26 janvier 2006 à Caen qui a ravagé les 550 m2 de bureaux où pointent 5.500 demandeurs d’emploi, avait suscité l'émoi car il s'agissait du troisième en moins d'une semaine touchant une ANPE, après Toulouse et Tours.
Axa avait versé la somme correspondant au préjudice au propriétaire, le préfet de l'époque ayant évoqué un acte "criminel". Hypothèse retenue en première instance, ce qui exonérait Pôle Emploi.
En appel, l'expert judicaire a maintenu que "l'origine qui aurait pour cause la malveillance revêt beaucoup de probabilité" et "est à privilégier". Il a toutefois relevé que l'origine accidentelle "ne peut être rejetée", ouvrant la voie à un engagement de la responsabilité de Pôle emploi.
L’information judiciaire s’est conclue par un non lieu. Dans le cadre d’un procès pour indemnisation, la cour d’appel de Caen a conclu à un accident.
Cette décision condamne Pôle Emploi, successeur de l’ANPE, à rembourser 1 million d’euros à Axa. L’assureur avait auparavant indemnisé le propriétaire des bâtiments loués à l’ANPE.
http://www.lafusionpourlesnuls.com/