
merci pour le lien

C'est le triomphe de la novlangue ultralibérale. Dans la tête des gens, "lutte des classes", "travailleuses, travailleurs", ça fait ringard. Par contre, avec la crise, le mot "capitalisme" a repris du sens.clesel a écrit :Pourquoi une riposte de masse n' a t' elle pas lieu, alors qu' une écrasante majorité de gens ont bien conscience que l' injustice progresse ?
comme dit dans le spectacle, dès que vous prononcez certains noms, les 3/4 (et +) du public se barre (capitalisme, lutte des classes...).
c'est pas que le discours soit idiot, il passe mal (où pas du tout) à priori (et à postériori puisque la démobilisation se poursuit)
on arrive donc au paradoxe qu' il y a de plus en plus de mécontents qui ne trouvent pas à matérialiser leur envie de changer quelque chose .
Et ceux qui ont des projets de sociétés meilleurs qui ne trouvent pas ce public ...
Cela me met en colère que ce type vienne nous faire la leçon en enfonçant des portes ouvertes de surcroit.Cantona : "la révolution est très simple à faire"
Je me balade un peu dans les forums allemands. Là aussi les Allemands sont plutôt admiratifs quant au mouvement actuel en France.L'europe sociale nous regarde: exemple: une italienne interviewée ds la rue : "les français font les révolutions et les réussissent, nous italiens on n'y arrive pas"