Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Manifestations mardi 19 octobre 2010 ( France )
http://www.rennes-info.org/Retraites-Ma ... mardi,4531
http://www.rennes-info.org/Retraites-Ma ... mardi,4531
Re: le 19 octobre, on fait pause
A Paris, la manifestation partira à 13h30 de la place d’Italie en direction du Châtelet.
Nous (Pili et moi) ne pourrons venir… Que cela ne vous empêche pas d'y aller !
Nous appelons toutes les bonnes volontés à se joindre à la CGT-Chômeurs => voir notre article dans le carré de Une.
Pili, qui est salariée, ne pourra se libérer. C'est elle qui, chaque fois, amène notre matériel (banderolles, parapluies, stickers).
Quant à moi je sature, et je dois garder ma petite-fille dont l'école est en grève : nous irons ponctuellement voir le défilé.
On vous tient au courant pour la prochaine manif où nous serons là à nouveau.
Nous (Pili et moi) ne pourrons venir… Que cela ne vous empêche pas d'y aller !
Nous appelons toutes les bonnes volontés à se joindre à la CGT-Chômeurs => voir notre article dans le carré de Une.
Pili, qui est salariée, ne pourra se libérer. C'est elle qui, chaque fois, amène notre matériel (banderolles, parapluies, stickers).
Quant à moi je sature, et je dois garder ma petite-fille dont l'école est en grève : nous irons ponctuellement voir le défilé.
On vous tient au courant pour la prochaine manif où nous serons là à nouveau.
Re: Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Lycées bloqués : violents incidents à Nanterre, Combs et Lyon
Le conflit se radicalise. On va voir bientôt des automitrailleuses aux carrefours si cela continue.
(à côté de chez moi, il y a une pompe à essence, je suis passé plusieurs fois devant hier, c'était à chaque fois la queue.)
http://www.metrofrance.com/info/lycees- ... KUnrVl046/Deux cent soixante et un lycées étaient "perturbés à des degrés divers" lundi matin soit 6 % des 4 302 lycées de France, selon le ministère de l'Education nationale. L'Union nationale lycéenne (UNL) parle quant à elle de 650 lycées mobilisés dont 400 bloqués.
En marge des manifestations, des affrontements se sont déroulés entre forces de l'ordre et jeunes notamment à Nanterre, à Combs et à Lyon.
Flash-ball et cocktails Molotov
A Nanterre, les incidents ont commencé tôt après le blocage du lycée Joliot-Curie de Nanterre par quelque 300 élèves. Des voitures ont été incendiées et des abribus détruits. Les forces de l'ordre ont essuyé des tirs de projectiles (débris de glace...) et des cocktails Molotov par des jeunes encagoulés. Les policiers ont répliqué par des gaz lacrymogènes. Des tirs de flash-ball auraient été lancés. Les gendarmes mobiles sont sur place.
Le conflit se radicalise. On va voir bientôt des automitrailleuses aux carrefours si cela continue.
(à côté de chez moi, il y a une pompe à essence, je suis passé plusieurs fois devant hier, c'était à chaque fois la queue.)
Re: Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
http://www.npa-auto-critique.org/articl ... 52659.htmlLe site de PSA-Mulhouse était bloqué cet après-midi par des salariés en lutte contre le projet de réforme des retraites. Une soixantaine de militants de la CGT et de la CFDT ont bloqué les trois entrées du site après une première opération de distribution de tracts et de filtrage des véhicules.
L'opération, qui devait durer quelques heures selon les syndicats, se déroulait au moment du changement de tournée, alors que les équipes de l'après-midi arrivaient pour prendre leur service. Elle devrait bloquer une partie de la production.
«On a maintenant besoin de bloquer l'économie pour forcer le gouvernement à retirer son projet», a expliqué à l'AFP le délégué CGT de PSA, Vincent Duse.
«Il faut souligner qu'à PSA, faire travailler quelqu'un dans les ateliers jusqu'à 62 ans, ce n'est rien d'autre qu'un assassinat», a-t-il ajouté.
(...)
Vers 14h30, des gendarmes mobiles sont venus débloquer l'entrée de l'usine.
Des tracts de la CGT ont été distribués en début d'après-midi vers 13h devant les portières du site de Peugeot-Citroën de Mulhouse-Sausheim lors du changement des équipes, appelant les salariés à venir à la manifestation de demain mardi prévue à Mulhouse à partir de 16 h 30. La distribution de tracts s'est vite transformée en bouchon et en barrage filtrant. Vers 14h30 un cordon de gendarmes a dégagé l'entrée principale du site, permettant aux salariés de l'équipe de l'après-midi de rejoindre leurs postes de travail.
Partout c'est l'épreuve de force.
Re: Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Trop fort !
Je regardais le journal de 19h30 de France 3. Ils interviewaient un syndicaliste de la CFDT (oui vous avez bien lu) , un routier, qui expliquait que leur objectif était de tout bloquer.
Il a rappelé que les supermarchés n'avaient que deux jours de vivre
Vous avez compris le message?
Message simple, efficace.
PS:
Je suis en train de regarder le journal de France 2. En général, j'évite de regarder la tv mais je suis curieux de voir comment les média aux ordres traitent de cette <<crise sociale>>. Je pense que le but est de rendre la grève impopulaire mais en faisant cela, c'est à dire en faisant peur aux gens, ils engendrent la panique.
Délectable Leclerc, celui de la grande distribution, expliquant qu'avant la fin de la semaine, le ravitaillement des supermarchés va commencer à en souffrir.
(à mon avis, il est optimiste)
Il va déclencher une panique alimentaire.
Surveiller le rayon sucre de votre supermarché, c'est souvent un indicateur de la pénurie.
Je regardais le journal de 19h30 de France 3. Ils interviewaient un syndicaliste de la CFDT (oui vous avez bien lu) , un routier, qui expliquait que leur objectif était de tout bloquer.
Il a rappelé que les supermarchés n'avaient que deux jours de vivre

Vous avez compris le message?

Message simple, efficace.
PS:
Je suis en train de regarder le journal de France 2. En général, j'évite de regarder la tv mais je suis curieux de voir comment les média aux ordres traitent de cette <<crise sociale>>. Je pense que le but est de rendre la grève impopulaire mais en faisant cela, c'est à dire en faisant peur aux gens, ils engendrent la panique.
Délectable Leclerc, celui de la grande distribution, expliquant qu'avant la fin de la semaine, le ravitaillement des supermarchés va commencer à en souffrir.
(à mon avis, il est optimiste)
Il va déclencher une panique alimentaire.
Surveiller le rayon sucre de votre supermarché, c'est souvent un indicateur de la pénurie.

Dernière modification par tristesir le 18 oct. 2010, modifié 2 fois.
Re: Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Une autre liste des manifestations du 19 octobre:
http://www.levolontaire.fr/greve-liste- ... s-et-lieux
http://www.levolontaire.fr/greve-liste- ... s-et-lieux
Re: Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Angela Merkel convoquée au journal de France 2, interrogée par le dernier récipiendaire de la <<laisse d'or>>, pour venir vendre, avec les mêmes arguments tronqués, la contre-réforme des retraites françaises.
Grands patrons et milliardaires de tous les pays donner vous la main
Grands patrons et milliardaires de tous les pays donner vous la main

Retraites: manifestations
... des intellectuels et des personnalités commentent une actualité marquée par la crise sociale qui s’amplifie. ...
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?pa ... rique=1175
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/?pa ... rique=1175
Re: Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
Pour suivre en direct les fermetures de stations service:
www.carbeo.com/
(ce site est quasi-inaccessible, les automobilistes se ruent pour le consulter)
www.carbeo.com/
(ce site est quasi-inaccessible, les automobilistes se ruent pour le consulter)
Retraites: liste des manifestations du 19 octobre 2010
... Dans cette société qui prône la quête de la performances et de la concurrence, les personnes souffrants d'un handicap sont aussi les premieres touchées par les restrictions budgétaires de ce gouvernement. ...
http://humanite.fr/18_10_2010-les-raffi ... -44-455970
http://humanite.fr/18_10_2010-les-raffi ... -44-455970
Retraites 2010
Expression commune du 19 octobre 2010
Les jeunes exigent un droit à la retraite et à l’avenir
mardi 19 octobre 2010
Les organisations syndicales de salariés CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA et les organisations de jeunesse FIDL, UNEF, UNL se sont rencontrées le lundi 18 octobre dans le respect de l’indépendance, du rôle et des prérogatives de chacun. Elles ont convenu d’une expression commune sur le sens et l’ampleur de la mobilisation actuelle contre le projet de loi portant sur la réforme des retraites.
Notre pays vit un mouvement social d’une ampleur exceptionnelle. Le projet gouvernemental de réforme des retraites rassemble désormais contre lui des millions de salariés, de demandeurs d’emploi, d’étudiants et de lycéens. La mobilisation de ces jeunes aux côtés des salariés témoigne du refus de cette réforme qui ne garantit pas leur droit à une retraite future.
Les jeunes générations ont très bien compris ce que sous-tend ce projet de réforme : un recul incessant de l’âge de départ en retraite, le recul des droits associés, l’absence de garanties assurant la pérennité du système par répartition. Le recul des bornes d’âge contribue à retarder l’entrée dans la vie active des jeunes.
Après avoir martelé que sa réforme visait à conforter le système de retraite pour les jeunes générations, le gouvernement leur dénie maintenant le droit de s’en mêler.
Ainsi pour le gouvernement, il serait raisonnable et courageux de faire des projections à quarante ans, mais il est complètement déplacé que les générations concernées s’en préoccupent.
Aujourd’hui avec les retraites, comme en matière de droit du travail, nous refusons que les jeunes servent d’alibi ou de variable d’ajustement, ce qui aboutirait à en faire une génération sacrifiée. Cette réforme les concerne au plus haut point comme les concerne l’ensemble des questions économiques et sociales.
À l’instar de nombre de salariés, les jeunes générations ont conscience que l’avenir doit et peut passer par une autre approche fondée notamment sur un autre partage des richesses reconnaissant le travail et les travailleurs et une autre politique de l’emploi. Est également envisageable une meilleure prise en compte des temps de formation et d’inactivité forcée dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite.
Cette mobilisation des jeunes aux côtés des salariés témoigne non seulement du refus de cette réforme qui hypothèque le droit à une retraite future pour les jeunes, mais également de l’inquiétude d’une génération qui, faute d’autres choix, risque de vivre moins bien que les générations précédentes.
Nous refusons que le gouvernement y réponde par le déni et la répression.
Les jeunes sont confrontés à un monde de plus en plus injuste, qui ne parvient pas à leur offrir des perspectives d’avenir et d’ascenseur social.
L’accès et la réussite de tous à l’éducation se heurtent à l’insuffisance des moyens et des choix politiques qui aujourd’hui les fragilisent. La situation de l’emploi et le chômage massif exercent une pression qui entraîne déqualification et précarité sur le marché du travail. L’emploi serait devenu un « luxe ». Droit à la formation, accès au logement, à l’autonomie, emploi des jeunes, statut social de la jeunesse en formation : ces questions doivent être remises au coeur d’une autre politique sociale des employeurs et du gouvernement.
Aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales, les lycéens et étudiants portent une part de rêve partagé pour renouer avec l’idée de progrès et de bonheur. Ils prennent leur avenir en main.
Les jeunes exigent un droit à la retraite et à l’avenir
mardi 19 octobre 2010
Les organisations syndicales de salariés CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA et les organisations de jeunesse FIDL, UNEF, UNL se sont rencontrées le lundi 18 octobre dans le respect de l’indépendance, du rôle et des prérogatives de chacun. Elles ont convenu d’une expression commune sur le sens et l’ampleur de la mobilisation actuelle contre le projet de loi portant sur la réforme des retraites.
Notre pays vit un mouvement social d’une ampleur exceptionnelle. Le projet gouvernemental de réforme des retraites rassemble désormais contre lui des millions de salariés, de demandeurs d’emploi, d’étudiants et de lycéens. La mobilisation de ces jeunes aux côtés des salariés témoigne du refus de cette réforme qui ne garantit pas leur droit à une retraite future.
Les jeunes générations ont très bien compris ce que sous-tend ce projet de réforme : un recul incessant de l’âge de départ en retraite, le recul des droits associés, l’absence de garanties assurant la pérennité du système par répartition. Le recul des bornes d’âge contribue à retarder l’entrée dans la vie active des jeunes.
Après avoir martelé que sa réforme visait à conforter le système de retraite pour les jeunes générations, le gouvernement leur dénie maintenant le droit de s’en mêler.
Ainsi pour le gouvernement, il serait raisonnable et courageux de faire des projections à quarante ans, mais il est complètement déplacé que les générations concernées s’en préoccupent.
Aujourd’hui avec les retraites, comme en matière de droit du travail, nous refusons que les jeunes servent d’alibi ou de variable d’ajustement, ce qui aboutirait à en faire une génération sacrifiée. Cette réforme les concerne au plus haut point comme les concerne l’ensemble des questions économiques et sociales.
À l’instar de nombre de salariés, les jeunes générations ont conscience que l’avenir doit et peut passer par une autre approche fondée notamment sur un autre partage des richesses reconnaissant le travail et les travailleurs et une autre politique de l’emploi. Est également envisageable une meilleure prise en compte des temps de formation et d’inactivité forcée dans le calcul des annuités ouvrant droit à la retraite.
Cette mobilisation des jeunes aux côtés des salariés témoigne non seulement du refus de cette réforme qui hypothèque le droit à une retraite future pour les jeunes, mais également de l’inquiétude d’une génération qui, faute d’autres choix, risque de vivre moins bien que les générations précédentes.
Nous refusons que le gouvernement y réponde par le déni et la répression.
Les jeunes sont confrontés à un monde de plus en plus injuste, qui ne parvient pas à leur offrir des perspectives d’avenir et d’ascenseur social.
L’accès et la réussite de tous à l’éducation se heurtent à l’insuffisance des moyens et des choix politiques qui aujourd’hui les fragilisent. La situation de l’emploi et le chômage massif exercent une pression qui entraîne déqualification et précarité sur le marché du travail. L’emploi serait devenu un « luxe ». Droit à la formation, accès au logement, à l’autonomie, emploi des jeunes, statut social de la jeunesse en formation : ces questions doivent être remises au coeur d’une autre politique sociale des employeurs et du gouvernement.
Aux côtés des salariés et de leurs organisations syndicales, les lycéens et étudiants portent une part de rêve partagé pour renouer avec l’idée de progrès et de bonheur. Ils prennent leur avenir en main.
Retraites : le Medef tourne casaque
Le Medef est en train de changer son fusil d’épaule, de renoncer à la réforme. La preuve en Picardie, où le blocage de la Zone industrielle d’Amiens met à cran les patrons.
C’est parti : le blocage de la Zone industrielle d’Amiens nord a démarré ce matin, et cette fois ça risque de durer. Les salariés peuvent passer, mais pas les camions de marchandises : les lignes de production chez Dunlop, Valeo, Procter et Gamble, etc, tourneront bientôt au ralenti, voire plus du tout. C’est le poumon économique de la Picardie qui est en train de s’asphyxier.
Et alors, qu’est-ce que ça change pour «la réforme des retraites» ? Eh bien, il suffit de lire le journal. Même les journaux officiels. Dans le Courrier Picard de samedi, Monsieur Medef–Somme regrette que «les entreprises souffrent, notamment à Amiens nord, où le blocage de la zone industrielle a des répercussions directes sur l’activité, se plaint-il. Certaines sociétés ne peuvent plus assurer leurs livraisons convenablement…» (Jean-Claude Olesky, Courrier Picard, 16/10/10). Malgré ces ennuis, lui se montre encore plein d’arrogance : «L’implication des lycéens dans le mouvement est lamentable. Leur première motivation, c’est certainement de sécher les cours», louant par ailleurs le «courage» de Nicolas Sarkozy.
Lundi, déjà, le ton change. C’est Monsieur Medef-Picardie, désormais, qui cause : lui aussi déplore les «blocages» - «tout cela est fort dommageable» - mais il estime, désormais, que «la lisibilité de la loi est en train de disparaître » (Jean-Jacques Blangy, Courrier Picard, 18/10/10). En gros, le patronat picard est en train de tourner casaque : cette réforme lui coûte désormais trop cher.
Des appels au secours dans ce genre, le Medef doit en recevoir de partout, de Marseille bien sûr, mais aussi de Rouen, de Nantes, de Toulouse, etc. Du coup, ce mardi, Madame la Medef, Laurence Parisot, change de discours : «Très inquiète» pour les «petites entreprises» (ça fait mieux que pour le CAC 40), elle souhaite l’«apaisement» (Les Echos, 19/10/10). En gros, que Nicolas Sarkozy et les élus UMP fassent marche arrière sur le projet…
Bref, c’est pas le moment de mollir : on peut leur mettre une raclée. C’est pour ça qu’on retourne au charbon, là, et que nous n’avons pas le temps de vous raconter comment, par un patient travail de fourmi, Fakir a activement milité pour que cette action soit menée. Pour que s’opère la jonction entre les ouvriers de la Zone et les militants du centre-ville. Et maintenant, pour que ce point de résistance tienne bon. On garde ce récit pour une édition ultérieure…
Dernière minute : les chaînes de Procter et Gamble sont d’ores et déjà arrêtées ! Le reste va tomber comme un château de cartes…
A la fin, c’est nous qu’on va gagner ! Et ces temps-ci, la fin avance vraiment à grands pas…
http://www.fakirpresse.info/articles/35 ... saque.html
C’est parti : le blocage de la Zone industrielle d’Amiens nord a démarré ce matin, et cette fois ça risque de durer. Les salariés peuvent passer, mais pas les camions de marchandises : les lignes de production chez Dunlop, Valeo, Procter et Gamble, etc, tourneront bientôt au ralenti, voire plus du tout. C’est le poumon économique de la Picardie qui est en train de s’asphyxier.
Et alors, qu’est-ce que ça change pour «la réforme des retraites» ? Eh bien, il suffit de lire le journal. Même les journaux officiels. Dans le Courrier Picard de samedi, Monsieur Medef–Somme regrette que «les entreprises souffrent, notamment à Amiens nord, où le blocage de la zone industrielle a des répercussions directes sur l’activité, se plaint-il. Certaines sociétés ne peuvent plus assurer leurs livraisons convenablement…» (Jean-Claude Olesky, Courrier Picard, 16/10/10). Malgré ces ennuis, lui se montre encore plein d’arrogance : «L’implication des lycéens dans le mouvement est lamentable. Leur première motivation, c’est certainement de sécher les cours», louant par ailleurs le «courage» de Nicolas Sarkozy.
Lundi, déjà, le ton change. C’est Monsieur Medef-Picardie, désormais, qui cause : lui aussi déplore les «blocages» - «tout cela est fort dommageable» - mais il estime, désormais, que «la lisibilité de la loi est en train de disparaître » (Jean-Jacques Blangy, Courrier Picard, 18/10/10). En gros, le patronat picard est en train de tourner casaque : cette réforme lui coûte désormais trop cher.
Des appels au secours dans ce genre, le Medef doit en recevoir de partout, de Marseille bien sûr, mais aussi de Rouen, de Nantes, de Toulouse, etc. Du coup, ce mardi, Madame la Medef, Laurence Parisot, change de discours : «Très inquiète» pour les «petites entreprises» (ça fait mieux que pour le CAC 40), elle souhaite l’«apaisement» (Les Echos, 19/10/10). En gros, que Nicolas Sarkozy et les élus UMP fassent marche arrière sur le projet…
Bref, c’est pas le moment de mollir : on peut leur mettre une raclée. C’est pour ça qu’on retourne au charbon, là, et que nous n’avons pas le temps de vous raconter comment, par un patient travail de fourmi, Fakir a activement milité pour que cette action soit menée. Pour que s’opère la jonction entre les ouvriers de la Zone et les militants du centre-ville. Et maintenant, pour que ce point de résistance tienne bon. On garde ce récit pour une édition ultérieure…
Dernière minute : les chaînes de Procter et Gamble sont d’ores et déjà arrêtées ! Le reste va tomber comme un château de cartes…
A la fin, c’est nous qu’on va gagner ! Et ces temps-ci, la fin avance vraiment à grands pas…
http://www.fakirpresse.info/articles/35 ... saque.html