Il faut savoir que les chinois, ces capitalistes en herbe, ont fait des économies substancielles sur leur main d'œuvre : cette prouesse a été réalisée en grande partie par des prisonniers politiques, condamnés à construire cette ligne dans des conditions plus que difficiles.La Chine a inauguré, samedi, la liaison ferroviaire reliant pour la première fois le Tibet au reste du pays, alors que des centaines de Tibétains en exil ont exprimé leur opposition au projet.
La nouvelle ligne reliera Pékin à Lhassa, la capitale tibétaine, en deux jours. Culminant à 5072 mètres, il s'agit de la ligne de chemin de fer la plus haute du monde. Elle dépasse de 200 m le point le plus élevé de la voie ferrée des Andes, qui relie Lima au centre du Pérou.
Le président Hu Jintao n'a pas tari d'éloges lors de la cérémonie d'inauguration, qui s'est tenue à la gare de Golmud devant 2.600 personnes. Il a notamment parlé de «grand miracle dans l'histoire ferroviaire du monde» et de «nouveau grand succès du processus de modernisation socialiste».
En raison de l'altitude élevée, des wagons pressurisés équipent le train chinois. Les voitures ont été construites par Bombardier.
Le gouvernement chinois présente cette nouvelle ligne, qui a coûté plus de 4 milliards de dollars américains, comme la clé du développement économique de l'ouest du pays.
La télévision nationale a retransmis la cérémonie en direct, mais la presse étrangère a été tenue à l'écart.
La liaison a ses détracteurs
Des centaines d'exilés tibétains ont manifesté à Dharam Sala, dans le nord de l'Inde, où siège le gouvernement en exil du dalaï-lama.
Les militants de la cause tibétaine voient dans cette nouvelle ligne ferroviaire un moyen d'exploiter à leur détriment les ressources de la région et d'accroître l'immigration de Chinois de l'ethnie des Hans. Selon eux, les 3.000 Chinois qui arriveront chaque jour à Lhassa risquent de menacer la religion, la culture et la langue du Tibet.
Ce train «est conçu pour détruire l'essence même de l'identité tibétaine», a estimé le mouvement Étudiants pour un Tibet libre.
En outre, les écologistes s'inquiètent des impacts qu'auront le réseau sur l'écosystème particulièrement fragile du plateau tibétain.
SOURCE
Non contents de polluer allègrement leur propre pays, les chinois, ces apprentis sorciers du libéralisme, vont donc propager leur croissance économique en favorisant l'activité touristique et l'industrialisation dans une région jusqu'à présent préservée. On le constate sur les forums de voyageurs occidentaux : tels des hyènes inconscientes, ils sont tous ravis : "on va enfin pouvoir aller là-bas facilement" !!! Pour le Tibet, c'est une catastrophe annoncée.
Outre les graves dangers écologiques, ce train symbolise une colonisation affirmée dont le prétexte du "développement" ne profitera guère aux Tibétains, qui ont toujours été exclus de la "prospérité" de leurs envahisseurs.