ah bon baisse du chomage et bien pas chez moi..

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Modérateurs : superuser, Yves

cassopolis

ah bon baisse du chomage et bien pas chez moi..

Message par cassopolis »

et oui ce matin reveillé en fanfanre par la baisse du chomage, dans un premier temps on se dit super ms l'espoir retombe vite, car si je me suis reveillé c'est meme pas pour aller pour travailler car la baisse du chomage n'a pas du atteindre mon domicile, les réponses négatives ont afflué cette semaine meme si j'avais le profil top.
Ce matin un article dans libe
http://www.libe.fr/page.php?Article=394425
reflete bien la situation
Didier_888

Message par Didier_888 »

Le chômage statistique baisse :

- départ en retraite et moindres arrivées de jeunes,
- "emplois" aidés (contrats sous-payés sans perspective),
- radiations, non-inscriptions (CRP par exemple).

La preuve :

- l'emploi réel stagne et sa "qualité" se détériore,
- les politiciens eux-mêmes le reconnaissent (sauf le troisième point).

Conséquence :

- moindre production de richesses que si un maximum de personnes travaillaient,
- montée des inégalités et injustices, dont les discriminations,
- persistance des difficultés financières des ASSEDIC et Sécurité sociale (les nouveaux "non-chômeurs" cotisant de moins en moins), permettant une exploitation accrue des salariés.

Les statistiques du chômage ne veulent pas dire grand chose. Mieux vaut regarder les tranches d'âge actif et l'emploi, éventuellement par sexe si l'on veut faire des comparaisons avec des périodes où l'activité des femmes était plus rare.

Nos dirigeants maquillent le sous-emploi dont ils ont besoin pour faire accepter l'exploitation. Des chômeurs changent de statut et signent des "contrats d'avenir". En plus, on se fiche d'eux en plein avec des appellations ridicules.
tristesir

Message par tristesir »

Il y'a un malentendu sur "contrat d avenir", ce qu ils veulent dire sans doute c'est que voilà l'avenir: sous-contrat payé une misere et qui ne te fera jamais sortir de la précarité et qu il faut s habituer à travailler pour... rester pauvre 8)
maguy

ah bon baisse du chomage et bien pas chez moi..

Message par maguy »

Bonjour

Moi aussi, je m'insurge !!! :twisted:

Pourquoi je ne suis jamais dans les statistiques optimistes ???

Toujours les autres :cry: :cry:

Non, non, je n'ai pas viré ma cutie, côté pleureurs :wink: mais elle passe où l'embellie ?

J'ai encore râté le train.

Je pensais avoir fini avec mon "aide au recrutement" pas de bol c'est reporté...

C'est quoi les sorties des chiffres ? Encore des précaires pour les mois de vacances.

Il a trouvé ça tout seul ???

Et il est content, il gambade, il sourit... il m'énerve !! :twisted: Ce degré de conneries !!

maguy
superuser
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la BAISE du chômage...

Message par superuser »

"Info ou intox ?", s'interroge la CGT, demandant au ministre de l'Emploi Jean-Louis Borloo "d'arrêter l'intox et d'ouvrir de véritables négociations pour une véritable politique de l'emploi et du développement industriel".

Car "il ne suffit pas de se cacher derrière certaines données chiffrées pour clamer haut et fort en répétant chaque mois pour se convaincre que le chômage baisse réellement", estime le syndicat selon lequel d'autres chiffres montrent que "la réalité n'est pas aussi évidente" :

"Ainsi le dispositif CRP - convention de reclassement personnalisée - compte à ce jour 45.639 stagiaires de la formation professionnelle non comptabilisés comme demandeurs d'emploi. En outre plus de 411.000 licenciés par les entreprises sont dispensés de recherche d'emploi à 57 ans, donc non comptabilisés également", poursuit-il. "Enfin, du fait de la réduction des durées d'indemnisation du régime d'assurance chômage, chaque mois, 70.000 chômeurs sont exclus de l'indemnisation", rappelle le syndicat.


Côté CFTC : "Les emplois créés aujourd'hui sont majoritairement des emplois de services à la personne promus par le ministère de l'emploi" dont le "succès, comparé à celui des emplois issus de CNE, prouve que la solution du chômage ne réside pas dans un accroissement de la flexibilité".
"Reste que les nouveaux emplois de service à la personne sont souvent des emplois à temps partiel contraint", "acceptés faute de mieux", par des femmes, contre une rémunération qui "ne leur permet pas de subvenir à tous leurs besoins". Celles-ci ont souvent "la responsabilité d'une famille monoparentale et alimentent le nombre, sans cesse croissant, de travailleurs pauvres".


Pour AC!, "la précarisation de l'emploi est évidente". L'association dénonce la faible augmentation de l'emploi salarié dans le secteur concurrentiel avec, en parallèle, "un développement des emplois aidés, qui sont des mi-temps au demi-Smic" ainsi qu'une "chasse aux chômeurs" illustrée selon elle par les 36.190 radiations de mai.


Pour l'économiste Philippe Waechter (Natexis), "une grande partie du taux de chômage est piloté" et son niveau actuel, à 9,1% de la population active en mai, "est un chiffre qui ne traduit pas la réalité économique". Il rappelle qu'un taux de chômage à 9% nous ramènerait à son niveau… de juin 2002.


Et globalement, toutes entreprises confondues, l'ACOSS constate de son côté une tendance à "une très forte rotation" des salariés : en 2005, la moitié des embauches concernait des CDD dont un tiers avaient une durée de moins d'une semaine. Selon elle, le marché évoluerait ainsi vers un type de relation qui fait porter le risque sur le salarié, alors que le CDI fait porter le risque sur l'employeur.


Le Parti socialiste note que "les chiffres communiqués par le gouvernement sont contradictoires, dès lors qu'il apparaît que les radiations pour reprise d'emploi sont en recul de 7,4% par rapport au mois précédent. L'emploi marchand, lui, continue de tourner au ralenti, avec moins de 6.000 créations nettes par mois", ajoute le communiqué, qui estime que "le gouvernement est en réalité incapable de relancer la machine économique".
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