Avril, Mai, Juin :La logique sera ausi pour moi de ne plus intervenir.
Ah oui, c'est bientôt
la DTR (Déclaration Trimestrielle du Revenu)

Cette caution marche aussi pour obtenir un pret bancaire?Et Dieu sait si je me trompe rarement.
Admettre que tu es minoritaire dans ces forums, bien sûr. Pourquoi t'en désoler ? Ici c'est juste un microcosme. Car dans la triste réalité, ton UMP chérie est bien majoritaire et de façon aussi écrasante que peu démocratique dans un contexte institutionnel obsolète et truqué.Tu pourras faire ce que tu veux, venir, pas venir, te sentir investi d'une mission puis nous quitter définitivement, c'est comme ça. C'est ça aussi la démocratie : admettre qu'on est minoritaire ?
Nouvelle polémique entre Nicolas Sarkozy et la magistrature
Reuters 26.06.2006 - 15:44
PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a engagé une nouvelle passe d'armes avec la magistrature à la faveur d'un courrier au président du tribunal de Bobigny dans lequel il déplore un supposé laxisme envers les suspects arrêtés lors de la crise des banlieues à l'automne 2005.
Le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, a rendu ce courrier public lundi et a annoncé qu'il saisissait Jacques Chirac et Pascal Clément, Garde des sceaux, car il juge que ce procédé porte atteinte au principe de séparation des pouvoirs.
"La stratégie de la tension que vous menez à l'encontre (de la justice) instaure à nouveau la confusion. Au nom de vos intérêts électoralistes, vous prenez le risque et la responsabilité de ruiner la confiance des citoyens à l'égard des institutions de la République", écrit Côme Jacqumin, secrétaire général du SM, à Nicolas Sarkozy.
Le ministre de l'Intérieur affirme dans son courrier à Jean-Pierre Rosenczveig qu'un seul des 85 mineurs présentés à la justice à Bobigny (Seine-Saint-Denis) après les violences de 2005 a été incarcéré, alors que le parquet avait requis l'emprisonnement de 12 d'entre eux.
Selon lui, trois mineurs mis en cause pour l'incendie d'un bus où une handicapée a été grièvement brûlée, le 2 novembre à Sevran, sont en liberté, de même que l'agresseur d'un chauffeur de bus.
"Je ne crois pas que cette réponse judiciaire soit à la mesure des enjeux", écrit le ministre.
Le Syndicat de la magistrature répond en contestant les chiffres et en précisant que contrairement à ce qu'affirme le ministre, les trois suspects de l'incendie du bus sont en détention, ainsi qu'un suspect de l'agression du chauffeur.
Par ailleurs, le syndicat fait remarquer que les suspects ne sont pas nécessairement coupables et que leur détention ne doit pas être systématique.
Il défend les alternatives à la prison. "Face à la crise des banlieues, vous ne préconisez que l'enfermement alors que le droit pénal des mineurs offre une diversité de réponses qui font la richesse de cette justice", dit-il.
Source
Voyez-vous des similitudes avec la politique sécuritaire prônée par Nicolas Sarkozy ?
Bernard Harcourt. Évidemment. Toute sa rhétorique est importée des États-Unis. Nicolas Sarkozy réutilise le même marketing que celui du maire de New York à la fin des années 1990. Pour lui, comme pour les partisans de la tolérance zéro, il ne faut pas chercher à expliquer la délinquance et la criminalité par des causes profondes comme le chômage, la pauvreté ou la discrimination. C’est beaucoup plus simple : il ne s’agit que d’un « désordre », entretenu par les propres habitants de ces quartiers. Ce sont donc eux les coupables, personnes d’autres ! Et tous les universitaires qui contestent ces idées sont présentés comme de vieux marxistes qui habitent des quartiers privilégiés...
En France, cette politique a provoqué une dégradation des relations entre la police et les citoyens...
Bernard Harcourt. C’est exactement ce qu’il s’est passé à New York entre 1994 et 1998. Non seulement on a vu une augmentation du nombre de plaintes contre les policiers mais, en plus, cette période a été ponctuée par plusieurs bavures graves. En août 1997, un jeune homme s’est ainsi fait agresser sexuellement par les policiers qui l’ont interpellé. En février 1999, un jeune Noir est abattu alors qu’il sortait de sa poche un portefeuille. En mars 2000, c’est un autre jeune qui se fait tuer alors qu’il participait à un sit-in. Tout cela a accéléré la dégradation des relations entre la police et la communauté afro-américaine, principale victime des abus.
Quels enseignements tirez-vous de votre analyse de la tolérance zéro ?
Bernard Harcourt. Cette théorie n’est qu’une illusion. Créer l’apparence de l’ordre est important, mais, au final, on gaspille les ressources - limitées - de la police en lui demandant de régler des problèmes qui relèvent avant tout du social, comme la prostitution ou l’occupation de halls d’immeuble. Tout cela renforce l’exclusion de gens déjà marginalisés et se fait au détriment d’une lutte contre la vraie criminalité. Par ailleurs, il y a aujourd’hui un consensus qui se dégage pour dénoncer cette théorie des vitres brisées qui voudrait que les désordres mineurs finissent par causer les crimes majeurs. Le désordre ne cause pas le crime. Les deux, en fait, ont les mêmes causes. Ce constat, qui rassemble désormais la communauté scientifique, mais aussi de plus en plus de chefs de police, n’est malheureusement pas encore partagé par le monde politique. Aussi est-il désarmant de voir la France emprunter cette voie de la « tolérance zéro » dont on sait pertinemment qu’elle n’est qu’une impasse.
(1) L’Illusion de l’ordre : incivilités et violences urbaines, tolérance zéro ? Éditions Descartes et Cie.
Entretien réalisé par Laurent Mouloud
Est ce lié à la misère sociale ?(...) En août 1997, un jeune homme s’est ainsi fait agresser sexuellement par les policiers qui l’ont interpellé.
Est ce lié à la misère sociale ?En février 1999, un jeune Noir est abattu alors qu’il sortait de sa poche un portefeuille.
Est ce lié à la misère sociale ?En mars 2000, c’est un autre jeune qui se fait tuer alors qu’il participait à un sit-in.
Ha bon ?!!!Le désordre ne cause pas le crime.
<<Mieux vaut une injustice que le desordre>> comme disait , parait il , Goethe n est ce pas?Le desordre est un terrau fertil pour le crime.
Je voudrais comprendre une chose, pourquoi aux usa la population carcerale est composee principalement de noirs alors que le nombre de noirs aux usa est plus faible que le nombre de blancs?Pour simplfier, prévention sans répression, ou repression sans prévention, ça ne marche pas. Ni repression, ni, prévetion, c'est le désordre assuré. Le desordre est un terrau fertil pour le crime.
C'est le moindre mal, non ? Le monde est parfois injuste, et quand ça te tombe dessus tu as du mal à l'admettre.tristesir a écrit :
<<Mieux vaut une injustice que le desordre>> comme disait , parait il , Goethe n est ce pas?
Plusieurs hypotheses.tristesir a écrit : Je voudrais comprendre une chose, pourquoi aux usa la population carcerale est composee principalement de noirs alors que le nombre de noirs aux usa est plus faible que le nombre de blancs?
Rien ne justifie une injustice. Lorsqu on pretend le contraire il n y a qu un pas vers le totalitarisme.C'est le moindre mal, non ? Le monde est parfois injuste, et quand ça te tombe dessus tu as du mal à l'admettre.<<Mieux vaut une injustice que le desordre>> comme disait , parait il , Goethe n est ce pas?
La pauvreté et l absence d education qui en resulte poussent les gens à faire n importe quoi pour s en sortir , jusqu au delit ou au crime parfois. Pour que quelqu un integre la loi il faut au moins qu il pense que la loi le protege et que le systeme soit percu comme suffisamment juste.Plusieurs hypotheses.
Les blancs sont plus malins et ne se font pas prendre.
Les noirs commettent plus de crimes et de délits que les blancs.
Le systeme judiciaire est raciste et envoie plus de noirs que de blancs en prison.
La police ne cible que les noirs et pas les blancs.
a mettre au fronton d'actuRien ne justifie une injustice. Lorsqu on pretend le contraire il n y a qu un pas vers le totalitarisme.