L’ALTERNANCE, VARIABLE D’AJUSTEMENT DE L’EMPLOI PAR LA FORMA
L’ALTERNANCE, VARIABLE D’AJUSTEMENT DE L’EMPLOI PAR LA FORMA
1. Il reste difficile d’agir pour l’emploi, le travail et les métiers dans un système toujours aussi lacunaire quand il faudrait pouvoir relier formation initiale et formation professionnelle dont l’antagonisme supposé, et parfois cultivé ne fait pas de bien au pays, et depuis trop longtemps.
Contradictions et tensions s’accumulent entre marché du travail et marché de la formation, aggravées maintenant par une R.T.T., qui gêne lorsqu’il redevient possible, tout redémarrage de la création d’emploi, en raison des effets macro-économiques négatifs du seuil fixé à 35 h.
Seuil pervers puisqu’il conduit, en période de reprise, à assurer le travail supplémentaire en heures du même nom, naturellement confiées à qui présente des compétences immédiatement mobilisables au sein de l’entreprise. On n’embauche donc pas
Ceci fait regretter plus que jamais l’absence d’effort contractuel de formation qui aurait du être l’accompagnement logique et ambitieux d’une R.T.T., décidée à revenus constants.
2. On sait, aussi, toute l’inadéquation emploi/formation à l’origine de ces 250 000 offres d’emploi non pourvues, régulièrement relevées dans un temps où, avec un taux de chômage officiel frôle toujours proche des 10%. de la population active, l’offre d’emploi qualifié se développe dans bien des métiers alors que l’emploi mal qualifié augmente dans l’offre de main d’œuvre.
Entre les deux, il faut donc absolument former, sachant que depuis 1971 :
La population active sans emploi dispose de marges plus larges et plus fréquentes d’inactivité professionnelle pour se qualifier, tandis qu’avec la R.T.T. la population salariée dégage du temps libre pour une formation de prévention ;
La masse salariale, assiette de la collecte formation, a vu son accroissement annuel ralentir de 5,4 à 3,5%, le rythme de création d’emploi étant parallèlement divisé par 3 ;
Une enquête conjointe du CEREQ et de l’INSEE a, par ailleurs, montré cette année que la formation est enfin comprise comme le moyen de tenir et conserver son emploi, si ce n’est celui de se préparer préventivement aux aléas d’une éventuelle reconversion.
On peut donc, désormais, voir la formation comme une clef de la cohésion sociale et comme un moyen à part entière de la gestion prévisionnelle de l’emploi.
3. En période de R.T.T. pour sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise, voire en cas de licenciement économique ou autre que pour faute grave, l’employeur pourrait
• en accord avec le salarié, ou avec les partenaires sociaux en cas d’opération collective,
• convertir auprès d’organismes agréés tout ou partie du temps de travail en période de difficulté, ou des indemnités de départ et du temps de préavis, en cas de licenciement
• en capital temps formation pour reclassement ou reconversion
Alors qu’on envisage à nouveau des assouplissements du code du travail, on peut donc innover en plaçant la formation et l’alternance au coeur même du contrat de travail et de ses obligations réciproques.
Les employeurs y trouveraient alors une variable d’ajustement positive et supportable pour la gestion du temps de travail et des emplois à travers la triple opportunité
• d’éviter des réductions d’effectifs irrémédiables,
• de pouvoir revenir à un temps de travail normal en cas d’amélioration de la conjoncture
• et d’assurer l’évolution et la valorisation des compétences entre temps.
Contradictions et tensions s’accumulent entre marché du travail et marché de la formation, aggravées maintenant par une R.T.T., qui gêne lorsqu’il redevient possible, tout redémarrage de la création d’emploi, en raison des effets macro-économiques négatifs du seuil fixé à 35 h.
Seuil pervers puisqu’il conduit, en période de reprise, à assurer le travail supplémentaire en heures du même nom, naturellement confiées à qui présente des compétences immédiatement mobilisables au sein de l’entreprise. On n’embauche donc pas
Ceci fait regretter plus que jamais l’absence d’effort contractuel de formation qui aurait du être l’accompagnement logique et ambitieux d’une R.T.T., décidée à revenus constants.
2. On sait, aussi, toute l’inadéquation emploi/formation à l’origine de ces 250 000 offres d’emploi non pourvues, régulièrement relevées dans un temps où, avec un taux de chômage officiel frôle toujours proche des 10%. de la population active, l’offre d’emploi qualifié se développe dans bien des métiers alors que l’emploi mal qualifié augmente dans l’offre de main d’œuvre.
Entre les deux, il faut donc absolument former, sachant que depuis 1971 :
La population active sans emploi dispose de marges plus larges et plus fréquentes d’inactivité professionnelle pour se qualifier, tandis qu’avec la R.T.T. la population salariée dégage du temps libre pour une formation de prévention ;
La masse salariale, assiette de la collecte formation, a vu son accroissement annuel ralentir de 5,4 à 3,5%, le rythme de création d’emploi étant parallèlement divisé par 3 ;
Une enquête conjointe du CEREQ et de l’INSEE a, par ailleurs, montré cette année que la formation est enfin comprise comme le moyen de tenir et conserver son emploi, si ce n’est celui de se préparer préventivement aux aléas d’une éventuelle reconversion.
On peut donc, désormais, voir la formation comme une clef de la cohésion sociale et comme un moyen à part entière de la gestion prévisionnelle de l’emploi.
3. En période de R.T.T. pour sauvegarde de la compétitivité de l’entreprise, voire en cas de licenciement économique ou autre que pour faute grave, l’employeur pourrait
• en accord avec le salarié, ou avec les partenaires sociaux en cas d’opération collective,
• convertir auprès d’organismes agréés tout ou partie du temps de travail en période de difficulté, ou des indemnités de départ et du temps de préavis, en cas de licenciement
• en capital temps formation pour reclassement ou reconversion
Alors qu’on envisage à nouveau des assouplissements du code du travail, on peut donc innover en plaçant la formation et l’alternance au coeur même du contrat de travail et de ses obligations réciproques.
Les employeurs y trouveraient alors une variable d’ajustement positive et supportable pour la gestion du temps de travail et des emplois à travers la triple opportunité
• d’éviter des réductions d’effectifs irrémédiables,
• de pouvoir revenir à un temps de travail normal en cas d’amélioration de la conjoncture
• et d’assurer l’évolution et la valorisation des compétences entre temps.
ça y est, ça va mieux ?
Assedix en avait gros sur la patate. Heureusement qu'il (elle?) a trouvé ce forum pour se soulager.


Bonjour,
Nous comprenons aussi les arguments clairs .
Mieux même, puisqu'a l'évidence, ici je comprends que vous êtes mal-confiant de notre intellect.
Il faut le dire autrement, si vous nous prenez pour des crétins sur lesquels il faut aboyer pour qu'ils obéissent.
Dites, par exemple: "Bande de cons, écoutez bien ce que je vais vous dire, et fermez la: je transverse."

Mais vous savez,c'est pour les mal comprenants
Nous comprenons aussi les arguments clairs .
Mieux même, puisqu'a l'évidence, ici je comprends que vous êtes mal-confiant de notre intellect.
Il faut le dire autrement, si vous nous prenez pour des crétins sur lesquels il faut aboyer pour qu'ils obéissent.
Dites, par exemple: "Bande de cons, écoutez bien ce que je vais vous dire, et fermez la: je transverse."

Bonjour,
pour revenir à votre post sur la formation, je trouve que c'est une exellente idée dans son esprit.
Vie privée, formation, travail,
voilà une trilogie que chacun peut mettre dans l'ordre qu'il souhaite, pour un épanouissement harmonieux.
Là où je bloque, c'est la raison pour laquelle il faudrait "casser" cette trilogie en associant travail/formation.
Cela nous fait un duo bancal qui ne peut être équilibré:
Vie privée, travail/formation.
Dans quel but ?
Vous dites : " comme un moyen à part entière de la gestion prévisionnelle de l’emploi."
Il se trouve que je ne veux pas que l'on gère l'emploi de mes enfants avant même qu'ils aient eu le temps de le rêver.
(Pas que je veuille pas qu'ils aient un emploi, je veux qu'ils puissent rêver
et choisir.)
D'autre part, je ne pense pas que l'on puisse avoir une démarche d'apprentissage enrichissante si celle ci est triubutaire du carnet de commande de l'employeur.
Aller apprendre seulement par défaut d'emploi et se faire siffler quand le boulot reviens, cela me parait rédhibitoire.
Bref, ce qui me gène c'est d'associer l'apprentissage au contrat de travail dans l'optique de compensation à perte de travail.
Donc, à mon sens,
gardons l'idée, mais laissons libre choix.
Vie privée, Contrat de Formation, Contrat de travail.
Parce que
j'ai pas forcément envie d'apprendre plus ce que je fais.
Et encore moins, ce qu'un autre aura besoin de me faire faire.

pour revenir à votre post sur la formation, je trouve que c'est une exellente idée dans son esprit.
Vie privée, formation, travail,
voilà une trilogie que chacun peut mettre dans l'ordre qu'il souhaite, pour un épanouissement harmonieux.
Là où je bloque, c'est la raison pour laquelle il faudrait "casser" cette trilogie en associant travail/formation.
Cela nous fait un duo bancal qui ne peut être équilibré:
Vie privée, travail/formation.
Dans quel but ?
Vous dites : " comme un moyen à part entière de la gestion prévisionnelle de l’emploi."
Il se trouve que je ne veux pas que l'on gère l'emploi de mes enfants avant même qu'ils aient eu le temps de le rêver.
(Pas que je veuille pas qu'ils aient un emploi, je veux qu'ils puissent rêver

D'autre part, je ne pense pas que l'on puisse avoir une démarche d'apprentissage enrichissante si celle ci est triubutaire du carnet de commande de l'employeur.
Aller apprendre seulement par défaut d'emploi et se faire siffler quand le boulot reviens, cela me parait rédhibitoire.
Bref, ce qui me gène c'est d'associer l'apprentissage au contrat de travail dans l'optique de compensation à perte de travail.
Donc, à mon sens,
gardons l'idée, mais laissons libre choix.
Vie privée, Contrat de Formation, Contrat de travail.
Parce que
j'ai pas forcément envie d'apprendre plus ce que je fais.
Et encore moins, ce qu'un autre aura besoin de me faire faire.

Je comprends cette manière de voir - mzis la réalité est moins facile.
A la vitesse où évoluent qualifications et savoir-faire, on ne pourra plus longtemps tenir à l'acrt le constat que former son personnel et se former (pour chacun) est devenu une réelle nécessité.
D'où l'idée d'en faire une obligation réciproque et rémunérée du contrat de travail.
Avant de dégager sommairement les effectifs lorsque des difficulté économiques se profilent, la mise en formation, avec aide éventuelle de l'Etat, pourrait offir une solution intermédiaire , permettant de différer des licenciements, de faciliter les reclassements ou le retour à une activité normale (ou de reconversion).
A la vitesse où évoluent qualifications et savoir-faire, on ne pourra plus longtemps tenir à l'acrt le constat que former son personnel et se former (pour chacun) est devenu une réelle nécessité.
D'où l'idée d'en faire une obligation réciproque et rémunérée du contrat de travail.
Avant de dégager sommairement les effectifs lorsque des difficulté économiques se profilent, la mise en formation, avec aide éventuelle de l'Etat, pourrait offir une solution intermédiaire , permettant de différer des licenciements, de faciliter les reclassements ou le retour à une activité normale (ou de reconversion).
Mais tout le monde a parfaitement compris l'importance du personnel formé... et le fait que cela prend du temps, coûte de l'argent et nécessite des salaires revalorisés.
D'où l'idée de fixer des quotas de main d'oeuvre étrangère qualifiée : pas de coût de l'enseignement initial, ni de formation et des gens avec un statut suffisamment précaire pour qu'il ne leur vienne pas à l'esprit de revendiquer sur les questions salariales (et sur aucune question, d'ailleurs!).
D'où l'idée de fixer des quotas de main d'oeuvre étrangère qualifiée : pas de coût de l'enseignement initial, ni de formation et des gens avec un statut suffisamment précaire pour qu'il ne leur vienne pas à l'esprit de revendiquer sur les questions salariales (et sur aucune question, d'ailleurs!).
L'alternance, variable d'ajustement de l'emploi par la forma
Bonjour
Assedix, je crois que ta pensée de base est faussée.
On croirait entendre le discours de certains politiques, à savoir que le chômage est dû au manque de formation.
FAUX
Le chômage est dû au manque d'emplois, tout simplement.
Nous sommes beaucoup ici à être parfaitement formés et employables avec des compétences réelles.
Alors tes solutions à trois balles...
maguy
Assedix, je crois que ta pensée de base est faussée.
On croirait entendre le discours de certains politiques, à savoir que le chômage est dû au manque de formation.
FAUX
Le chômage est dû au manque d'emplois, tout simplement.
Nous sommes beaucoup ici à être parfaitement formés et employables avec des compétences réelles.
Alors tes solutions à trois balles...
maguy
Bonjour,
La vitesse à laquelle évoluent qualifications et savoirs faire est tellement élevée, qu'elle ne profite qu'à une minuscule minorité de personnes.
Je ne vous fait pas l'inventaire, nous aurions encore une bataille de chiffres qui noierai vite le poisson.
mais quand je que je vois par exemple que la pub essaie de me fourguer des "machins en plastique" destinés à filtrer l'eau du robinet (Ah bon elle est pourrie, donc) alors que des milliers d'enfants meurrent chaque jour à cause de la sécheresse (je suis sympa je parle même pas de nos vieux), je me dis que ça va un peu trop vite à mon goût.
C'est bien gentil cette course à la technologie, mais pourquoi ?
Quand on fabrique pour jeter, ou stocker à grands frais afin de maintenir des prix exorbitants, je me demande à qui profite cette mascarade.
Même l'argument sécuritaire ne tient pas, puisque que ce n'est pas la technologie qui nous assurera une quelconque sécurité par la force: nous l'avons bien vu avec la guerre du vietnam.
Alors ?
Aujourd'hui je suis demandeur d'emploi (bientot en ass à 400€/mensuels) je suis prêt à aller valider mes acquis (c'est acquis mais personne ne veut le reconnaitre tant que ce n'est pas écrit sur un bout de papier),
mais j'ai un problème ....
Avant d'envisager cela, il faut que je me prive de manger durant un mois pour me payer les lunettes dont j'ai besoin avant toute vélléïtés d'apprentissage.
Vous ne trouvez pas cela absurde ?
Et puis je faire confiance aux employeurs pour réparer cette minuscule pièce défectueuse qu'est ma pupille .... ?
J'aurais peut-être du m'appeler Hubble......
Ah évidement, si j'étais footballeur et que j'avais une crampe .....
Mais ne rêvons pas,
Et ne nous plaignons pas, j'aurais pu être Africain et avoir une gastro .....
Et si c'est pour me former au dés-amiantage, non merci !
Ps: ceci dit, vous seriez étonné de tout ce que j'ai du apprendre .... en stage de précarité.
La vitesse à laquelle évoluent qualifications et savoirs faire est tellement élevée, qu'elle ne profite qu'à une minuscule minorité de personnes.
Je ne vous fait pas l'inventaire, nous aurions encore une bataille de chiffres qui noierai vite le poisson.
mais quand je que je vois par exemple que la pub essaie de me fourguer des "machins en plastique" destinés à filtrer l'eau du robinet (Ah bon elle est pourrie, donc) alors que des milliers d'enfants meurrent chaque jour à cause de la sécheresse (je suis sympa je parle même pas de nos vieux), je me dis que ça va un peu trop vite à mon goût.
C'est bien gentil cette course à la technologie, mais pourquoi ?
Quand on fabrique pour jeter, ou stocker à grands frais afin de maintenir des prix exorbitants, je me demande à qui profite cette mascarade.
Même l'argument sécuritaire ne tient pas, puisque que ce n'est pas la technologie qui nous assurera une quelconque sécurité par la force: nous l'avons bien vu avec la guerre du vietnam.
Alors ?
Aujourd'hui je suis demandeur d'emploi (bientot en ass à 400€/mensuels) je suis prêt à aller valider mes acquis (c'est acquis mais personne ne veut le reconnaitre tant que ce n'est pas écrit sur un bout de papier),
mais j'ai un problème ....
Avant d'envisager cela, il faut que je me prive de manger durant un mois pour me payer les lunettes dont j'ai besoin avant toute vélléïtés d'apprentissage.
Vous ne trouvez pas cela absurde ?
Et puis je faire confiance aux employeurs pour réparer cette minuscule pièce défectueuse qu'est ma pupille .... ?
J'aurais peut-être du m'appeler Hubble......
Ah évidement, si j'étais footballeur et que j'avais une crampe .....
Mais ne rêvons pas,
Et ne nous plaignons pas, j'aurais pu être Africain et avoir une gastro .....
Et si c'est pour me former au dés-amiantage, non merci !
Ps: ceci dit, vous seriez étonné de tout ce que j'ai du apprendre .... en stage de précarité.