Place aux jeunes ?
Place aux jeunes ?
Voilà plus de 10 ans, on a souhaité amener 80% d'une classe d'age chaque année au bac et à l'université.
Mais on l'a fait dans un temps de destruction et de transformation accélérées de l'emploi, aux niveaux de qualification correspondante.
Et donc en fin d'études...chômage de masse pour les jeunes concernés, faute qu'une véritable politique de formation professionnelle initiale et continue ait jamais été envisagée.
IL est temps d'en faire une des ambitions prioritaires du prochain quinquennat...
Mais on l'a fait dans un temps de destruction et de transformation accélérées de l'emploi, aux niveaux de qualification correspondante.
Et donc en fin d'études...chômage de masse pour les jeunes concernés, faute qu'une véritable politique de formation professionnelle initiale et continue ait jamais été envisagée.
IL est temps d'en faire une des ambitions prioritaires du prochain quinquennat...
... Courtes vues !!! Comme l'ANPE, l'université est un autre bouc émissaire pour justifier le chômage. Or l'école n'est pas une usine à chômeurs : c'est la non création d'emplois qui en est une.
Il faut donc lorgner du côté des entreprises, pas du côté système scolaire qui fait son travail honorablement.
Les entreprises veulent désormais se passer de plus en plus des salariés : elles bannissent les jeunes qui sortent de l'école et les plus de 40 ans. Cette situation de pénurie organisée génère des exigences folles en matière de cursus, d'expérience, de profil, et incite à la discrimination sauvage.
Mais quand on a besoin de main d'œuvre, on accueille les jeunes à bras ouverts même s'il ont un cursus approximatif. On leur donne une chance et on les forme, comme ça se faisait encore il y a vingt ans.
Même chose pour les adultes : seulement un tiers environ des salariés ont accédé à une formation dans leur entreprise... et les chômeurs ne sont que 10% environ à y avoir accédé par le service public de l'emploi. Un vrai scandale.
Ils peuvent signer tous les "contrat de progrès" qu'ils veulent : l'Etat a arrêté de financer la formation des chômeurs (650.000 entrées de formation en moins au 01/1/2005, non compensées par les efforts des conseils régionaux).
Il y a donc dans ce pays une volonté délibérée de sabrer la formation professionnelle des adultes, et de mettre l'école au service des entreprises alors que ce n'est pas sa mission.
Il faut donc lorgner du côté des entreprises, pas du côté système scolaire qui fait son travail honorablement.
Les entreprises veulent désormais se passer de plus en plus des salariés : elles bannissent les jeunes qui sortent de l'école et les plus de 40 ans. Cette situation de pénurie organisée génère des exigences folles en matière de cursus, d'expérience, de profil, et incite à la discrimination sauvage.
Mais quand on a besoin de main d'œuvre, on accueille les jeunes à bras ouverts même s'il ont un cursus approximatif. On leur donne une chance et on les forme, comme ça se faisait encore il y a vingt ans.
Même chose pour les adultes : seulement un tiers environ des salariés ont accédé à une formation dans leur entreprise... et les chômeurs ne sont que 10% environ à y avoir accédé par le service public de l'emploi. Un vrai scandale.
Ils peuvent signer tous les "contrat de progrès" qu'ils veulent : l'Etat a arrêté de financer la formation des chômeurs (650.000 entrées de formation en moins au 01/1/2005, non compensées par les efforts des conseils régionaux).
Il y a donc dans ce pays une volonté délibérée de sabrer la formation professionnelle des adultes, et de mettre l'école au service des entreprises alors que ce n'est pas sa mission.
superuser a écrit :... Courtes vues !!! Comme l'ANPE, l'université est un autre bouc émissaire pour justifier le chômage. Or l'école n'est pas une usine à chômeurs : c'est la non création d'emplois qui en est une.
Il faut donc lorgner du côté des entreprises, pas du côté système scolaire qui fait son travail honorablement.
effectivement : CE NEST PAS LE SYSTEME SCOLAIRE QUI NE FAIT PAS SON TRAVAIL
C'EST AU NIVEAU DES PROGRAMMES ET DE L'ORGANISATON PEDAGOGIQUE CENTRALE QUE LES INSPECTEURS NOUS FABRIQUE DES GENS MAL ORIENTES ET insuffisamment QUALIFIES.
C'est marrant quand-même car dès que ces jeunes diplômés insuffisamment qualifiés pour les entreprises françaises traversent nos frontières pour aller sous d'autres cieux tenter leur chance, ils ne rencontrent aucune difficulté pour trouver un emploi dans des pays pourtant, parait-il, bien plus performants que la France.Au contraire : tout son intérêt réside à réduire constamment la masse salariale, c'est même l'un des premiers postes où les entreprises s'évertuent à réaliser des économies.
oui ,enfin la chance
de trouver ..un job , merci mon seigneur ,zetes trop bon avec nos jeunes
je dirais plutot que s'ils ont trouver un job ,c'est peut etre qu y avait un besoin a la base !
pour certains pays comme les anglosaxons ,de piller depuis des années les industries des autres finit par etre payant !
a chaque fois que vous achetez un pc avec window preinstallé ,vous fournissez un peu de boulot en france et beaucoup aux etats unis et quoi d'etonnant lorsque la plus forte valeur ajoutée est la bas ,qu'ils fassent leur marché du coté de nos ecoles dans ce cas la aussi ,et nous laissent genereusement la distribution et la maintenance !
tout ce qui paie bien en somme !
l'irlande ou s'est installée pour cause de dumping social ,toute la hot linerie européenne et mondiale , recrute aussi dans ce sens .
c'est valable dans tout les domaines ,meme le militaire , pensez qu'un commando certifié et experimenté , formé par la france , va attendre gentiment sa pension a 2000 euros mensuel dans le meilleur des cas alors que les salaires des CMP anglosaxonnes atteignent 10 fois ca pour des specialistes .
le patriotisme semble avoir trouver ses limites par les temps qui courent et vu la moralité politique en cours aussi .
la nature ayant horreur du vide ,l'emploi qui n'est plus ici ,ne l'est plus parce qu'il est partis ailleurs ,aussi simple que ca !
et lorsqu'on evoque le revenu universel ,j'en veux bien un pour me consacrer a la musique mais je doute fort que nos amis de la planete monde soient d'accord pour partager ce qu'ils arrivent a gratter sur le dos des autres
les chinois et bien d'autres peuples n'ont qu'une tres faible conception de la solidarité humaine


de trouver ..un job , merci mon seigneur ,zetes trop bon avec nos jeunes

je dirais plutot que s'ils ont trouver un job ,c'est peut etre qu y avait un besoin a la base !
pour certains pays comme les anglosaxons ,de piller depuis des années les industries des autres finit par etre payant !
a chaque fois que vous achetez un pc avec window preinstallé ,vous fournissez un peu de boulot en france et beaucoup aux etats unis et quoi d'etonnant lorsque la plus forte valeur ajoutée est la bas ,qu'ils fassent leur marché du coté de nos ecoles dans ce cas la aussi ,et nous laissent genereusement la distribution et la maintenance !
tout ce qui paie bien en somme !
l'irlande ou s'est installée pour cause de dumping social ,toute la hot linerie européenne et mondiale , recrute aussi dans ce sens .
c'est valable dans tout les domaines ,meme le militaire , pensez qu'un commando certifié et experimenté , formé par la france , va attendre gentiment sa pension a 2000 euros mensuel dans le meilleur des cas alors que les salaires des CMP anglosaxonnes atteignent 10 fois ca pour des specialistes .
le patriotisme semble avoir trouver ses limites par les temps qui courent et vu la moralité politique en cours aussi .
la nature ayant horreur du vide ,l'emploi qui n'est plus ici ,ne l'est plus parce qu'il est partis ailleurs ,aussi simple que ca !
et lorsqu'on evoque le revenu universel ,j'en veux bien un pour me consacrer a la musique mais je doute fort que nos amis de la planete monde soient d'accord pour partager ce qu'ils arrivent a gratter sur le dos des autres

les chinois et bien d'autres peuples n'ont qu'une tres faible conception de la solidarité humaine

les amis chinois

Tiens, c'est marrant aussi parce que Sarko avec son immigration choisie veut faire venir de la main d'oeuvre qualifiée.
Rhoooooooo... sont mieux qualifiés à l'étranger que chez nous maintenant et vont venir rehausser le niveau lamentable de la France en matière d'enseignement !!!
On serait pas en train de se foutre un petit peu de notre g.... là ?
Rhoooooooo... sont mieux qualifiés à l'étranger que chez nous maintenant et vont venir rehausser le niveau lamentable de la France en matière d'enseignement !!!

On serait pas en train de se foutre un petit peu de notre g.... là ?

Avant tout, inutile d'écrire en majuscules, on n'est pas idiots, on n'est pas sourds non plus (la Net Etiquette, vous connaissez ?) et on sait lire.assedix a écrit :C'EST AU NIVEAU DES PROGRAMMES ET DE L'ORGANISATON PEDAGOGIQUE CENTRALE QUE LES INSPECTEURS NOUS FABRIQUE DES GENS MAL ORIENTES ET insuffisamment QUALIFIES.
Là aussi, tu reviens sur une responsabilité partielle de l'école - dont "les programmes et l'organisation pédagogique centrale", selon toi, seraient mal adaptées… aux besoins du marché du travail ??? - alors qu'il y a toujours eu des élèves mal orientés et insuffisamment qualifiés, de tous temps. Mais ils pouvaient quand même se rattraper ensuite : les patrons avaient besoin de main d'œuvre et faisaient des efforts pour avoir du personnel. Maintenant c'est fini, et c'est inexcusable : même quand le cursus scolaire est le bon pour un employeur, combien de Bac+2 avec un minimum expérience sont tout de même payés au Smic ? Tu parles d'une récompense ! Où est la responsabilité de l'école, là-dedans? Ils seraient tous de petits génies parfaitement orientés que ce serait pareil...
Donc je ne vois pas pourquoi, sous prétexte qu'il y a pénurie d'emploi organisée, l'école se plierait - même partiellement - aux impératifs économiques, notamment à ceux des entreprises. L'école est là pour nous apprendre à apprendre (c'est du Monolecte). A l'entreprise ensuite de jouer son rôle de formatrice (et à l'Etat de prendre le relais en période de chômage) tout au long de la vie professionnelle.
c'est l'editorial de cadremploi de la semaine ,zaurez remarquer 'l'emploi des stocks options pour ramener nos etudiants egarés sous d'autres cieux !!Les logiciels au septième cielLa discrimination positive n’est pas réservée aux seuls présentateurs du 20 heures issus de minorités visibles. Parfois, elle peut toucher un secteur économique tout entier, pour le bonheur de ceux qui y travaillent, ou souhaitent y travailler. Ainsi, Renaud Dutreil, ministre des PME et fée du mois à Bercy a agité sa baguette magique au dessus des dirigeants des sociétés éditrices de logiciels réunis le 6 juin dernier. Et sous sa pluie d’étoiles, une série de mesures destinées à doper les 2 500 entreprises du secteur qui emploient 68 000 personnes. Au programme : un bon coup de main pour revigorer le marché et un solide coup de pouce pour favoriser l’embauche. C’est que 80% des éditeurs français sont des PME qui rament pour se faire référencer par les grands comptes et qui ont tout autant de mal à atteindre les marchés publics. Un plan pluriannuel, mis en place par le Syntec Informatique, le syndicat regroupant la majorité des entreprises du secteur, avec d’autres partenaires, est destiné à mettre fin à cet ostracisme. En «incitant» les grandes entreprises à leur confier des commandes. Mais autour du bureau de Thierry Breton bruissent déjà quelques insistantes rumeurs selon lesquelles, en cas de refus de la part des grands groupes et des établissements publics, des quotas pourraient être mis en place.
L’emploi aussi à droit à son plan. Jusqu’ici, les éditeurs collaboraient, logiquement, aux cursus des écoles d’ingénieurs, histoire de retrouver leurs étudiants à la sortie des cours parfaitement formés aux exigences de leur propre marché. Dorénavant, ils pourront en faire autant avec les grandes écoles de commerce, ce qui tombe plutôt bien puisqu’ils peinent jusqu’à présent à attirer leurs diplômés. Quant aux brillants professionnels déjà expérimentés qui s’en sont allés voir vers d’autres pays si les éditeurs étaient plus riches, ils sont vivement incités à rentrer au bercail. Tout salarié revenu en France pour travailler chez un éditeur de logiciel verra ses stocks options entièrement défiscalisées. Du côté du ministère on réfléchit également à la meilleure manière de tisser un tapis rouge pour accueillir décemment les informaticiens surdoués venus d’autres pays.
Tout cela et tout le reste est fort intéressant, mais ressemble terriblement au plan de survie d’un secteur menacé. Or, le profil de l’édition française de logiciels est assez éloigné de celui de la sidérurgie lorraine. Ces entreprises ont tout de même réalisé un chiffre d’affaires de 7,2 milliards d’euros l’an passé et la moitié d’entre elles ont enregistré, durant la même période, une croissance comprise entre 20 et 50%. Mais alors, pourquoi offrir une bouée à un champion de natation ? C’est que le secteur est atomisé. Les éditeurs qui dépassent 10 millions d’euros de chiffre d’affaires sont moins de 100. Un univers de TPE qui constitue une proie rêvée pour des prédateurs, généralement venus d’autres horizons géographiques. Les nouvelles technologies étant le premier enjeu en terme de croissance et de stratégie de la prochaine décennie, Bercy ne pouvait laisser passer l’occasion. Une opération qui ne coûte pas cher au contribuable, peut en rapporter beaucoup plus au pays et s’attirer les faveurs des défenseurs du protectionnisme économique ne saurait se refuser. Le risque, énorme, étant que ces mesures créent des emplois. Une accumulation de bienfaits qui, en ces temps de ferveur sportive, mérite bien une petite ola.
jolie contradiction puisque les editeurs sont des TPE en majorité

ya pas que des petits jeunes en france ,ya aussi des entreprises petites et jeunes !
Place aux...?

Le serpent se mord la q**** et ça fait mal.
Comme aurait dit Compaq il y a quelques années : "Nous faisons la différence entre les grandes idées - et les grandes idées qui marchent !".
Créer des emplois, dans quels secteurs ? Commençons par l'écologie et le développement durable, voire la politique de la décroissance : on y arrivera de toute façon !