RMISTE depuis 17 ans
Cris a écrit:
"pour le reste pour ce qui reste du salariat ,ton constat est lucide ce qui est deja pas mal ,ce qui n'est pas le cas de tout le monde
apres ,c'est les conclusions qui faut en tirer
Les conclusions, c'est qu'il faut se battre nous-mêmes si nous voulons que celà change, même si c'était un combat sans espoir, pour nous, pour tous ceux qui vivent celà au quotidien, et aussi pour nos enfants.
Il n'est pas normal de pressurer des salariés au maximum, de leur demander de travailler toujours plus d'annuités à la limite de l'impossible, de laisser moisir des millions de personnes aux minima sociaux ou sans retraite décente.
dans notre système français actuel, c'est "cours ou crève",si on te laisse la chance de courir.
Avec la Mère de ma fille, nous faisons tout ce que nous pouvons pour l'aider à acquérir le meilleur bagage professionnel possible, mais même celà n'est plus-et ne sera plus-suffisant pour avoir sa chance de vivre normalement.
je n'ai pas envie que demain, elle doive vivre ce genre de vie, ou même pire.
quant à compter sur les syndicats classiques, sans vouloir les dénigrer, puisque ils s'occupent bien des cas individuels, ces syndicats ont actuellement, même la CGT, la très grande majorité de leurs adhérents faisant partie de la fonction publique ou des grandes entreprises d'état:
nous l'avons vu lors de la réforme des retraites, lorsque les intérets des uns et des autres divergent, ce sont les salariés du privé qui sont sacrifiés.
quant aux chômeurs et précaires, s'ils n'avaient les associations de chômeurs pour les représenter, ils seraient totalement dénués de droits.
Agissons par nous-mêmes, avec l'appui des associations, si c'est possible, mais agissons.
"toute révolte porte en elle-même, et indépendamment de sa capacité à aboutir, sa propre justification"
"pour le reste pour ce qui reste du salariat ,ton constat est lucide ce qui est deja pas mal ,ce qui n'est pas le cas de tout le monde
apres ,c'est les conclusions qui faut en tirer
Les conclusions, c'est qu'il faut se battre nous-mêmes si nous voulons que celà change, même si c'était un combat sans espoir, pour nous, pour tous ceux qui vivent celà au quotidien, et aussi pour nos enfants.
Il n'est pas normal de pressurer des salariés au maximum, de leur demander de travailler toujours plus d'annuités à la limite de l'impossible, de laisser moisir des millions de personnes aux minima sociaux ou sans retraite décente.
dans notre système français actuel, c'est "cours ou crève",si on te laisse la chance de courir.
Avec la Mère de ma fille, nous faisons tout ce que nous pouvons pour l'aider à acquérir le meilleur bagage professionnel possible, mais même celà n'est plus-et ne sera plus-suffisant pour avoir sa chance de vivre normalement.
je n'ai pas envie que demain, elle doive vivre ce genre de vie, ou même pire.
quant à compter sur les syndicats classiques, sans vouloir les dénigrer, puisque ils s'occupent bien des cas individuels, ces syndicats ont actuellement, même la CGT, la très grande majorité de leurs adhérents faisant partie de la fonction publique ou des grandes entreprises d'état:
nous l'avons vu lors de la réforme des retraites, lorsque les intérets des uns et des autres divergent, ce sont les salariés du privé qui sont sacrifiés.
quant aux chômeurs et précaires, s'ils n'avaient les associations de chômeurs pour les représenter, ils seraient totalement dénués de droits.
Agissons par nous-mêmes, avec l'appui des associations, si c'est possible, mais agissons.
"toute révolte porte en elle-même, et indépendamment de sa capacité à aboutir, sa propre justification"
EN EFFET...
Tout à fait d'accord avec l'ensemble de l'analyse de duduc. Eérémiste depuis 7 ans, je me suis posé la question sur le cas de quelqu'un qui serait resté érémiste à temps plein depuis 17 ans (sans interrupion : j'ignore si çà existe vraiment), j'ai essayé d'imaginer trois types d'option possible en pareil cas.
1/ l'exclu est totalement largué et glisse lentement dans un non retour fait de réclusion graduelle (société, vosinage, famille, rejet même usqu'à soi-même avec risque de suicide), 2/ Il lui reste quelque "possiblités" d'adaptation physique et il tente de reculer l'échéance au mieux durant quelques années avant de lâcher prise, après s'être fait régulièrement étrier en matière de droits sociaux (droits du travail bafoués pour le rendre docile, corvéable à merci pour un coût toujours plus faible, plus moralement rabaissé), la fameuse justification du "il faut bien vivre" et "c'est ainsi dans l'époque actuelle" résume assez bien ce constat de refus de lutte et de remise en question.
3/ l'exclu se révolte, dénonce et organise sa défense ainsi que celle de ses congénères qui seraient près à se mobiliser derrière un leader. C'est le possible tryptique que j'ai cru entrevoir aussi dans vos différentes interrogations, d'ailleurs bien amenées.
Personnellement j'ai choisi la 3e voie à 48 ans, dès mon entrée en RMI (un peu comme on entre en résistance) et j'ai monté une assos sociale de terrain qui compte quelques petites victoires et nous conforte dans la justesse de nos actions depuis 7 ans. De toutes ces actions, émerge à 55 ans, un constat incontournable et non négociable qui veut que si on veut réellement changer la donne il faut admettre ceci : si les décideurs peuvent se permettre de dériver à ce point depuis si longtemps, c'est avant tout parce qu'on leur en avait laissé la possiblité jusqu'alors. Vous avez tout à fait raison sur les non dits et les silences qui en disent longs : qui ne dit mot consent !
Chaque citoyen doit donc s'employer à changer cette façon de voir et de faire, ceci, selon sa capacité. ARAMIS
1/ l'exclu est totalement largué et glisse lentement dans un non retour fait de réclusion graduelle (société, vosinage, famille, rejet même usqu'à soi-même avec risque de suicide), 2/ Il lui reste quelque "possiblités" d'adaptation physique et il tente de reculer l'échéance au mieux durant quelques années avant de lâcher prise, après s'être fait régulièrement étrier en matière de droits sociaux (droits du travail bafoués pour le rendre docile, corvéable à merci pour un coût toujours plus faible, plus moralement rabaissé), la fameuse justification du "il faut bien vivre" et "c'est ainsi dans l'époque actuelle" résume assez bien ce constat de refus de lutte et de remise en question.
3/ l'exclu se révolte, dénonce et organise sa défense ainsi que celle de ses congénères qui seraient près à se mobiliser derrière un leader. C'est le possible tryptique que j'ai cru entrevoir aussi dans vos différentes interrogations, d'ailleurs bien amenées.
Personnellement j'ai choisi la 3e voie à 48 ans, dès mon entrée en RMI (un peu comme on entre en résistance) et j'ai monté une assos sociale de terrain qui compte quelques petites victoires et nous conforte dans la justesse de nos actions depuis 7 ans. De toutes ces actions, émerge à 55 ans, un constat incontournable et non négociable qui veut que si on veut réellement changer la donne il faut admettre ceci : si les décideurs peuvent se permettre de dériver à ce point depuis si longtemps, c'est avant tout parce qu'on leur en avait laissé la possiblité jusqu'alors. Vous avez tout à fait raison sur les non dits et les silences qui en disent longs : qui ne dit mot consent !
Chaque citoyen doit donc s'employer à changer cette façon de voir et de faire, ceci, selon sa capacité. ARAMIS
Excuse moi d etre parano mais ta proposition spontanee je la trouve curieuse. Tu recrutes pour quelque chose?Je n'ai qu'une chose à te proposer dans l'immédiat : parlons-en ! Ecris-moi, je te répondrai, sans jugement, sans conseils : je respecte infiniment ta liberté (ou ce qu'il en reste) et je ne m'accorde aucun droit de te dire ce que tu dois faire. Mais je peux t'écouter; te faire des propositions
Ici, avec les escrocs adeptes des business de type pyramidaux
il ne manque plus que des sergents recruteurs pour gonfler les effectifs de sectes.
Desole d etre parano mais ton message m a inspire cette pensee.
Les personnes dans la detresse sont de bonnes proies pour les profiteurs.
Je connaissais quelqu un qui est eremiste (ou qui l etait, on s est perdu de vue) depuis le creation de ce dispositif.
Aux dernieres nouvelles que j ai eu, il allait se marier et emmenageait dans l appart' de sa femme

Definir les gens par le temps passé à percevoir le RMI est stupide.
La situation des gens concernes peut etre tres differente: on trouve des gens qui ont des doctorats et des gens qui ont des diplomes de l enseignement superieur (de nos jours on commence à admettre publiquement que ca ne te protege pas vraiment du chomage ou plus precisement, ca commence à ne plus etre du tout une protection !) et il y a aussi des gens sans aucune qualification ou peu qualifié (je n aime pas trop ces denominations mais ca permet de fixer les idees pour la clarté de mon propos).
Pour certaines personnes, un eremiste c est comme un clochard: tout le temps aviné, trop ivre pour aller chercher du travail (sous entendu, s il etait moins alcolo ou paresseux il en trouverait, ca permet de rassurer les bonnes gens à bon compte).
Ca me rappelle une discussion avec un proprietaire d un bar de quartier qui me faisait la confidence qu en debut de mois son etablissement etait bien anime mais qu apres le 15 ca retombait

Hélas, trois fois hélas,je n'ai rien à te vendre : ni secte, ni potion magique, ni boulot, ni rien. Je me suis mal exprimé. Dans cette affaire, le vendeur c'est toi. Même si tout se passe sur l'air du don, c'est ta richesse personnelle qui est en jeu.
J'ai vécu 10 ans avec et chez les "clochards". Je les connais un peu, et ils me connaissent un peu. Mais je ne leur ai jamais rien "vendu"; pire je leur ai donné du boulot, non payé, et pas aux 35 heures : nous avions 3 jours de repos par mois; et si je les avais écouté jusqu'au bout, nous n'aurions pas eu de repos du tout (mais je n'ai pas la santé). Pas de retraite non plus.
Ton courrier est un premier pas. Je le trouve très instructif, pour tous ceux qui n'ont pas eu ma chance, de vivre avec et chez les plus pauvres. La France ne connaît pas ses chômeurs : ton courrier contribue à " déniaiser" ceux qui se font des idées sur les "clodos" et les erémistes. Ce faisant, tu leur rend un immense service.
L'une des forces de ce site est d'éviter l'isolement, de lutter contre le sentiment que tu es seul dans ton cas ( cf certaines réponses). Tu es "désarmant", si j'en juge d'après les réponses que tu as déjà reçu. C'est le bon chemin : tu es en train de fendre les cuirasses. Il faut continuer dans cette voie.
L'abbé Pierre dit souvent qu'il est "la voix des "sans-voix". En "te" disant sur le site, tu es, à ta façon, l'abbé Pierre du site. Tu as certainement beaucoup à dire. Et si tu peux le dire, dis-le. Tu recevras des réponses de ceux que tu mets mal à l'aise sur l'air de "y a qu' à " ou " faut que". Il faut aussi les comprendre, et ne pas les juger. C'est ce que Emmanuel Todd appelle la "fracture sociale". Qu'importe, tu es riche de tes mots, de tes émotions, de ton vécu. Te dire, c'est rendre service à la société, à tous ceux qui sont sur ce site, et sur d'autres sites, et qui ont tellement peur du chômage de longue durée : ils sont souvent comme le nageur, qui n'ose pas sauter dans la piscine parce que l'eau est trop froide. Tu es là pour rompre une certaine glace.
Je crois que le plus important ce n'est pas ce que l'on vit ( tu le dis dans ton mail : l'étiquette erémiste depuis x temps n'a pas de signification) mais comment on le vit.
Je n'ai pas de baguette magique, et d'ailleurs je n'en veux pas. Nous sommes en société, et la société est basée sur l'échange. L'échange épistolaire est différent des relations sociales directes, mais il a néanmoins sa valeur.
Tu es un "poil à gratter". Continue , tu es sur un bon chemin; tu arriveras à des carrefours, où d'autres opportunités se feront jour.
Je suis profondément convaincu que tout homme a un chemin à suivre, son chemin, qu'il parcourt à son rythme, à sa vitesse, avec ses zigs et ses zags, et que ce chemin est infiniment respectable. Mais il n'y a pas de cartes, et le "dispositif social" est le contraire du respect humain. Dit autrement, tu fais partie des pionniers qui peuvent ouvrir de nouvelles voies pour d'autres dispositifs sociaux, peut être révolutionnaires. Mais il ne faut pas avoir peur d'y aller. Il en restera de toute façon quelque chose.
Dis toi bien et dis le à ta femme et à tes enfants, que moi, je te prends au sérieux. Et que je ne suis certainement pas le seul sur le site, ni sur d'autres sites. Mais ne comptez pas sur mon "misérabilisme" : c'est le cache misère de la pauvreté du coeur de ceux qui voient la pauvreté de loin.
amicalement
laurent
pas vendeur, ni curé, ni croyant, ni inféodé : libre, amoureux de la liberté, de la mienne et de celle des autres.
J'ai un défaut : je suis "altérophile" ( sans h : je ne soulève pas des poids plus lourds que le mien).
J'ai vécu 10 ans avec et chez les "clochards". Je les connais un peu, et ils me connaissent un peu. Mais je ne leur ai jamais rien "vendu"; pire je leur ai donné du boulot, non payé, et pas aux 35 heures : nous avions 3 jours de repos par mois; et si je les avais écouté jusqu'au bout, nous n'aurions pas eu de repos du tout (mais je n'ai pas la santé). Pas de retraite non plus.
Ton courrier est un premier pas. Je le trouve très instructif, pour tous ceux qui n'ont pas eu ma chance, de vivre avec et chez les plus pauvres. La France ne connaît pas ses chômeurs : ton courrier contribue à " déniaiser" ceux qui se font des idées sur les "clodos" et les erémistes. Ce faisant, tu leur rend un immense service.
L'une des forces de ce site est d'éviter l'isolement, de lutter contre le sentiment que tu es seul dans ton cas ( cf certaines réponses). Tu es "désarmant", si j'en juge d'après les réponses que tu as déjà reçu. C'est le bon chemin : tu es en train de fendre les cuirasses. Il faut continuer dans cette voie.
L'abbé Pierre dit souvent qu'il est "la voix des "sans-voix". En "te" disant sur le site, tu es, à ta façon, l'abbé Pierre du site. Tu as certainement beaucoup à dire. Et si tu peux le dire, dis-le. Tu recevras des réponses de ceux que tu mets mal à l'aise sur l'air de "y a qu' à " ou " faut que". Il faut aussi les comprendre, et ne pas les juger. C'est ce que Emmanuel Todd appelle la "fracture sociale". Qu'importe, tu es riche de tes mots, de tes émotions, de ton vécu. Te dire, c'est rendre service à la société, à tous ceux qui sont sur ce site, et sur d'autres sites, et qui ont tellement peur du chômage de longue durée : ils sont souvent comme le nageur, qui n'ose pas sauter dans la piscine parce que l'eau est trop froide. Tu es là pour rompre une certaine glace.
Je crois que le plus important ce n'est pas ce que l'on vit ( tu le dis dans ton mail : l'étiquette erémiste depuis x temps n'a pas de signification) mais comment on le vit.
Je n'ai pas de baguette magique, et d'ailleurs je n'en veux pas. Nous sommes en société, et la société est basée sur l'échange. L'échange épistolaire est différent des relations sociales directes, mais il a néanmoins sa valeur.
Tu es un "poil à gratter". Continue , tu es sur un bon chemin; tu arriveras à des carrefours, où d'autres opportunités se feront jour.
Je suis profondément convaincu que tout homme a un chemin à suivre, son chemin, qu'il parcourt à son rythme, à sa vitesse, avec ses zigs et ses zags, et que ce chemin est infiniment respectable. Mais il n'y a pas de cartes, et le "dispositif social" est le contraire du respect humain. Dit autrement, tu fais partie des pionniers qui peuvent ouvrir de nouvelles voies pour d'autres dispositifs sociaux, peut être révolutionnaires. Mais il ne faut pas avoir peur d'y aller. Il en restera de toute façon quelque chose.
Dis toi bien et dis le à ta femme et à tes enfants, que moi, je te prends au sérieux. Et que je ne suis certainement pas le seul sur le site, ni sur d'autres sites. Mais ne comptez pas sur mon "misérabilisme" : c'est le cache misère de la pauvreté du coeur de ceux qui voient la pauvreté de loin.
amicalement
laurent
pas vendeur, ni curé, ni croyant, ni inféodé : libre, amoureux de la liberté, de la mienne et de celle des autres.
J'ai un défaut : je suis "altérophile" ( sans h : je ne soulève pas des poids plus lourds que le mien).
Chômage longue durée
L'ennuyeux c'est que plus votre durée de chômage est longue plus vous aurez de difficultés à retrouver un emploi : les employeurs réagissent inconsciement comme celà. D'où la spirale infernale.
C'est comme si vous aviez une maladie honteuse à cacher coute que coute, sinon à faire fuir vos interlocuteurs !
Je pensais aussi postuler à la médaille de sacrifié au marché de l'emploi, mais pas encore morte pour la France.
Celà fait une éternité que je suis exclue de l'accès au marché du travail, sauf à accepter les offres poubelles dont personne ne veut.
J'ai gardé ma dignité, mon dynamisme, ma valeur et mon amour-propre. Mais je suis rongée par la dépression, parcequ'au fond de moi je n'accepte pas cette injustice de sacrifiée de conjoncture. Je ne vois pas pourquoi les quelques millions qui sont dans ma situation devraient être privés du statut de salarié et donc vivre avec le quart de ressources de ceux qui peuvent travailler.
On peut tous accepter à un moment donné de patir d'une mauvaise situation économique, d'avoir des hauts et des bas : Mais combien de temps est-on supposé supporter cette situation : 10, 20 ans, toute une vie ? et puis encore quoi, il faut se la fermer en plus, se résigner.
Quand on ne peut plus vous donner de raison valable à votre réinsertion, on doit se contenter de "c'est la faute à pas de chance" !
C'est comme si vous aviez une maladie honteuse à cacher coute que coute, sinon à faire fuir vos interlocuteurs !
Je pensais aussi postuler à la médaille de sacrifié au marché de l'emploi, mais pas encore morte pour la France.
Celà fait une éternité que je suis exclue de l'accès au marché du travail, sauf à accepter les offres poubelles dont personne ne veut.
J'ai gardé ma dignité, mon dynamisme, ma valeur et mon amour-propre. Mais je suis rongée par la dépression, parcequ'au fond de moi je n'accepte pas cette injustice de sacrifiée de conjoncture. Je ne vois pas pourquoi les quelques millions qui sont dans ma situation devraient être privés du statut de salarié et donc vivre avec le quart de ressources de ceux qui peuvent travailler.
On peut tous accepter à un moment donné de patir d'une mauvaise situation économique, d'avoir des hauts et des bas : Mais combien de temps est-on supposé supporter cette situation : 10, 20 ans, toute une vie ? et puis encore quoi, il faut se la fermer en plus, se résigner.
Quand on ne peut plus vous donner de raison valable à votre réinsertion, on doit se contenter de "c'est la faute à pas de chance" !
Bonjour, Genia.
C'est vrai que là est le coeur du problème, lorsque le chômage n'est plus un phénomène passager, une situation transitoire pour ceux qui en sont victimes, mais mène à l'exclusion souvent définitive.
L'envers du décor, ce sont aussi les salariés qui doivent accepter des salaires d'embauche de plus en plus bas et triment à outrance pour échapper à ce spectre agité devant leurs yeux.
or les "mesures en faveur de l'emploi des jeunes" ou "de l'emploi de + de 50 ans", outre qu'elles ne sont guère efficaces pour aider les intéressés, ne règlent pas le problème de fond du chômage, qu'elles ne font qu'essayer de répartir un peu plus sur les différentes tranches d'âges.
Pour créer un emploi, il faut au minimum un investissement, varible suivant le type d'emploi créé.
La France crée des emplois chaque année, mais pas en nombre suffisant pour les nouveaux arrivants sur le marché du travail, il en est de même pour les logements, les places en crèche....
En attendant, pendant qu'une partie des Français, précaires et salariés de PME, trime toujours plus pour moins cher sous la pression de la peur, une autre partie de français crève au placard du chômage de longue durée et du RMI....
Et nos beaux parleurs de droite foie gras comme de gauche caviar ne s'appesantissent pas trop là-dessus, tant il est vrai qu'eux-mêmes et leurs rejetons se sont appropriés des situations publiques les mettant à l'abri...
C'est vrai que là est le coeur du problème, lorsque le chômage n'est plus un phénomène passager, une situation transitoire pour ceux qui en sont victimes, mais mène à l'exclusion souvent définitive.
L'envers du décor, ce sont aussi les salariés qui doivent accepter des salaires d'embauche de plus en plus bas et triment à outrance pour échapper à ce spectre agité devant leurs yeux.
or les "mesures en faveur de l'emploi des jeunes" ou "de l'emploi de + de 50 ans", outre qu'elles ne sont guère efficaces pour aider les intéressés, ne règlent pas le problème de fond du chômage, qu'elles ne font qu'essayer de répartir un peu plus sur les différentes tranches d'âges.
Pour créer un emploi, il faut au minimum un investissement, varible suivant le type d'emploi créé.
La France crée des emplois chaque année, mais pas en nombre suffisant pour les nouveaux arrivants sur le marché du travail, il en est de même pour les logements, les places en crèche....
En attendant, pendant qu'une partie des Français, précaires et salariés de PME, trime toujours plus pour moins cher sous la pression de la peur, une autre partie de français crève au placard du chômage de longue durée et du RMI....
Et nos beaux parleurs de droite foie gras comme de gauche caviar ne s'appesantissent pas trop là-dessus, tant il est vrai qu'eux-mêmes et leurs rejetons se sont appropriés des situations publiques les mettant à l'abri...
RMISTE depuis 17 ans
Bienvenue au Club des Pères Fondateurs du RMIduduc a écrit :je bénéficie du RMI depuis quasiment sa sortie, en 1989.
quels commentaires est-ce que celà vous inspire?

J'en suis aussi ! Pensez-donc ! J'avais déjà plus de 40 ans quand je tenais encore ma boutique de micro que j'ai lâchée quelques années plus tard faute de CA suffisant. Et bien à l'époque, quand je cherchais un job dans mon secteur (la programmation) la question (les très rares fois où j'avais un interlocuteur) n'était pas "Qu'est-ce que vous savez faire ?" mais "Quel âge avez-vous ?". Suivi, bien sûr, de "Non, on préfère un jeune, etc."
Autrement dit la problématique n'était pas capitaliste comme dans la première question (sous entendu "Combien allez-vous me coûter et combien allez-vous me rapporter ?") mais néo féodale (sous entendu "Quel pouvoir vais-je avoir sur vous ?")
D'ailleurs il n'y a que les trotskystes pour croire qu'en France on est dans une société capitaliste (Franchement une conasse comme MAM avec le cirque de son porte-amiante et de ce que ça a dû coûter, vous en connaissez des boîtes qui ne l'auraient pas vidé illico ?). Et dans le lot le RMI rejoint la même absurdité anti-keynésienne : se priver "de grains à moudre" en n'accordant pas une reconnaissance sociale aux chômeurs. Il est plus rassurant d'en faire des untermenscher
tout a fait realiste ,pour moi c'est le motif principal bien avant les considerations budgetaires !!!!!!mais néo féodale (sous entendu "Quel pouvoir vais-je avoir sur vous ?")
on embauche toujours plus con que soi ,c'est une regle absolue et ca se confirme de plus en plus vu la mediocrité ambiante niveau decideur .
les gens ont peur pour leur bizness ,un senior ca fait peur ,le poids de l'experience .
dans le commercial ,c'est devenue la regle absolue ,si le recrutement ne se passe pas au dessus du niveau du directeur commercial ,le candidat talentueux n'a aucune chance !!!
les directeurs commerciaux francais sont accrochés a leurs postes comme des sangsues ,eliminant tout ce qui peut representer un danger personnel .
et la c'est plus reellement un probleme d'age ,quoique d'imaginer un vendeur de 50 ans drivé par un derlo d'a peine 40 ,malaise quand meme !!!
quand je dis que pour moi l'emploi salarié est mort en tant que tel ,c'est aussi pour ce genre de raisons profondes !!
le systeme d'entreprise classique est moribond a ce niveau ,ca ne survit aujourd'hui que par une problematique commerciale et strategique qui ne tient plus que par des positions de rentes de situations .
on n'est plus depuis longtemps dans des phases de conquetes de marchés et ca explique la mediocrité globale du marché francais !!
ya une sacrée similitude avec le monde politique en fait ca fonctionne sur le meme mode ,que des interets personnels ,que des problemes de carrieres !!!!
JE N'AI PAS MIEUX
Lutte de pouvoir et plan de carrière, avec la constante obsession de se hisser au plus haut de la hiérarchie sur le trône, en collectionnant les hochets de pouvoirs pour s'y maintenir coûte que coûte, c'est en effet le vrai triptyque sacralisant le capitalisme triomphant du maître. Le capital lui-même n'en étant tout au plus que la résultante, l'aboutissement, voir la "justification".
Dominer pour toujours plus soumettre voilà le but essentiel caché sous un vernis de rapport financier agité comme le pompon du manége tournant rond, le susucre du chienchien à son maimaître qui fait le beau. Et voici que l'on prétend que les manants peuvent désormais être pièces de manège elles-même, sans qu'il soit besoin de pompon comme au "bon" vieux temps du servage, où le perdant d'avance donnait du "not' bon maître", la tête baissée et dénudée en signe de pénitence, le béret maintenu dans le dos par déférence tout en allégence. Quelle avancée vers le ... 19e siècle.
La concurence en pauvreté, tout un métier en ce triste siècle de renoncement d'acquis. Merci aux organisateurs de ce vilain cirque et aux clowns qui s'y prêtent toujours en se justifiant qu'il faut bien vivre. Jusqu'à où et jusqu'à quand s'abaisseront-ils, çà mystère et boule de gomme car jusqu'ici... çà va !
A celui qui se baisse sans lutter, je dirais ceci : "Courbez donc l'échine gens rendus compréhensifs par la peur, ce ne sera de toute façon jamais assez bas pour les courtes pattes souhaitant vous piétiner!"
ARAMIS
Dominer pour toujours plus soumettre voilà le but essentiel caché sous un vernis de rapport financier agité comme le pompon du manége tournant rond, le susucre du chienchien à son maimaître qui fait le beau. Et voici que l'on prétend que les manants peuvent désormais être pièces de manège elles-même, sans qu'il soit besoin de pompon comme au "bon" vieux temps du servage, où le perdant d'avance donnait du "not' bon maître", la tête baissée et dénudée en signe de pénitence, le béret maintenu dans le dos par déférence tout en allégence. Quelle avancée vers le ... 19e siècle.
La concurence en pauvreté, tout un métier en ce triste siècle de renoncement d'acquis. Merci aux organisateurs de ce vilain cirque et aux clowns qui s'y prêtent toujours en se justifiant qu'il faut bien vivre. Jusqu'à où et jusqu'à quand s'abaisseront-ils, çà mystère et boule de gomme car jusqu'ici... çà va !
A celui qui se baisse sans lutter, je dirais ceci : "Courbez donc l'échine gens rendus compréhensifs par la peur, ce ne sera de toute façon jamais assez bas pour les courtes pattes souhaitant vous piétiner!"

Ce qui est d'autant plus absurde que l'âge et le vécu perso peuvent apporter une "valeur ajoutée" dans certains jobs. Admettons que pour être couvreur il vaut mieux recruter des sveltes jeunes hommes qui ne se précipitent pas dans le pluviomètre à couvreurschris a écrit :tout a fait realiste ,pour moi c'est le motif principal bien avant les considerations budgetaires !!!!!!mais néo féodale (sous entendu "Quel pouvoir vais-je avoir sur vous ?")
on embauche toujours plus con que soi ,c'est une regle absolue et ca se confirme de plus en plus vu la mediocrité ambiante niveau decideur .
les gens ont peur pour leur bizness ,un senior ca fait peur ,le poids de l'experience .
dans le commercial ,c'est devenue la regle absolue ,si le recrutement ne se passe pas au dessus du niveau du directeur commercial ,le candidat talentueux n'a aucune chance !!!

Je n'imagine pas un jeunôt, même si c'est un excellent informaticien, dire à un vénérable patron de PME, après analyse : "Jusqu'ici vous avez géré votre boîte comme une épicerie. Seulement voilà : ce n'est plus une épicerie, donc pour l'informatiser par moi ou un autre il va falloir revoir votre schéma d'organisation".

Si seulement, on te donnait ce genre de raison! Mais bien souvent on te rend responsable de ta situation:Quand on ne peut plus vous donner de raison valable à votre réinsertion, on doit se contenter de "c'est la faute à pas de chance" !
-<<Si t etais mieux formé tu aurais un emploi>> ou bientot: <<si tu avais fais les etudes qui vont bien tu aurais un emploi.>>
mais le:
<<si t etais moins paresseux tu aurais un emploi>> a encore de beaux jours.
et j attends que le:
<<si les financiers capitalistes n'etaient pas des vampires profiteurs assoiffés d argent , tu aurais un emploi>> devienne à la mode.
