Des mythes autour de l'emploi
Des mythes autour de l'emploi
En dehors d'un contexte bien particulier, la "croissance" ne crée pas d'emplois.
Seule une réduction ample, immédiate, impérative du temps de travail, associée à une extension du secteur public (qui ne se limite pas aux fonctionnaires) et du secteur coopératif, permet de résorber les 5 800 000 chômeurs réels (en équivalent temps plein).
Depuis plus de quarante ans le chômage n'a cessé d'augmenter, excepté pour de rares périodes. En 1964 la France comptait 251 400 chômeurs, au sens du Bureau International du Travail (BIT) et en moyenne annuelle, pour 19 709 600 personnes actives occupées (ayant un emploi).
En 1992, pour une croissance de la valeur ajoutée de 1,17 %, l'emploi a diminué de 136 100 (-179 700 en emplois réels, du fait d'une forte progression de l'emploi à temps partiel) alors qu'en 1991, pour une croissance voisine (1,10 %), l'emploi a augmenté de 45 500 (+67 100 emplois réels).
En 1994, pour une croissance forte de 2,75 %, l'emploi a diminué de 8 900 (-95 600 emplois réels) car la productivité a augmenté davantage (2,79 %) pour une durée annuelle identique du travail. En 1995, avec une croissance plus faible (2,10 %) de la production, l'emploi a augmenté de 268 000 (+201 600 en réel, forte augmentation du temps partiel) car la productivité a très peu augmenté (0,88 %) pour la même durée du travail.
Au début des années 70, la croissance était sensiblement supérieure à celle d'aujourd'hui. De 1970 à 1974, en quatre ans, la valeur ajoutée a progressé de 18,83 % et la productivité de 19,15 %, valeur légèrement supérieure. Si l'emploi a cependant progressé de 742 000, soit 3,60 %, c'est que la durée annuelle du travail a diminué de 3,73 % (de 1821 à 1753 heures). Le chômage a malgré tout augmenté car la population active progressait plus vite que la création d'emplois.
Ce n'est donc pas une forte "croissance" qui crée de l'emploi mais une différence positive importante entre la croissance de la production et celle de la productivité, comme pour les années 1988-89 (1,5 %) et dans une moindre mesure 1987 et 1990, ou une forte diminution de la durée du travail, comme entre 1970 et 1974.
Pour une durée constante du travail, seule une évolution de la valeur ajoutée supérieure à celle de la productivité entraîne une création nette d'emplois (nombre d'emplois créés, à durée du travail identique, supérieur à celui des emplois détruits). Plus généralement, l'évolution de la valeur ajoutée est égale au produit des évolutions de la productivité, de la durée du travail et de la population active occupée.
Autrement dit, l'emploi (population occupée) augmente uniquement si la production (valeur ajoutée) augmente plus vite que le produit de la productivité par la durée du travail.
En 1994, malgré une croissance importante de la production (2,75 %), 8 900 emplois ont été perdus. La perte d'emplois réels est de 95 600 du fait de l'augmentation de 219 200 des emplois à temps partiel.
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Un autre mythe aussi se développe selon lequel, à partir de l'an 2006, la population active diminuerait, résolvant ainsi le problème du chômage. Effectivement, selon les projections de l'Insee et dans l'hypothèse moyenne, la population active atteindrait un sommet en 2006 (ou 2010 - 2012 selon des estimations plus récentes). Ensuite, la population active diminuerait d'abord très lentement (251 200 en moins après dix ans), puis lentement pour ne retrouver qu'en 2032 le niveau de 1996 et en 2040 celui de 1994. C'est une imposture de présenter ce facteur bien modeste comme une solution naturelle au chômage ... très partiellement et dans quarante ans.
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Enfin, ce ne sont pas les salariés payés au voisinage du smic qui coûtent trop cher aux entreprises. Le décile (10 %) des salariés les moins payés représente 4,9% de la masse salariale, alors que le décile des salariés les mieux payés représente 22,7 % de cette même masse, soit 4,63 fois plus. D'un autre point de vue, le salaire minimum du centile (1 / 100) le plus élevé des salaires, est 7,60 fois supérieur au salaire maximum parmi les 10 % de salaires les plus faibles. ... Comme on le constate, les "personnels non qualifiés" ne sont pas la cause principale des "trop lourdes charges salariales" des entreprises.
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Pour plus d'informations, voir à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/mythes.htm
Seule une réduction ample, immédiate, impérative du temps de travail, associée à une extension du secteur public (qui ne se limite pas aux fonctionnaires) et du secteur coopératif, permet de résorber les 5 800 000 chômeurs réels (en équivalent temps plein).
Depuis plus de quarante ans le chômage n'a cessé d'augmenter, excepté pour de rares périodes. En 1964 la France comptait 251 400 chômeurs, au sens du Bureau International du Travail (BIT) et en moyenne annuelle, pour 19 709 600 personnes actives occupées (ayant un emploi).
En 1992, pour une croissance de la valeur ajoutée de 1,17 %, l'emploi a diminué de 136 100 (-179 700 en emplois réels, du fait d'une forte progression de l'emploi à temps partiel) alors qu'en 1991, pour une croissance voisine (1,10 %), l'emploi a augmenté de 45 500 (+67 100 emplois réels).
En 1994, pour une croissance forte de 2,75 %, l'emploi a diminué de 8 900 (-95 600 emplois réels) car la productivité a augmenté davantage (2,79 %) pour une durée annuelle identique du travail. En 1995, avec une croissance plus faible (2,10 %) de la production, l'emploi a augmenté de 268 000 (+201 600 en réel, forte augmentation du temps partiel) car la productivité a très peu augmenté (0,88 %) pour la même durée du travail.
Au début des années 70, la croissance était sensiblement supérieure à celle d'aujourd'hui. De 1970 à 1974, en quatre ans, la valeur ajoutée a progressé de 18,83 % et la productivité de 19,15 %, valeur légèrement supérieure. Si l'emploi a cependant progressé de 742 000, soit 3,60 %, c'est que la durée annuelle du travail a diminué de 3,73 % (de 1821 à 1753 heures). Le chômage a malgré tout augmenté car la population active progressait plus vite que la création d'emplois.
Ce n'est donc pas une forte "croissance" qui crée de l'emploi mais une différence positive importante entre la croissance de la production et celle de la productivité, comme pour les années 1988-89 (1,5 %) et dans une moindre mesure 1987 et 1990, ou une forte diminution de la durée du travail, comme entre 1970 et 1974.
Pour une durée constante du travail, seule une évolution de la valeur ajoutée supérieure à celle de la productivité entraîne une création nette d'emplois (nombre d'emplois créés, à durée du travail identique, supérieur à celui des emplois détruits). Plus généralement, l'évolution de la valeur ajoutée est égale au produit des évolutions de la productivité, de la durée du travail et de la population active occupée.
Autrement dit, l'emploi (population occupée) augmente uniquement si la production (valeur ajoutée) augmente plus vite que le produit de la productivité par la durée du travail.
En 1994, malgré une croissance importante de la production (2,75 %), 8 900 emplois ont été perdus. La perte d'emplois réels est de 95 600 du fait de l'augmentation de 219 200 des emplois à temps partiel.
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Un autre mythe aussi se développe selon lequel, à partir de l'an 2006, la population active diminuerait, résolvant ainsi le problème du chômage. Effectivement, selon les projections de l'Insee et dans l'hypothèse moyenne, la population active atteindrait un sommet en 2006 (ou 2010 - 2012 selon des estimations plus récentes). Ensuite, la population active diminuerait d'abord très lentement (251 200 en moins après dix ans), puis lentement pour ne retrouver qu'en 2032 le niveau de 1996 et en 2040 celui de 1994. C'est une imposture de présenter ce facteur bien modeste comme une solution naturelle au chômage ... très partiellement et dans quarante ans.
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Enfin, ce ne sont pas les salariés payés au voisinage du smic qui coûtent trop cher aux entreprises. Le décile (10 %) des salariés les moins payés représente 4,9% de la masse salariale, alors que le décile des salariés les mieux payés représente 22,7 % de cette même masse, soit 4,63 fois plus. D'un autre point de vue, le salaire minimum du centile (1 / 100) le plus élevé des salaires, est 7,60 fois supérieur au salaire maximum parmi les 10 % de salaires les plus faibles. ... Comme on le constate, les "personnels non qualifiés" ne sont pas la cause principale des "trop lourdes charges salariales" des entreprises.
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Pour plus d'informations, voir à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/mythes.htm
Quelle est l incidence de l automatisation dans les entreprises, c est à dire le remplacement de salaries par des machines sur la croissance?
Si on augmente significativement le nombre de machines en une annee y a t il un impact sur la croissance?
L autre question, si on fait travailler deux fois plus vite des salaries deja en poste, cela augmente leur productivite mais ne change rien à priori sur la situation de ceux qui sont au chomage?
Et enfin, pour augmenter la production, on commence deja par faire travailler les gens plus longtemps et quand on a reussi à les faire travailler plus longtemps il suffit d augmenter la cadence sans que là non plus ca ne change rien à priori sur la situation de ceux qui n ont pas d emploi.
Si on augmente significativement le nombre de machines en une annee y a t il un impact sur la croissance?
L autre question, si on fait travailler deux fois plus vite des salaries deja en poste, cela augmente leur productivite mais ne change rien à priori sur la situation de ceux qui sont au chomage?
Et enfin, pour augmenter la production, on commence deja par faire travailler les gens plus longtemps et quand on a reussi à les faire travailler plus longtemps il suffit d augmenter la cadence sans que là non plus ca ne change rien à priori sur la situation de ceux qui n ont pas d emploi.
Ha oui et qui paie ???Seule une réduction ample, immédiate, impérative du temps de travail, associée à une extension du secteur public (qui ne se limite pas aux fonctionnaires) et du secteur coopératif, permet de résorber les 5 800 000 chômeurs réels (en équivalent temps plein).
N'oublions pas que les 35h bénéficient aux agents de maitrise et aux cadres car leurs revenus restent confortables et pénalisent les ouvriers et les employés : leurs salaires n'augmentent plus ou peu depuis les 35 heures .
Le babyboom des années 50 doit bien représenter plusieurs millions de naissances.Ensuite, la population active diminuerait d'abord très lentement (251 200 en moins après dix ans), puis lentement pour ne retrouver qu'en 2032 le niveau de 1996 et en 2040 celui de 1994. C'est une imposture de présenter ce facteur bien modeste comme une solution naturelle au chômage ... très partiellement et dans quarante ans.
Si la population active en 2032 est la même qu'en 1996, il y a de forte chance pour le chomâge soit proche de 4 ou 5 %.
( Quelle sera la population en 2032 ?: 70 000 millions ??
Donc plusieurs millions de consommateurs de plus dont une bonne faction de retraités )
N'oubliez pas que tous les ans, plusieurs millions de jeunes entrent sur le marché du travail. Même si le nombre total d'actifs restent stable dans les prochaines années, une forte proportion des postes libérés par les papys seront pourvus par des chomeurs jeunes et moins jeunes.
Pour conclure, les postes libérés par les papys seront très nombreux. Le véritable defis est celui de la formation des jeunes et des actifs moins jeunes pour qu'ils puissent remplacer les futurs retraités expérimentés et qualifiés (y compris dans l'artisanat).
Remarque: vous le savez sans doute, les chomeurs sont font partis des actifs ( sauf ceux qui sont en formation ! ).
Ben voyons, tu m en diras t on !Pour conclure, les postes libérés par les papys seront très nombreux. Le véritable defis est celui de la formation des jeunes et des actifs moins jeunes pour qu'ils puissent remplacer les futurs retraités expérimentés et qualifiés (y compris dans l'artisanat).
Les postes liberes par les papys boomer risquent de s evaporer comme les 15 000 emplois supprimes dans la fonction publique recemment: En fait, ils ont supprime beaucoup plus d emplois , et le remplacement est faible
(nombre d emplois supprimes - nombre d emplois crees egale environ 15 000)
Les departs massifs (?) en retraite risquent de donner lieu surtout à un faible remplacement et l augmentation de la cadence de travail pour ceux qui ne partent pas encore en retraite.
On peut aussi ajouter le mythe: Si tu es bien <<formé>> alors tu ne seras pas au chomage.
La question à laquelle il serait interessant d avoir une reponse
est la suivante: En dessous de quel valeur, le nombre de postulants pour un même poste de travail qualifié, fait dire au MEDEF qu il y a penurie de main d oeuvre qualifiee?
50,100,1000,10 000 personnes?
Il faudrait se rappeler que le but pour le MEDEF n est pas que la proportion soit qu il y ait seulement un postulant pour chaque emploi sinon le salarié serait en position de force pour negocier son salaire, ce qui creerait de l inflation.
Donc, l interet du MEDEF c est qu il y ait un grand nombre de postulants potentiels pour un seul poste de travail à pourvoir afin d etre en position de force pour fixer le salaire.
Ca explique pourquoi le smic est devenu un salaire maximum et qu ayant atteint ce salaire plancher ces charognards attendent sa suppression.
Pendant que le gouvernement est pret à faire n importe quoi pour faire baisser la dette de l'Etat: detruire des emplois mais sans renoncer à alleger les impots des plus riches bien sur, la BCE remonte ses taux d interets, ce qui je suppose aura pour consequences d augmenter les sommes dues au titre du remboursement de la dette de l'Etat et qui aura pour consequences d accroitre la pression du gouvernement pour realiser des <<economies>>.
c'est la plus grosse tarte a la creme actuelleSi tu es bien <<formé>> alors tu ne seras pas au chomage.

agitée par tout ceux qui comme par hasard ,on tout interet a l'agiter car ils en vivent ou en profitent

et comme en terme de propagande ,c'est toujours les plus gros mensonges qui passent le mieux ,on a pas finit d'entendre cette monstrueuse connerie


Tout à fait ! Et pour les électeurs précocement atteint de la maladie d'Alzheimer et qui voudrait nous refourguer du "socialisme" "royaliste" en 2007 rappelons que c'est Martine Aubry (oh, ce n'était pas la pire, et elle a fait quelques petits trucs législatifs qui allaient dans le bon sens) qui avait lancé le concept (absurde ! car en France que reste-t-il ? des boulots bas de gamme de manuts et autres presque tous les ingénieurs sont partis ailleurs).chris a écrit :c'est la plus grosse tarte a la creme actuelleSi tu es bien <<formé>> alors tu ne seras pas au chomage.![]()
agitée par tout ceux qui comme par hasard ,on tout interet a l'agiter car ils en vivent ou en profitent![]()
et comme en terme de propagande ,c'est toujours les plus gros mensonges qui passent le mieux ,on a pas finit d'entendre cette monstrueuse connerie![]()
C'était râbaché jusqu'à plus soif. Au point que lors de ma première inscription au RMI la secrétaire de mairie qui pataugeait là-dedans a demandé par téléphone à une super bureaucrate centrale ce qu'elle devait faire. L'interphone étant branché je me souviens de la réflexion de la super bureaucrate "Si ce monsieur avait une meilleure formation il n'aurait aucun problème pour trouver un emploi", je m'emparais du microphone "en effet, chère dame, je n'ai qu'un troisième cycle de biochimie, mais si vous pouvez m'accorder une bourse pour que je passe une thèse d'état je ne demande pas mieux". Silence gêné. Par la suite j'appris que les laissés pour compte de l'enseignement dit "supérieur" étaient légion au RMI
Cet argument se substitue aisement au, politiquement correct, quand on parle d un groupe de gens dans son ensemble, mais politiquement incorrect lorsque le message s adresse à un individu en particulier: << si ce monsieur etait moins paresseux il trouverait un emploi>>."Si ce monsieur avait une meilleure formation il n'aurait aucun problème pour trouver un emploi"
Le but, au final, est le meme, que tu comprennes bien que si tu es au chomage c est seulement de ta faute
Des mythes autour de l'emploi - 2
La productivité augmente en utilisant des équipements plus nombreux ou plus performants (machines, ordinateurs). Un automate (équipement automatique) ne produit rien en lui-même mais s'insère dans un ensemble productif plus vaste et a besoin de salariés pour être construit, mis en oeuvre e entretenu (maintenance préventive, réparations).
La productivité augmente aussi par l'intensification du travail : augmentation des cadences, suppression de temps de pause, de trajet ou d'habillage (une à deux heures supprimées dans de nombreuses entreprises lors du passage aux 35 heures, très amical dans ses modalités pour les patrons, qui recevaient des aides financières substantielles par ailleurs).
En elle-même, l'augmentation de la productivité n'entraîne pas la croissance. S'il existe un marché plus important (les clients achètent davantage), l'entreprise augmente sa production, sinon elle produit autant en supprimant des emplois (départs ou licenciements).
Une entreprise peut augmenter sa productivité et sa production en prenant une importance plus grande dans son domaine d'activité (en augmentant ses "parts de marché"). Mais le marché n'est pas toujours extensible et dans ce cas une entreprise qui produit plus le fait au détriment d'autres entreprises qui produisent moins ou disparaissent.
Ne pas raisonner au niveau d'une entreprise mais à celui d'une branche d'activité et parfois des branches voisines : la consommation de pâtes en France peut augmenter si l'on consomme moins de riz ou de pommes de terre.
L'augmentation de la productivité ne change rien pour les chômeurs "en place". Cependant, pour une production identique et si la durée du travail n'est pas réduite en proportion de l'augmentation de la productivité, les emplois en surnombre sont supprimés et le nombre de chômeurs augmente.
"Travailler plus pour gagner plus" comme disent les parons et les adeptes du libéralisme économique est une conséquence du chômage massif, qui entraîne une pression à la baisse sur les salaires et une augmentation des profits dans le partage de la richesse produite par l'activité économique.
Une façon beaucoup plus simple pour gagner plus est d'augmenter les salaires et de réduire les profits de ceux dont le seul mérite est de posséder de l'argent (les capitaux, en actions, parts de sociétés ...).
Travailler plus en augmentant la durée hebdomadaire du travail contribue à maintenir une forte population au chômage.
Document initial à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/mythes.htm
La productivité augmente aussi par l'intensification du travail : augmentation des cadences, suppression de temps de pause, de trajet ou d'habillage (une à deux heures supprimées dans de nombreuses entreprises lors du passage aux 35 heures, très amical dans ses modalités pour les patrons, qui recevaient des aides financières substantielles par ailleurs).
En elle-même, l'augmentation de la productivité n'entraîne pas la croissance. S'il existe un marché plus important (les clients achètent davantage), l'entreprise augmente sa production, sinon elle produit autant en supprimant des emplois (départs ou licenciements).
Une entreprise peut augmenter sa productivité et sa production en prenant une importance plus grande dans son domaine d'activité (en augmentant ses "parts de marché"). Mais le marché n'est pas toujours extensible et dans ce cas une entreprise qui produit plus le fait au détriment d'autres entreprises qui produisent moins ou disparaissent.
Ne pas raisonner au niveau d'une entreprise mais à celui d'une branche d'activité et parfois des branches voisines : la consommation de pâtes en France peut augmenter si l'on consomme moins de riz ou de pommes de terre.
L'augmentation de la productivité ne change rien pour les chômeurs "en place". Cependant, pour une production identique et si la durée du travail n'est pas réduite en proportion de l'augmentation de la productivité, les emplois en surnombre sont supprimés et le nombre de chômeurs augmente.
"Travailler plus pour gagner plus" comme disent les parons et les adeptes du libéralisme économique est une conséquence du chômage massif, qui entraîne une pression à la baisse sur les salaires et une augmentation des profits dans le partage de la richesse produite par l'activité économique.
Une façon beaucoup plus simple pour gagner plus est d'augmenter les salaires et de réduire les profits de ceux dont le seul mérite est de posséder de l'argent (les capitaux, en actions, parts de sociétés ...).
Travailler plus en augmentant la durée hebdomadaire du travail contribue à maintenir une forte population au chômage.
Document initial à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/mythes.htm
Un autre mythe aussi se développe selon lequel, à partir de l'an 2006, la population active diminuerait, résolvant ainsi le problème du chômage. Effectivement, selon les projections de l'Insee et dans l'hypothèse moyenne, la population active atteindrait un sommet en 2006 (ou 2010 - 2012 selon des estimations plus récentes). Ensuite, la population active diminuerait d'abord très lentement (251 200 en moins après dix ans), puis lentement pour ne retrouver qu'en 2032 le niveau de 1996 et en 2040 celui de 1994. C'est une imposture de présenter ce facteur bien modeste comme une solution naturelle au chômage ... très partiellement et dans quarante ans.
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2032?Quand j'aurai 52 ans,la situation s'améliorera?
Merci!Je reprends confiance en l'avenir!
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2032?Quand j'aurai 52 ans,la situation s'améliorera?
Merci!Je reprends confiance en l'avenir!

2032... Nous sommes en 2006.
Comment voyait-on 2006 en 1980 ?
On a une idée des effectifs de 15-65 ans dans vingt ans... Mais le taux d'activité ? les migrations ? la mortalité ? ???
Une baisse de la population active avec une hausse de la population à charge peut tout à fait nuire à l'emploi (spirale négative).
Vous avez tout à fait raison de dénoncer ce mythe.
Comment voyait-on 2006 en 1980 ?
On a une idée des effectifs de 15-65 ans dans vingt ans... Mais le taux d'activité ? les migrations ? la mortalité ? ???
Une baisse de la population active avec une hausse de la population à charge peut tout à fait nuire à l'emploi (spirale négative).
Vous avez tout à fait raison de dénoncer ce mythe.
Dans les années 70, nous étions dans un système plus restreint !
Si aucune mesure n'est prise pour augmenter la croissance, notre situation ne s'améloirera pas, car nous ne pourrons plus rembourser nos dettes !
Il faut prendre des mesures pour que nos comptes soient bénéficiaires et non plus dans le rouge, et là nous pourrons rêver !
Diminuer le temps n'est pas une solution, car cela entrainera soit une diminution du pouvoir d'achat, soit une augmentation du chômage, sauf à diminuer le salaire en proportion de la diminution du temps de travail.
Faut faire comme dans le commerce, baisser les prix pour augmenter les ventes, et se servir avant que les bénéfices supplémentaires soient partis ailleurs.
Diminuer la fiscalité des entreprises, hormis celles du CAC 40, pour leur permettre d'investir davantage, en ayant instauré des moyens de contrôle, instaurer une diminution des charges sous la forme d'une ristourne en fin d'exercice pour les entreprises qui ont embauché en CDI, surtaxer en revanche les CDD dès lors que les effectifs en CDD dépassent de façon permanente 5% de l'effectif global.
Supprimer le CNE ou à défaut le surtaxer en mettant une prime de sortie dégressive, très forte au départ, 50 ou 60 % la première année par exemple, de telle sorte à ce que les patrons qui embauchent soient dissuadés de faire les cons ou les malhonnêtes avec les salariés qu'ils font travailler, pour aboutir aux conditions prévues par les conventions collectives au bout des 2 ans.
Renforcer les budgets pour la formation tout au long de la vie, pour permettre au plus grand nombre un déroulement de carrière, car, il ne faut plus se leurrer, le salaire qui augmente sans que l'employé évolue, c'est fini !
Renforcer les pouvoirs des inspecteurs du travail, en transférant à leur profit les pouvoirs de poursuites actuellement dévolus aux procureurs de la république; quand on s'est fait pincer une fois et qu'on dû payer de suite, on ne recommence plus !
Résorber le chômage en comptant sur le départ des soixantes-huitards, c'est du pipeau, nous serons obligés de compenser à chaque époque où cela se produira par l'immigration, ne serait que pour pérenniser notre régime de retraite.
Il y a 40 ans, il y avait 4 actifs pour 1 retraité, nous allons vers 1 actif pour 1 retraité. C'est une tendance qu'il faudra renverser.
Si certains d'entre vous ont regardé "France Europe Express" mardi soir sur France, vous aurez compris qu'il y a un gros problème pour nos futures retraites !
Et puis il ne faut pas penser qu'à sa propre génération, il faut penser aux jeunes qui nous suivront.
Si aucune mesure n'est prise pour augmenter la croissance, notre situation ne s'améloirera pas, car nous ne pourrons plus rembourser nos dettes !
Il faut prendre des mesures pour que nos comptes soient bénéficiaires et non plus dans le rouge, et là nous pourrons rêver !
Diminuer le temps n'est pas une solution, car cela entrainera soit une diminution du pouvoir d'achat, soit une augmentation du chômage, sauf à diminuer le salaire en proportion de la diminution du temps de travail.
Faut faire comme dans le commerce, baisser les prix pour augmenter les ventes, et se servir avant que les bénéfices supplémentaires soient partis ailleurs.
Diminuer la fiscalité des entreprises, hormis celles du CAC 40, pour leur permettre d'investir davantage, en ayant instauré des moyens de contrôle, instaurer une diminution des charges sous la forme d'une ristourne en fin d'exercice pour les entreprises qui ont embauché en CDI, surtaxer en revanche les CDD dès lors que les effectifs en CDD dépassent de façon permanente 5% de l'effectif global.
Supprimer le CNE ou à défaut le surtaxer en mettant une prime de sortie dégressive, très forte au départ, 50 ou 60 % la première année par exemple, de telle sorte à ce que les patrons qui embauchent soient dissuadés de faire les cons ou les malhonnêtes avec les salariés qu'ils font travailler, pour aboutir aux conditions prévues par les conventions collectives au bout des 2 ans.
Renforcer les budgets pour la formation tout au long de la vie, pour permettre au plus grand nombre un déroulement de carrière, car, il ne faut plus se leurrer, le salaire qui augmente sans que l'employé évolue, c'est fini !
Renforcer les pouvoirs des inspecteurs du travail, en transférant à leur profit les pouvoirs de poursuites actuellement dévolus aux procureurs de la république; quand on s'est fait pincer une fois et qu'on dû payer de suite, on ne recommence plus !
Résorber le chômage en comptant sur le départ des soixantes-huitards, c'est du pipeau, nous serons obligés de compenser à chaque époque où cela se produira par l'immigration, ne serait que pour pérenniser notre régime de retraite.
Il y a 40 ans, il y avait 4 actifs pour 1 retraité, nous allons vers 1 actif pour 1 retraité. C'est une tendance qu'il faudra renverser.
Si certains d'entre vous ont regardé "France Europe Express" mardi soir sur France, vous aurez compris qu'il y a un gros problème pour nos futures retraites !
Et puis il ne faut pas penser qu'à sa propre génération, il faut penser aux jeunes qui nous suivront.
Des mythes autour de l'emploi - 3
Si la population active est la même en 2032 qu'en 1996, toutes choses égales par ailleurs, le chômage n'aura pas baissé du fait d'une diminution de la population active après 2006 (ou 2010-2012) et pourra être identique à celui de 1996 (3.060.000 personnes, taux de 11,6%) ou à celui d'aujourd'hui. Le chômage peut baisser ou augmenter pour d'autres raisons.
La population active (ayant un emploi ou au chômage) était de 26.426.000 personnes en 1996 et serait de 26.458.000 en 2032 selon l'estimation moyenne : voir "La population active de 1995 à 2040"
http://travail-chomage.site.voila.fr/po ... v2040a.htm
Le maximum prévu pour 2006-2007 est de 27.860.000.
Ces données ont été révisées après le recensement de 1999, mais l'explication reste la même avec des valeurs un peu différentes. Cependant, si l'on prend l'année 2006 comme point de départ (l'étude initiale date de 1998), la population active aura diminué de 1.402.000 dans vingt-six ans. Cette valeur modeste pour une aussi longue période est à comparer au chômage officiel (2.717.000 chômeurs au sens du BIT) et au chômage réel (5 848 550 chômeurs en équivalent temps plein) en 2005. Voir "Chômage officiel et chômage réel en 2005"
http://travail-chomage.site.voila.fr/ch ... el2005.htm
La population totale était de :
- 58.000.000 personnes en 1996, dont 31.200.000 de 20 à 59 ans,
- 60.100.000 personnes en 2006, dont 32.750.000 de 20 à 59 ans.
Selon l'hypothèse moyenne, elle sera de :
- 64.100.000 personnes en 2032, dont 30.100.000 de 20 à 59 ans,
- 64.000.000 personnes en 2050, dont 28.700.000 de 20 à 59 ans.
Cette estimation est "centrale" comparée à d'autres estimations donnant des valeurs plus élevées ou plus faibles.
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Le départ en retraite massif des personnes nées dans la période 1945-1960 est un autre mythe. Une grande partie de cette génération a déjà été retirée de la population active occupée (ayant un emploi) :
- soit ces personnes sont en préretraite à la suite des restructurations industrielles, parfois depuis l'âge de 55 ans - la collectivité paie les dégâts et les actionnaires tirent les profits de ces restructurations,
- soit elles sont au chômage ou en "dispense de recherche d'emploi" (non comptées dans le chômage officiel, 408 000 en 2005 pour les DRE indemnisés)
Et si la population active diminue seulement de 251.200 entre 2006 et 2016 (mais elle pourrait ne pas diminuer), c'est que les départs en retraite sont presque toujours compensés par l'arrivée de nouveaux actifs.
A titre indicatif, voici le nombre de personnes d'âge actif (ne pas confondre avec population active) en 2004 et par tranche de cinq ans. Pour la population "d'âge actif" :
- en 2006-2010 : sortie de 3.650.000 personnes (55-59 ans en 2004) - entrée de 3.950.000 personnes (20-24 ans en 2004),
- en 2011-2015 : sortie de 4.180.000 personnes (50-54 ans en 2004) - entrée de 3.900.000 personnes (15-19 ans en 2004).
Document initial à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/mythes.htm
La population active (ayant un emploi ou au chômage) était de 26.426.000 personnes en 1996 et serait de 26.458.000 en 2032 selon l'estimation moyenne : voir "La population active de 1995 à 2040"
http://travail-chomage.site.voila.fr/po ... v2040a.htm
Le maximum prévu pour 2006-2007 est de 27.860.000.
Ces données ont été révisées après le recensement de 1999, mais l'explication reste la même avec des valeurs un peu différentes. Cependant, si l'on prend l'année 2006 comme point de départ (l'étude initiale date de 1998), la population active aura diminué de 1.402.000 dans vingt-six ans. Cette valeur modeste pour une aussi longue période est à comparer au chômage officiel (2.717.000 chômeurs au sens du BIT) et au chômage réel (5 848 550 chômeurs en équivalent temps plein) en 2005. Voir "Chômage officiel et chômage réel en 2005"
http://travail-chomage.site.voila.fr/ch ... el2005.htm
La population totale était de :
- 58.000.000 personnes en 1996, dont 31.200.000 de 20 à 59 ans,
- 60.100.000 personnes en 2006, dont 32.750.000 de 20 à 59 ans.
Selon l'hypothèse moyenne, elle sera de :
- 64.100.000 personnes en 2032, dont 30.100.000 de 20 à 59 ans,
- 64.000.000 personnes en 2050, dont 28.700.000 de 20 à 59 ans.
Cette estimation est "centrale" comparée à d'autres estimations donnant des valeurs plus élevées ou plus faibles.
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Le départ en retraite massif des personnes nées dans la période 1945-1960 est un autre mythe. Une grande partie de cette génération a déjà été retirée de la population active occupée (ayant un emploi) :
- soit ces personnes sont en préretraite à la suite des restructurations industrielles, parfois depuis l'âge de 55 ans - la collectivité paie les dégâts et les actionnaires tirent les profits de ces restructurations,
- soit elles sont au chômage ou en "dispense de recherche d'emploi" (non comptées dans le chômage officiel, 408 000 en 2005 pour les DRE indemnisés)
Et si la population active diminue seulement de 251.200 entre 2006 et 2016 (mais elle pourrait ne pas diminuer), c'est que les départs en retraite sont presque toujours compensés par l'arrivée de nouveaux actifs.
A titre indicatif, voici le nombre de personnes d'âge actif (ne pas confondre avec population active) en 2004 et par tranche de cinq ans. Pour la population "d'âge actif" :
- en 2006-2010 : sortie de 3.650.000 personnes (55-59 ans en 2004) - entrée de 3.950.000 personnes (20-24 ans en 2004),
- en 2011-2015 : sortie de 4.180.000 personnes (50-54 ans en 2004) - entrée de 3.900.000 personnes (15-19 ans en 2004).
Document initial à cette adresse :
http://travail-chomage.site.voila.fr/ancien/mythes.htm
2032 ou 2040, c'est encore loin.
Le volume des emplois occupés ne doit pas diminuer, ce qui veut dire que des périodes de baisse de la population nationale d'origine, il faudra que des étrangers viennent occuper ses emplois pour cotiser chez nous, et que non que ces emplois soient transférés dans les pays d'origine pour pérénniser le système.
Je suis né en 1956; compte tenu de la situation actuelle, je sais que je devrais partir au plus tôt en 2021 (65 ans), si je ne veux pas être lésé, et non en 2016 (60 ans).
Dans son dernier livre "Encore plus", François de Closets en fait état, en oubliant toutefois une chose quand il dit que pour 100 € de pension versée 60 € reviennent aux fonctionnaires, à savoir que les garanties ne sont pas les mêmes.
La pension de retraite d'un fonctionnaire est un droit acquis inscrit dans le grand livre de la dette publique.
Ce n'est pas du tout le cas pour les pensions de retraite des salariés du secteur privé.
C'est le même principe que pour l'indemnisation du chômage, qui est nettement moins favorable aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
J'ai vu récemment que l'Allemagne va connaitre ce problème aussi, puisque, sauf nouvelle immigration, le nombre d'habitants en Allemagne d'ici 20 ans sera équivalent au nombre d'habitants en France aujourd'hui.
Le volume des emplois occupés ne doit pas diminuer, ce qui veut dire que des périodes de baisse de la population nationale d'origine, il faudra que des étrangers viennent occuper ses emplois pour cotiser chez nous, et que non que ces emplois soient transférés dans les pays d'origine pour pérénniser le système.
Je suis né en 1956; compte tenu de la situation actuelle, je sais que je devrais partir au plus tôt en 2021 (65 ans), si je ne veux pas être lésé, et non en 2016 (60 ans).
Dans son dernier livre "Encore plus", François de Closets en fait état, en oubliant toutefois une chose quand il dit que pour 100 € de pension versée 60 € reviennent aux fonctionnaires, à savoir que les garanties ne sont pas les mêmes.
La pension de retraite d'un fonctionnaire est un droit acquis inscrit dans le grand livre de la dette publique.
Ce n'est pas du tout le cas pour les pensions de retraite des salariés du secteur privé.
C'est le même principe que pour l'indemnisation du chômage, qui est nettement moins favorable aujourd'hui qu'il y a 20 ans.
J'ai vu récemment que l'Allemagne va connaitre ce problème aussi, puisque, sauf nouvelle immigration, le nombre d'habitants en Allemagne d'ici 20 ans sera équivalent au nombre d'habitants en France aujourd'hui.