Chômage : les nouvelles règles d'indemnisation ont avantagé 238.000 inscrits
Le changement en avril 2009 de convention d'assurance chômage qui permet d'être indemnisé pour quatre mois d'activité a été favorable à 238.000 personnes et en a pénalisé 19.000 sur la première année d'application, selon un bilan des "gagnants et perdants" obtenu vendredi.
Cette note de l'Unedic, dévoilée par Les Echos et La Tribune, précise que le changement de convention a coûté au régime Unedic 617 millions d'euros du 1er avril 2009 au 31 mars 2010 du fait de l'ouverture de l'indemnisation à quatre mois et du passage à la filière unique (un jour cotisé = un jour indemnisé).
"Les effets constatés lors de la première année concernent exclusivement les allocataires présentant une période d'affiliation inférieure à 12 mois", nuance le document.
Ces règles, renégociées régulièrement par les syndicats et le patronat qui fixent eux-mêmes le niveau des cotisations et des allocations, étaient soutenues par le gouvernement, le patronat et la CFDT qui y voyaient un moyen d'améliorer le sort des jeunes, des précaires et des saisonniers.
Le bilan au bout d'un an d'application semble les conforter puisqu'il indique que "près de la moitié des allocataires gagnants ont moins de 30 ans, un tiers moins de 25 ans et 30% sont indemnisés au titre de l'annexe 4", qui prend en charge les intérimaires et les intermittents du spectacle.
FO et la CGT s'étaient opposés à la nouvelle réglementation notamment parce que le principe d'un jour cotisé = un jour indemnisé peut faire basculer plus vite en fin de droits certains inscrits, comparé à la précédente convention.
"Une ouverture de droits sur quatre aurait été potentiellement plus favorable en convention 2006", précise à ce titre la note de l'Unedic.
Avec les nouvelles règles, valables jusqu'à fin mars 2011, les chômeurs peuvent être indemnisés s'ils ont travaillé au moins quatre mois sur deux ans et demi, ou sur trois ans pour les salariés de 50 ans et plus.
La durée maximale d'indemnisation est de deux ans (trois ans pour les seniors) suivant le principe un jour cotisé = un jour indemnisé.
La moitié des chômeurs indemnisés par l'assurance chômage touchent une allocation inférieure ou égale à 966 euros mensuels (chiffre septembre 2009).
La part des demandeurs d'emploi (y compris les dispensés de recherche, DRE) indemnisés par le régime d'assurance chômage est d'un sur deux (50,7%).
nouvelles règles d'indemnisation ont avantagé 238.000 inscri
comment est-ce possible ?
Je suis très étonnée par ces allégations.
Non pas que je fasse preuve d'une indécrottable mauvaise foi/volonté, mais ça ne me paraît pas logique...
Du 1er avril 2009 au 31 mars 2010, le nombre total d'inscrits à Pôle Emploi, toutes catégories confondues, a augmenté de plus de 600.000 personnes.
Alors effectivement, dans le tas, il y a eu des fluctuations (entrées et sorties).
Le chiffre de 238.000 inscrits "avantagés" semble plausible.
D'abord, ce que l'article ne dit pas, c'est que le passage de 6 mois à 4 mois ne concerne que les primo-demandeurs (qui, s'ils peuvent être indemnisés deux mois plus tôt, sortent aussi plus tôt du régime…) : une fois qu'ils ont ouverts des droits et que ceux-ci sont épuisés, pour en rouvrir de nouveaux, ils doivent justifier de 6 mois de cotisation et non 4.
Ensuite, dire que seulement 19.000 chômeurs ont été "pénalisés" me semble particulièrement aberrant.
Pour rappel, dans l'ancien système, quatre filières induisaient des paliers à atteindre :
• A (6 mois cotisés = 7 mois d’indemnisation)
• A+ (12 mois cotisés = 12 mois d’indemnisation)
• B (16 mois cotisés = 23 mois d’indemnisation)
• C pour les plus de 50 ans (27 mois cotisés = 36 mois d’indemnisation)
Avec le nouveau système «un jour cotisé, un jour indemnisé», hormis les primo-demandeurs qui passent à 4 mois,
cela nous fait 1 mois d'indemnisation en moins pour les prétendants à l'ex filière A,
jusqu’à 7 mois en moins pour ceux de l'ex filière B
et jusqu’à 9 mois en moins pour ceux de l'ex filière C,
sachant que ces deux dernières (ex B et C) représentent le plus gros contingent d’inscrits.
La CGT avait alors avancé que 63% des chômeurs verraient leur durée d'indemnisation amputée de 1 à 9 mois, suivant les cas.
Non que je prenne les évaluations de la CGT pour parole d'évangile, mais franchement, ce positivisme de l'Unedic me fait tiquer !
Il y a un truc qui m'échappe, là.
Non pas que je fasse preuve d'une indécrottable mauvaise foi/volonté, mais ça ne me paraît pas logique...
Du 1er avril 2009 au 31 mars 2010, le nombre total d'inscrits à Pôle Emploi, toutes catégories confondues, a augmenté de plus de 600.000 personnes.
Alors effectivement, dans le tas, il y a eu des fluctuations (entrées et sorties).
Le chiffre de 238.000 inscrits "avantagés" semble plausible.
D'abord, ce que l'article ne dit pas, c'est que le passage de 6 mois à 4 mois ne concerne que les primo-demandeurs (qui, s'ils peuvent être indemnisés deux mois plus tôt, sortent aussi plus tôt du régime…) : une fois qu'ils ont ouverts des droits et que ceux-ci sont épuisés, pour en rouvrir de nouveaux, ils doivent justifier de 6 mois de cotisation et non 4.
Ensuite, dire que seulement 19.000 chômeurs ont été "pénalisés" me semble particulièrement aberrant.
Pour rappel, dans l'ancien système, quatre filières induisaient des paliers à atteindre :
• A (6 mois cotisés = 7 mois d’indemnisation)
• A+ (12 mois cotisés = 12 mois d’indemnisation)
• B (16 mois cotisés = 23 mois d’indemnisation)
• C pour les plus de 50 ans (27 mois cotisés = 36 mois d’indemnisation)
Avec le nouveau système «un jour cotisé, un jour indemnisé», hormis les primo-demandeurs qui passent à 4 mois,
cela nous fait 1 mois d'indemnisation en moins pour les prétendants à l'ex filière A,
jusqu’à 7 mois en moins pour ceux de l'ex filière B
et jusqu’à 9 mois en moins pour ceux de l'ex filière C,
sachant que ces deux dernières (ex B et C) représentent le plus gros contingent d’inscrits.
La CGT avait alors avancé que 63% des chômeurs verraient leur durée d'indemnisation amputée de 1 à 9 mois, suivant les cas.
Non que je prenne les évaluations de la CGT pour parole d'évangile, mais franchement, ce positivisme de l'Unedic me fait tiquer !
Il y a un truc qui m'échappe, là.
ah, j'me disais bien !
Je viens d'aller lire Les Echos.
Et il y est précisé que "Par ailleurs, tous les perdants ne sont pas encore connus".
http://www.lesechos.fr/info/france/0206 ... nants-.htm
Hé oui ! Le plus gros contingents d'inscrits a droit à une indemnisation plus longue (maximum 24 mois) et ces conclusions hâtives ne s'étalent que sur un an.
L'Unedic se gargarise un peu trop rapidement. Mon emploi du mot "positivisme" à son égard est donc justifié, d'autant plus qu'elle est coutumière du fait dans sa com’...
Et il y est précisé que "Par ailleurs, tous les perdants ne sont pas encore connus".
http://www.lesechos.fr/info/france/0206 ... nants-.htm
Hé oui ! Le plus gros contingents d'inscrits a droit à une indemnisation plus longue (maximum 24 mois) et ces conclusions hâtives ne s'étalent que sur un an.
L'Unedic se gargarise un peu trop rapidement. Mon emploi du mot "positivisme" à son égard est donc justifié, d'autant plus qu'elle est coutumière du fait dans sa com’...
Re: nouvelles règles d'indemnisation ont avantagé 238.000 inscri
En fait il faudrait savoir qui pour l'Unedic est un "perdant" - il pourrait y avoir une surprise. Peut-être si on connaît leur "art de compter" on saurait un peu plus. 
