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Dans la campagne de ma mère (200 âmes) nous étions un peu regardés de travers, ou plutôt observés, mais je dois reconnaitre que beaucoup de parisiens ont une certaine arrogance.
Tout à changé lors de la tempête de fin 99. Notre toit était entièrement à refaire, en plus au bord de la grand-rue du village. Je me suis débrouillée pour avoir la ligne directe des pompiers, débordés les pauvres, et les ai supplié de venir sortir les tuiles et les briques de la cheminée qui tombaient directement sur la rue. Ensuite j'ai précisé à l'entrepreneur que nous étions moins pressés que ceux dont c'était la résidence principale, la maison est vieille et le sol du grenier est recouvert de terre battue.
Comme tout se sait, leur attitude a changé du tout au tout, leur méfiance envolée et ils parlent avec nous. Quand ma mère était seule avec mon neveu et qu'il était malade, elle peut appeler le médecin de la petite ville d'à côté, qui porte directement l'ordonnance au pharmacien qui vient la livrer au village (15km A/R).
Finalement il leur aura fallu qu'une dizaine d'années
L'exode des jeunes n'est pas pret de s'arreter jym
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Inscription: 02 Mai 2010 18:02
Message privé
et des vieux aussi, si l'on juge par le reflux d'une population pré'retraitée qui réintègre les centres urbains des petites et moyennes agglomerations. cela fait monter les prix des loyers de locaux qui servaient jusqu'à present à la bureaucratie et dont les populations avaient été jetées dans les années 80. Il semble que le languedoc et la cote d'usure soient finit. Faut dire que les budgets des retraités actuels et des senoirs ne sont plus equivalents à ceux des précédents retraités , plus favorisés. Faut dire aussi qu'il sera plus facile de trouver un medecin ou un centre hospitalier à l'interieur d'un centre urbain qu'au fin fond de la creuse ou de la lozere. A force de demanteler les services publics , on va assister à des problemes demographiques sur certaines zones et à la desertification sur d'autres zones. Dans ces endroits desertifiés se sont souvent les populations les plus misereuses qui trouvent refuge.Rien qui ne permettent une reflexion plus " culturelle" quand on est uniquement occupé de survie.
Faut dire aussi qu'il sera plus facile de trouver un medecin ou un centre hospitalier à l'interieur d'un centre urbain qu'au fin fond de la creuse ou de la lozere
Non seulement les structures hospitalières, mais aussi un simple bureau de poste, une banque ou le marchand de journaux ou autre petit commerçant !
Et les jeunes générations ne veulent/peuvent pas s'y installer à cause des écoles qui ferment par manque d'effectifs, quelle tristesse
