http://www.psinfo.net/entretiens/larrou ... es35h.html
« Il faut descendre à 32 heures, sans étape intermédiaire. Cela obligera toutes les entreprises à créer des emplois. »
« Il faut descendre à 32 heures, sans étape intermédiaire. Cela obligera toutes les entreprises à créer des emplois. »
Lorsque le patronat aura reussi à faire sauter le smic, et que l on pourra payer des gens à 1/2 du smic actuel, un patron pourra faire travailler 2 employes chacun à 50 heures pour le meme prix qu un seul employe maintenant (s ils obtiennent de faire sauter le smic ils obtiendront l accroissement du temps de travail) .parce que la reduction du travail ,en fait c'est le partage et pas que du travail du coup !!
Pour moi, ça fait longtemps que c'est une certitude...le fait , comme nous commencons à le pressentir, que le patronat n a pas reellement envie que le chomage baisse.
on est bien d'accord ,surtout sur l'altruismeCar, comme toute avancée sociale, elle ne peut passer qu'en force, tant ceux qui détiennet les privilèges découlant de s'asservissement du plus grand nombre, ne sont en aucun cas à les partager
il ya des pays qui sont des laboratoires de nos futurs choix de societé .Les « sentiments d’injustice » ont joué un rôle certain dans le passage aux armes des insurgés. Et leur brutalité n’est pas sans lien avec ce ressenti. En août 2001, nous rencontrons, dans le Sud Bolivar, à proximité du fleuve Magdalena – rouge du sang répandu par les paramilitaires –, le commandant d’une escouade de l’ELN.
Deux heures durant, dans la fraîcheur d’une nuit désolée, il raconte cette guerre inhumaine. La voix est sourde, les mots sortent en rafales, l’homme a besoin de parler. Après un long silence, il évoque un sénateur, enlevé par son organisation, dont il a eu la garde en attendant la rançon demandée (4). « Il criait, il pleurait : “Pourquoi moi, que va devenir ma famille, que vous ai-je fait ?” Je lui ai répondu : “Vous appartenez à la classe politique. A cause de vous, j’ai passé une enfance sans école, sans médecin, dans le plus total dénuement. A cause de vous, ma famille n’a connu que la misère. A cause de vous, je n’ai eu d’autre choix que de prendre les armes. A cause de vous, je mourrai dans ces montagnes. Alors, ne vous plaignez pas. Vous allez passer quelques mois inconfortables, ce n’est pas cher payé.” »
Somme toute, un ancien président de la République, M. Alfonso López Michelsen, n’a guère dit autre chose lorsqu’il a interpellé la société colombienne sur le thème des « bons » et des « mauvais » : « Comme celui qui a pris les armes et qui pratique l’extorsion est abominable aux yeux des membres de l’establishment, celui qui, à travers les avantages que lui procure sa position sociale, économique et politique, lutte pour maintenir le statu quo, s’appuyant sur les armes officielles, est également abominable aux yeux de ceux qui militent dans le camp adverse (5). »