La ville de Strasbourg va mettre 63 studios et appartements à disposition des élèves de l'Ecole nationale d'administration (ENA), a annoncé jeudi la direction de l'ENA.
Situés dans une résidence mitoyenne de la préfecture de région et de l'Hôtel de Ville, ces logements seront loués 200 euros la semaine ou 420 euros par mois, a précisé le directeur de l'ENA, Antoine Durrleman, lors d'une visite de presse.
Séjournant un maximum de sept mois dans la capitale alsacienne, les élèves de l'ENA devaient jusque là se loger sur le marché privé dans de moins bonnes conditions, selon M. Durrleman. Une promotion compte environ 85 élèves auxquels s'ajoutent des stagiaires, ce qui fait que certains d'entre eux devront continuer à trouver un logement hors de la résidence, a précisé M. Durrleman.
L'ENA a apporté, via un subvention du Premier ministre, 1,5 million d'euros à la rénovation de l'immeuble par la ville, ce qui a permis d'abaisser le coût des loyers, a-t-il indiqué.
L'ENA, créée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par le général de Gaulle, s'est installée à plein temps à Strasbourg en janvier 2005.
Des "étudiants" sans problème de logement.....
St Maur contraint à créer des logements sociaux
Le préfet du Val-de-Marne Bernard Tomasini a annoncé vendredi à Créteil qu'il lançait un projet d'intérêt général (PIG) sur une ZAC de Saint-Maur-des-Fossés pour contraindre son maire à y construire des logements sociaux.
M. Tomasini a signé vendredi un arrêté pour fixer "le principe et les conditions de réalisation d'une opération d'aménagement sur les terrains de la ZAC des Facultés de Saint-Maur destinée en particulier au logement des personnes à ressources modestes", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.
L'objectif est de contraindre la ville de Saint-Maur à rattraper son retard en matière de logements sociaux. Avec 5,4% de logements sociaux, la ville est très en-deçà du quota de 20% imposé par la loi solidarité renouvellement urbain (SRU) de 2000.
Le projet prévoit la construction d'une zone d'activité avec bureaux, commerces, espaces verts, collège, gymnase, 350 logements privés, 200 logements à loyers intermédiaires et 150 logements étudiants sur ces 6,6 ha de terrain où la mairie voulait créer un grand parc avec collège et gymnase.
Le maire de Saint-Maur, Jean-Louis Beaumont (divers-droite) avait adressé en mai au préfet un dossier de modification du plan d'occupation du sol de la ville pour créer, sur ce terrain qui appartient aux deux tiers à l'Etat et à la SNCF, son projet de parc.
En décembre 2005, le prédecesseur de M. Tomasini, Patrice Bergougnoux, avait pris des arrêtés à l'encontre de cinq villes du département, dont Saint-Maur, alourdissant les pénalités qu'elles payaient déjà faute de ne pas respecter le quota de 20% de logements sociaux imposé par la loi SRU.
M. Tomasini a signé vendredi un arrêté pour fixer "le principe et les conditions de réalisation d'une opération d'aménagement sur les terrains de la ZAC des Facultés de Saint-Maur destinée en particulier au logement des personnes à ressources modestes", a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.
L'objectif est de contraindre la ville de Saint-Maur à rattraper son retard en matière de logements sociaux. Avec 5,4% de logements sociaux, la ville est très en-deçà du quota de 20% imposé par la loi solidarité renouvellement urbain (SRU) de 2000.
Le projet prévoit la construction d'une zone d'activité avec bureaux, commerces, espaces verts, collège, gymnase, 350 logements privés, 200 logements à loyers intermédiaires et 150 logements étudiants sur ces 6,6 ha de terrain où la mairie voulait créer un grand parc avec collège et gymnase.
Le maire de Saint-Maur, Jean-Louis Beaumont (divers-droite) avait adressé en mai au préfet un dossier de modification du plan d'occupation du sol de la ville pour créer, sur ce terrain qui appartient aux deux tiers à l'Etat et à la SNCF, son projet de parc.
En décembre 2005, le prédecesseur de M. Tomasini, Patrice Bergougnoux, avait pris des arrêtés à l'encontre de cinq villes du département, dont Saint-Maur, alourdissant les pénalités qu'elles payaient déjà faute de ne pas respecter le quota de 20% de logements sociaux imposé par la loi SRU.