La facture de gaz va grimper de 2 % à 4,7 %. Cela va se traduire par une hausse de la facture d'environ 8 € par an pour ceux qui utilisent le gaz pour l'eau chaude et la cuisine, et de 45 € pour ceux qui l'utilisent aussi pour se chauffer. Au total, en 2010, les prix du gaz auront fait une envolée d'environ 15 %. Car ils avaient déjà augmenté le 1er avril. Et pas qu'un peu : de 9,7 %. Concernant l'électricité, une hausse est attendue au cours du mois d'août.
Le timbre à 0,58 €. L'acheminement des lettres de moins de 20 grammes, dont le tarif n'avait pas bougé depuis seize mois, va passer de 56 à 58 centimes d'euro, soit une hausse de 3,5 %. En moyenne, les tarifs du courrier augmenteront de 1,6 %.
Le billet de TER plus cher. En moyenne, les billets de train Corail, Intercités et TER augmenteront de 2,5 % : soit une hausse de 10 centimes à 2,30 €, selon le trajet parcouru. En revanche, pas de changement concernant le prix des cartes de réduction.
Le ticket de métro aussi. À Paris et en banlieue, le ticket de métro passe de 1,60 € à 1,70 €, soit une augmentation de 6,25 %. Le carnet de dix tickets passe à 12 €, contre 11,60 € actuellement. Globalement, les tarifs à la RATP (abonnements, billets, tickets) augmentent de 3,9 %.
Pour les travailleurs handicapés. L'entrée en vigueur de cette mesure en faveur des handicapés avait été fixée au 1er janvier, mais elle fut finalement reportée de six mois. Désormais, les entreprises (de plus de vingt salariés) qui n'emploient pas de personnes handicapées et n'ont rien engagé dans ce sens seront sanctionnées trois fois plus lourdement. L'amende passera à environ 13 000 € par personne manquante.
Prime à la casse. Elle sera abaissée à 500 € pour toute voiture commandée avant le 31 décembre.
Des inconnues. Le point d'indice des fonctionnaires doit être revalorisé de 0,5 %, en juillet, mais cette hausse fait l'objet d'une nouvelle discussion entre gouvernement et syndicats. Par ailleurs, l'Unedic se réunit demain pour décider de la revalorisation des allocations chômage.
N'oublions pas la revalorisation des allocations chômage au 1er juillet 2010.
Le bureau de l'Unedic doit se réunir demain pour en décider...
Gageons que, comme d'habitude, l'aumône accordée sera d'un niveau largement inférieur à l'inflation...
(Sinon, la "prime à la casse" des salariés durablement éjectés,
c'est 460 € d'ASS ou 400 € de RSA...)
Ce qui nous attend (enfin, aux pauvres, précaires, chômeurs, ouvriers et "Français moyens"), c'est un pouvoir d'achat en baisse.
Pas seulement en 2010, mais les années suivantes aussi…
L'Europe, malgré elle, s'engage dans la décroissance institutionnalisée par la rigueur budgétaire qui va se traduire par une rigueur fiscale et salariale.
L'erreur (dramatique) est de ne pas préparer les Européens à cette échéance inéluctable (et donc les Français).
Nous allons, tout simplement, vers une nouvelle récession (en Europe) qui, cette fois, est décidée au plus haut niveau.
Inutile de compiler ce qui va "augmenter".
Il suffit de se focaliser sur la baisse globale d'un niveau de vie qui ne sera plus jamais comme avant pour des millions d'entre nous.
Nous devons apprendre à faire mieux avec moins (Sainte-Beuve).
C'est une révolution qui s'annonce (… pas pour nous qui la subissons depuis un moment).
Alors, la "capacité d'achat" des chômeurs indemnisés est "revalorisée" de 1,2% à partir du 1er juillet.
L'inflation devrait être de 1,2% en moyenne en 2010 selon les prévisions du gouvernement (!!!) et de 1,6% selon l'Insee (!!!).
On est loin du compte entre les +15% du gaz et tout le reste....
Revalorisations précédentes :
2009 => +1% (moins que le Smic)
2008 => +2,5%
2007 => +2%
2006 => +1,95%
Quelle orgie !!!
...bon il nous reste la perspective de vivre d'amour et d'eau fraîche......mais voilà même au niveau de l'amour et de l'eau fraiche...je crains que la sociéte de consommation se charge d'en faire des grands marchés et des produits de consommation....