La promotion du commerce équitable par le gouvernement cette semaine a mis en évidence le rôle ambigu de la grande distribution, qui veut profiter d'un secteur en pleine croissance et n'a pas obtenu le label gouvernemental, ce que pointent certaines associations.
Les hypermarchés ont étoffé leurs rayons en produits équitables ces dernières années, attirés par une niche prometteuse qui ne représente que 0,02% du commerce international mais a crû de 50% en France en 2005.
La ministre déléguée au Commerce extérieur, Christine Lagarde, a d'ailleurs fait jeudi la promotion du commerce équitable dans un hypermarché Carrefour de Melun (Seine-et-Marne). Elle s'est félicitée que le groupe de distribution "s'engage au service du développement durable", via le lancement d'une gamme de produits "équitables", estimant qu'il faisait "ainsi preuve de responsabilité sociale".
Carrefour va mettre en rayon à l'automne une ligne de produits à marque propre "Carrefour Agir Solidaire", avec des produits labellisés Max Havelaar et Bio-Equitable. Or "il y a un risque de confusion pour le consommateur" entre les marques de commerce équitable et le "commerce dit responsable, solidaire ou durable", qui ne respecte pas toujours les critères internationaux du commerce équitable", souligne Victor Ferreira, président du label Max Havelaar. Il cite la juste rémunération des producteurs du Sud et les droits fondamentaux (interdiction du travail des enfants, non discrimination, liberté syndicale).
Leclerc affirme être le premier distributeur en France de produits équitables, dont la vente a atteint 14,4 millions d'euros en 2005, en progression de 48%. Pourtant, le groupe figure parmi les enseignes les plus mal notées par le collectif d'associations et de syndicats "Ethique sur l'Etiquette" pour ses engagements relatifs aux droits fondamentaux.
Certaines organisations, comme Artisans du Monde, refusent pour cette raison de vendre leurs produits en grandes surfaces tant qu'elles ne pourront pas "garantir une relation équitable avec leurs fournisseurs".
Max Havelaar et Alter Eco y sont à l'inverse favorables pour "permettre à beaucoup de producteurs de bénéficier" de ces échanges.
Michel-Edouard Leclerc, président du groupe éponyme, qualifie "d'idéologique" ce débat, absent selon lui dans les pays voisins.
Les associations craignent les "dérives opportunistes" de certaines entreprises, à l'instar des groupes agro-alimentaires Nestlé ou Kraft, qui s'étaient lancés dans le café "éthique" en achetant leur café à un prix nettement inférieur à celui des associations. Face aux risques de récupération, l'ensemble des associations de commerce équitable ont fait pression sur le gouvernement pour que les enseignes (de la grande distribution) ne puissent pas prétendre au nouveau label public.
Le gouvernement a annoncé mercredi la création d'une Commission nationale du commerce équitable chargée de reconnaître les "acteurs qui veillent au respect des conditions" de ces échanges, mais a finalement exclu "toute activité de production, de transformation ou de distribution de produits ou de services marchands relevant du commerce équitable".
La Plate-forme pour le commerce équitable, qui réunit une trentaine d'associations, affirme qu'elle sera néanmoins "vigilante" sur le contenu de la circulaire qui doit préciser la mise en oeuvre du dispositif.
La grande distribution récupère le commerce équitable
personne sur ce fil ,un sujet de cette importance
meme moi ,j'ai honte ,apres m'etre repandu en joyeuse deconnade par ci et la , j'aurai vicieusement contourné un si beau sujet
bon rattrapage obligé !
surtout que je suis un adepte depuis le debut du pere havelaar , mes sympathies avec l'amerique latine ont du jouées ,c'est clair ,faut etre honnete .
aujourd'hui ,ca explose un peu malgré que ca represente encore jamais que 200 references sur les rayons ,entendu a la teloche tonight .
ayant frequenté un temps la GMS ,c'est vrai que les leclercs ont toujours eu le vent en poupe pour ce genre d'aventure ,leur statut de fonctionnement devant expliquer cet esprit aventurier et precurseur sans doute .
mais sur le fond ,c'est bien le commerce equitable ,une gouttte d'eau ethique dans l'ocean liberal ,certes mais qui a fait son chemin sur le rapport entre la politique citoyenne et la consommation .
maintenant a savoir le ressenti que l'on peut avoir lorsqu'on est rmiste condamné a la frequentation exclusive du lidl ,seul accessible a pince et d'ou paradoxalement le commerce equitable est aux abonnés absents .
curieux paradoxe ou pour etre equitable et soulager la misere au loin , ca passe par un luxe dans un rayon .

meme moi ,j'ai honte ,apres m'etre repandu en joyeuse deconnade par ci et la , j'aurai vicieusement contourné un si beau sujet

bon rattrapage obligé !
surtout que je suis un adepte depuis le debut du pere havelaar , mes sympathies avec l'amerique latine ont du jouées ,c'est clair ,faut etre honnete .
aujourd'hui ,ca explose un peu malgré que ca represente encore jamais que 200 references sur les rayons ,entendu a la teloche tonight .
ayant frequenté un temps la GMS ,c'est vrai que les leclercs ont toujours eu le vent en poupe pour ce genre d'aventure ,leur statut de fonctionnement devant expliquer cet esprit aventurier et precurseur sans doute .
mais sur le fond ,c'est bien le commerce equitable ,une gouttte d'eau ethique dans l'ocean liberal ,certes mais qui a fait son chemin sur le rapport entre la politique citoyenne et la consommation .
maintenant a savoir le ressenti que l'on peut avoir lorsqu'on est rmiste condamné a la frequentation exclusive du lidl ,seul accessible a pince et d'ou paradoxalement le commerce equitable est aux abonnés absents .
curieux paradoxe ou pour etre equitable et soulager la misere au loin , ca passe par un luxe dans un rayon .
Et il y a aussi le probleme du prix si on n'arrive pas à faire qu un seul repas dans la journée...maintenant a savoir le ressenti que l'on peut avoir lorsqu'on est rmiste condamné a la frequentation exclusive du lidl ,seul accessible a pince et d'ou paradoxalement le commerce equitable est aux abonnés absents .
salut triste sir ;
oui , j'incluais aussi le facteur prix dans la mesure ou les produits concernés sont souvent des produits "chers " a la base ,le chocolat et le café par exemple .
sur le café ,entre un premier prix lidl et un commerce equitable ,la difference commence a se voir .
oui ,mono ,sur le frais et la viande , c'est de la proximité mais je suis moins sur pour le reste ou il me semble y voir beaucoup de produits ..espagnols .
ce qui pose un souci lorsqu'on connait le peu de respect des regles communautaires concernant l'alimentaire de la part des industriels espagnols .
oui , j'incluais aussi le facteur prix dans la mesure ou les produits concernés sont souvent des produits "chers " a la base ,le chocolat et le café par exemple .
sur le café ,entre un premier prix lidl et un commerce equitable ,la difference commence a se voir .
oui ,mono ,sur le frais et la viande , c'est de la proximité mais je suis moins sur pour le reste ou il me semble y voir beaucoup de produits ..espagnols .
ce qui pose un souci lorsqu'on connait le peu de respect des regles communautaires concernant l'alimentaire de la part des industriels espagnols .