
Les moyens alloués à l'anpe sont de l'ordre de 500 à 700 euros par DE... on est très loin des 4000 à 5000 euros mentionnés plus haut, voire des 6000 euros, dans certains cas, pour la boîte canadienne.
Ce n'est pas en payant rubis sur ongle des entreprises privées qu'on va comme par miracle CRÉER TOUS CES EMPLOIS qui manquent aujourd'hui !!!Sylvie SZABO a écrit :Le marché de l'emploi en France est particulièrement désastreux depuis plusieurs années. Dans ce contexte, je ne vois pas pourquoi le privé réussirait mieux que le public, si ce n'est qu'il apporte peut-être un certain confort logistique (chèrement facturé, ne l'oublions pas !).
Et surtout, comme il n'y a pas de formule magique pour retrouver un emploi aujourd'hui, je ne peux pas adhérer au concept d'Ingeus !
A faire de l'action syndicale. En quoi est ce génant ?En attendant 1475 fonctionnaires payé dis moi à quoi?
Evidement, c'est pas avec un DIF (Droit Individuel à la Formation) de 10 heures par an qu'on va y arriver.Les moyens doivent etre correctement utilisé, ce n'est pas le cas de l'ANPE et de la fonction publique en générale.
Faut il engraisser les fonds de pensions ou les profits financiers ?la solution n'est surtout pas celle d'engraisser encore plus la fonction publique.
Et pour ceux qui veulent approfondir le sujet: La leçon de Sylvie.Autre point de vue que celui de la Fédération Nationale des Unions Régionales des Organismes de Formation (UROF).
Ils défendent l'anpe en s'attaquant à l'unedic par une critique de l'ouverture à des opérateurs privés (type INGEUS), tant dans le choix "stratégique" que "déontologique".
Elle leur reproche de ne s'intéresser qu'aux demandeurs d'emploi facilement réemployable (Déjà la sélection !) et d'annoncer un taux de reclassement de 50% alors qu'il serait de 18% avec les normes de calcul de l'anpe. (on ne compte pas les intérims).
Autre point intéressant: les coûts pour l'unedic.
ANPE: entre 500 et 700 € / demandeur d'emploi.
Opérateurs privés: 2200 à 6000€ / demandeur d'emploi.
Bien sûr ils défendent leur chapelle et pensent que les résultats qu'eux mêmes obtienent sont sous évalués par une erreur de diagnostic.
Et au passage (on revient aux gros sous) de signaler que le recours aux opérateurs privés a échappé à la commande publique (de gré à gré, en dehors de tout appel d'offre), qu'il va être reconduit et cela sans évaluation ni analyse.
-- Source: ASH n° 2444 24 février 2006.--