decidement l'affaire semble prendre une tournure interessante pour tout ceux qui souhaiteraient voir s'achever le plus rapidement possible la mascarade chiraquienneLa question de la démission de Dominique de Villepin est posée avec l'affaire Clearstream et les appels à Jacques Chirac se multiplient pour mettre un terme à une crise politique sans précédent sous la Ve République.
L'UDF et le Front national évoquent même une élection présidentielle anticipée.
Le Premier ministre sera l'invité d'Europe 1 mardi matin. Sa cote de popularité chute de 30 points en quatre mois au baromètre de l'institut LH2 pour le quotidien Libération et il bat désormais tous les records d'impopularité d'un chef de gouvernement sous la Ve République.
Au sein de l'UMP, le député Dominique Paillé, proche de Nicolas Sarkozy, est allé lundi jusqu'à interpeller le chef de l'Etat, en craignant de voir les électeurs "se réfugier dans un vote extrême l'année prochaine" lors du scrutin présidentiel.
"Cette crise est négative pour les institutions, pour les partis de gouvernement, elle est surtout négative pour la confiance que les Français placent dans leurs dirigeants", a déclaré Dominique Paillé sur RTL.
"C'est à Jacques Chirac de prendre les choses en main. Il faut qu'il fixe très rapidement un cap pour les dix à douze mois qui restent", a-t-il ajouté, jugeant qu'il s'agissait là d'une "nécessité absolue".
Le député des Deux-Sèvres a refusé en revanche de se prononcer sur l'avenir de Dominique de Villepin.
Le député PS Henri Emmanuelli a suggéré que Nicolas Sarkozy, en tant que président de l'UMP, le parti majoritaire, soit nommé Premier ministre en remplacement de son rival.
Une démission de Dominique de Villepin plongerait dans l'embarras aussi bien Jacques Chirac que Nicolas Sarkozy. Celui-ci ne souhaiterait pas s'installer à Matignon à un an de la présidentielle et ne verrait pas non plus d'un bon oeil l'arrivée d'un nouveau chef de gouvernement qui pourrait lui souffler la vedette.
La justice cherche à identifier un "corbeau" qui a accusé plusieurs personnalités, dont Nicolas Sarkozy, en affirmant qu'elles détenaient des comptes bancaires occultes à l'étranger via la société Clearstream, basée au Luxembourg.
La manipulation a été établie et le ministre de l'Intérieur, qui estime avoir été victime d'une machination pour briser ses ambitions présidentielles, a porté plainte.
"QUI MANIPULE QUI ?"
Dominique de Villepin a été cité dans le dossier et son audition par les juges d'instruction est réclamée par l'opposition.
Le général à la retraite Philippe Rondot a démenti avoir mis en cause le Premier ministre. "Jamais Dominique de Villepin ne m'a ordonné de prendre pour cible Nicolas Sarkozy", a-t-il dit au quotidien Le Figaro.
Le chef du gouvernement s'exprimera mardi sur ce "Watergate à la française", selon l'expression du dirigeant socialiste Dominique Strauss-Khan.
Après son interview sur Europe 1 à 8h15, il s'expliquera à la mi-journée, en réunion de groupe parlementaire, devant les députés de l'UMP qui feront leur rentrée après quinze jours de pause pascale.
Dans l'après-midi, il devrait être soumis à un feu roulant de questions des députés de l'opposition lors de la séance d'actualité à l'Assemblée nationale.
La gauche a dit son intention de demander une commission d'enquête parlementaire sur des "dysfonctionnements" de l'Etat et sur l'utilisation des services secrets.
L'Hôtel Matignon a fait savoir dans la soirée que Dominique de Villepin et Nicolas Sarkozy avaient "eu un entretien aujourd'hui pour aborder les sujets liés au projet de loi sur l'immigration et pour préparer la rentrée parlementaire".
Tout au long du week-end prolongé du 1er-Mai, l'Elysée et Matignon sont restés muets sur le dossier Clearstream.
Des proches du Premier ministre ont tenté de dénoncer une entreprise de déstabilisation du chef du gouvernement, fragilisé par le conflit du contrat première embauche qu'il a été contraint de retirer après trois mois de pression de la rue.
"Il y a une imbrication évidente entre ce qui relève de la défense des intérêts de l'Etat et ce qui relève de l'exploitation politique, pour ne pas dire politicienne, que certains essayent d'en faire", a affirmé le député UMP Georges Tron, sur France Info.
"Je le dis sans aucune forme d'ambiguïté, la position de Dominique de Villepin est une position d'autant plus exposée qu'après la crise du CPE certains se disent que c'est peut-être le moment ou jamais de tenter de pousser un avantage", a-t-il ajouté.
"On ne sait plus qui manipule qui", a résumé le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande, réclamant "une initiative du président de la République" car "l'actuel gouvernement est en train d'expirer".
"Dans n'importe quel autre pays occidental, on aurait de toute évidence des élections générales, pour nous une nouvelle élection présidentielle puisqu'il s'agit de l'élection qui détermine la vie politique du pays", a estimé le président du groupe UDF à l'Assemblée nationale, Hervé Morin, sur TF1.

on avait pensé le CPE ,mais clearsteam va peut etre enfin finir le travail

bon ,ca dessert sur un plateau celui qu'on a encore moins envie de voir arriver ,mais bon au moins ca avance

on va finir d'ailleurs par oublier ce pauvre yves robert et son excellent travail sur cette banque tres curieuse ,le malheureux aura gagner que des ennuis et pourtant quel lievre ,il avait soulevé sans le savoir a l'epoque !