L'organisme gestionnaire de l'assurance-chômage, l'Unedic, a recensé, dans un rapport interne, les affaires de fraudes massives par des "réseaux organisés", dont elle est victime. L'une d'elles porte sur 30 millions d'euros et près de 2 000 fraudeurs.
Ceci dit c'est pas à l'URSSAF qu'ils vont les chopper ....DES FAUX EMPLOYÉS LICENCIÉS
Dans un dossier portant la référence "O35" – pour lequel une enquête préliminaire est en cours à Paris –, près de 1 800 fraudeurs ont été identifiés. Ils se seraient réparti plus de 20 millions d'euros. Dans une autre affaire, l'organisateur du réseau était officiellement propriétaire de 72 sociétés. 225 fraudeurs auraient escroqué plus d'1,7 million d'euros.
Dans la plupart des cas, ce sont les antennes régionales de l'Unedic qui ont mis au jour les escroqueries. Le système d'arnaques était souvent le même : via des sociétés sans activité réelle, les "gérants" licenciaient de faux employés. Ces derniers devaient leur acheter des "kits" de faux documents, comprenant parfois les réponses à faire à des agents Assedic suspicieux. D'autres demandaient un pourcentage sur les allocations versées.
Le tribunal correctionnel de Paris examinera en mai une affaire portant sur dix millions d'euros d'escroquerie dont auraient profité quelque 500 faux allocataires entre 1996 et 1999, travailleurs au noir souvent mais aussi employés précaires, du livreur au professeur vacataire qui "cédaient à la facilité", selon une source proche du dossier. A la tête de ce réseau bien rôdé, Jacky Giordano avait créé une centaine de "coquilles vides" et pilotait tout d'un bar du 12e arrondissement de la capitale. Placé sous contrôle judiciaire, M. Giordano a continué son activité illégale avant d'être incarcéré en juin 2005. Une information judiciaire est en cours sur ce second volet au pôle financier de Paris.
L'Unedic, qui avait repéré les premières fraudes en 2003, n'exclut pas que d'autres fraudes soient mises au jour. Pour prévenir d'autres malversations, l'organisme compte notamment sur la loi Dutreil de juillet 2005 qui permet de croiser ses fichiers avec ceux d'autres administrations, notamment des douanes ou de l'Urssaf. L'organisme envisage également des moyens "techniques" pour "le contrôle systématique de l'authenticité de certains documents". Pour une Assedic, révèle le rapport, "270 cas de faux papiers ont été détectés sur dix mois, le potentiel de 'droits à l'indemnisation' correspondant à plus de quatre millions d'euros". Même si certains fraudeurs ont accepté de rembourser les sommes escroquées, l'Unedic précise qu'"elle ne sera jamais en mesure de récupérer la totalité des indus".
Avec AFP
Le film insupportable de l'agression d'une prof
Il faut aller à la deuxième page pour connaitre les conséquences pour la personne agressée:VIOLENCE La scène du passage à tabac, enregistrée sur le portable d'un complice, a été abondamment diffusée à Mantes-la-Jolie (Yvelines).
L'enseignante, choquée, s'est vu prescrire cinq jours d'interruption temporaire de travail en raison de son état psychologique, mais n'a «aucune séquelle physique».
Décidément, certain voit des terrorristes partout en ce moment!Kit d'AssedicUn document interne de l'Unedic recense les fraudes "organisées"
L'Unedic, organisme gestionnaire de l'assurance chômage, a recensé dans un document interne, auquel l'AFP a eu accès, les affaires de fraudes massives de "réseaux organisés" dont elle est victime, l'une d'elle portant sur 30 millions d'euros et près de 2.000 fraudeurs.
L'Unedic, organisme gestionnaire de l'assurance chômage, a recensé dans un document interne, auquel l'AFP a eu accès, les affaires de fraudes dont elle est victime de la part de "réseaux organisés", l'une d'elle portant sur 30 millions d'euros et près de 2.000 fraudeurs.
Une information judiciaire a été ouverte fin mars à Marseille dans ce dossier qui concerne la plupart des régions métropolitaines et la Réunion.
Selon ce document interne de décembre 2005, les fraudes sont "principalement concentrées sur la région parisienne (60 à 70% des dossiers)". "Les Assedic des vallées du Rhône et de la Loire et Alpes-Provence sont également particulièrement concernées", poursuit le document.
En février, l'Unedic avait annoncé le recensement de 19 cas d'escroquerie et évalué le préjudice total à environ 80 millions d'euros pour 6.400 faux chômeurs mais sans donner de détails sur les fraudes.
L'Unedic, qui distribue chaque année quelque 26 milliards d'euros d'allocations, n'a pas souhaité faire mercredi d'autre commentaire.
Certaines malversations relèvent du "grand banditisme", note le rapport qui porte sur le "traitement" des fraudes et "leur prévention".
Dans un dossier baptisé "O35" pour lequel une enquête préliminaire est en cours à Paris, près de 1.800 fraudeurs ont été identifiés qui se seraient répartis plus de 20 millions d'euros.
Dans la plupart des cas, ce sont les antennes régionales de l'Unedic qui ont mis à jour les escroqueries. Le système d'arnaque était souvent le même: via des sociétés fictives, les "gérants" licenciaient de faux employés.
Ces derniers devaient leur acheter des "kits" de faux documents, comprenant des attestations de travail, des feuilles de paye mais aussi des fiches de réponses à faire à des agents Assedic suspicieux. D'autres aigrefins demandaient un pourcentage sur les allocations versées.
Le tribunal correctionnel de Paris examinera en mai une affaire portant sur dix millions d'euros d'escroquerie dont auraient profité quelque 500 faux allocataires entre 1996 et 1999, travailleurs au noir souvent mais aussi employés précaires, du livreur au professeur vacataire qui "cédaient à la facilité", selon une source proche du dossier.
A la tête de ce réseau bien rôdé, Jacky Giordano avait créé une centaine de "coquilles vides" et pilotait tout d'un bar du XIIe arrondissement de la capitale.
Placé sous contrôle judiciaire, M. Giordano a continué son activité illégale avant d'être incarcéré en juin 2005. Une information judiciaire est en cours sur ce second volet au pôle financier de Paris.
L'Unedic, qui avait repéré les premières fraudes en 2003, n'exclut pas que d'autres fraudes soient mises au jour.
Pour prévenir d'autres malversations, l'organisme compte notamment sur la loi Dutreil de juillet 2005 qui permet de croiser leurs fichiers avec ceux d'autres administrations, notamment des douanes ou l'Urssaf.
L'Unedic envisage également des moyens "techniques" pour "le contrôle systématique de l'authenticité de certains documents". Pour une Assedic, révèle la note, "270 cas de faux papiers ont été détectés sur dix mois, le potentiel de +droits à l'indemnisation+ correspondant à plus de quatre millions d'euros".
Même si certains fraudeurs ont accepté de rembourser les sommes escroquées, l'Unedic précise "qu"elle ne sera jamais en mesure de récupérer la totalité des indus".
C'est un type de fraude en réseau que les Assedic ont commencé à voir apparaitre il y a quelques années. Le principe est simple comme bonjour : l'escroc monte une SARL avec ou sans activité, investie en payant des charges sociales pour des salaires fictifs, notamment l'assurance chômage et il ne lui reste plus ensuite qu'à revendre au prix fort des kits Assedic. C'est à dire des fiches de paie nominatives et des attestations qui permettent d'ouvrir des droits aux indemnités sans avoir travaillé, une fois l'entreprise fantôme en faillite ou après un faux licenciement.
40% des gens inscrits sur les listes de demandeurs d emplois sont indemnisés (corriger moi si me trompe). Et je suppose que les gens qui ont des allocations chomages de 2000 euros par mois sont encore moins nombreux...ca permet de mieux apprécier l interet que trouvent certains à se compromettre dans l achat de ce genre de kit.donc ,on voit pas pourquoi il acheterait un certificat et des bulletins de salaires qu'il est censé avoir eu en vrai
Confiance? ce mot a encore une signification dans notre monde? je m interroge...En raison de surcharge de travail, ils préfèrent sans doute de faire confiance aux déclarants?