Francis Choret, 56 ans, n’a que le RSA (Revenu de solidarité active) pour vivre. Il estime être victime d’une injustice quant au versement de son RAS.
« Je suis dépendant, financièrement, du revenu de solidarité active (RSA), explique le Déolois, Je touche ainsi 500 € mensuels et je paie ma chambre meublée, 200 € par mois. Mais le montant de ce que j’ai touché au mois d’avril n’était que de 400 €. En effet, le conseil général, chargé de verser le RSA, m’a averti que n’ayant pas de preuves réelles de mes recherches d’emploi, je serai sanctionné. Je trouve cela injuste, car que puis-je faire si les employeurs ne prennent pas le temps de me répondre ? Je veux bien comprendre que vu le contexte actuel, ils croulent sous les demandes, mais voilà, aujourd’hui, le résultat. Le conseil général dit m’avoir envoyé un courrier pour me convoquer afin que je m’explique, je ne l’ai jamais reçu. Du coup, arbitrairement, j’ai été ponctionné de 100 €… »
Chômeur, déclaré comme travailleur handicapé, Francis Choret a postulé, il y a peu, au sein d’une banque. Mais là encore, pas de réponse… « Et pourtant, c’est un handicapé qui était recherché ! » Alors, il est bien décidé à ne pas baisser les bras. Hospitalisé, lundi, car son état de santé était alarmant, il affirme vouloir aller au bout de son combat.