La Gauche pour les élections 2007

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Modérateurs : superuser, Yves

chris

Message par chris »

http://www.la-sociale.net/article.php3?id_article=171

vla de quoi reflechir et analyser sur les strategies ,c'est pas a negliger meme si perso , je partage pas tout a fait l'analyse de l'auteur .

ce qui est sur c'est qu'on sera loin du noir et blanc et faut y penser .
TTM_FR

Message par TTM_FR »

victorine83 a écrit :Mais pour être honnête, Sarko - Lepen est le seul cas de figure ou je voterais blanc car là, je deviens impuissante pour lutter contre l'extrémisme.
Tu ne seras pas la seule dans cette situation catastrophique pour le peuple de gauche, Victorine! Même Mr Bean partira battu! Car entre Sarko et Lepen, c'est le bonnet blanc ou le blanc bonnet. Un trou noir pour 5 ans! Ils vont virer tous les étrangers, installer davantage de policier dans tous les coins des rues, saquer au max les pauvres et qui sait si ton référent va t'obliger de bosser gratuitement? Perso, je pense comme toi que la majorité des français ne laisse pas passer le front... Inutile d'entamer la grève de la faim, ils vont nous laisser crever!!! J'espère que quoiqu'il arrive, la France ne sera pas un pays de m... comme proclamait le Guignole de Jospin...

Michel
tristesir

Message par tristesir »

La députée PS des Deux-Sèvres esquisse prudemment son programme qui emprunte à la gauche mais aussi au centre droit.
Suite et source
tristesir

Message par tristesir »

Pour ceux qui n'ont pas le courage de lire l article cité par chris:
(...)
Les sophismes de la gauche "morale" ne tiennent évidemment pas la route. Il serait préférable d’essayer de comprendre pourquoi le Nord industriel a si largement déserté la gauche. Et pas seulement les riches ou les néofascistes (la petite fille de Mussolini fait un petit 0,3% : encore une occasion perdue de se faire peur). Il faudrait admettre aussi que les travailleurs ont payé cher les gouvernements de "centrosinistra" qui ont organisé l’entrée de force de l’Italie dans la monnaie unique. Il y a un large accord pour estimer que les Italiens se sont sérieusement appauvris depuis l’adoption de l’euro et que privés de leur arme traditionnelle de la dévaluation compétitive, ils ont, plus que les autres pays, payé le prix du dogmatisme ... des amis de Prodi qui siègent à Bruxelles et de Prodi lui-même. Plusieurs économistes ont calculé que si l’Italie n’était entrée dans l’euro, la lire aurait été dévaluée de 20%. Cette dévaluation impossible, les salariés italiens l’ont payée le prix fort. Les citoyens italiens ne sont pas plus idiots que les autres et ils savent bien que Berlusconi n’est pas la cause de tous leurs malheurs.

Il faudrait aussi revenir sur le coût des restructurations industrielles dans le Nord, après les défaites infligées au mouvement ouvrier et notamment à la FIAT. Ces restructurations ont entraîné une "externalisation massive", disloquant la classe ouvrière en milliers de petites entreprises où bien souvent la seule chose que puisse espérer le salarié qui ne veut pas être licencié et voudrait voir son salaire s’améliorer, c’est que son patron s’en sortira, ne sera pas écrasé par les taxes et les réglementations. Il y a un vote ouvrier pour Forza Italia et plutôt que de faire la morale, les dirigeants de la gauche feraient mieux de se demander ce qu’ils ont raté pour qu’on en arrive là.

Voici encore ce que dit Pietro Basso à propos de la "wal-martisation" [3] de l’économie : « Si, par exemple, on examinait en profondeur et sous toutes ses coutures le boom économique du Nord-Est italien, si souvent loué, on mettrait en lumière, en plus de la charge de travail nettement supérieure à la moyenne nationale, une panoplie de taux d’alcoolisme, de consommation de drogues, de violences gratuites, d’accidents de la route, de troubles mentaux, dépassant la moyenne nationale, ainsi qu’une "stupéfiante" corrélation directe et indirecte entre ces deux types de records. » [4] La souffrance ouvrière que plus personne parmi les dirigeants ne prend vraiment en compte dans la gauche officielle trouve aussi des exécutoires dans les coups de gueule de Berlusconi ou de Bossi.
(...)
Source et suite
nicrus

Message par nicrus »

chris a écrit :de toutes façons ,ca se precise a vitesse grand V ..le match segolene -sarko ,ya plus photo :lol:
Tu sais Chris, il faut se mefier en politique des choses qui semblent "evidentes" un an avant.
Rappelles toi, en 95 Balladur ETAIT sans aucun doute le futur Président...
Jospin en 2002 ETAIT sur d'etre au deuxieme tour contre Chirac...

Voila, c'est juste qu'il faut toujours faire attention et ne pas prendre le jeu mediatique pour argent comptant.

A plus.
Nicrus
chris

Message par chris »

mouai ,c'est sur que vu l'etat de deliquescence avancée du pays ,on peut quelquefois s'attendre a ..tout :wink:

personne avait vraiment prevu le CPE apres le calme relatif du CNE , ya le prix de l'essence qui monte ; l'immobilier qui explose encore , les petites boites qui plongent des effets secondaires de tout ca ,le coktail est pas triste a un an des echeances !

mais y en a malgré tout qui vont bien ,je viens d'avoir des nouvelles d'un ami qui venant d'etre licencié de son job de pdg ,a vendu sa maison en ile de france quelques millions d'euros ,s'est racheté un petit appart a la baule et lui reste quelques patates pour ne plus avoir besoin de re bosser ,comme y dit ,n'a jamais autant gagner sur ce coup la en bossant et si les impots l'emmerde pas trop ,va peut etre rester en france :lol:

la speculation et les regimes bananiers font aussi des heureux et des qui ne manqueront pas de voter en 2007 ...pour plus de tranquillité :)

c'est du court terme au niveau d'un pays mais ca marche comme ca ,a la petite franquette :D

alors oui au niveau des changements ,rien n'est evident !

pour jospin , je suis moins sur qu'il n'y avait pas de visibilité ,le parti socialiste est en crise interne et profonde depuis longtemps !

bon ,balladur ,ya le traitre qui s'est fait connaitre a ce moment la ,le propre des traitres etant qu'on les prevoit jamais a l'avance :D
TTM_FR

Message par TTM_FR »

Ouais, en un an, plein de chose peut changer. On vivra au jour le jour comme les salariés de France Soir! Même si je pense la dernière bataille sera disputée par Sarkosy et Royale, j'espère malgré tout une victoire nette et sans bavure de Ségolène parce que copier les italiens sera frustrant pour tout le monde. En cas d'égalité, yaura til un tie-break? :?:
victorine83

Message par victorine83 »

Jack Lang : « On pourrait diviser par deux le taux de chômage »

Officiellement candidat à la candidature à l'intérieur du PS, il a décidé de s'attaquer à chacun des grands enjeux de la présidentielle. Après trois livres sur l'école, la démocratie et l'immigration, et bientôt un autre sur la fiscalité, il publie aujourd'hui un ouvrage sur le chômage où il dénonce aussi bien les adeptes de l'immobilisme que ceux qui veulent jeter au feu le modèle français

Le Nouvel Observateur. - Les Français jugent sévèrement la gestion de la crise du CPE par le gouvernement, mais...

Jack Lang. - Le CPE est un cas d'école. Il ne faudra surtout pas l'oublier. Le CPE a été conçu par un technocrate sous les lambris dorés de Matignon et avec l'aval d'un président juridiquement irresponsable. Absence de démocratie politique donc : le Parlement n'est qu'un théâtre d'ombres, les citoyens n'ont pas leur mot à dire, le gouvernement, notamment le ministre en charge des Affaires sociales, pas davantage ! Absence de démocratie sociale : on ne consulte ni les syndicats, ni le patronat, ni les mouvements de jeunesse. Absence d'équilibre des pouvoirs, de séparation des pouvoirs, de contre-pouvoirs. C'est tout cela qui gangrène non seulement notre vie politique mais aussi notre vie économique et sociale. Quand la décision se prend dans le secret des cabinets ministériels, le peuple devient sujet, alors qu'il devrait être acteur, coauteur de la transformation sociale.

N. O. - ...mais les Français jugent aussi que le PS ne propose rien, et ils doutent qu'il ferait mieux !

J. Lang. - Ils ont perdu confiance parce que le chômage ronge la société française depuis près de trente ans. C'est à la fois une tragédie individuelle et un drame collectif : la souffrance et l'exclusion des chômeurs conduisent à la dégradation de leur santé, à l'échec scolaire de leurs enfants, à la hausse de la criminalité ou à des désordres urbains dont nous venons de vivre la dramatique expérience dans nos banlieues. Alors je comprends le scepticisme des Français. Mais je les trouve un peu injustes. Le gouvernement Jospin a créé près de deux millions d'emplois et fait baisser très sensiblement le chômage. Il est vrai que nous n'avons pas réussi à en éradiquer les causes structurelles. Aujourd'hui, je dis aux Français ma conviction que le chômage n'est pas une malédiction, qu'il peut être vaincu. Je veux redonner confiance à un pays qui a tout pour réussir. Je veux combattre la ritournelle du déclin, du « tout est foutu » qui est en passe d'accroître davantage encore les désillusions collectives.

N. O. - Dans votre livre (1), vous ouvrez huit chantiers pour vaincre le chômage. Vous n'êtes pas perçu comme un spécialiste de l'économie et du social. Pourquoi les Français vous suivraient-ils ?

J. Lang. - Trève de clichés. Professeur agrégé de droit public, j'ai longtemps enseigné le droit économique et financier. Ministre de la République, j'ai ouvert la voie à l'économie de l'intelligence, clé de la croissance moderne. Les propositions que je formule ne tombent pas du ciel. Elles sont le fruit d'entretiens avec des économistes, français et étrangers, dont la pensée est féconde et sérieuse. Malheureusement, les pouvoirs publics, en France, les sollicitent trop rarement. Ils préfèrent écouter certains fonctionnaires du ministère des Finances qui ne connaissent ni l'économie ni la vie sociale. L'exemple du CPE est la caricature de cette dérive. J'ai préféré réfléchir à partir des recherches d'économistes qui ont nourri leur pensée d'expérimentations concrètes en Suède, au Danemark, en Grande-Bretagne, au Canada, aux Etats-Unis. J'en ai tiré la leçon que l'on ne réussira que si l'on instaure une société de la valeur ajoutée, de l'intelligence partagée, de la responsabilité et de la solidarité.

N. O. - Vous affirmez pouvoir remettre la France sur la voie du plein-emploi...

J. Lang. - En effet. J'ai testé les idées que je défends sur les acteurs sociaux pour m'assurer qu'elles tenaient la route. Je prétends qu'elles peuvent permettre de diviser par deux le taux du chômage et de remettre, en quelques années, la France sur le chemin du plein-emploi. Aucun de ces huit chantiers ne mettra le pays à feu et à sang. Aucun ne suppose une guerre sociale. Aucun ne remet en cause notre modèle. Certains susciteront peut-être des controverses idéologiques avec des esprits dogmatiques, mais aucun ne revient sur les avantages sociaux des salariés - ouvriers et employés - qui se sont parfois sentis abandonnés par la gauche. Je défends leurs intérêts contre les idéologues du « ne changeons rien » - ce qui revient à tolérer un sous-emploi massif - et contre les idéologues du « rompons avec le modèle français » - ce qui revient à faire payer aux salariés l'adaptation à la mondialisation.

N. O. - Que pensez-vous de l'argument des libéraux : défendre le modèle français reviendrait à se résigner à maintenir des freins à l'embauche ?

J. Lang. - C'est une conception idéologique, rétrograde et réactionnaire typiquement française, fondée sur une vision normative et légaliste. Si la transformation du Code du Travail ou la substitution d'un type de contrat à un autre permettait de créer des emplois, ça se saurait ! Prenez le CNE : les premières études réalisées par Pierre Cahuc à l'université de Paris-I montrent qu'une grande partie des embauches dues au CNE se substituent à des contrats à durée indéterminée et précarisent ses bénéficiaires. Je suis partisan d'un contrat unique de droit commun, le CDI. Seul gage de stabilité aussi bien pour l'employeur que pour l'employé. Le CDI n'est pas un contrat à vie. Le licenciement n'est pas interdit. Des variantes peuvent être imaginées pour faciliter l'alternance entre l'apprentissage, la formation et l'emploi. La contrepartie de cette souplesse sera la création d'un service public de l'emploi, puissant et efficace, facilitant le passage d'une entreprise à une autre, d'une formation à un métier. Un service qui offre aux jeunes des tremplins pour rebondir.

N. O. - Concrètement, comment pensez-vous résorber le chômage ?

J. Lang. - Nous devons agir sur ce que j'appellerais les deux bouts de la chaîne. D'un côté, sortir du chômage les travailleurs non qualifiés, notamment les jeunes. De l'autre, tirer très haut l'investissement dans l'intelligence et la recherche scientifique, et encourager une politique industrielle ambitieuse. Un gouvernement de gauche doit mener de front ces deux combats. Aujourd'hui, près d'un million de personnes non qualifiées, sans travail, pourraient être engagées pour des emplois dont on a besoin. L'Etat aiderait les entreprises qui s'engageraient à les former et à leur offrir des salaires convenables. Le coût serait moins élevé que la multitude d'exonérations qui s'empilent sans contrôle, sans évaluation, souvent sans aucune efficacité. Ce que je propose est un investissement humainement indispensable et économiquement rentable. Près d'un million de gens remis au travail, ce sera plus de pouvoir d'achat, plus de consommation, plus d'argent dans les caisses publiques. Par ailleurs, il faut mettre le paquet sur l'éducation. S'attaquer aux risques d'échec scolaire dès la petite enfance. Le plus court chemin vers l'excellence, c'est une vraie égalité des chances. Il faut aussi changer le braquet pour l'enseignement supérieur. La formation permanente, autre chantier de la requalification tout au long de la vie, est à rénover de fond en comble : des financements trop faibles, un enchevêtrement incompréhensible d'organismes et de filières. D'où ce paysage de forêt tropicale où le travailleur perd son chemin.
Autre chantier, celui des seniors, des 55-60 ans : plus de 14% de cette tranche d'âge sont au chômage. Une des raisons que l'on méconnaît est le faible niveau d'instruction de certains d'entre eux. Songez que, lorsqu'on a fermé Boulogne-Billancourt, certains travailleurs ne savaient ni lire ni écrire. C'est la mode de mettre la gauche et la droite dans le même sac, mais la droite avant 1981 avait sous-qualifié et sous-formé un trop grand nombre de travailleurs. La gauche a fait remonter l'exigence de connaissances.

N. O. - Comment financerez-vous ce vaste effort auquel vous appelez ?

J. Lang. - L'investissement dans l'éducation, la formation et la recherche doit être massif. Il ne faut pas mégoter. En France, la recherche représente 2% du PNB. Au Japon, aux Etats-Unis, en Suède, près de 4% ! Même chose pour l'enseignement supérieur, la formation tout au long de la vie. L'investissement dans la matière grise est le premier investissement économique d'un pays. D'où une nouvelle croissance qui financera à son tour les budgets du futur. Enfin et surtout, une révolution fiscale, dont j'exposerai les grandes lignes dans un prochain essai, dégagera des ressources nouvelles. On doit aussi faire des économies et oser s'attaquer aux vaches sacrées, en particulier certaines dépenses militaires.

N. O. - Vous affirmez qu'il n'y aura pas de retour au plein-emploi sans une révolution de la démocratie...

J. Lang. -Je ne me lasserai jamais de le répéter : la démocratie n'est pas un luxe pour esthète du droit, c'est une nécessité absolue, vitale pour remettre du mouvement dans notre société. En France, non seulement le Parlement ne joue pas son rôle de contrôle de l'exécutif mais aucune politique publique n'est évaluée par des organismes autonomes et indépendants. En Grande-Bretagne, le chancelier de l'Echiquier, Gordon Brown, a proposé récemment une loi pour réduire la pauvreté. Un organisme indépendant a été chargé d'évaluer cette politique. Il a constaté que l'ambition affichée n'était pas pleinement atteinte. Le ministre ne s'est pas senti offensé, il a modifié son texte. La Suède a fait mieux : elle a osé soumettre l'évaluation de tout son système universitaire à un comité international d'experts. Chez nous, on dépense des milliards d'euros, on met en jeu l'avenir de millions de citoyens, l'avenir du pays sans aucune évaluation ! En contradiction des engagements du gouvernement, les effets concrets du CNE n'ont pas été radiographiés avant la création du CPE.

N. O. -La gauche est-elle réellement prête à s'adapter à l'économie de marché et à la mondialisation ?

J. Lang. - Avons-nous assez fait la pédagogie du monde nouveau ? Avons-nous tiré toutes les conséquences de l'effondrement des économies planifiées et de l'hégémonie désormais planétaire du capitalisme ? Je n'en suis pas sûr. En même temps, nous devons imaginer le retour de l'Etat et concevoir de puissantes politiques publiques qui agiraient sur les leviers du développement et forgeraient une République de l'égalité réelle des droits.
Je crois aussi à un nouveau compromis social démocrate, à l'autre voie qui a été empruntée avec succès en Europe du Nord, au point que l'on parle de « modèle » hollandais, danois ou suédois. Tous ces pays ont retrouvé progressivement le chemin du plein-emploi sans remettre en cause les fondements de leur système social. La droite nous rebat les oreilles avec la flexécurité, mais elle pense beaucoup flexibilité et très peu sécurité. Notre projet ne doit pas puiser son inspiration dans les principes du capitalisme anglo-américain, mais dans ces autres traditions, qui sont aussi les nôtres, de la concertation et de la négociation collective. Je n'idéalise pas le modèle suédois. Ce pays n'a ni la même dimension ni les mêmes traditions que la France. Mais pourquoi ne pas faire évoluer, comme lui, notre modèle social, transformer sans fragiliser notre système de solidarité nationale ? La ligne de partage entre gauche et droite est ainsi clairement dessinée. La droite est prête à faciliter la marchandisation généralisée du monde et des comportements. A l'inverse, la gauche doit exalter les valeurs collectives. Je rêve d'un humanisme révolutionnaire, d'un socialisme pleinement transformateur et non pas d'une gauche rose bonbon, sans couleur, sans saveur, sans puissance. A quoi bon changer de majorité si nous n'avons pas la volonté de changer la vie et la société !

(1) « Vaincre le chômage », par Jack Lang, Grasset, 17,90 euros, 232 p.

Robert Schneider

Source

Enfin, on rentre dans le vif du sujet... il était temps ! :D
chris

Message par chris »

c'est ...mieux que ce que l'on a entendu jusqu'a present :wink:

progres dans le discours toujours , mieux que rien :lol:

L'investissement dans l'éducation, la formation et la recherche doit être massif. Il ne faut pas mégoter. En France, la recherche représente 2% du PNB. Au Japon, aux Etats-


ca pour ne pas megoter , on peut faire confiance a jack :D

on a jamais pu lui reprocher d'etre radin avec les fonds publics :D

bon ,je suis mauvais esprit ,les forains lui doivent la vie grace a une excellente mesure qui a sauvée le cirque et les fetes foraines ,pas rien !!

et puis la fete musique est sympa :wink:

il a juste un probleme de gauche caviar ,jack :roll:

bon de toutes façons ,c'est le PS qui va nous delivrer du choix cornelien ,jack ou sego :idea:

bon le positif ,c'est qu'on parle enfin du chomage en l'introduisant dans le debat ,enfin faut esperer que ca dure .[/quote]
Dernière modification par chris le 24 avr. 2006, modifié 2 fois.
informatik

Message par informatik »

Pour le coup, c'est plutôt lui que vous devriez interviewer...

et notamment sur le chomage des "seniors" de + de 35/40 ans,
tous diplomés et plus.

Puisque ce problème ne semble pas être d'actualité !
Il faut qu'ils en parlent !!!!
victorine83

Message par victorine83 »

A propos de l'intervention de Jack Lang sur Tf1 :
2007 : Jack Lang se lance Par Franck LEFEBVRE

A son tour, Jack Lang donne le coup d'envoi de sa campagne dans l'optique de l'élection présidentielle. Il a officialisé dimanche au 20H de TF1 sa candidature à l'investiture socialiste, pour "redonner l'espérance aux Français".

Ce n'est certes pas une surprise... mais désormais, c'est officiel. Invité dimanche du 20 heures de TF1, le député socialiste du Pas-de-Calais a donné le coup d'envoi de sa campagne pour obtenir l'investiture du PS à l'élection présidentielle de 2007. Avec un discours résolument anti-morosité, face au marasme de la société française : "le pays a besoin d'un président qui sache tenir les rênes de l'Etat et d'un président d'action et d'imagination", "notre pays a tout pour réussir : ses talents, ses ressources, ses énergies", "il faut accomplir une révolution pacifique"...

C'est donc pour "redonner l'espérance aux Français" que Jack Lang a assuré dimanche soir : "je me sens prêt à proposer ma candidature à mes camarades". S'il se sent prêt, "c'est que l'expérience m'a enseigné la sagesse, la maturité et la connaissance de l'Etat, sans me faire perdre ce que j'ai en moi de foi, d'énergie, de ferveur". Et, a assuré l'élu du Pas-de-Calais, "la météorologie politique est capricieuse" (et de citer l'exemple de Dominique de Villepin, un temps au plus haut dans les sondages, désormais au plus bas), mais "il y a une chose qui ne bougera pas, c'est ma détermination à être candidat jusqu'au bout. Je souhaite faire gagner la gauche, et à travers cette victoire, faire gagner la France".

"Ecrire une charte nationale de l'immigration"

Car "le choix que les Français devront faire l'an prochain" ne se résume pas à une simple élection, mais c'est "un choix de civilisation : veut-on d'une société où tout est marchandise, ou d'une société où l'être humain est au coeur de toutes les préoccupations ?" Le candidat à l'investiture a d'ailleurs aussitôt tracé quelques pistes pour rendre le sourire à "la France aujourd'hui triste et déprimée".

En matière d'emploi : "si notre pays le veut, il peut vaincre cette maladie du chômage", assure Jack Lang, faisant la promotion de son livre (1), "fondé sur l'analyse d'expériences réussies et porteur de bonne nouvelles". Ainsi, "au lieu de multiplier les exonérations tous azimuts, au bénéfice des privilégiés, mieux vaut cibler les aides de l'Etat". En matière d'immigration : "S'il advient que j'exerce des fonctions élevées, je réunirai autour d'une table les partis politiques républicains de droite et de gauche pour faire sortir cette question de l'immigration de la querelle politicienne. Ça suffit que, depuis 30 ans, l'immigration soit devenue une sorte de fonds de commerce électoral. Je souhaite que notre pays soit capable d'écrire une charte nationale de l'immigration".

Concernant les autres prétendants à l'investiture PS... et notamment Ségolène Royal, qui caracole dans les sondages, grande prudence. "Je crois que c'est une erreur d'opposer les uns aux autres ; le moment venu, les militants choisiront", a-t-il esquivé, soulignant qu'il partageait les "mêmes combats" que la présidente de la région Poitou-Charente. A l'égard de la droite et de Nicolas Sarkozy, en revanche : "Nicolas Sarkozy est le candidat de droite idéal, l'adversaire idéal : il est clairement à droite, je suis clairement à gauche. Il est ultra-libéral sur le plan économique et autoritariste sur le plan politique". Et en référence aux derniers propos du leader de l'UMP sur ceux "qui n'aiment pas la France" : "Pourquoi cette dérive xénophobe ? (...) Quand on prétend accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat, on ne peut pas ainsi draguer sur les terres du Front national".

(1) "Vaincre le chômage", par Jack Lang, Grasset, 17,90 euros, 232 p.

Source
Ben, moi... je suis contente... ça me plait bien tout ce qu'il dit. :D

Rien à voir avec Ségolène Royale qui ne dit rien en dehors de son admiration pour Blaire. Et puis, quand je vois qu'elle plait à Devedjian et Tapie... je n'ai même plus besoin de me poser des questions ! :(
tristesir

Message par tristesir »

"si notre pays le veut, il peut vaincre cette maladie du chômage"
Il a oublié d ajouter le mot "facilement" dans cette phrase. 8)

En ce qui me concerne, je n'en crois pas un mot.
Car "le choix que les Français devront faire l'an prochain" ne se résume pas à une simple élection, mais c'est "un choix de civilisation : veut-on d'une société où tout est marchandise, ou d'une société où l'être humain est au coeur de toutes les préoccupations ?"
Est-ce sa version de, <<je suis anticapitaliste et antiliberal>>?
mitterand avait fait le même <<coup>> avant son élection en 1981.
L'interrogation est louable et incontournable bien sur, mais je doute que ce type soit serieux.

Qu'ils arretent de nous raconter n importe quoi et qu'ils se contentent de faire une campagne au <<centre>> (puisqu'ils gouverneront comme tout gouvernement social democrate) plutot que nous faire accroire qu'ils sont à gauche.
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