http://eco.rue89.com/2010/04/30/portuga ... ale-149489La cure d'austérité, décrétée par plusieurs pays européens endettés, promet le recul de nombreux acquis sociaux.
Baisse des salaires, augmentation des impôts et des taxes, recul de l'âge de la retraite… Alors que la reprise se fait fragile, l'Irlande, la Grèce, l'Espagne et le Portugal, adoptent une rigueur budgétaire drastique pour venir à bout de déficits importants. Tour d'Europe des mesures d'austérité et de leurs conséquences sociales.
Europe : rigueur et claque sociale
Europe : rigueur et claque sociale
Désintox : les Grecs et la retraite à 53 ans
Depuis quelques jours, de nombreux commentaires hostiles à la Grèce fleurissent sur les blogs et dans les commentaires d’articles de presse en ligne. La cause ? Plusieurs articles de journaux et émissions de radio ont appris aux Français que les Grecs partaient à la retraite... à 53 ans ! Cette affirmation a suscité une vague de colère : pas étonnant qu’ils soient dans une situation de faillite, ces fainéants, puisqu’ils partent en retraite sept ans avant nous !
Lire la suite => http://www.agoravox.fr/actualites/media ... aite-74461
C'est grave !!!
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C'est grave !!!
Mais si l’on consulte les chiffres européens concernant l’âge légal du départ à la retraite, par exemple sur le site de l’Observatoire des Retraites, on peut constater qu’il est en Grèce de 60 ans pour les femmes, de 65 ans pour les hommes (soit 5 ans de plus qu’en France pour ces derniers). L’âge moyen de sortie du marché du travail, en 2005, était quant à lui de 61 ans pour les femmes et de 62,5 ans pour les hommes en Grèce.
Si l’on s’amuse à comparer avec les chiffres qui concernent les Français (si prompts à donner des leçons aux Grecs), leur âge moyen de sortie du marché du travail est de 59,1 ans pour les femmes et 58,5 ans pour les hommes (source : Eurostat, 2005). Par conséquent, selon les chiffres de 2005, les femmes travaillent en moyenne deux ans de plus en Grèce qu’en France, quatre ans de plus pour les hommes.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Sophie, j'allais le mettre ce lien
En avant les 12 protocoles de sion
Et un petit lien interessant entre Mélanchon et Touati ce sujet.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2967
Du très grand Mélanchon

En avant les 12 protocoles de sion

Et un petit lien interessant entre Mélanchon et Touati ce sujet.
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2967
Du très grand Mélanchon

Dernière modification par math77 le 04 mai 2010, modifié 2 fois.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Les grecs auraient des raisons de faire des commentaires hostiles sur la France et d'autres pays, qui soit disant pour leur venir en aide, leur prêtent de l'argent avec intérêt, devenant leur principaux créanciers, et accroissant le poids de leur dette ce qui servira à leur infliger une cure libérale de cheval.Depuis quelques jours, de nombreux commentaires hostiles à la Grèce fleurissent sur les blogs
Des amis qui te prêtent de l'argent avec intérêt, ce ne sont pas des amis mais des profiteurs de ta détresse.
J'espère qu'on sera solidaire avec les grecs et d'autres, un jour prochain, dans la rue

Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Je suis le discours médiatique en Allemagne sur la Grèce, entre autre dans l'émission emblématique "Der Presseclub" (WDR, un débat entre rédacteurs en chef de différents journaux et "spécialistes", le blabla habituel genre Y.Calvi). Tout le monde frappe sur la Grèce: "Les menteurs", "Ils nous ont trompé", "Ils n'ont pas respecté les règles, ils doivenet être punis", et ça y va joyeusement.
La presse de canivau (Bild) sort des gros titres haineux d'un populisme limite extrème droite: "Comment les Grèques flambent les euros" - "Vendez vos îles, Grècques nullards en faillite!" - "Arnaques, corruption, clans de famille, c'est ça la Grèce", "Pourquoi leur payer leur retraite de luxe".
Or ce même gouvernement, ce même pays et la presse oublie généreusement qu'il (qu'elle) était parfaitement au courant des chiffres soi-disant cachés lors de l'entrée de la Grèce dans la zone euro. Tout le monde y a trouvé un intérêt à l'entrée de la Grèce en Europe. Mais quand il y a une difficulté, c'est la seule et unique faute des Grècques. Cherchez un seul capable d'une autocritique, vous ne trouverez pas. On préfère frapper sur un bouc émissaire pour faire oublier ses propres défaillances. Discréditer "Les Grècques" et simultanément faire peur pour préparer mentalement les peuples à d'autres régressions sociales, ainsi est le crédo médiatique en Allemagne. Une mémoire Alzheimer et une rancoeur qui n'oublie rien, les deux sélectives et simultanés comme cela arrange, on n'est pas à quelques contradictions près. L'Allemagne fut le premier pays européen à ne pas respecter les règles concernant la dette. Oublions, passons; il y a la Grèce à saigner. La toute puissance des agences de notation, l'intérêt des spéculateurs qui misent sur la faillite d'un pays, tout cela est parfaitement normal, au pire ce n'est pas un problème car ces agences sont seulement des "apporteurs de mauvaises nouvelles", ceux qui annoncent "la vérité". L'Allemagne fait la leçon à la Grèce, exige des plans de rigueur et continue à vendre, à exporter du matériel et des armes militaires high tech à son partenaire et se faire du fric sur les deux tableaux: se faire une bonne marge sur des crédits bon marché et se faire du fric en vendant des armes parfaitement inutiles. La vente de sous-marins et de chars n'est pas remise en cause, seulement la retraite du citoyen lamda.
La presse de canivau (Bild) sort des gros titres haineux d'un populisme limite extrème droite: "Comment les Grèques flambent les euros" - "Vendez vos îles, Grècques nullards en faillite!" - "Arnaques, corruption, clans de famille, c'est ça la Grèce", "Pourquoi leur payer leur retraite de luxe".
Or ce même gouvernement, ce même pays et la presse oublie généreusement qu'il (qu'elle) était parfaitement au courant des chiffres soi-disant cachés lors de l'entrée de la Grèce dans la zone euro. Tout le monde y a trouvé un intérêt à l'entrée de la Grèce en Europe. Mais quand il y a une difficulté, c'est la seule et unique faute des Grècques. Cherchez un seul capable d'une autocritique, vous ne trouverez pas. On préfère frapper sur un bouc émissaire pour faire oublier ses propres défaillances. Discréditer "Les Grècques" et simultanément faire peur pour préparer mentalement les peuples à d'autres régressions sociales, ainsi est le crédo médiatique en Allemagne. Une mémoire Alzheimer et une rancoeur qui n'oublie rien, les deux sélectives et simultanés comme cela arrange, on n'est pas à quelques contradictions près. L'Allemagne fut le premier pays européen à ne pas respecter les règles concernant la dette. Oublions, passons; il y a la Grèce à saigner. La toute puissance des agences de notation, l'intérêt des spéculateurs qui misent sur la faillite d'un pays, tout cela est parfaitement normal, au pire ce n'est pas un problème car ces agences sont seulement des "apporteurs de mauvaises nouvelles", ceux qui annoncent "la vérité". L'Allemagne fait la leçon à la Grèce, exige des plans de rigueur et continue à vendre, à exporter du matériel et des armes militaires high tech à son partenaire et se faire du fric sur les deux tableaux: se faire une bonne marge sur des crédits bon marché et se faire du fric en vendant des armes parfaitement inutiles. La vente de sous-marins et de chars n'est pas remise en cause, seulement la retraite du citoyen lamda.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Le rassemblement en soutien à la grève générale se tiendra mercredi 5 mai à 18h30 devant la délégation européenne à Paris, 288 bd Saint Germain. Il est appelé notamment par Attac, Solidaires, FSU, CGT Finances, NPA, PCF, PdG, Alternatifs, Fase, M'pep... L'autorisation de la préfecture n'est toujours pas arrivée et il est possible que le lieu du rassemblement soit déplacé de quelques centaines de mètres.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Cet hallali d'opinions "autorisées" sur la Grèce que les gens reprennent en choeur ne devrait pas oublier une chose :
"Les investisseurs étrangers -au tout premier rang desquels les banques françaises et allemandes- détiennent 70% de la dette grecque. Une situation qui place la politique du pays sous tutelle des institutions financières, et qui pourrait s'étendre à l'Espagne, à l'Italie ou au Portugal. Il existe pourtant un moyen d'assurer la souveraineté de la politique : renationaliser la dette."
Extrait d'un article de Frédéric Lordon, vu sur Le Monde Diplomatique, je n'ai pas trop le temps de chercher le lien, peut-être sur son blog "la pompe à phynances" ?
Il fait ensuite le parallèle avec le Japon, pays le plus endetté au monde.
"Les investisseurs étrangers -au tout premier rang desquels les banques françaises et allemandes- détiennent 70% de la dette grecque. Une situation qui place la politique du pays sous tutelle des institutions financières, et qui pourrait s'étendre à l'Espagne, à l'Italie ou au Portugal. Il existe pourtant un moyen d'assurer la souveraineté de la politique : renationaliser la dette."
Extrait d'un article de Frédéric Lordon, vu sur Le Monde Diplomatique, je n'ai pas trop le temps de chercher le lien, peut-être sur son blog "la pompe à phynances" ?
Il fait ensuite le parallèle avec le Japon, pays le plus endetté au monde.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
En ce moment, c'est la propagande à grosse ficelle sur France-Info à propos des évènements en Grèce.
On nous explique qu'à cause du clientélisme la fonction publique est pléthorique. Témoignage d'une fonctionnaire qui explique que dans son bureau ils sont dix mais qu'ils pourraient travailler à cinq et qu'en plus ils n'ont pas le matériel pour travailler sous entendu virons cinq personnes et avec les économies faites ils pourront obtenir le matériel (cette femme n'envisage même pas que c'est peut-être son emploi à elle qu'ils supprimeront).
Pourquoi focaliser sur ce seul aspect des choses de la rigueur de cheval qui va frapper les grecs, fonctionnaires ou pas?
Bien sûr, cet aspect est bien pratique à mettre en avant en France pour relancer la division entre les travailleurs sur fond de contre-réforme des retraites.
Une fois de plus, je constate que les média sont aux mains des mêmes qui veulent nous imposer leur vision d'un monde sans solidarité, individualisé, où chacun est seul contre tous, en concurrence les uns avec les autres. Bref, ils veulent nous imposer la loi de la jungle , c'est à dire, malheur aux plus faibles.
On nous explique qu'à cause du clientélisme la fonction publique est pléthorique. Témoignage d'une fonctionnaire qui explique que dans son bureau ils sont dix mais qu'ils pourraient travailler à cinq et qu'en plus ils n'ont pas le matériel pour travailler sous entendu virons cinq personnes et avec les économies faites ils pourront obtenir le matériel (cette femme n'envisage même pas que c'est peut-être son emploi à elle qu'ils supprimeront).
Pourquoi focaliser sur ce seul aspect des choses de la rigueur de cheval qui va frapper les grecs, fonctionnaires ou pas?
Bien sûr, cet aspect est bien pratique à mettre en avant en France pour relancer la division entre les travailleurs sur fond de contre-réforme des retraites.
Une fois de plus, je constate que les média sont aux mains des mêmes qui veulent nous imposer leur vision d'un monde sans solidarité, individualisé, où chacun est seul contre tous, en concurrence les uns avec les autres. Bref, ils veulent nous imposer la loi de la jungle , c'est à dire, malheur aux plus faibles.
je suis horrifiée
Cette histoire est ignoble. Elle est révélatrice d'un système économique mortifère qui est en train d'agoniser mais, refusant d'admettre sa faillite et mettant tout en place pour qu'on ne le détrône surtout pas, persiste et signe jusqu'au bout, quitte à entraîner dans son sillage des millions d'individus tout juste bons à crever la bouche ouverte. Le capitalisme est un mastodonte en train de s'effondrer, et il écrase tout sous lui.
Même Jérôme Kerviel en a pris la mesure : il le disait lundi soir, invité au Grand journal de Canal+
Il évoque la Grèce et la spéculation qui domine tout. L'obligation, c'est de faire un maximum de fric à court terme, et il n'est ni question de bon sens ni de morale. Les politiques sont à la botte, et la société toute entière nous conditionne dans ce sens.
Si un Kerviel ouvre enfin les yeux et des millions d'autres avec, qu'est-il possible de faire pour arrêter ce massacre ? Rien, sauf d'en venir à la violence.
Ceux qui tiennent les rênes du monde ne veulent rien lâcher et nous mènent tous à notre perte. Désespérant !
Même Jérôme Kerviel en a pris la mesure : il le disait lundi soir, invité au Grand journal de Canal+
Il évoque la Grèce et la spéculation qui domine tout. L'obligation, c'est de faire un maximum de fric à court terme, et il n'est ni question de bon sens ni de morale. Les politiques sont à la botte, et la société toute entière nous conditionne dans ce sens.
Si un Kerviel ouvre enfin les yeux et des millions d'autres avec, qu'est-il possible de faire pour arrêter ce massacre ? Rien, sauf d'en venir à la violence.
Ceux qui tiennent les rênes du monde ne veulent rien lâcher et nous mènent tous à notre perte. Désespérant !
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Il a fallu qu'il aille en taule pour se réveiller celui-là. Mieux vaut tard que jamais, parait-il.Même Jérôme Kerviel en a pris la mesure
PS:
Quand on se sera débarrassé des profiteurs, des accapareurs, un autre monde émergera et il sera ce qu'on en fera, pire ou meilleur. J'ai confiance dans l'humanité.Ceux qui tiennent les rênes du monde ne veulent rien lâcher et nous mènent tous à notre perte.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Il ne faut pas se tromper de cible, ce n'est pas l'Humain qui est responsable.
Le responsable ce sont les psychopathes qui gouvernent et qui sont stictement intouchables :
Celui qui montre un Homme pour vous parler de Pauvreté et de Charité;
C'est lui qui cherche à vous tromper.
Le responsable ce sont les psychopathes qui gouvernent et qui sont stictement intouchables :
Les Personnes Morales qui tuent les Personnes Physiques, voilà la vérité du combat qu'il faut mener.La petite phrase qui tue ( Source : Actuchômage.org, Page d'acueil)
" En faculté de droit, vous enseignez que l'entreprise est une personne. Vous enseignez aussi qu'elle doit servir son propre intérêt. Je me suis demandé : quel genre de personne n'est programmée que pour servir son propre intérêt ? Un psychopathe. "
Joël Bakan, professeur d'économie américain
diplômé d'Oxford et de Harvard
Celui qui montre un Homme pour vous parler de Pauvreté et de Charité;
C'est lui qui cherche à vous tromper.
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
L'Humain est moutonnier et adepte de la facilité, donc facile à duper. Mais bon...
J'ai retrouvé le texte de Lordon => Au delà de la Grèce, déficits, dettes et monnaie
Sinon, celui-ci => Et si on commençait la démondialisation financière ?
J'ai retrouvé le texte de Lordon => Au delà de la Grèce, déficits, dettes et monnaie
Sinon, celui-ci => Et si on commençait la démondialisation financière ?
Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
Merci Sophie, mais celui auquel je pensais n'est pas encore sur son blog, mais sur la version papier du Monde Diplo de mai et s'intitule "et si on commençait la démondialisation financière ?"
Lumineux, ce Monsieur !
Edit : oups, je vois que tu l'as trouvé, je n'ai regardé que sur son blog à lui
Lumineux, ce Monsieur !
Edit : oups, je vois que tu l'as trouvé, je n'ai regardé que sur son blog à lui

Re: Portugal, Irlande, Grèce et Espagne : la claque sociale
On s'est croisées 
