Pour les rétroactivites nous ne sommes que les sous-traitants de l'ANPE niveau de l'inscription qui gard donc le pouvoir de décision ( attention on commence à faire du profilage de demandeurs d'emplois ( clients ) lors de l'inscription )
Bonjour
Profilage : concrètement lors de l'inscription à l'Assedic, ça se passe comment? y aura des bons chomeurs et des chomeurs inemployable? peur on résumer le profilage à ça?
Problème suite à reprise activité
lors de l'inscription, les clients se verront proposer des "parcours" selon qu'ils seront plus ou moins éloignés du retour à l'emploi
Les plus employables immédiatement auront un rdv dans les 5 jours avec l'ANPE, surtout s'ils exerçaient une activité dans un métier "en tension" ( comprendre boulot crevant mal payé, sinon il ne serait pas en tension, cad non pourvu )
Histoire aussi qu'ils touchent un minimum d'allocations, c'est toujours ça de pris
Les plus éloignés du marché de l'emploi n'auront qu'à se démerder tout seul, ça les empêchera d'ailleurs pas d'être "contrôlés" régulièrement, histoire d'essayer de suspendre leurs allocs
Les plus employables immédiatement auront un rdv dans les 5 jours avec l'ANPE, surtout s'ils exerçaient une activité dans un métier "en tension" ( comprendre boulot crevant mal payé, sinon il ne serait pas en tension, cad non pourvu )
Histoire aussi qu'ils touchent un minimum d'allocations, c'est toujours ça de pris
Les plus éloignés du marché de l'emploi n'auront qu'à se démerder tout seul, ça les empêchera d'ailleurs pas d'être "contrôlés" régulièrement, histoire d'essayer de suspendre leurs allocs
Merci Mallok pour la sincérité de tes infos.
Ceci dit, en dehors de l'aspect discriminatoire certain de ce type de pratique, cela pose un autre problème : celui de l'atteinte à la liberté de gens de choisir leur métier. C'est con, mais cette notion est reconnue au niveau internationnale, même si tout le monde fait comme si de rien n'était.
J'ai une amie qui a fait un lycée hôtelier. Elle est sortie serveuse. Elle en a chier pendant 10 ans, avec un salaire de merde, des horaires à la con et deux petites filles à élever seule. Un jour, son boss l'a virée comme une merde parce qu'elle avait osé demander l'application de la réglementation à son employeur. Faut savoir qu'à lépoque (je ne sais pas maintenant), les esclaves de la restauration se faisait retenir du fric de leur paie à titre de compensation du repas fourni par l'employeur. Et le repas en question, c'était des pâtes à l'eau, chaque jour de l'année. Autrement dit, le mec se faisait du fric jusque sur leur assiette.
Suite au licenciement, elle se retouve au chômage avec 2 gosses et elle rempile dans d'autres restos. Et là, elle me dit que les conditions de travail sont de plus en plus effroyables (horaires à la con, heures sup non payées, salaire toujours au plancher, en dessous du smic officiel, gardes des gosses coûteuses) et qu'en gros, elle perd du fric à bosser. Licenciement pour cause de souplesse de l'échine : elle a demandé un reconvertion à l'ANPE, parce qu'elle n'avait plus les moyens d'exercer son métier. C'était il y a quelques années. Elle n'a pas eu de reconversion, mais on ne l'a pas forcée à repartir en hôtellerie. Finalement, elle s'est mariée et a eu une troisième fille.
Mais imaginons qu'elle arrive aujourd'hui avec ses problèmes, on va la forcer à y retourner, alors que ce boulot n'est plus compatible avec ses obligations familiales. Cela s'appelle du travail forcé :
Ceci dit, en dehors de l'aspect discriminatoire certain de ce type de pratique, cela pose un autre problème : celui de l'atteinte à la liberté de gens de choisir leur métier. C'est con, mais cette notion est reconnue au niveau internationnale, même si tout le monde fait comme si de rien n'était.
J'ai une amie qui a fait un lycée hôtelier. Elle est sortie serveuse. Elle en a chier pendant 10 ans, avec un salaire de merde, des horaires à la con et deux petites filles à élever seule. Un jour, son boss l'a virée comme une merde parce qu'elle avait osé demander l'application de la réglementation à son employeur. Faut savoir qu'à lépoque (je ne sais pas maintenant), les esclaves de la restauration se faisait retenir du fric de leur paie à titre de compensation du repas fourni par l'employeur. Et le repas en question, c'était des pâtes à l'eau, chaque jour de l'année. Autrement dit, le mec se faisait du fric jusque sur leur assiette.
Suite au licenciement, elle se retouve au chômage avec 2 gosses et elle rempile dans d'autres restos. Et là, elle me dit que les conditions de travail sont de plus en plus effroyables (horaires à la con, heures sup non payées, salaire toujours au plancher, en dessous du smic officiel, gardes des gosses coûteuses) et qu'en gros, elle perd du fric à bosser. Licenciement pour cause de souplesse de l'échine : elle a demandé un reconvertion à l'ANPE, parce qu'elle n'avait plus les moyens d'exercer son métier. C'était il y a quelques années. Elle n'a pas eu de reconversion, mais on ne l'a pas forcée à repartir en hôtellerie. Finalement, elle s'est mariée et a eu une troisième fille.
Mais imaginons qu'elle arrive aujourd'hui avec ses problèmes, on va la forcer à y retourner, alors que ce boulot n'est plus compatible avec ses obligations familiales. Cela s'appelle du travail forcé :
Selon l’Organisation internationale du Travail (OIT), « le travail forcé ou obligatoire » est un « travail ou service exigé d’un individu sous la menace d’une peine quelconque et que l’individu en question n’exécute pas de son plein gré ».