La Chinoiserie du président

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Modérateurs : superuser, Yves

TTM_FR

La Chinoiserie du président

Message par TTM_FR »

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Certains reprochaient au président de garder son silence face aux cris du peuple. Ou alors lorsqu'il parle c'est pour ne rien dire? En faite, son message n'est pas compris par tous (sic) car il faut maîtriser parfaitement le chinois pour bien comprendre les propos du président. Ce que Jack Lang appelle la promulgation suspensive, le président les présente aux français (les chinois de France les comprennent-ils?) :
Promulguer mais ne pas appliquer!
Voilà deux verbes d'actions mais contradictoires, sans doute pour tenter de sauver le Waterloo de son Premier Ministre?
Promulguer mais ne pas appliquer!
Comme les français ne comprennent que danne, le chef de l'état n'a pas convaincu la plupart des français.
Promulguer mais ne pas appliquer?
Cette expression inédite sous la 5ème République, si on le traduit du chinois, exprime telle le désir du père de la Nation d'autoriser le tribunal de le convoquer quand il veut? Mais appliquée à sa formule magique, cela veut dire aussi que le président souhaite vivement que cette loi ne soit jamais appliquée à lui? Allez savoir! :P
Promulguer mais ne pas appliquer?
Selon le Parisien du lundi, il paraît que le président a supplié les syndicats : 'Okay, vous promulguez la grève mais par pitié, ne l'appliquez pas!
Promulguer mais ne pas appliquer?
Selon les experts politiques, l'intervention du président était purement politique, traduit toujours du chinois, ça voulait dire ceci:
- T'inquiètes pas, Dominique, laisse moi faire. Appelles moi Nicolas! Je tiens à lui refiler ta bête. Souhaitons surtout à Sarkozy bonne chance pour 2007!
Et vous, internautes, qu'en pensez-vous?
ARAMIS2

VIRONS CES PROFITEURS INUTILES

Message par ARAMIS2 »

VOILA LE PROGRAMME : LES CHÔMEURS ET PRECAIRES Y ONT TOUTE LEUR PLACE.


Alternative : l’urgence d’un pas de plus
Un pacte, un front, des collectifs locaux partout

Dimanche 2 avril 2006
par Pierre Cours-Salies

Nous ne pouvons pas rester à dire et redire : il faut des candidatures unitaires. Nous devons discuter, faire discuter et réaliser un accord des forces qui veulent une rupture avec les politiques libérales, de droite ou soi-disant de gauche.
Toutes les organisations et réseaux qui ont mené la campagne pour le NON au projet de Traité sont devant une question, rendue plus cruciale par la situation de crise politique provoquée par la mobilisation massive contre le CPE et plus largement contre la loi "Egalité des chances". Est-il possible qu’un accord soit affirmé par ces organisations, réseau, individus ? Voilà les cinq ou six points de rupture que nous voulons mettre en œuvre, pour les échéances électorales et dans les mobilisations, actuelles, avant et après une victoire électorale. Le texte "Ce que nous voulons" en propose quelques unes ; elles apparaissent aussi, partiellement, dans les souhaits émis dans le projet de Charte en cours de débat ; de même dans les discussions de divers forums et du congrès du PCF. Un accord, annoncé entre ces forces concerne des centaines de milliers de personnes, qui ont porté la campagne du NON, pour la plupart sans appartenance politique ; il concerne aussi des forces militantes du PS qui doivent se sentir assez mal à l’aise de faire une campagne pour une candidature issue du OUI au Traité et prévoyant de poursuivre dans l’avenir comme dans le passé la gestion sociale libérale.
Il s’agit donc de créer l’occasion de s’adresser à toutes les énergies disponibles pour faire apparaître une réalité : le rejet de la précarité au travers de la mobilisation contre le CPE porte l’exigence d’une autre politique. Si cet accord s’affirme, partout peuvent exister, dans les semaines qui viennent des collectifs locaux pour une alternative au libéralisme : affirmer et proposer LA GAUCHE. Pas pour se situer "ailleurs" ; pour changer la situation, convaincre qu’un autre monde, une autre société sont possibles.
Comme il nous faut changer la façon de faire la politique, rompre avec les pratiques de délégation et de promesses pour celle de l’action autour d’exigences, il est décisif que cet accord s’accompagne d’une dynamique qui donne à toutes celles et ceux qui ne veulent plus subir, de se regrouper et d’agir.
L’Appel pour des candidatures antilibérales en 2007 se doit d’être un ferment pour proposer cette voie.
D’une certaine façon, nous ne mesurons que trop à quel point ce regroupement manque dans la mobilisation en cours. Car, s’il est très bien que le PS se sente obligé de participer à des initiatives des onze organisations de la gauche, il est crucial pour l’avenir qu’il ne soit pas la seule force à donner l’impression de pouvoir assurer un débouché politique. Sinon, bonjour les désillusions ; bonjour les dégâts. Nous avons déjà entendu des dirigeants du PS proposer des "dispositifs" voisins du CPE, afin de poursuivre la gestion du chômage au lieu de prendre les mesures radicales pour le supprimer.
Notre société est assez riche, matériellement et en capacités de mobilisation pour rompre à la fois avec le libéralisme de Villepin, Sarkozy et le MEDEF mais aussi avec le social-libéralisme qui est en grande partie responsable de la situation de misère et d’inégalités.
Discutons clairement : quel rassemblement ? Quels axes forts pour une campagne politique commune ? Quels porte-paroles, tant pour la présidentielle que pour les législatives ? Un dirigeant de l’un des partis doit-il être choisi pour que son nom figure sur le bulletin ? Ou bien faudra-t-il choisir de mettre sur le bulletin de vote le nom d’un militant ou d’une militante représentant plus ouvertement les luttes qui ont eu lieu depuis une dizaine d’années, afin que la masse des non membres de partis sentent que la campagne est la leur ?
Ces questions cruciales deviennent d’autant plus urgentes si on voit le chantage que fait cette droite, minoritaire dans le pays (80 % des députés avec à peine 23 % du corps électoral en 2002 !).
Nous ne séparons pas les discussions autour des exigences de ces questions de stratégie. C’est ce dynamisme qui fera se regrouper La GAUCHE, celle que nous devons rassembler et reconstruire pour en finir avec la droite et les impasses dans lesquelles nous ont enfermé et nous enferment encore la direction du PS.
Exprimé avec peu de diplomatie, ce texte n’a donc qu’un seul but : faire discuter, vérifier entre nous où nous voulons aller. Sans oser un grand dessein, les énergies se perdront.
La victoire d’une dynamique réelle de LA GAUCHE est possible.
Pierre Cours-Salies
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