330 suppressions de postes chez Kodak à Chalon-sur-Saône

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Modérateurs : superuser, Yves

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carl

330 suppressions de postes chez Kodak à Chalon-sur-Saône

Message par carl »

Le chômage baisse monsieur Villepin, n'est ce pas ?

mer 29 mar, 11h26



"DIJON (AFP) - La direction de Kodak Industrie à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) a annoncé mercredi un nouveau plan social prévoyant la suppression de 330 emplois, sur le millier que compte l'entreprise, filiale du groupe américain Eastman Kodak (NYSE: EK - actualité) .
La fabrication de supports pour les films de radiographie et l'activité d'enduction (produit posé sur les films) vont cesser, a précisé la direction dans un communiqué.

Un programme sera mis en place "pour permettre un départ en pré-retraite du personnel éligible, la possibilité de départs volontaires et surtout des opportunités d'emplois sur le campus industriel et une aide à la recherche d'emplois dans la région", a-t-elle ajouté.

Premier employeur industriel de Bourgogne, Kodak avait plus de 3.000 salariés en 1991 sur son site de Chalon. Au printemps dernier, la société avait déjà annoncé un plan social concernant 330 emplois également.

Kodak Industrie avait aussi annoncé à cette époque son intention de fermer le site de Chalon dans un délai de deux à cinq ans.

Pour pallier ce départ, la direction de l'entreprise et les pouvoirs publics cherchent à créer un "campus industriel" sur le site. Il s'agit d'attirer de nouvelles entreprises qui pourraient bénéficier des équipements et de la main-d'oeuvre qualifiée"

Source : yahoo économie.
Monolecte

Message par Monolecte »

Kodak n'avait pas vu venir le virage du numérique et s'est fait bouffé vivant par de nouveau concurrents venus de l'électronique. Ayant déjà fermé les divisions pellicule, la boîte tente de sauver les meubles.
Autrement dit, il ne s'agit pas de licenciements boursiers mais le résultat d'une mauvaise anticipation du marché.
Disons que les choix stratégique de la direction n'ont pas été pertinent et que pour changer, les salariés en paient le prix. D'un autre côté, je pense que le DG qui n'a pas vu arriver l'ére numérique a du aussi se faire éjecter!
superuser
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CETELEM : Le crédit ne rapporte-t-il plus ?

Message par superuser »

Les syndicats CGT, FO et CFDT de Cetelem ont appelé mercredi "à faire grève vendredi" pour exiger le retrait du "Plan d'adaptation de l'emploi" (PAE) de la direction qui prévoit "155 suppressions de postes d'ici 2008".

"La CGT et FO appellent comme la CFDT, les salariés de Cetelem à faire grève ce vendredi pour le retrait de ce PAE (qui) valide la suppression de 155 postes d'ici 2008", indique la CGT dans un communiqué. Selon elle, outre les suppressions de postes, ce PAE "n'offre pas aux salariés les garanties sociales auxquelles ils auraient droit avec un PSE" (plan de sauvegarde de l'emploi), affirme le syndicat.

Ces suppressions d'emploi, prévues entre 2006 et 2008, ont été annoncées par la direction le 3 février dernier lors d'un comité d'entreprise (CE) de cette filiale de crédit à la consommation du groupe bancaire BNP Paribas.

"Ces suppressions de postes ont été décidées parce que BNP Paribas veut obtenir une rentabilité sur investissement de 34%", avait alors expliqué Michel Kohn, délégué syndical CGT.

De son côté la direction avait déclaré que ce plan baptisé "défi 2008" et approuvé par deux syndicats (CFTC et SNB/CFE-CGC) répond "à un gros investissement sur le plan commercial et technologique" pour "une entreprise en très forte croissance en France et à l'international". La direction avait également affirmé qu'il n'y aurait ni départs contraints, ni licenciements économiques à Cetelem.

Cetelem, implantée dans 21 pays, gérait à la fin 2004 quelque 32,2 milliards d'euros d'encours, dont 19,2 en France, et employait à cette date près de 11.000 personnes, dont environ 4.500 en France.
Dernière modification par superuser le 31 mars 2006, modifié 1 fois.
superuser
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La Sécu "dégraisse"

Message par superuser »

Quelque 11.000 salariés, sur un effectif total de 85.000, vont partir de l'assurance maladie "dans les quatre ans", et une partie d'entre eux ne seront pas remplacés, a indiqué mercredi à la presse le directeur de la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM), Frédéric van Roekeghem.

"Les discussions ont été entamées avec l'Etat, sur la base d'une proposition de notre part de deux remplacements sur trois départs", a précisé M. van Roekeghem, ajoutant qu'il s'agissait de départs naturels, notamment en retraite.

"Nous allons poursuivre la diminution de nos effectifs. 11.000 personnes vont partir dans les quatre ans, sur un effectif total de 85.000 personnes", a déclaré M. van Roekeghem, au cours d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis) et la Cnam. Selon M. van Roekeghem, cette mesure s'appliquera dans le cadre de la convention d'objectifs et de moyens (COG) qui est actuellement "en train d'être négociée" entre la Cnam et l'Etat, pour les quatre années qui viennent.

Le directeur a souligné que la politique de "diminution des effectifs", entamée en 2004 dans le cadre de la réforme de l'assurance maladie, avait abouti en 2004 et 2005 au "non-remplacement de 3.200 emplois, dont 700 CDD".

"Il faut faire des gains de productivité" et "mutualiser certaines fonctions", a-t-il plaidé. Par exemple, "l'accueil téléphonique peut être mutualisé nationalement", a-t-il fait valoir, ajoutant qu'il souhaitait qu'une liste des "fonctions mutualisables" soit établie avant la fin de l'année.
Parallèlement, "nous avons besoin, en interne, de transformer la nature de certains emplois", a-t-il dit, souhaitant affecter davantage de personnes à la fonction "service". "N'importe quelle entreprise privée raisonne comme cela", a-t-il fait remarquer.

Il a enfin souhaité "doubler" les effectifs des délégués de l'assurance maladie, dont la fonction est, entre autres, d'aller à la rencontre des médecins libéraux pour leur expliquer la réforme de l'assurance maladie et les engagement de maîtrise des dépenses pris par les médecins. Au nombre de 700 aujourd'hui, "on pense que ce serait raisonnable d'arriver à 1.400", selon lui.
Et oui : à la SNCF aussi, et à EDF aussi... Les départs des "papy-boomers" vont permettre de supprimer des tas de postes !!! Moi qui croyait qu'avec la "crise du recrutement" que nous annonçait Jean-Louis Borloo, on allait enfin avoir besoin de nous d'ici trois ans !!! Je crois que je vais rester à l'ASS à vie, si ça continue. :(
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RTL prépare un "plan de départs volontaires"

Message par superuser »

La radio RTL prépare un plan de "départs volontaires", "ouvert sans restrictions d'âge" aux collaborateurs de la station, avec pour objectif de "maîtriser la masse salariale", selon un compte rendu d'un comité d'entreprise.

"Ce plan de départs volontaires a été annoncé pour la première fois lors d'un comité d'entreprise le 21 mars", a confirmé jeudi le vice-président du directoire de RTL Jean-Michel Kerdraon. "Cela s'inscrit dans une gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences dans un monde de la radio en train d'évoluer, avec l'accélération des mutations technologiques", a-t-il ajouté.

"On profite des dispositions de la loi Borloo de 2005 pour proposer ce plan de départs, très sereinement et très tranquillement. On le fait totalement déconnecté de toute difficulté financière ou problème particulier", a insisté Jean-Michel Kerdraon, qui reconnaît que "la pyramide des âges et d'ancienneté de cette maison est assez élevée". Selon une source interne à RTL, 130 personnes auraient plus de 50 ans à RTL.

Selon le compte rendu du CE du 21 mars, Axel Duroux, président du directoire du groupe RTL, a confirmé "la nécessite de réformes de l'entreprise". "Nous devons réfléchir à une gestion prévisionnelle de nos effectifs en toute transparence avec les partenaires sociaux. Nous devons créer un cadre qui nous permette d'accompagner certains départs volontaires", a-t-il précisé lors de ce CE.

Le patron de RTL a insisté sur "l'importance d'arriver à un consensus sur la question de l'emploi, tenant compte des situations individuelles". "Ce plan serait ouvert sans restrictions d'âge", a-t-il précisé lors de ce CE.

Interrogé sur le remplacement ou non de ces départ volontaires, Axel Duroux a indiqué que "ce point devra être réglé en fonction des besoins d'organisation de l'entreprise, et tenant compte des départs qui seraient alors effectifs mais que bien évidemment, il s'agit également de maîtriser la masse salariale".

Ce guichet départ sera ouvert à l'ensemble du personnel de RTL, qui compte 380 personnes, mais ne concerne pas RTL2, Fun Radio et la régie publicitaire IP.

Une première réunion sur ce plan de départs volontaires a eu lieu vendredi dernier et une seconde réunion se tiendra vendredi 31 mars, a confirmé Jean-Michel Kerdraon, numéro deux du groupe.

Evoquant lors du CE du 21 mars la situation générale de l'entreprise, Axel Duroux avait reconnu que "le socle d'audience de RTL apparaît toujours en baisse sur l'ensemble de la journée, hors certaines émissions le soir". "Nous faisons face à un tassement général de l'audience, phénomène qu'il est possible aussi d'observer sur d'autres radios généralistes", avait-il ajouté.

RTL est toujours deuxième radio de France derrière la radio musicale NRJ, selon la dernière enquête de Médiamétrie publiée mi-janvier. Mais Axel Duroux a précisé lors du dernier CE qu'il n'attendait "pas des résultats favorables, du côté des audiences".
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Jacob Delafon : un plan de suppression de 300 emplois

Message par superuser »

Quelque 300 salariés de Jacob Delafon ont manifesté jeudi à Paris devant le siège du groupe, où la direction a présenté en Comité central d'entreprise un projet de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant "environ 300 emplois".

La société de sanitaires Jacob Delafon avait annoncé le 20 mars, qu'elle avait "convoqué un Comité central d'entreprise (CCE) afin de lui présenter un projet de plan de réorganisation et de sauvegarde de l'emploi (PSE) concernant environ 300 postes". "Ce projet intègre la fermeture de deux sites, ceux de Noyon (Oise) et de Dieuze (Moselle) et l'arrêt d'une activité d'un autre site", celui de Troyes (Aube), avait précisé la direction.

Jeudi, quelque 300 salariés des sites touchés ont manifesté devant le siège, dans le IIIe arrondissement de Paris. "Nous sommes venus à 300 des différents sites menacés, Troyes, Noyon et Dieuze pour montrer notre détermination à la direction et exiger le retrait de ce plan", a déclaré Didier Avril, délégué CFDT de Troyes, en précisant : "à Troyes, nous sommes à 50% concernés par ce plan, alors que les sites de Noyon et Dieuze seront totalement fermés".
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à vos calculettes !

Message par superuser »

Depuis que ce sujet a été initié mercredi, je vous laisse faire l'addition approximative du nombre d'emplois détruits qui ont été annoncés en trois jours...

A part ça, la "baise du chômage" se poursuit !
chris

Message par chris »

d'ailleurs dans le meme esprit ,les comptes des emplois detruits :idea:

sur les chaines regionales ,fr3 ,le midi , il ya le defilé "journalier" des liquidations ,mise en redressement des fleurons locaux de l'economie locale !!

lorsqu'on additionne sur une semaine ,c'est hallucinant :idea:

on se demande ou qu'y passes ,tout ces gens !

puisque le chomage baisse ,que chez les journalistes du parisien sans doutes :D
tristesir

Grande Paroisse supprime 415 postes en France

Message par tristesir »

La société productrice d’engrais Grande Paroisse, filiale de Total, a annoncé le 30 mars un vaste plan de restructuration en France. Elle parle d’un "désengagement" des activités liées aux engrais composés et de son recentrage sur la filière azote.(...)
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Impôts : 3.900 suppressions d'emplois sur trois ans

Message par superuser »

La direction générale des impôts (DGI), principale administration du ministère de l'Economie, a annoncé vendredi la suppression de près de 4.000 emplois en trois ans, selon le SNUI, premier syndicat de la DGI.

"Le directeur général des impôts a annoncé une vague de suppressions d'emplois d'une ampleur inédite à la DGI : au total, près de 3.900 suppressions sont en effet prévues sur les années 2006 (1.150), 2007 (1.370) et 2008 (1.370), s'ajoutant à celles décidées au titre de 2004 (890) et de 2005 (975)", affirme le SNUI dans un communiqué.

La DGI emploie quelque 80.000 des 180.000 agents du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.

"Au sein de la fonction publique, les services du Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, dont notamment la DGI, sont les principales victimes expiatoires du dogme libéral du +moins d'Etat+", dénonce le syndicat.

Cette annonce de la DGI intervient une semaine après la présentation d'un plan de 2.740 suppressions d'emploi entre 2006 et 2008 à la Direction générale de la comptabilité publique (Trésor public, quelque 55.000 agents), deuxième grande administration du ministère.

Au cours d'une conférence de presse vendredi, le ministre de l'Economie Thierry Breton a annoncé que les suppressions d'emploi au ministère allaient "continuer à s'amplifier" en 2007, rappelant qu'"un départ en retraite sur deux" ne serait pas remplacé à Bercy en 2006.
Les 2.600 suppressions d'emplois programmées à Bercy pour 2006 représentent la moitié de la baisse d'effectifs globale dans la Fonction publique. Cet effort se traduira par de "très fortes avancées sociales" pour les agents de Bercy, a promis le ministre, notamment une prime d'intéressement sur la base des résultats des directions du ministère, l'une des toutes premières primes de ce type dans l'administration. "Pour la première fois cette année, 170.000 agents de Bercy toucheront sans doute sur leur paye d'avril ou de mai une prime d'intéressement" sur la base des résultats de leur direction, a-t-il déclaré.

Réagissant à ces déclarations, la fédération FO Finances a comparé le montant de cette prime d'intéressement, évaluée à "120 euros bruts, sous conditions et pour certains agents", à "la perte moyenne de pouvoir d'achat de 350 euros" subie en 2006 par les agents du ministère, dont les salaires ne vont augmenter que de 0,5%. Le syndicat estime que l'on ne peut dans ces conditions parler "de forte avancée sociale".

FO Finances a en outre condamné les quelque "6.750 suppressions d'emplois" des trois années à venir à la DGI et au Trésor public, évoquant "une dégradation des conditions d'exercice des missions des agents au détriment du service public rendu à l'usager".
tristesir

Message par tristesir »

Ce matin l'action d'alcatel bondit à la bourse de Paris tandis que:
La réduction de 10% des effectifs du nouveau groupe issu de la fusion entre Alcatel et Lucent touchera tous les pays, déclare Patricia Russo, P-DG du groupe américain.(...)
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gérard
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Message par gérard »

10 % de 8 800 ; une paille !
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,
10 % de 8 800 ; une paille !
Une paille "Trés Haut débit" alors .....
Il faut lire (quand Gérard n'est pas révolté, indigné, dégouté au point de ne plus se relire mais on le comprend):

10% de 88 000 = 8 800 licenciements prévus.
gérard
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Message par gérard »

OK ! Désolé...

10 % de 88 000 !

+1 pour St Dum' ; merci.
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