1. Les jeunes ont d'abord besoin d'un doublement de leur salaire d'embauche et d'emplois plus stables
La spécificité des jeunes en matière d'emploi n'est pas " le chômage " comme feignent de le découvrir le gouvernement et l'UMP, ce sont les très faibles salaires et l'excessive instabilité des emplois qui sont le résultat essentiel des mesures discriminatoires prises " en leur faveur "...
un texte fondateur
POUR EN FINIR AVEC LES MESURES DE L'EMPLOI DES JEUNES!
Bravo pour cette belle pêche !
"La seconde mesure est l'interdiction des mesures d'âge en matière d'emploi. La discrimination d'âge joue depuis 1977 un rôle croissant, à côté de la discrimination de genre ou de nationalité, pour exercer une pression à la baisse sur les salaires et la qualité des emplois. Il ne faudrait pas que, parce que les jeunes, comme les femmes depuis les années soixante, ont commencé depuis une dizaine d'année à se soulever contre les discriminations dont ils sont les victimes, une nouvelle cible soit visée par les discriminations, cible dont on sait déjà quelle elle sera quand on mesure l'ampleur de la victimisation dont elle est l'objet sous l'égide de la stratégie européenne de l'emploi : les seniors, ces plus de 55 ans dont le discours officiel et ses bons apôtres répètent à l'envi qu'ils n'ont pas assez de place sur le marché du travail et qu'il faut augmenter leur taux d'emploi. Si l'on a l'oreille rendue attentive par ce qui s'est passé pour les jeunes, avec 30 ans de propagande assidue pour les victimiser, les poser comme des " chômeurs " ayant du coup droit à des mesures compassionnelles qui ont organisé leur rôle de variable d'ajustement et de pression à la baisse sur les salaires, on ne peut qu'entendre la petite musique qui enfle aujourd'hui à propos du taux d'emploi des seniors que pour ce qu'elle est : la victimisation d'une nouvelle tranche d'âge qui va avoir droit à des " mesures " spécifiques. Les prémices de ces mesures-vieux sont les réformes des retraites qui allongent la durée de cotisation et rendent possible les cumuls entre faibles pensions et petits boulots, comme au bon vieux temps des années soixante, quand le jour de sa retraite on prenait vite un autre emploi dévalorisé dans le gardiennage ou le nettoyage, et bien sûr, … comme par hasard, les " contrats seniors " qui sont apparus à l'automne dans la foulée du CNE. Maintenant que nous sommes avertis des conséquences dramatiques d'une naturalisation de l'âge en matière d'emploi des jeunes, il faut obtenir l'interdiction de la caractérisation comme " senior " d'un salarié et plus généralement l'interdiction de tout critère d'âge en matière d'emploi."
Il me semble qu'on se rejoint assez bien sur ce point de vue, n'est-ce pas, Mono ?
"La seconde mesure est l'interdiction des mesures d'âge en matière d'emploi. La discrimination d'âge joue depuis 1977 un rôle croissant, à côté de la discrimination de genre ou de nationalité, pour exercer une pression à la baisse sur les salaires et la qualité des emplois. Il ne faudrait pas que, parce que les jeunes, comme les femmes depuis les années soixante, ont commencé depuis une dizaine d'année à se soulever contre les discriminations dont ils sont les victimes, une nouvelle cible soit visée par les discriminations, cible dont on sait déjà quelle elle sera quand on mesure l'ampleur de la victimisation dont elle est l'objet sous l'égide de la stratégie européenne de l'emploi : les seniors, ces plus de 55 ans dont le discours officiel et ses bons apôtres répètent à l'envi qu'ils n'ont pas assez de place sur le marché du travail et qu'il faut augmenter leur taux d'emploi. Si l'on a l'oreille rendue attentive par ce qui s'est passé pour les jeunes, avec 30 ans de propagande assidue pour les victimiser, les poser comme des " chômeurs " ayant du coup droit à des mesures compassionnelles qui ont organisé leur rôle de variable d'ajustement et de pression à la baisse sur les salaires, on ne peut qu'entendre la petite musique qui enfle aujourd'hui à propos du taux d'emploi des seniors que pour ce qu'elle est : la victimisation d'une nouvelle tranche d'âge qui va avoir droit à des " mesures " spécifiques. Les prémices de ces mesures-vieux sont les réformes des retraites qui allongent la durée de cotisation et rendent possible les cumuls entre faibles pensions et petits boulots, comme au bon vieux temps des années soixante, quand le jour de sa retraite on prenait vite un autre emploi dévalorisé dans le gardiennage ou le nettoyage, et bien sûr, … comme par hasard, les " contrats seniors " qui sont apparus à l'automne dans la foulée du CNE. Maintenant que nous sommes avertis des conséquences dramatiques d'une naturalisation de l'âge en matière d'emploi des jeunes, il faut obtenir l'interdiction de la caractérisation comme " senior " d'un salarié et plus généralement l'interdiction de tout critère d'âge en matière d'emploi."
Il me semble qu'on se rejoint assez bien sur ce point de vue, n'est-ce pas, Mono ?
Ce qui est clair, c'est que pour moi, par définition, il ne peut exister de discrimination positive. Toute discrimination revient à établir une préférence pour certaines catégories et donc, une exclusion renforcé des autres. c'est le régime d'exception à toutes les sauces, c'est l'implosion sociale, l'atomisation de la misère!