La permanence de Pierre Lellouche (UMP) saccagée
La permanence du IXe arrondissement de Pierre Lellouche a été entièrement détruite par un groupe de 300 manifestants anti-CPE samedi vers 3H du matin, a annoncé le député UMP de Paris.
"Une bande de 300 manifestants venant de la Bastille a entièrement détruit à l'intérieur et à l'extérieur ma permanence, 9 bis rue de Maubeuge", a affirmé le député qui se trouvait sur les lieux.
Pierre Lellouche a vu dans cet acte "de la violence à l'état brut prenant prétexte du CPE". "Je pense que ce sont des casseurs, ça n'a pas grand chose à voir avec les étudiants", a déclaré samedi matin l'élu parisien. "Je suis convaincu que c'est une exploitation par des casseurs d'une situation de tension politique. Le CPE sert de prétexte à une violence à l'état brut".
Très visible, la permanence du député se trouve en rez-de-chaussée d'un immeuble, à l'angle des rues Rodier et de Maubeuge.
"Des témoins ont vu agir un groupe hyperviolent qui a détruit une douzaine de magasins rue Rochechouart et se sont acharnés sur ma permanence", a poursuivi M. Lellouche. "Tout a été détruit et volé : ordinateurs, fax, photocopieuse..."
M. Lellouche a porté plainte.
Ça chauffe !
Recrudescense du vandalisme !
Manif anti-CPE : incidents boulevard Magenta, plusieurs vitrines vandalisées
Quelques dizaines d'individus encagoulés ont brisé samedi les vitrines de plusieurs agences d'intérim et bars, de deux banques et d'un MacDonald, boulevard Magenta, à Paris, immédiatement conspués par la majorité des manifestants pacifiques, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vers 01H30, des centaines de manifestants défilaient dans ce boulevard du 10ème arrondissement après avoir effectué un long périple dans Paris pour protester, jusqu'ici dans le calme, contre la décision annoncée vendredi soir par Jacques Chirac de promulguer la loi sur le CPE.
En marge du cortège, des jeunes ont arraché des plaques métalliques servant pour les travaux en cours sur la voie et s'en sont servi comme bélier pour enfoncer les vitrines de plusieurs agences d'intérim et bars, de deux banques et d'un établissement de restauration rapide.
Les manifestants criaient à leur intention "casseur, rentre chez toi" ou encore "résistance pacifique", tentant parfois de les calmer ou de les inciter, souvent en vain, à défiler calmement avec eux.
De nombreux scooters et poubelles ont également été renversés sur les trottoirs. Les forces de l'ordre étaient présentes, en retrait du cortège.
Plusieurs milliers de personnes participent depuis vendredi soir à Paris et en province à des manifestations sauvages.
Aucune violence notable n'avait auparavant été déplorée à Paris, seul quelques bris de vitres ou jets de projectiles étant signalés.
Peu de CRS et de gendarmes mobiles encadraient les manifestations hormis sur la place de la Concorde et devant l'Opéra, l'Assemblée et la Sorbonne, selon les journalistes de l'AFP sur place.
Le chef de l'Etat était la principale cible des slogans, certains scandant "Chirac démission" ou "Chirac, on t'emmerde, c'est la rue qui gouverne".
Quelques dizaines d'individus encagoulés ont brisé samedi les vitrines de plusieurs agences d'intérim et bars, de deux banques et d'un MacDonald, boulevard Magenta, à Paris, immédiatement conspués par la majorité des manifestants pacifiques, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vers 01H30, des centaines de manifestants défilaient dans ce boulevard du 10ème arrondissement après avoir effectué un long périple dans Paris pour protester, jusqu'ici dans le calme, contre la décision annoncée vendredi soir par Jacques Chirac de promulguer la loi sur le CPE.
En marge du cortège, des jeunes ont arraché des plaques métalliques servant pour les travaux en cours sur la voie et s'en sont servi comme bélier pour enfoncer les vitrines de plusieurs agences d'intérim et bars, de deux banques et d'un établissement de restauration rapide.
Les manifestants criaient à leur intention "casseur, rentre chez toi" ou encore "résistance pacifique", tentant parfois de les calmer ou de les inciter, souvent en vain, à défiler calmement avec eux.
De nombreux scooters et poubelles ont également été renversés sur les trottoirs. Les forces de l'ordre étaient présentes, en retrait du cortège.
Plusieurs milliers de personnes participent depuis vendredi soir à Paris et en province à des manifestations sauvages.
Aucune violence notable n'avait auparavant été déplorée à Paris, seul quelques bris de vitres ou jets de projectiles étant signalés.
Peu de CRS et de gendarmes mobiles encadraient les manifestations hormis sur la place de la Concorde et devant l'Opéra, l'Assemblée et la Sorbonne, selon les journalistes de l'AFP sur place.
Le chef de l'Etat était la principale cible des slogans, certains scandant "Chirac démission" ou "Chirac, on t'emmerde, c'est la rue qui gouverne".
Dernière modification par superuser le 01 avr. 2006, modifié 1 fois.
Et une affaire de viol...
Arnaud Montebourg, député du Parti socialiste et animateur du courant Rénover maintenant, a estimé à la suite de l'intervention du chef de l'Etat, que le maintien du CPE constitue un "viol politique", dans un entretien publié samedi par Le Parisien/Aujourd'hui-en-France.
Il s'agit "d'un viol politique par des institutions autoritaires et une aristocratie gouvernante. Le CPE est maintenu. C'est une défaite infligée aux millions de nos concitoyens descendus dans les rues. Alors que les partenaires sociaux demandent le retrait et la négociation, c'est une totale absence de réponse aux revendications de la société qui refuse l'arbitraire du licenciement et la destruction du droit du travail".
"C'est du jamais-vu qu'un président promulgue une loi et annonce, dans le même temps, qu'elle ne doit pas s'appliquer en en attendant une nouvelle !", a-t-il ajouté. "Il n'y a aucune raison que le pays trouve l'apaisement avec ces vagues promesses d'amélioration" du CPE, a-t-il conclu.
Il s'agit "d'un viol politique par des institutions autoritaires et une aristocratie gouvernante. Le CPE est maintenu. C'est une défaite infligée aux millions de nos concitoyens descendus dans les rues. Alors que les partenaires sociaux demandent le retrait et la négociation, c'est une totale absence de réponse aux revendications de la société qui refuse l'arbitraire du licenciement et la destruction du droit du travail".
"C'est du jamais-vu qu'un président promulgue une loi et annonce, dans le même temps, qu'elle ne doit pas s'appliquer en en attendant une nouvelle !", a-t-il ajouté. "Il n'y a aucune raison que le pays trouve l'apaisement avec ces vagues promesses d'amélioration" du CPE, a-t-il conclu.
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TTM_FR
Rien à dire sur les propos d'Arnaud, j'ajouterais simplement que le CPE constitue lui même un viol social discriminant une catégorie de citoyens. Quant à la violence c'est toujours regrettable mais c'était prévisible car le président a bien allumé le feu quelques heures plutôt. Je peux comprendre les réactions des étudiants, des lycéens même si chuis contre toute sorte de violence... Je me rappelle de mon sujet de dissertation en anglais Violence against violence. Malheureusement dans notre société parfois pour se faire entendre, il faut recourir à la force 