Les femmes-mulets
Les femmes-mulets
Comme il est dit en fin de reportage "ça se passe au 21ème siècle sur la planète Terre"...
Reportage
Reportage
Re: Les femmes-mulets
Lamentable !
On se croirait aux Jeux du Cirque.
C'est à désespérer de l'Homme pour embrasser la foi Chrétienne.
http://www.ebible.free.fr/gustave_dore.php?_id=186
On se croirait aux Jeux du Cirque.
C'est à désespérer de l'Homme pour embrasser la foi Chrétienne.
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Re: Les femmes-mulets
Le mulet-poisson alors, parce que la "frontière entre l'Union européenne et le Maroc" ...?? Elle passe au fond de la Méditerranée à moins que le niveau ait beaucoup baissé..."À la frontière entre l'Union européenne et le Maroc, les marchandises passent sur le dos de femmes-mulets...
Blague à part, ça se situe où cette histoire ?
Re: Les femmes-mulets
J'ai vaguement entrevu hier, mais il me semble que cela se passe entre le Maroc et l'enclave espagnole de ?
en Afrique du Nord où il reste deux villes espagnoles en plein territoire marocain.
Les "muletières" doivent porter des charges énormes sur 500 m. Pourquoi les femmes ? Parce qu'il y a très peu de policières femmes pour les fouiller, donc ils laissent passer (sans doute moyennant bakchich). C'est la micro-économie du coin, où certains s'enrichissent sur le dos des plus pauvres. Littéralement.
Lamentable et à pleurer, surtout quand on sait le luxe dans lequel vivent certains dans le royaume et le fric que ramasse une ville comme Marrakech, genre de Mecque pour les richards en mal d'exotisme

Les "muletières" doivent porter des charges énormes sur 500 m. Pourquoi les femmes ? Parce qu'il y a très peu de policières femmes pour les fouiller, donc ils laissent passer (sans doute moyennant bakchich). C'est la micro-économie du coin, où certains s'enrichissent sur le dos des plus pauvres. Littéralement.
Lamentable et à pleurer, surtout quand on sait le luxe dans lequel vivent certains dans le royaume et le fric que ramasse une ville comme Marrakech, genre de Mecque pour les richards en mal d'exotisme

Re: Les femmes-mulets
À Melilla, enclave espagnole au nord du Maroc. C'est précisé à deux reprises dans la première minute et demi du reportageserabeth a écrit :...
Blague à part, ça se situe où cette histoire ?

Re: Les femmes-mulets
Si dieu existe, il lui faudra une bonne excuse.RaoulPiconBière a écrit :Lamentable !
On se croirait aux Jeux du Cirque.
C'est à désespérer de l'Homme pour embrasser la foi Chrétienne.
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WOODY ALLEN
Re: Les femmes-mulets
Si Dieu existe, est-ce que c'est lui qui fait passer de la contrebande sur le dos des femmes ?
Ce ne serait pas plutôt des humains ?
Ce ne serait pas plutôt des humains ?
Re: Les femmes-mulets
Si Jésus a existé, il faudrait le réssusciterSi dieu existe, il lui faudra une bonne excuse.
WOODY ALLEN
RaoulPiconBière

WOODY ALLEN ?
C'est pas ce type qui avait des gros problèmes avec sa mère et tout ce qui n'est pas immaculée conception ?
A vrai dire, cela se passe partout dans le monde.Blague à part, ça se situe où cette histoire ?
Que voit-on ?
Des communautés différentes, des frontières, des murs et des check-points gardés de chaque coté par des policiers et des militaires.
L'ensemble est régulé par des politiques qui ont imposé des lois et des réglements.
Ces réglements visent à prélever des taxes sur les profits réalisés grâce à un différentiel sur les coûts de la main d'oeuvre.
Ce différentiel existe par l'acceptation d'un enrichissement personnel qui va au-delà du minimum nécessaire.
Tous nous acceptons cet état de fait et cette scène n'est qu'une carricature malheureusement réaliste du monde tel que nous le vivons, tel que nous l'acceptons. Nous croyons être différent de ces femmes-mulet quand nous "gagnons" 1000 € par mois mais le principe est le même, le "squelette" du fonctionnement est strictement identique.
C'est celui de la "Grande Distribution".
Curieusement, ici, il n'y a personne pour s'inquiéter de ce que ces femmes de confession Musulmane pourraient éventuellement (et bien qu'elles ne soient pas voilées) transporter une bombe sous leur ceinture ou 80Kg d'explosifs sur leur dos.
Autres lieux, autres moeurs, seuls les riches possèdent le Monde et inventent des histoires pour nous faire croire qu'il ne peut être partagé.
Re: Les femmes-mulets
Je me contre-carre de ce que peut bien faire, par ailleurs, Woody Allen. Juste que sa citation était à prendre pour ce qu'elle est. Tout comme celle-ci, du même auteur :
Pour le reste, je suis d'accord avec ta "nalyse" mais de voir cette femme, presque complètement aveugle, manquer de se faire foutre en l'air à plusieurs reprise par les automobilistes, on a beau être pleinement conscient de la saloperie du système capitaliste, ça marque malgré tout !
L'aspect du pourquoi seule des femmes faisaient ce "boulot" a été abordé dans le reportage. Tout connement parce que les femmes flics sont pratiquement inexistantes et que seules une femmes peut en fouiller une autre. D'ailleurs on vois clairement une de ces femmes passer de l'alcool sous ces vêtements. Alors alcool aujourd'hui, bombinette demain ???
Ceci répondra aussi à la question de Serabeth à propos de ce que je pense de l'existence d'un quelconque dieu.Je portais une balle de revolver dans la poche. Quelqu'un m'a lancé une bible. La balle m'a sauvé la vie.
Pour le reste, je suis d'accord avec ta "nalyse" mais de voir cette femme, presque complètement aveugle, manquer de se faire foutre en l'air à plusieurs reprise par les automobilistes, on a beau être pleinement conscient de la saloperie du système capitaliste, ça marque malgré tout !
L'aspect du pourquoi seule des femmes faisaient ce "boulot" a été abordé dans le reportage. Tout connement parce que les femmes flics sont pratiquement inexistantes et que seules une femmes peut en fouiller une autre. D'ailleurs on vois clairement une de ces femmes passer de l'alcool sous ces vêtements. Alors alcool aujourd'hui, bombinette demain ???
Re: Les femmes-mulets
Décidément, jai du mal à vous comprendre Ongles-noirs.
Nous croyons et disons les mêmes choses mais nous ne nous "entendons" pas et vous apportez des arguments qui vont contre ce que vous semblez penser.
Que répondre à votre citation si ce n'est que :
effectivement, sur la vidéo, ce sont les porteurs de balles qui semblent avoir une vie meilleure que les porteurs de croyances.
Quand à la femme qui manque de se faire renverser par une voiture, il me semble que c'est monnaie courante dans toute ville un peu surpeuplée. Oui ça marque ! ça marque d'autant plus que ce ne serait pas la première à être victime d'un chauffard. Combien en france cette année ? homme, femme ou enfant ?
Vous dites :
"Alors alcool aujourd'hui, bombinette demain ???"
Non je ne crois pas.
Tout simplement parceque ces gens croient encore à la valeur du misérable travail qui leur est permis.
Ceux qui se font exploser sont ceux à qui on refuse toute forme d'espoir.
Nous croyons et disons les mêmes choses mais nous ne nous "entendons" pas et vous apportez des arguments qui vont contre ce que vous semblez penser.
Que répondre à votre citation si ce n'est que :
effectivement, sur la vidéo, ce sont les porteurs de balles qui semblent avoir une vie meilleure que les porteurs de croyances.
Quand à la femme qui manque de se faire renverser par une voiture, il me semble que c'est monnaie courante dans toute ville un peu surpeuplée. Oui ça marque ! ça marque d'autant plus que ce ne serait pas la première à être victime d'un chauffard. Combien en france cette année ? homme, femme ou enfant ?
Vous dites :
"Alors alcool aujourd'hui, bombinette demain ???"
Non je ne crois pas.
Tout simplement parceque ces gens croient encore à la valeur du misérable travail qui leur est permis.
Ceux qui se font exploser sont ceux à qui on refuse toute forme d'espoir.
Re: Les femmes-mulets
Tu as du mal à me comprendre ? Ben moi aussi à vrai dire... Tu as souvent des tournures de phrases qui m'échappent et pour être franc il est rare que je les comprennent à la première lecture. Exprimer les mêmes choses et ne pas réussir à se comprendre, peut-être une des limites des discussions "virtuelles" ?
J'admets que pour l'exemple de cette femme quasi aveugle, je suis surement tombé dans le piège tendu par le réalisateur, jouer sur la corde de la sensibilité...
Mais pour le reste je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis : à plusieurs reprises ces femmes disent ne faire ce "boulot" que parce qu'elle n'ont, pour becqueter, pas d'autres choix. Soit parce que le mari s'est tiré, soit parce qu'il ne ramène pas une thune au foyer. On est loin de la croyance en la valeur travail.
Par contre, la femme aveugle, prie son dieu tous les matins avant de partir au taf. Tous comme ceux qui partent se faire exploser la gueule le font dans l'ultime espoir de conquérir leur place près de leur dieu.
Une fois de plus, nos interprétations sont différentes. Peut-être, effectivement, que nous ne nous comprendrons jamais, sur ce forum en tout cas...
J'admets que pour l'exemple de cette femme quasi aveugle, je suis surement tombé dans le piège tendu par le réalisateur, jouer sur la corde de la sensibilité...
Mais pour le reste je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis : à plusieurs reprises ces femmes disent ne faire ce "boulot" que parce qu'elle n'ont, pour becqueter, pas d'autres choix. Soit parce que le mari s'est tiré, soit parce qu'il ne ramène pas une thune au foyer. On est loin de la croyance en la valeur travail.
Par contre, la femme aveugle, prie son dieu tous les matins avant de partir au taf. Tous comme ceux qui partent se faire exploser la gueule le font dans l'ultime espoir de conquérir leur place près de leur dieu.
Une fois de plus, nos interprétations sont différentes. Peut-être, effectivement, que nous ne nous comprendrons jamais, sur ce forum en tout cas...
Re: Les femmes-mulets
Bah, au moins nous pouvons échanger et c'est le principal.
Ainsi je comprends mieux votre sensibilité aux souffrances des autres.
Je suis comme vous mais au cours des ans, j'ai appris à me "blinder" afin que ma vision ne soit pas brouillée par les larmes ou le ressentiment.
Vous admettez être tombé dans le piège de "la femme aveugle". Je crois bien qu'il y a d'autres pièges dans cette vidéo et avant même de la regarder, j'étais sur mes gardes à cause du texte de présentation. Je cite :
"Le reportage suit une femme-mulet enceinte de huit mois, mère de trois enfants, dont le mari travaille rarement, et son amie monoparentale qui ne voit presque plus."
"Le mari travaille rarement" ;
cette tournure de phrase permet toutes les suppositions sans apporter d'explications sur la cause de l'absence de travail.
Pourquoi cet homme ne travaille-t-il que rarement ?
On peut supposer que c'est un fainéant. On peut supposer qu'il est malade. On peut supposer qu'il est un "macho" insupportable. On peut supposer aussi qu'il pratique une forme de proxénétisme d'un autre temps.
Pourtant que dit-il ?
Il dit qu'il n'y a pas de travail.
Il dit que le chômage le touche aussi sûrement que vous et moi.
Combien d'entre nous, chômeurs non-indemnisés, vivent "au crochet" de leur conjoint ?
Combien d'entre nous dépriment en restant à la maison pendant que leur femme va faire des ménages chez les bourgeois ou s'éreintent sur une chaine de production ?
Allons nous leur reprocher de ne pas se suicider comme nombre de licenciés économique qui ne supportent pas la "déchéance" ?
Allons nous les mépriser comme pour un vulgaire gigolo ?
La femme seule qui travaille pour élever ses enfants ? Le mari qui s'est tiré ?
Oui je revendique pour chaque individu le droit de vivre dignement, indépendament de sa vie amoureuse; le droit de vivre dignement même quand on a des enfants et que l'on souhaite ne pas avoir de conjoint. (C'est d'aileurs à cela que servent les allocations familiales en France : élever les enfants et non pas compenser un revenu insuffisant.)
Peut-être me trouverez-vous insensible. Il faut que je vous dise que j'ai moi-même vécu trés longtemps comme cette femme et que j'ai du élever seul mes enfants tout en me demandant comment j'allais bien pouvoir les nourrir. Plus souvent que je n'aurais voulu, j'ai accepté des boulots de merde. Bien trop souvent j'ai ravalé ma gueule pour ne pas perdre un emploi vital.
La croyance en la valeur travail est effectivement présente dans le sens où aucune de ses personnes ne revendique le droit à une simple solidarité communautaire.
La femme aveugle prie son dieu. C'est son droit.
Comme vous je pourrais dire : "c'est son erreur", car je ne crois pas en un dieu qui ferait un monde meilleur.
Le monde meilleur ne peut être construit que par l'Homme qui est l'unique annimal doué de raison et le seul capable d'échapper à sa condition.
J'adhère entièrement à votre "signature" : "La charité ne peut pas libérer le peuple. Il doit le faire lui-même.".
Je la complète en disant :
"La charité ne peut pas libérer l'individu. Il doit le faire lui-même.".
Enfin, je crois que vous tombez dans un autre piège largement répandu et qu'il est difficile d'éviter.
Ce piège c'est croire que des personnes se font "exploser" dans l'espoir d'un au-delà meilleur.
Avez-vous vu des fanatiques se faire exploser pour cette unique revendication ?
Avez-vous vu des fanatiques s'immoler par le feu pour approcher leur dieu ?
Quelle religion revendique le sacrifice ultime ? Aucune.
C'est impossible car une religion, une croyance ne s'adresse qu'aux vivants et ne perdure que par eux.
Les extrémistes qui se sacrifient sont seulement des personnes à qui l'on a pris la terre, la maison, le droit de travailler, le droit de fonder un foyer, là où ils sont nés.
Des personnes à qui l'on a enlevé de force la "liberté d'être" et qui n'ont même pas la possibilité "d'être ailleurs". Aujourd'hui, un Palestinien est moins bien loti qu'un réfugié politique sans papiers, car même en traversant les océans à la nage, il n'aura aucune rîve où pouvoir aborder.
Question :
Comment reconduire à la frontière d'un pays qui n'existe pas ?
Ces comportements sont extrèmes et ne doivent pas être encouragés. Mais à l'heure où il devient habituel de comparer les comportements des hommes avec des animaux, il convient de se rappeler que tout "rat acculé sans issue, vous sautera à la figure aussi sûrement qu'une mère à qui l'on prend son enfant". Une chienne aussi !
Nous cherchons tous un "modèle", une référence, un "dieu", à qui l'on peut se confier, auquel on pourrait se référer.
J'ai cité Jésus.
Comprenez que pour moi ce n'est qu'un personnage de roman et que ce n'est pas la seule "Ecriture" à laquelle je me réfère. Un de mes préféré reste "N°6", le personnage de la série "Le Village". Vous connaissez peut-être. A défaut je vous conseille vivement de regarder l'ensemble des épisodes sans omettre le dernier qui donne tout son sens à cette vieille série télévisée. Celui où deux "Numéro" se reconnaissent comme "autres", en s'appellant "Monsieur".
Il existe aussi un autre roman qui pourrait permettre de mieux nous comprendre, c'est le roman de Stephen KING, "Running Man".
Vous me direz peut-être que vous avez vu les films qu'il a inspiré :
"Le Prix du danger" et un autre, américain, dont j'ai oublié le titre, je crois que c'est aussi "running Man".
Si vous avez vu ces films avant de lire le roman c'est encore mieux : lisez donc l'original et voyez les différences, significatives de la "Pensée Unique" dans laquelle les média nous tiennent enfermés.
Pardonnez si je reste mystérieux mais c'est indispensable pour ne pas gâcher le "plaisir".
Dans le même style, j'écoutais ce soir FranceInfo qui relatait la grève dans l'édition. J'ai pu entendre un témoignage d'une personne qui disait : "on ne sait même pas pourquoi ils font grève".
De fait, FranceInfo ne disait rien sur le motif de la grève. Comme pour les cheminots, je n'ai entendu que les plaintes de personnes privées de journal pour accompagner leur café et celles des patrons de presse ayant perdu des lecteurs.
Autre langue de bois et toujours sur FranceInfo :
A propos du "nuage de cendres", il était ce soir comparé à la pollution atmosphérique. J'ai entendu un propos incroyable selon lequel les pics de pollution sont "traditionnels".
Sans doute suis-je le seul à bondir en entendant cela mais, jamais, je n'accepterais que l'on transforme en "tradition" la nuissance mortelle des pollueurs de ce monde.
J'admet être compliqué et intransigeant.
Croyez bien que ma vie avec moi-même n'est pas simple.
Amicalement votre,
en Paix, en Liberté, en Egalité et en Fraternité.
Ainsi je comprends mieux votre sensibilité aux souffrances des autres.
Je suis comme vous mais au cours des ans, j'ai appris à me "blinder" afin que ma vision ne soit pas brouillée par les larmes ou le ressentiment.
Vous admettez être tombé dans le piège de "la femme aveugle". Je crois bien qu'il y a d'autres pièges dans cette vidéo et avant même de la regarder, j'étais sur mes gardes à cause du texte de présentation. Je cite :
"Le reportage suit une femme-mulet enceinte de huit mois, mère de trois enfants, dont le mari travaille rarement, et son amie monoparentale qui ne voit presque plus."
"Le mari travaille rarement" ;
cette tournure de phrase permet toutes les suppositions sans apporter d'explications sur la cause de l'absence de travail.
Pourquoi cet homme ne travaille-t-il que rarement ?
On peut supposer que c'est un fainéant. On peut supposer qu'il est malade. On peut supposer qu'il est un "macho" insupportable. On peut supposer aussi qu'il pratique une forme de proxénétisme d'un autre temps.
Pourtant que dit-il ?
Il dit qu'il n'y a pas de travail.
Il dit que le chômage le touche aussi sûrement que vous et moi.
Combien d'entre nous, chômeurs non-indemnisés, vivent "au crochet" de leur conjoint ?
Combien d'entre nous dépriment en restant à la maison pendant que leur femme va faire des ménages chez les bourgeois ou s'éreintent sur une chaine de production ?
Allons nous leur reprocher de ne pas se suicider comme nombre de licenciés économique qui ne supportent pas la "déchéance" ?
Allons nous les mépriser comme pour un vulgaire gigolo ?
La femme seule qui travaille pour élever ses enfants ? Le mari qui s'est tiré ?
Oui je revendique pour chaque individu le droit de vivre dignement, indépendament de sa vie amoureuse; le droit de vivre dignement même quand on a des enfants et que l'on souhaite ne pas avoir de conjoint. (C'est d'aileurs à cela que servent les allocations familiales en France : élever les enfants et non pas compenser un revenu insuffisant.)
Peut-être me trouverez-vous insensible. Il faut que je vous dise que j'ai moi-même vécu trés longtemps comme cette femme et que j'ai du élever seul mes enfants tout en me demandant comment j'allais bien pouvoir les nourrir. Plus souvent que je n'aurais voulu, j'ai accepté des boulots de merde. Bien trop souvent j'ai ravalé ma gueule pour ne pas perdre un emploi vital.
La croyance en la valeur travail est effectivement présente dans le sens où aucune de ses personnes ne revendique le droit à une simple solidarité communautaire.
La femme aveugle prie son dieu. C'est son droit.
Comme vous je pourrais dire : "c'est son erreur", car je ne crois pas en un dieu qui ferait un monde meilleur.
Le monde meilleur ne peut être construit que par l'Homme qui est l'unique annimal doué de raison et le seul capable d'échapper à sa condition.
J'adhère entièrement à votre "signature" : "La charité ne peut pas libérer le peuple. Il doit le faire lui-même.".
Je la complète en disant :
"La charité ne peut pas libérer l'individu. Il doit le faire lui-même.".
Enfin, je crois que vous tombez dans un autre piège largement répandu et qu'il est difficile d'éviter.
Ce piège c'est croire que des personnes se font "exploser" dans l'espoir d'un au-delà meilleur.
Avez-vous vu des fanatiques se faire exploser pour cette unique revendication ?
Avez-vous vu des fanatiques s'immoler par le feu pour approcher leur dieu ?
Quelle religion revendique le sacrifice ultime ? Aucune.
C'est impossible car une religion, une croyance ne s'adresse qu'aux vivants et ne perdure que par eux.
Les extrémistes qui se sacrifient sont seulement des personnes à qui l'on a pris la terre, la maison, le droit de travailler, le droit de fonder un foyer, là où ils sont nés.
Des personnes à qui l'on a enlevé de force la "liberté d'être" et qui n'ont même pas la possibilité "d'être ailleurs". Aujourd'hui, un Palestinien est moins bien loti qu'un réfugié politique sans papiers, car même en traversant les océans à la nage, il n'aura aucune rîve où pouvoir aborder.
Question :
Comment reconduire à la frontière d'un pays qui n'existe pas ?
Ces comportements sont extrèmes et ne doivent pas être encouragés. Mais à l'heure où il devient habituel de comparer les comportements des hommes avec des animaux, il convient de se rappeler que tout "rat acculé sans issue, vous sautera à la figure aussi sûrement qu'une mère à qui l'on prend son enfant". Une chienne aussi !
Nous cherchons tous un "modèle", une référence, un "dieu", à qui l'on peut se confier, auquel on pourrait se référer.
J'ai cité Jésus.
Comprenez que pour moi ce n'est qu'un personnage de roman et que ce n'est pas la seule "Ecriture" à laquelle je me réfère. Un de mes préféré reste "N°6", le personnage de la série "Le Village". Vous connaissez peut-être. A défaut je vous conseille vivement de regarder l'ensemble des épisodes sans omettre le dernier qui donne tout son sens à cette vieille série télévisée. Celui où deux "Numéro" se reconnaissent comme "autres", en s'appellant "Monsieur".
Il existe aussi un autre roman qui pourrait permettre de mieux nous comprendre, c'est le roman de Stephen KING, "Running Man".
Vous me direz peut-être que vous avez vu les films qu'il a inspiré :
"Le Prix du danger" et un autre, américain, dont j'ai oublié le titre, je crois que c'est aussi "running Man".
Si vous avez vu ces films avant de lire le roman c'est encore mieux : lisez donc l'original et voyez les différences, significatives de la "Pensée Unique" dans laquelle les média nous tiennent enfermés.
Pardonnez si je reste mystérieux mais c'est indispensable pour ne pas gâcher le "plaisir".
Dans le même style, j'écoutais ce soir FranceInfo qui relatait la grève dans l'édition. J'ai pu entendre un témoignage d'une personne qui disait : "on ne sait même pas pourquoi ils font grève".
De fait, FranceInfo ne disait rien sur le motif de la grève. Comme pour les cheminots, je n'ai entendu que les plaintes de personnes privées de journal pour accompagner leur café et celles des patrons de presse ayant perdu des lecteurs.
Autre langue de bois et toujours sur FranceInfo :
A propos du "nuage de cendres", il était ce soir comparé à la pollution atmosphérique. J'ai entendu un propos incroyable selon lequel les pics de pollution sont "traditionnels".
Sans doute suis-je le seul à bondir en entendant cela mais, jamais, je n'accepterais que l'on transforme en "tradition" la nuissance mortelle des pollueurs de ce monde.
J'admet être compliqué et intransigeant.

Amicalement votre,
en Paix, en Liberté, en Egalité et en Fraternité.
Re: Les femmes-mulets
Bien sur que ce reportage sert malgré tout l'idéologie ambiante et justement ma haine de toutes religions vient de là. Faire que les individus, croyant en ces fables d'un autre age, acceptent sans broncher toutes les saloperies infligées par le pouvoir. Est-ce à dire que moi-même je n'ai pas de références (je préfère ce terme là, car je refuse celui de « dieu », même avec une minuscule et des guillemets) ?
Évidement non, et elle vont de La Boétie à Malatesta en passant par Godwin, Bakounine et Makhno. Celui qui se dit libre de toute influence ne peut-être qu'un sombre crétin !
Au point de vue souffrance, si moi-même je n'ai pas à me plaindre, j'ai vu ce que mes propres parents et grands parents ont vécu. La plupart on, à un moment de leur vie, été contraint à l'exil, nombre d'entre-eux ne sont revenu « au pays » que dans un « costard en sapin »...
À chaque fois j'ai relevé le même facteur, chez ces gens qui luttaient tous les jours pour leurs survie, la seule chose qui les poussait, leur religion !
C'est elle et son leurre bien commode, pour les possédants, qui les faisait accepter les pires conditions d'existence ! Je me suis promis, qu'au moins et en respect de leurs mémoires, leur expérience me servira personnellement à ne pas commettre les mêmes erreurs...
Je revendique, comme toi (je tutoie naturellement, ni voit rien de méprisant, mes origines méditerranéennes où le vouvoiement n'existe pas), le droit à chaque individu de déterminer sa façon de vivre. Cependant tout de suite après j'y vois ce que cela implique, l'acceptation de toutes les responsabilités qui découlent de ce droit. C'est pour cette raison que moi-même je suis néo-malthusien, ayant toujours refusé de procréer et produire de la chair à canons ou de la chair à patrons.
J'imagine que ta perspicacité te fera relever là une autre de mes contradictions. Se battre pour une société libre et fraternelle et refuser de « donner la vie ». Comme toutes celles que je peux avoir, je les assume pleinement...
Toutes mes salutations anarchistes.
Évidement non, et elle vont de La Boétie à Malatesta en passant par Godwin, Bakounine et Makhno. Celui qui se dit libre de toute influence ne peut-être qu'un sombre crétin !
Au point de vue souffrance, si moi-même je n'ai pas à me plaindre, j'ai vu ce que mes propres parents et grands parents ont vécu. La plupart on, à un moment de leur vie, été contraint à l'exil, nombre d'entre-eux ne sont revenu « au pays » que dans un « costard en sapin »...
À chaque fois j'ai relevé le même facteur, chez ces gens qui luttaient tous les jours pour leurs survie, la seule chose qui les poussait, leur religion !
C'est elle et son leurre bien commode, pour les possédants, qui les faisait accepter les pires conditions d'existence ! Je me suis promis, qu'au moins et en respect de leurs mémoires, leur expérience me servira personnellement à ne pas commettre les mêmes erreurs...
Je revendique, comme toi (je tutoie naturellement, ni voit rien de méprisant, mes origines méditerranéennes où le vouvoiement n'existe pas), le droit à chaque individu de déterminer sa façon de vivre. Cependant tout de suite après j'y vois ce que cela implique, l'acceptation de toutes les responsabilités qui découlent de ce droit. C'est pour cette raison que moi-même je suis néo-malthusien, ayant toujours refusé de procréer et produire de la chair à canons ou de la chair à patrons.
J'imagine que ta perspicacité te fera relever là une autre de mes contradictions. Se battre pour une société libre et fraternelle et refuser de « donner la vie ». Comme toutes celles que je peux avoir, je les assume pleinement...
Toutes mes salutations anarchistes.
Re: Les femmes-mulets
A propos de "donner la vie", votre réflexion me fait plaisir ; je n'ose pas trop le dire d'habitude, mais je trouve tellement imbécile cette autosatisfaction des médias, des élus etc...quand on constate que la population du pays augmente.e droit à chaque individu de déterminer sa façon de vivre. Cependant tout de suite après j'y vois ce que cela implique, l'acceptation de toutes les responsabilités qui découlent de ce droit.
Et cette quasi-obligation que nous fait l'opinion publique d'avoir des enfants. Je suis persuadée qu'il y a des gens qui font de bons parents, et des gens qui feraient mieux d'éviter, mais ont des enfants quand même pour ne pas passer pour des égoïstes, des mal-bâtis ou je ne sais quoi.
Pourquoi la plénitude d'une vie ne serait-elle atteinte que lorsqu'on a donné la vie ?
Re: Les femmes-mulets
Nous demeurons des animaux même si nous dépensons beaucoup de temps à essayer de le cacher (à coups de rasoirs par exemplePourquoi la plénitude d'une vie ne serait-elle atteinte que lorsqu'on a donné la vie ?
