compétition entre DE
compétition entre DE
Bien, j'ai envie aujourd'hui de d'écrire sur un sujet qui va certainement déclencher une polémique et dont on parle peu voire pas.
Mais j'en ai envie et j'en ressens le besoin.
Ce n'est pas évident de mettre par écrit ce que l'on pense, mais je vais essayer modestement.
Aujourd'hui, on nous parle dans le salariat, de compétitivité entre salariés, de concurrence, d'individualité,etc....
Je l'ai vécu comme d'autres certainement sur ce forum.
C'est cette société à l'heure actuelle qui nous pousse (heu pardon, je suis DE) qui pousse les salariés à ce comportement.
Chacun pour soi et dieux (pluriel volontaire) pour tous.
Mais quid chez les demandeurs d'emplois (DE) ?
On nous parle de suicides dans les entreprises, mais quid chez les DE ?
Pourtant qui est le plus à plaindre, celle ou celui qui subit le harcèlement de sa hiérarchie ou celui de son référent ou conseillère.
Je reste convaincu que la concurrence et l'individualité est pire chez nous.
Il n'y qu'a voir le mal de chien que se donnent les quelques associations de chômeurs, pour rassembler les DE afin de protester et faire valoir leurs droits.
Les divers syndicats des salariés arrivent parfois à faire peser la balance.
Mais rien chez nous.
Pourtant, j'estime qu'un salarié qui manifeste a plus de courage qu'un DE.
Pourquoi?? tout simplement, c'est que le salarié risque son emploi, son avancement, d'être mal vu par la hiérarchie.
Alors que le DE, qu'il manifeste ou pas, sa situation ne vas pas changer. C'est pas Popol qui va lui sucrer son ARE ou autre pour manifestation ou grève.
Pourquoi un syndicat unique ne serait pas créé afin de rassembler tous les DE, je dit bien tous (presque 4 millions), c'est pas négligeable.
Parce que cela ne peut fonctionner qu'épisodiquement, car paradoxalement le DE ne veut pas rester dans cette situation précaire (paradoxe du salarié précaire), contrairement au salarié.
Dès qu'il aura trouvé un emploi, il fera tout pour oublier cette mauvaise période afin de rentrer dans le standard de la société.
Concernant la concurrence entre nous devant une offre emploi, car il faut bien appeler un chat, un chat.
Elle est pire que chez les salariés.
Car les motivations et les objectifs ne sont pas les mêmes.
Pour l'un c'est sa survie dans la société, pour l'autre c'est améliorer ses conditions de travail ou financières.
Pourtant les deux payent des impôts, votent, et font tourner l'économie.
A l'image des deux films : le Candidat et un autre film ou le DE élimine les candidats potentiels (dont j'ai oublié le titre).
Alors, au début quand on à dix à vingt candidats pour un poste, et qu'on est pas pris, on se dit par compassion, par solidarité, par humanité : c'est bien pour elle ou lui.
Mais quand le scénario se répète dix à vingt fois, difficile de dire "c'est bien pour elle ou lui".
Surtout quand tes enfants te demandent : Papa c'est quand tu travailles pour que tu m'achète ceci ou cela, qu'on parte en vacances etc........
C'est sur ce point là qu'est mis à rude épreuve la solidarité et la compassion pour son collègue DE qui a décroché le job.
meilleur que toi?? le pire c'est que tu ne sais pas.
Comment ne pas résister à l'égoisme.
Pouvez vous me citer un seul cas ou :
Un salarié a laissé sa place à un DE.
Un DE a laissé sa place à un autre DE. encore plus difficile à faire.
Non, car les enjeux sont trop importants.
Et tout cela entretenu par les employeurs aussi bien du coté des salariés que du coté des DE.
"c'est ca ou c'est la porte (100 attendent derrière)."
"c'est ce salaire Monsieur ou (100 attendent derrière)."
Voilà pourquoi un DE qui a conscience de cela tend à rester solitaire.
D'un coté il est en compétition sur le terrain avec d'autres DE, et de l'autre il subit la pression de la société, voir des proches.
Vous allez me dire, mais le salarié subit la pression des DE via l'employeur. Certes mais, l'un subit la pression avec salaire, l'autre sans.
Je ne serait-il pas plus judicieux (à compétence égale) de priviligier d'abord le recrutement (à l'aide d'aide financière pour l'employeur ou autre formule) vers ceux qui perçoivent l'ASS, et par ancienneté en tant que DE??
Cela résoudrait pas mal cette histoire de compétition entre DE.
mais qui dit absence de compétition entre DE dit plus de solidarité, donc pas bon pour les pouvoirs.
Voilà, pour mon petit coup de gueule.
Alors, bien, pas bien, m'en fous. Le principal c'est qu'on en discute.
Car je vous aime bien sur ce forum ou on peut s'exprimer librement.
LA PREUVE, JE LE FAIS.
Mais j'en ai envie et j'en ressens le besoin.
Ce n'est pas évident de mettre par écrit ce que l'on pense, mais je vais essayer modestement.
Aujourd'hui, on nous parle dans le salariat, de compétitivité entre salariés, de concurrence, d'individualité,etc....
Je l'ai vécu comme d'autres certainement sur ce forum.
C'est cette société à l'heure actuelle qui nous pousse (heu pardon, je suis DE) qui pousse les salariés à ce comportement.
Chacun pour soi et dieux (pluriel volontaire) pour tous.
Mais quid chez les demandeurs d'emplois (DE) ?
On nous parle de suicides dans les entreprises, mais quid chez les DE ?
Pourtant qui est le plus à plaindre, celle ou celui qui subit le harcèlement de sa hiérarchie ou celui de son référent ou conseillère.
Je reste convaincu que la concurrence et l'individualité est pire chez nous.
Il n'y qu'a voir le mal de chien que se donnent les quelques associations de chômeurs, pour rassembler les DE afin de protester et faire valoir leurs droits.
Les divers syndicats des salariés arrivent parfois à faire peser la balance.
Mais rien chez nous.
Pourtant, j'estime qu'un salarié qui manifeste a plus de courage qu'un DE.
Pourquoi?? tout simplement, c'est que le salarié risque son emploi, son avancement, d'être mal vu par la hiérarchie.
Alors que le DE, qu'il manifeste ou pas, sa situation ne vas pas changer. C'est pas Popol qui va lui sucrer son ARE ou autre pour manifestation ou grève.
Pourquoi un syndicat unique ne serait pas créé afin de rassembler tous les DE, je dit bien tous (presque 4 millions), c'est pas négligeable.
Parce que cela ne peut fonctionner qu'épisodiquement, car paradoxalement le DE ne veut pas rester dans cette situation précaire (paradoxe du salarié précaire), contrairement au salarié.
Dès qu'il aura trouvé un emploi, il fera tout pour oublier cette mauvaise période afin de rentrer dans le standard de la société.
Concernant la concurrence entre nous devant une offre emploi, car il faut bien appeler un chat, un chat.
Elle est pire que chez les salariés.
Car les motivations et les objectifs ne sont pas les mêmes.
Pour l'un c'est sa survie dans la société, pour l'autre c'est améliorer ses conditions de travail ou financières.
Pourtant les deux payent des impôts, votent, et font tourner l'économie.
A l'image des deux films : le Candidat et un autre film ou le DE élimine les candidats potentiels (dont j'ai oublié le titre).
Alors, au début quand on à dix à vingt candidats pour un poste, et qu'on est pas pris, on se dit par compassion, par solidarité, par humanité : c'est bien pour elle ou lui.
Mais quand le scénario se répète dix à vingt fois, difficile de dire "c'est bien pour elle ou lui".
Surtout quand tes enfants te demandent : Papa c'est quand tu travailles pour que tu m'achète ceci ou cela, qu'on parte en vacances etc........
C'est sur ce point là qu'est mis à rude épreuve la solidarité et la compassion pour son collègue DE qui a décroché le job.
meilleur que toi?? le pire c'est que tu ne sais pas.
Comment ne pas résister à l'égoisme.
Pouvez vous me citer un seul cas ou :
Un salarié a laissé sa place à un DE.
Un DE a laissé sa place à un autre DE. encore plus difficile à faire.
Non, car les enjeux sont trop importants.
Et tout cela entretenu par les employeurs aussi bien du coté des salariés que du coté des DE.
"c'est ca ou c'est la porte (100 attendent derrière)."
"c'est ce salaire Monsieur ou (100 attendent derrière)."
Voilà pourquoi un DE qui a conscience de cela tend à rester solitaire.
D'un coté il est en compétition sur le terrain avec d'autres DE, et de l'autre il subit la pression de la société, voir des proches.
Vous allez me dire, mais le salarié subit la pression des DE via l'employeur. Certes mais, l'un subit la pression avec salaire, l'autre sans.
Je ne serait-il pas plus judicieux (à compétence égale) de priviligier d'abord le recrutement (à l'aide d'aide financière pour l'employeur ou autre formule) vers ceux qui perçoivent l'ASS, et par ancienneté en tant que DE??
Cela résoudrait pas mal cette histoire de compétition entre DE.
mais qui dit absence de compétition entre DE dit plus de solidarité, donc pas bon pour les pouvoirs.
Voilà, pour mon petit coup de gueule.
Alors, bien, pas bien, m'en fous. Le principal c'est qu'on en discute.
Car je vous aime bien sur ce forum ou on peut s'exprimer librement.
LA PREUVE, JE LE FAIS.
Re: compétition entres DE
Tu as raison Math, j'ai commencé à bosser en 1972 ('tain ça fait ancêtre) j'ai connu le temps où toutes générations confondues, on se passait le relais, une sorte de turnover naturel.
Il y a toujours eu les ambitieux, les chouchous, les mal-lunés, mais le travail d'équipe signifiait autre chose. Quand j'entends certains prestataires, surtout pour les commerciaux, parler de winner, de killer, ça me ferait presque marrer.
Je ne crois pas que les gens soient plus égoïstes qu'avant, peut être plus lâches, tout simplement, les syndicats ont perdu toute crédibilité, il n'y a plus de solidarité, sauf encore dans le service public bien que la plupart soient précaires. Dans 10 ans, les fonctionnaires seront vus comme des dinosaures.
Je ne sais pas si j'envie les salariés, je parlais à quelqu'un de ma famille hier. Elle me disait que sur 250 salariés (surtout ouvriers) ils n'étaient que 5 à résister au travail forcé le samedi ou le dimanche (ouais !) Effectivement, untel dira tu as fini de payer ta maison, mais il y a dix ans, elle faisait déjà pareil. On peut toujours se trouver des bonnes raisons pour obéir et avoir honte de soi devant la glace le matin.
Je n'ai jamais prisé la compétition, même en sport, sans doute un manque de complexes : j'ai toujours trouvé idiot de dire "c'est moi le plus rapide, le plus fort, qui saute le plus haut". J'en ai pourtant pratiqué, mais dès qu'on comptait les points au tennis, ça ne me plaisait déjà moins.
Question de génération aussi sans doute !
Il y a toujours eu les ambitieux, les chouchous, les mal-lunés, mais le travail d'équipe signifiait autre chose. Quand j'entends certains prestataires, surtout pour les commerciaux, parler de winner, de killer, ça me ferait presque marrer.
Je ne crois pas que les gens soient plus égoïstes qu'avant, peut être plus lâches, tout simplement, les syndicats ont perdu toute crédibilité, il n'y a plus de solidarité, sauf encore dans le service public bien que la plupart soient précaires. Dans 10 ans, les fonctionnaires seront vus comme des dinosaures.
Pas faux, je me demande si j'aurais encore les nerfs de supporter un petit chef.Pourtant qui est le plus à plaindre, celle ou celui qui subit le harcèlement de sa hiérarchie ou celui de son référent ou conseillère
C'est le coeur du problème, on pense que c'est un passage, un sale moment à passer comme une jambe cassée ou une grosse grippe, et puis on s'installe, quand on n'a pas le choix, on fait avec sinon on devient dingue.paradoxalement le DE ne veut pas rester dans cette situation précaire
Je ne sais pas si j'envie les salariés, je parlais à quelqu'un de ma famille hier. Elle me disait que sur 250 salariés (surtout ouvriers) ils n'étaient que 5 à résister au travail forcé le samedi ou le dimanche (ouais !) Effectivement, untel dira tu as fini de payer ta maison, mais il y a dix ans, elle faisait déjà pareil. On peut toujours se trouver des bonnes raisons pour obéir et avoir honte de soi devant la glace le matin.
Je n'ai jamais prisé la compétition, même en sport, sans doute un manque de complexes : j'ai toujours trouvé idiot de dire "c'est moi le plus rapide, le plus fort, qui saute le plus haut". J'en ai pourtant pratiqué, mais dès qu'on comptait les points au tennis, ça ne me plaisait déjà moins.
Question de génération aussi sans doute !
Re: compétition entres DE
A cet époque, la solidarité avait un sens.outes générations confondues, on se passait le relais, une sorte de turnover naturel.
C'est certain, mais humain également avec l'histoire de la grenouille qui boue.Je ne crois pas que les gens soient plus égoïstes qu'avant, peut être plus lâches,
personnellement je ne les envie pas tout en espérant le devenir. qui à dit que c'est un cruel dilemme:?:Je ne sais pas si j'envie les salariés,
Re: compétition entres DE
Le seul sens qui peut être donné à une expression comme "grève des chômeurs" est le fait de ne plus répondre aux convocations de Pôle emploi et de ne plus actualiser chaque mois. Qui veut commencer à faire la grève?C'est pas Popol qui va lui sucré son ARE,ou autres pour manifestation ou grève

C'est un peu vite oublier que pour augmenter ses chances d'obtenir un emploi, il faut déjà en avoir un.Concernant la concurrence entre nous devant une offre emploi, car il faut bien appeler un chat, un chat.
Elle est pire que chez les salariés.
Etre chômeur n'est pas appartenir à une communauté d'idées ou culturelle.Pourquoi un syndicat unique ne serait pas crée, afin de rassembler tous les DE, je dit bien tous (presque 4 millions)
Il y a des chômeurs de droite (si, ca existe


Re: compétition entre DE
@math77 :
Les salariés qui luttent... c'est devenu un mythe !
Ou alors ceux qui luttent le font pour perdre le moins possible, lors d'un licenciement ! C'est le cas de la majeure partie des conflits en cours.
Je prend mon exemple perso, désolé
, je me fais exploiter dans une petite PME d'une quarantaine de personnes, pas de syndicats, direction paternaliste à l'« ancienne » qui nous vend le classique « on est tous dans le même bateau » !
Dans cette turne, donc, nous sommes en tout et pour tout... … deux à revendiquer !
Mon collègue commence à lâcher l'affaire trop écœuré par la pleutrerie de ceux qu'il faut bien identifier comme des compagnons de classe, malgré qu'ils ne soient des compagnons de lutte, et moi-même étant dans le collimateur de la hiérarchie !
Pas jobard le bilan... et si j'en crois ce que me raconte mes ami-e-s, syndiqué-e-s ou non, le constat est identique dans leurs taules respectives...
On est effectivement et malheureusement dans le règne du chacun pour sa gueule et pas seulement chez les D.E.
Il est illusoire de regrouper tous les D.E. dans un syndicat unique et quand bien même je doute fort de l'efficacité d'une telle structure qui par essence ne peut être politisée. Or le problème se situe justement au niveau politique, ce mot étant entendu dans son sens « propre » soit l'organisation de la vie sociale et non pas la mascarade électorale à laquelle, contrairement à ce que tu avances, ne participent ni tous les D.E., ni tous les salariés...
Autre chose, pas besoin d'être au chômage pour ne pouvoir offrir de vacances à ses gosses, bon nombre de salariés, payés aux ras des pâquerettes, sont dans la même situation.
Perso, la solution je la voit plus dans le regroupement indifférencié de D.E. et de salariés, de retraités, de sans emplois, dans des structures de luttes « marquées » politiquement !
Les salariés qui luttent... c'est devenu un mythe !
Ou alors ceux qui luttent le font pour perdre le moins possible, lors d'un licenciement ! C'est le cas de la majeure partie des conflits en cours.
Je prend mon exemple perso, désolé

Dans cette turne, donc, nous sommes en tout et pour tout... … deux à revendiquer !
Mon collègue commence à lâcher l'affaire trop écœuré par la pleutrerie de ceux qu'il faut bien identifier comme des compagnons de classe, malgré qu'ils ne soient des compagnons de lutte, et moi-même étant dans le collimateur de la hiérarchie !
Pas jobard le bilan... et si j'en crois ce que me raconte mes ami-e-s, syndiqué-e-s ou non, le constat est identique dans leurs taules respectives...
On est effectivement et malheureusement dans le règne du chacun pour sa gueule et pas seulement chez les D.E.
Il est illusoire de regrouper tous les D.E. dans un syndicat unique et quand bien même je doute fort de l'efficacité d'une telle structure qui par essence ne peut être politisée. Or le problème se situe justement au niveau politique, ce mot étant entendu dans son sens « propre » soit l'organisation de la vie sociale et non pas la mascarade électorale à laquelle, contrairement à ce que tu avances, ne participent ni tous les D.E., ni tous les salariés...
Autre chose, pas besoin d'être au chômage pour ne pouvoir offrir de vacances à ses gosses, bon nombre de salariés, payés aux ras des pâquerettes, sont dans la même situation.
Perso, la solution je la voit plus dans le regroupement indifférencié de D.E. et de salariés, de retraités, de sans emplois, dans des structures de luttes « marquées » politiquement !
Re: compétition entre DE
"pas besoin d'être au chômage pour ne pouvoir offrir de vacances à ses gosses, bon nombre de salariés, payés aux ras des pâquerettes, sont dans la même situation"
ah oui, je pointe. même un peu au-dessus des paquerettes, d'ailleurs, ça le fait tjs pas.
il y a juste une phrase qui me fait réagir : les chômeurs ne risqueraient rien à se rassembler et militer ?!
à part à se faire repérer comme porte-parole des chomeurs, étiquette qui peut vite être stigmatisante, et se voir rayer à vie des embauchables !
je trouve les chômeurs qui se bougent aussi courageux que les salariés qui se bougent.
ah oui, je pointe. même un peu au-dessus des paquerettes, d'ailleurs, ça le fait tjs pas.
il y a juste une phrase qui me fait réagir : les chômeurs ne risqueraient rien à se rassembler et militer ?!
à part à se faire repérer comme porte-parole des chomeurs, étiquette qui peut vite être stigmatisante, et se voir rayer à vie des embauchables !
je trouve les chômeurs qui se bougent aussi courageux que les salariés qui se bougent.

Re: compétition entre DE
à part à se faire repérer comme porte-parole des chomeurs, étiquette qui peut vite être stigmatisante, et se voir rayer à vie des embauchables !
(quote Faribole)
C'est exactement ce qui m'est arrivée! Et les listes noires , cela existe!
Et meme ,en changeant de departement, les etiquettes suivent aussi!
Mais, cela ne m'empèche pas de continuer à militer!
Et, si le fait qu'on ne m'embauche plus dans mon milieu pour avoir été par le passé , porte parole des chomeurs, cela ne m'empèche pas de vivre ( hormis le manque d'argent, bien sur!)
(quote Faribole)
C'est exactement ce qui m'est arrivée! Et les listes noires , cela existe!
Et meme ,en changeant de departement, les etiquettes suivent aussi!
Mais, cela ne m'empèche pas de continuer à militer!
Et, si le fait qu'on ne m'embauche plus dans mon milieu pour avoir été par le passé , porte parole des chomeurs, cela ne m'empèche pas de vivre ( hormis le manque d'argent, bien sur!)
Re: compétition entre DE
Peut être qu'il existe des fichiers de données croisés avec d'autres dont le public n'a aucune connaissance.C'est exactement ce qui m'est arrivée! Et les listes noires , cela existe!
Oui, mais alors comment rassemblés alors que les objectifs des uns et des autres sont différents,voir opposés??Perso, la solution je la voit plus dans le regroupement indifférencié de D.E. et de salariés, de retraités, de sans emplois, dans des structures de luttes « marquées » politiquement !
Sauf, qu'un mouvement de grève au sein de l'entreprise est synonyme de pression sur la production et le financier.Le seul sens qui peut être donné à une expression comme "grève des chômeurs" est le fait de ne plus répondre aux convocations de Pôle emploi et de ne plus actualiser chaque mois. Qui veut commencer à faire la grève?![]()
Chez popol, quel moyen de pression??
le chat qui se mord la queue.'est un peu vite oublier que pour augmenter ses chances d'obtenir un emploi, il faut déjà en avoir un.

Re: compétition entre DE
Ça c'est pile poil le discours que le patronat voudrait faire rentrer dans le crâne des prolétaires. Mais la réalité est coriace et elle nous montre, lorsqu'on veux bien le voir, que les intérêts des D.E. et des salariés en poste, ne parlons que de ces deux seules catégories pour ne considérer que le prolétariat « actif », sont absolument convergents.math77 a écrit :Oui, mais alors comment rassemblés alors que les objectifs des uns et des autres sont différents,voir opposés??Perso, la solution je la voit plus dans le regroupement indifférencié de D.E. et de salariés, de retraités, de sans emplois, dans des structures de luttes « marquées » politiquement !
Se DÉBARRASSER de l'exploiteur commun et de sa valetaille aux ordres qui organise l'exploitation salariale, pour organiser une société libre, solidaire et égalitaire. Tout le reste n'est que pipeau...
Re: compétition entre DE
Je vais me faire l'avocat duSe DÉBARRASSER de l'exploiteur commun et de sa valetaille aux ordres qui organise l'exploitation salariale, pour organiser une société libre, solidaire et égalitaire. Tout le reste n'est que pipeau...

Mais en attendant un hypothétique grand soir, il faut bien bosser, les factures n'attendent pas.
En dehors de toute considération philosophique, la réalité est là et est elle très dure.
Re: compétition entre DE
D'accord avec toi Math, bosser pour du fric, certainement pas pour avoir la paix auprès de PE ou pour engraisser un employeur qui aidera à creuser ce fameux trou de la secu en ne payant pas sa quote-part de cotisations.
Re: compétition entre DE
Je n'ai aucune leçon à donner mais j'imagine que la réalité devait être au moins aussi dure à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle. Période des grandes acquisitions sociales que nous sommes, sans broncher, en train de laisser détruire aujourd'hui ! De plus en quoi le fait de bosser pour payer les factures implique t-il de se laisser piétiner par le patronat ?math77 a écrit :Je vais me faire l'avocat duSe DÉBARRASSER de l'exploiteur commun et de sa valetaille aux ordres qui organise l'exploitation salariale, pour organiser une société libre, solidaire et égalitaire. Tout le reste n'est que pipeau...![]()
Mais en attendant un hypothétique grand soir, il faut bien bosser, les factures n'attendent pas.
En dehors de toute considération philosophique, la réalité est là et est elle très dure.
Re: compétition entre DE
Egalement que l'Etat verse les prélèvement sur le tabac et l'alcool ( 5 milliard) qui ne sont pas versés.idera à creuser ce fameux trou de la secu en ne payant pas sa quote-part de cotisations.
A la différence, c'est qu'a cette époque, il y avait des valeurs et l'échelle de ces valeurs c'est déplacé aujourd'hui.e n'ai aucune leçon à donner mais j'imagine que la réalité devait être au moins aussi dure à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle.
Les hommes avaient un espoir, une vision de l'avenir, une amélioration de l'outil de travail.
Malheureusement, celà c'est transformé en illusion perdu, car la modernité de l'outil de travail a bénéficié auprès de la finance.
Quand je parle de facture, bien entendu cela concerne les besoins primaires.
Mais disons qu'a choisir comme la plupart ,je préfère être pour l'instant piétiné psychologiquement qu'avec des coups de fouets, pour avoir un toit, manger,etc....
Quelle frustation!! ou est passé le Conseil National de la résistance???
Re: compétition entre DE
J'avais bien compris qu'il s'agissait des besoins primairesmath77 a écrit :...
A la différence, c'est qu'a cette époque, il y avait des valeurs et l'échelle de ces valeurs c'est déplacé aujourd'hui.e n'ai aucune leçon à donner mais j'imagine que la réalité devait être au moins aussi dure à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle.
Les hommes avaient un espoir, une vision de l'avenir, une amélioration de l'outil de travail.
Malheureusement, celà c'est transformé en illusion perdu, car la modernité de l'outil de travail a bénéficié auprès de la finance.
Quand je parle de facture, bien entendu cela concerne les besoins primaires.
Mais disons qu'a choisir comme la plupart ,je préfère être pour l'instant piétiné psychologiquement qu'avec des coups de fouets, pour avoir un toit, manger,etc....
Quelle frustation!! ou est passé le Conseil National de la résistance???

Jusqu'où est on prêt à « descendre » pour s'assurer d'avoir un toit sur la tête ?
D'ailleurs pour certains travailleurs les brimades physiques sont déjà d'actualité...
Certes, on peut tout tourner à la dérision mais ce que je voulais dire en me référant à l'époque du front populaire, c'est que ce n'est pas l'ampleur des difficultés qui font que les gens luttent ou pas mais l'état de conscience de classe que possède le prolétariat à une époque donnée. Je crains que la notre ne soit l'une de celle où cette conscience soit au plus bas pour ne pas dire inexistante.
Pour cela nous pouvons remercier certains syndicats et les partis politiques pour la lobotomie qu'ils ont réalisés sur le cerveau des salariés !
À chaque époque ces modes de luttes, certes, mais ce qui devrait nous inquiéter, nous les prolos, c'est l'apathie caractérisant la notre. Car lorsque les derniers qui se battent encore aujourd'hui auront disparus et que la notion même de luttes des classes sera remisée dans les tréfonds de la mémoire du mouvement ouvrier, le patronat aura, dès lors, toutes latitudes pour généraliser les brimades physiques. Le toit sur la tête ne sera alors qu'un lointain souvenir...
Re: compétition entre DE
C'est pourquoi il était plus facile d'exercer des pressions sur des gens avec une famille et le crédit de la maison à payer, que sur des célibataires en location.
D'ailleurs ils nous le font bien payer depuis, ils ont eu trop peur.
Une sorte d'union sacrée entre tous les pauvres qui a tout de même abouti à des avancées significatives, 2 semaines de congés entre autres. Il fallait voir dans les films d'époque (actualités) avec quelle morgue et condescendance les bourgeois en parlaient.ce n'est pas l'ampleur des difficultés qui font que les gens luttent ou pas mais l'état de conscience de classe que possède le prolétariat à une époque donnée.
D'ailleurs ils nous le font bien payer depuis, ils ont eu trop peur.