lettre ouverte d'un agent anpe à un demandeur d emploi
lettre ouverte d'un agent anpe à un demandeur d emploi
Lettre ouverte d’un Agent ANPE
à un Demandeur d’Emploi
Objet : votre suivi mensuel personnalisé
le vendredi 10 mars 2006
Madame, Monsieur
Dans le cadre du SMP (Suivi Mensuel Personnalisé), institué par l’ANPE depuis janvier 2006, je suis votre référent désigné depuis la fin de votre 3ème mois d’inscription comme Demandeur d’Emploi.
Je vous recevrai, 15mn, tous les mois, suite à une convocation pour faire le point sur vos démarches.
Les premiers RDV, vous m’apporterez le résultat de vos candidatures spontanées, de vos réponses à des offres d’emploi, de vos contacts avec des employeurs…
Si vous ne trouvez pas rapidement un emploi, je devrai vous contraindre à faire des recherches d’emploi dans des secteurs en manque de main d’œuvre sans tenir compte des salaires, des conditions de travail, des horaires, de l’éloignement ou du type de contrat proposé par l’employeur.
Avec le Suivi Mensuel Personnalisé, je serai obligé de prendre des sanctions (radiation) si votre volonté de retrouver un emploi dans n’importe quelles conditions ne se vérifie pas.
J’ai le regret de vous informer que de conseiller à l’emploi, je suis devenu contrôleur de votre recherche d’emploi.
Votre référent emploi
voila c'est un tract syndical reçu dans ma boite mail sans commentaire
à un Demandeur d’Emploi
Objet : votre suivi mensuel personnalisé
le vendredi 10 mars 2006
Madame, Monsieur
Dans le cadre du SMP (Suivi Mensuel Personnalisé), institué par l’ANPE depuis janvier 2006, je suis votre référent désigné depuis la fin de votre 3ème mois d’inscription comme Demandeur d’Emploi.
Je vous recevrai, 15mn, tous les mois, suite à une convocation pour faire le point sur vos démarches.
Les premiers RDV, vous m’apporterez le résultat de vos candidatures spontanées, de vos réponses à des offres d’emploi, de vos contacts avec des employeurs…
Si vous ne trouvez pas rapidement un emploi, je devrai vous contraindre à faire des recherches d’emploi dans des secteurs en manque de main d’œuvre sans tenir compte des salaires, des conditions de travail, des horaires, de l’éloignement ou du type de contrat proposé par l’employeur.
Avec le Suivi Mensuel Personnalisé, je serai obligé de prendre des sanctions (radiation) si votre volonté de retrouver un emploi dans n’importe quelles conditions ne se vérifie pas.
J’ai le regret de vous informer que de conseiller à l’emploi, je suis devenu contrôleur de votre recherche d’emploi.
Votre référent emploi
voila c'est un tract syndical reçu dans ma boite mail sans commentaire
Bonjour,
Appel à témoins:
Recherchons personnes ayant été "soutenues" effectivement une fois par mois pendant plus de trois mois.
En ce qui me concerne:
12 mois d'inscription:
1 entretien le sixième mois
1 questionnaire adressé le douzième mois.
(
mème pas convoqué, pourtant .....
j'ai tout répondu pour.....
)
Je vous recevrai, 15mn, tous les mois, suite à une convocation pour faire le point sur vos démarches.
Appel à témoins:
Recherchons personnes ayant été "soutenues" effectivement une fois par mois pendant plus de trois mois.
En ce qui me concerne:
12 mois d'inscription:
1 entretien le sixième mois
1 questionnaire adressé le douzième mois.
(

j'ai tout répondu pour.....

C'est un tract de quel syndicat ? SNU ? FO ?
Pour nos fidèles lecteurs, bientôt la chronique et l'interview de Fabienne BRUTUS, conseillère ANPE qui a déjà témoigné à Arrêt sur images et pour Canal+ (un "90 minutes" diffusé en janvier). Elle vient de publier "La vérité sur l’ANPE" (éd. Jean-Claude Gawsewitch, avril 2006).
Pour nos fidèles lecteurs, bientôt la chronique et l'interview de Fabienne BRUTUS, conseillère ANPE qui a déjà témoigné à Arrêt sur images et pour Canal+ (un "90 minutes" diffusé en janvier). Elle vient de publier "La vérité sur l’ANPE" (éd. Jean-Claude Gawsewitch, avril 2006).
Effectivement, pour les nouveaux inscrits ca va etre l'horreur ! J'ai personnellement eu la chance d'avoir été convoqué 4 fois en 1 an et demi.(4 fois pas l'anpe,0 par l'assedic (j'ai toujours recu un courrier de leur part me disant que j'etais maintenu dans mes droits pour une période de X jours,on voit bien que tout est informatisé et que l'anpe et l'assedic ont toujours été reliés))
Franchement ils nous poussent à la clochardisation avec leur controles et leurs critères de recherche et leur obligation de rechercher superactivement un superboulot superpourri superéloigné,supermalpayé et superépuisant.Ils savent tres bien que ce genre de boulot, on le trouve en 5 sec mais que personne ne veux les faire (ex: MacDo et leur super pub comme quoi ils prennent tout le monde en CDI,vu comment les gens sont effrayés , lobotomisés et exploités , ils restent quelques jours au maximum alors on leur propose un beau CDI pour qu'ils soient bien bloqués et obligés de rester !!)
Brk - futur clochard.(qui ne pourra plus repondre car il n'aura forcement plus de pc ! d'ailleurs il n'en a pas , ce n'est pas le sien !!....)
Franchement ils nous poussent à la clochardisation avec leur controles et leurs critères de recherche et leur obligation de rechercher superactivement un superboulot superpourri superéloigné,supermalpayé et superépuisant.Ils savent tres bien que ce genre de boulot, on le trouve en 5 sec mais que personne ne veux les faire (ex: MacDo et leur super pub comme quoi ils prennent tout le monde en CDI,vu comment les gens sont effrayés , lobotomisés et exploités , ils restent quelques jours au maximum alors on leur propose un beau CDI pour qu'ils soient bien bloqués et obligés de rester !!)
Brk - futur clochard.(qui ne pourra plus repondre car il n'aura forcement plus de pc ! d'ailleurs il n'en a pas , ce n'est pas le sien !!....)

EMPLOI ET FORMATION
Le Temps I Emploi et Formation I Article
Des conseils pour piloter stratégiquement sa carrière
LECTURE. Changer d'emploi régulièrement, avant d'y être contraint par son employeur, est devenu un impératif.
Catherine Dubouloz
Vendredi 21 juillet 2006
«Il faut s'occuper de sa carrière, cela vaut le coup. C'est formidable de prendre son destin en main, au lieu de se laisser porter par le courant et d'attendre de voir ce qui se présente.» C'est peut-être le message principal que Xavier Leclercq a voulu faire passer dans son dernier livre, Piloter sa carrière*. Formateur, consultant, ingénieur de formation et spécialiste des achats industriels, c'est la première fois qu'il s'aventure sur le terrain des ressources humaines; ses ouvrages précédents étaient centrés sur son métier de base.
«Lorsque je donne des cours, dans les facs françaises, ou lors de formations en entreprise, je rencontre deux publics très différents: des étudiants qui achèvent leur cursus académique et des cadres salariés. Mais les uns comme les autres me pressent de questions sur la meilleure manière d'entamer puis de mener leur carrière. C'est pour eux que j'ai écrit ce livre. Je cherche à montrer les «ça marche» et les «ça marche pas» que j'ai pu repérer durant mon parcours», explique-t-il.
Les chapitres du livre suivent le parcours professionnel avec ce leitmotiv: «Les choses importantes méritent d'être réfléchies et organisées.»
Premier emploi
Ainsi, dans un plan de carrière géré stratégiquement, l'étape de départ compte beaucoup: il est important de ne pas se tromper, écrit l'auteur, car «l'impact du choix du premier job sur le reste de la carrière est démesuré». Pour plusieurs raisons. Xavier Leclercq a d'abord observé l'influence marquante du premier chef que l'on a: «Vous reproduirez tant ses qualités que ses défauts et cela - étonnamment - aussi bien si vous aimez et admirez ce chef que si vous le critiquez», remarque-t-il. Le choix de la culture d'entreprise, qui va imprégner le nouveau venu, est également déterminant pour la suite. Autre aspect important: regarder la pyramide d'âge et d'ancienneté dans l'entreprise pour que la progression professionnelle n'y soit pas bouchée (si l'encadrement est globalement jeune, les possibilités de progression seront moindres).
L'ouvrage aborde aussi la gestion de l'image et des réseaux, capitaux dès le début d'une carrière. «J'ai une approche très utilitariste du réseau, qui se gère, s'organise, s'entretient», lance Xavier Leclercq.
Après le démarrage, les jobs suivants. Le livre montre comment choisir tactiquement un poste, comment changer d'emploi et prendre congé. Pour l'auteur, il est impératif de bouger, de progresser sans attendre d'y être poussé par son employeur. Difficile de donner un laps de temps moyen, les périodes varient selon les professions, «mais je dirais qu'assez souvent, après cinq ou six ans à la même place, il est bien de se mettre en mouvement». Osez partir, parlez-en suffisamment tôt, mais sans vous justifier ni donner de raisons, conseille Xavier Leclercq.
Plusieurs chapitres sont consacrés à la mobilité. Celle qui conduit vers un autre employeur et/ou un autre métier, mais aussi la mobilité interne. «On peut chercher une autre fonction dans la même société, changer de métier dans la même entreprise», en passant, par exemple, des ventes aux achats. «Les DRH sont extrêmement heureux d'apprendre que tel collaborateur est désireux de changer de poste», estime Xavier Leclercq.
Dernier volet de la mobilité, l'expatriation avec ses pièges privés (risque d'explosion du couple) ou professionnels (retour mal géré).
Le livre s'achève sur l'éthique et une liste des «six respects qui paient»: le respect de soi-même (le surmenage peut détruire une carrière), de son entreprise (attention aux trahisons), des collègues (la compétition doit rester fair-play, sans coups tordus) et des collaborateurs. Et enfin, le respect du client - c'est lui qui justifie l'existence de l'entreprise et assure sa subsistance - et du fournisseur. Pour l'auteur, respect, courtoisie et savoir-vivre s'avèrent toujours payants.
*Ed. Chiron, 2006, 222 pages.
Le Temps I Emploi et Formation I Article
Des conseils pour piloter stratégiquement sa carrière
LECTURE. Changer d'emploi régulièrement, avant d'y être contraint par son employeur, est devenu un impératif.
Catherine Dubouloz
Vendredi 21 juillet 2006
«Il faut s'occuper de sa carrière, cela vaut le coup. C'est formidable de prendre son destin en main, au lieu de se laisser porter par le courant et d'attendre de voir ce qui se présente.» C'est peut-être le message principal que Xavier Leclercq a voulu faire passer dans son dernier livre, Piloter sa carrière*. Formateur, consultant, ingénieur de formation et spécialiste des achats industriels, c'est la première fois qu'il s'aventure sur le terrain des ressources humaines; ses ouvrages précédents étaient centrés sur son métier de base.
«Lorsque je donne des cours, dans les facs françaises, ou lors de formations en entreprise, je rencontre deux publics très différents: des étudiants qui achèvent leur cursus académique et des cadres salariés. Mais les uns comme les autres me pressent de questions sur la meilleure manière d'entamer puis de mener leur carrière. C'est pour eux que j'ai écrit ce livre. Je cherche à montrer les «ça marche» et les «ça marche pas» que j'ai pu repérer durant mon parcours», explique-t-il.
Les chapitres du livre suivent le parcours professionnel avec ce leitmotiv: «Les choses importantes méritent d'être réfléchies et organisées.»
Premier emploi
Ainsi, dans un plan de carrière géré stratégiquement, l'étape de départ compte beaucoup: il est important de ne pas se tromper, écrit l'auteur, car «l'impact du choix du premier job sur le reste de la carrière est démesuré». Pour plusieurs raisons. Xavier Leclercq a d'abord observé l'influence marquante du premier chef que l'on a: «Vous reproduirez tant ses qualités que ses défauts et cela - étonnamment - aussi bien si vous aimez et admirez ce chef que si vous le critiquez», remarque-t-il. Le choix de la culture d'entreprise, qui va imprégner le nouveau venu, est également déterminant pour la suite. Autre aspect important: regarder la pyramide d'âge et d'ancienneté dans l'entreprise pour que la progression professionnelle n'y soit pas bouchée (si l'encadrement est globalement jeune, les possibilités de progression seront moindres).
L'ouvrage aborde aussi la gestion de l'image et des réseaux, capitaux dès le début d'une carrière. «J'ai une approche très utilitariste du réseau, qui se gère, s'organise, s'entretient», lance Xavier Leclercq.
Après le démarrage, les jobs suivants. Le livre montre comment choisir tactiquement un poste, comment changer d'emploi et prendre congé. Pour l'auteur, il est impératif de bouger, de progresser sans attendre d'y être poussé par son employeur. Difficile de donner un laps de temps moyen, les périodes varient selon les professions, «mais je dirais qu'assez souvent, après cinq ou six ans à la même place, il est bien de se mettre en mouvement». Osez partir, parlez-en suffisamment tôt, mais sans vous justifier ni donner de raisons, conseille Xavier Leclercq.
Plusieurs chapitres sont consacrés à la mobilité. Celle qui conduit vers un autre employeur et/ou un autre métier, mais aussi la mobilité interne. «On peut chercher une autre fonction dans la même société, changer de métier dans la même entreprise», en passant, par exemple, des ventes aux achats. «Les DRH sont extrêmement heureux d'apprendre que tel collaborateur est désireux de changer de poste», estime Xavier Leclercq.
Dernier volet de la mobilité, l'expatriation avec ses pièges privés (risque d'explosion du couple) ou professionnels (retour mal géré).
Le livre s'achève sur l'éthique et une liste des «six respects qui paient»: le respect de soi-même (le surmenage peut détruire une carrière), de son entreprise (attention aux trahisons), des collègues (la compétition doit rester fair-play, sans coups tordus) et des collaborateurs. Et enfin, le respect du client - c'est lui qui justifie l'existence de l'entreprise et assure sa subsistance - et du fournisseur. Pour l'auteur, respect, courtoisie et savoir-vivre s'avèrent toujours payants.
*Ed. Chiron, 2006, 222 pages.
Il est mignon, le monsieur.
Quand je suis sortie de fac avec mon gros diplôme, sans réseau pour me coopter, sans famille pour me soutenir, j'aurais bien voulu "choisir" mon premier job, mais j'avais une assiette à remplir et un loyer à payer. Je suis allée là où on a bien voulu de moi.
Parce que dans ma branche, à mon niveau de qualifications, c'était la foire aux stages non rémunérés. Très "sympas"" quand tu as papa et maman derrière, impossible quand tu dois bouffer.
Et cela a toujours été comme ça : on prend ce qu'il y a, quand il y en a. Le pilotage de carrière, c'est un truc pour ceux qui ont de la thune et des relations, pas les autres!
Quand je suis sortie de fac avec mon gros diplôme, sans réseau pour me coopter, sans famille pour me soutenir, j'aurais bien voulu "choisir" mon premier job, mais j'avais une assiette à remplir et un loyer à payer. Je suis allée là où on a bien voulu de moi.
Parce que dans ma branche, à mon niveau de qualifications, c'était la foire aux stages non rémunérés. Très "sympas"" quand tu as papa et maman derrière, impossible quand tu dois bouffer.
Et cela a toujours été comme ça : on prend ce qu'il y a, quand il y en a. Le pilotage de carrière, c'est un truc pour ceux qui ont de la thune et des relations, pas les autres!
Alors là, je suis contente parce que c'est exactement ce que je pense.Pour l'auteur, il est impératif de bouger, de progresser sans attendre d'y être poussé par son employeur. Difficile de donner un laps de temps moyen, les périodes varient selon les professions, «mais je dirais qu'assez souvent, après cinq ou six ans à la même place, il est bien de se mettre en mouvement».
Problème : lorsque je tiens ce discours... qu'est-ce qu'on me répond ?
Que je ne suis pas une valeur sûre pour l'entreprise !!!
Quand je dis que c'est le patronat qui n'évolue pas, est-ce que c'est moi qui suis à côté de mes pompes ?

Ah ça, il faut l'expliquer aux patrons... ils aiment pas de manière générale que tes pompes sortent de l'ordinaire... faut rentrer dans le moule.le problème, pour nouer un contrat de travail, c'est qu'il est tout à fait possible d'avoir des pompes différentes
Et marcher dans la même direction... veulent pas non plus !
On voudrait bien un bout du gâteau mais non... veulent pas... c'est tout pour eux !
lettre ouverte d'un agent anpe à un demandeur d'emploi
Bonjour,
Mince, j'ai exercé je ne sais combien de métiers différents dans je ne sais plus combien de boites, j'ai pourtant l'habitude de l'équilibre, mais je ne saurais pas faire.
Il faut être flexible (discours officiel et pontifiant) réponse de l'employeur potentiel "pas de cohérence professionnelle, pas de stabilité"....
Bien vu Victo !
Mais bon, cela ne fait jamais que 34 ans que je suis dans le circuit...
La prochaine fois qu'on me parle valeur sûre, je demande à voir le compte d'exploitation !
maguy
Ouais, mais si je mets des pompes différentes et que chacune fait ce qu'elle veut à leur manière, je me casse la g...qu'il est tout à fait possible d'avoir des pompes différentes, mais au moins faut-il qu'elles marchent,chacune de leur pas et à leur manière



Mince, j'ai exercé je ne sais combien de métiers différents dans je ne sais plus combien de boites, j'ai pourtant l'habitude de l'équilibre, mais je ne saurais pas faire.
Il faut être flexible (discours officiel et pontifiant) réponse de l'employeur potentiel "pas de cohérence professionnelle, pas de stabilité"....
Bien vu Victo !
Mais bon, cela ne fait jamais que 34 ans que je suis dans le circuit...
La prochaine fois qu'on me parle valeur sûre, je demande à voir le compte d'exploitation !
maguy
C'est limite de la provocation dans un pays où le chomage de masse est bien ancré. Ca me mettrait presque en colere de lire ces conneries.«Il faut s'occuper de sa carrière, cela vaut le coup. C'est formidable de prendre son destin en main, au lieu de se laisser porter par le courant et d'attendre de voir ce qui se présente.»
