Fins de droit, du nouveau
Fins de droit, du nouveau
Création d'une "allocation temporaire de crise" de 6 mois pour les chômeurs en fin de droit, selon le journal Le Monde.
Une rallonge de 860 millions d'euros pour les chômeurs en fin de droits
Le Monde du 10/04/10
Le dossier des chômeurs arrivant en fin de droits en 2010 est en train de se débloquer. A moins d'un coup de théâtre qui semblait peu probable, l'affaire devrait être réglée dans les dix jours. L'Etat et les partenaires sociaux gestionnaires de l'Unedic sont convenus de participer ensemble à un plan d'un montant global de 1,6 milliard d'euros, dont 860 millions correspondent à un effort nouveau.
Pôle emploi estime à un million le nombre de chômeurs qui seront en fin de droits à l'Unedic en 2010, soit 150 000 de plus qu'en 2009. Les deux tiers de cet accroissement sont dus à la sortie de la couverture chômage de personnes ayant cotisé pendant des périodes courtes et qui, avant l'actuelle convention Unedic, n'étaient pas du tout indemnisées. Le tiers restant est dû à la crise. Sur ce million de personnes, 360 000 étaient menacées en 2009 de ne toucher aucun revenu personnel.
La CFDT et FO n'ont pas ménagé leurs efforts pour débloquer les discussions avec le gouvernement auquel elles avaient demandé, dans un premier temps, un assouplissement des conditions d'accès à l'allocation de solidarité spécifique (ASS) financée par l'Etat.
Dans le plan qui devrait être annoncé prochainement, trois types de mesures sont envisagés : des formations rémunérées, des contrats aidés dans le secteur -marchand et non marchand, la mise en place d'une allocation temporaire de crise d'une durée de six mois.
Les formations rémunérées, destinées à éviter, autant que faire se peut, le basculement des demandeurs d'emploi dans le chômage de longue durée et/ou dans la catégorie des "fin de droits", seront cofinancées par l'Etat et les partenaires sociaux, via le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels et l'Unedic. Près de 140 000 contrats aidés dans le secteur marchand et non marchand seront réservés à ce public très fragilisé : il s'agit de quelque 80 000 contrats d'accès à l'emploi (CAE) déjà budgétés, et de plus de 50 000 contrats d'initiative emploi (CIE) nouveaux, mis en place par l'Etat. Enfin, comme le souhaitaient les organisations syndicales, une allocation temporaire de crise d'une durée de six mois, va voir le jour : indépendante des ressources -éventuelles de la famille des chômeurs qui la percevront, elle constituera pour eux un ultime filet de sécurité.
Compétentes en matière de formation des demandeurs d'emploi, les régions seront également sollicitées. L'une des questions qui reste à trancher est de savoir comment les nouveaux dispositifs vont s'articuler avec les formations existant déjà sur le plan régional.
Si l'architecture globale du plan est désormais précise, une à deux réunions supplémentaires peuvent être nécessaires pour arrêter le détail du cofinancement. Les partenaires sociaux ne semblent, par exemple, guère désireux de financer les contrats aidés qui dépendent traditionnellement de la politique de l'emploi. Le Medef doit, de son côté, s'accorder en interne sur l'utilisation respective des fonds de la formation et de ceux de l'Unedic.
L'engagement de M. Sarkozy L'ensemble des mesures devrait permettre de répondre à l'engagement pris par le chef de l'Etat le 25 janvier sur TF1 : ne laisser aucun chômeur arrivant en fin de droits en 2010 "sans solution". Le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, qui ne participait pas aux dernières réunions avec les partenaires sociaux, devrait pouvoir annoncer dans les prochains jours le bouclage de l'opération. Le règlement du problème des chômeurs en fin de droit devrait contribuer à décrisper le prochain sommet social.
Initialement prévu à la fin avril, ce rendez-vous élyséen a été repoussé au-delà du 1er mai, dont l'intersyndicale entend faire une grande journée de mobilisation. Il y sera beaucoup question d'emploi : l'idée est de recenser toutes les dépenses engagées dans ce domaine depuis le sommet social du 18 février 2009 organisé en pleine récession, de décider celles qu'il convient d'arrêter, celles qu'il faut poursuivre et celles qui pourraient voir le jour.
Les confédérations syndicales et l'ensemble du patronat s'inquiètent de la persistance de la crise et de la multiplication des plans de restructurations dans les entreprises, PME en tête. Elles ne voient guère de signe d'amélioration de la conjoncture.
Claire Guélaud
Une rallonge de 860 millions d'euros pour les chômeurs en fin de droits
Le Monde du 10/04/10
Le dossier des chômeurs arrivant en fin de droits en 2010 est en train de se débloquer. A moins d'un coup de théâtre qui semblait peu probable, l'affaire devrait être réglée dans les dix jours. L'Etat et les partenaires sociaux gestionnaires de l'Unedic sont convenus de participer ensemble à un plan d'un montant global de 1,6 milliard d'euros, dont 860 millions correspondent à un effort nouveau.
Pôle emploi estime à un million le nombre de chômeurs qui seront en fin de droits à l'Unedic en 2010, soit 150 000 de plus qu'en 2009. Les deux tiers de cet accroissement sont dus à la sortie de la couverture chômage de personnes ayant cotisé pendant des périodes courtes et qui, avant l'actuelle convention Unedic, n'étaient pas du tout indemnisées. Le tiers restant est dû à la crise. Sur ce million de personnes, 360 000 étaient menacées en 2009 de ne toucher aucun revenu personnel.
La CFDT et FO n'ont pas ménagé leurs efforts pour débloquer les discussions avec le gouvernement auquel elles avaient demandé, dans un premier temps, un assouplissement des conditions d'accès à l'allocation de solidarité spécifique (ASS) financée par l'Etat.
Dans le plan qui devrait être annoncé prochainement, trois types de mesures sont envisagés : des formations rémunérées, des contrats aidés dans le secteur -marchand et non marchand, la mise en place d'une allocation temporaire de crise d'une durée de six mois.
Les formations rémunérées, destinées à éviter, autant que faire se peut, le basculement des demandeurs d'emploi dans le chômage de longue durée et/ou dans la catégorie des "fin de droits", seront cofinancées par l'Etat et les partenaires sociaux, via le fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels et l'Unedic. Près de 140 000 contrats aidés dans le secteur marchand et non marchand seront réservés à ce public très fragilisé : il s'agit de quelque 80 000 contrats d'accès à l'emploi (CAE) déjà budgétés, et de plus de 50 000 contrats d'initiative emploi (CIE) nouveaux, mis en place par l'Etat. Enfin, comme le souhaitaient les organisations syndicales, une allocation temporaire de crise d'une durée de six mois, va voir le jour : indépendante des ressources -éventuelles de la famille des chômeurs qui la percevront, elle constituera pour eux un ultime filet de sécurité.
Compétentes en matière de formation des demandeurs d'emploi, les régions seront également sollicitées. L'une des questions qui reste à trancher est de savoir comment les nouveaux dispositifs vont s'articuler avec les formations existant déjà sur le plan régional.
Si l'architecture globale du plan est désormais précise, une à deux réunions supplémentaires peuvent être nécessaires pour arrêter le détail du cofinancement. Les partenaires sociaux ne semblent, par exemple, guère désireux de financer les contrats aidés qui dépendent traditionnellement de la politique de l'emploi. Le Medef doit, de son côté, s'accorder en interne sur l'utilisation respective des fonds de la formation et de ceux de l'Unedic.
L'engagement de M. Sarkozy L'ensemble des mesures devrait permettre de répondre à l'engagement pris par le chef de l'Etat le 25 janvier sur TF1 : ne laisser aucun chômeur arrivant en fin de droits en 2010 "sans solution". Le secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez, qui ne participait pas aux dernières réunions avec les partenaires sociaux, devrait pouvoir annoncer dans les prochains jours le bouclage de l'opération. Le règlement du problème des chômeurs en fin de droit devrait contribuer à décrisper le prochain sommet social.
Initialement prévu à la fin avril, ce rendez-vous élyséen a été repoussé au-delà du 1er mai, dont l'intersyndicale entend faire une grande journée de mobilisation. Il y sera beaucoup question d'emploi : l'idée est de recenser toutes les dépenses engagées dans ce domaine depuis le sommet social du 18 février 2009 organisé en pleine récession, de décider celles qu'il convient d'arrêter, celles qu'il faut poursuivre et celles qui pourraient voir le jour.
Les confédérations syndicales et l'ensemble du patronat s'inquiètent de la persistance de la crise et de la multiplication des plans de restructurations dans les entreprises, PME en tête. Elles ne voient guère de signe d'amélioration de la conjoncture.
Claire Guélaud
Re: Fin de droit
Encore et toujours des contrats aidés qui font baisser le cout du travail, creuse les deficits de la secu, et conduits le Demandeur d'emploi, dans le mur parce qu'au bout des 24 mois de contrats aidés il se retrouve au RSA , plus pauvre qu'avant!Près de 140 000 contrats aidés dans le secteur marchand et non marchand seront réservés à ce public très fragilisé : il s'agit de quelque 80 000 contrats d'accès à l'emploi (CAE) déjà budgétés, et de plus de 50 000 contrats d'initiative emploi (CIE) nouveaux, mis en place par l'Etat.
JE veux un salaire normal , égal à mes compétence, seul critère positif qui me permettra de sortir de ma pauvreté structurelle.Un salaire decent çà permet d'obtenir un appartement décent, un credit pour une voiture et une vie normale!
Les CIE avaient posé beaucoup de dysfonctionnements, on prend les memes et on recommence avec le CIE nouveau est arrivé.....

("Nous avons choisi à la place le surmenage pour les uns et la misère pour les autres. En cela nous nous sommes montrés bien bêtes, mais il n’y pas de raison de persévérer dans la bêtise indéfiniment." Bertrand Russell, mathématicien et philosophe (1872-1970))
80.000 "heureux élus" seulement...
Le dispositif négocié prévoit la création d'une allocation temporaire de crise d'une durée de 6 mois, représentant 456 euros par mois pour 80.000 chômeurs ayant épuisé leurs droits à allocation-chômage et ne pouvant bénéficier ni du RSA ni de l'ASS. (On rappelle en passant que le nombre de personnes qui allaient se retrouver dans ce cas cette année était évalué à 600.000, puis 360.000...)
Coût de l'opération : 220 millions d'euros sur les 860 millions de dépenses nouvelles envisagées.
De plus, pour bénéficier de cette pitance, ces 80.000 chômeurs devront accepter obligatoirement une formation ou un contrat aidé.
SOURCE
Coût de l'opération : 220 millions d'euros sur les 860 millions de dépenses nouvelles envisagées.
De plus, pour bénéficier de cette pitance, ces 80.000 chômeurs devront accepter obligatoirement une formation ou un contrat aidé.
SOURCE
Re: Fins de droit, du nouveau
Hé ben c'est joyeux!...
- Leur allocation solidarité crise, je serais bien curieuse de savoir qui va en bénéficier exactement. Parce que si c'est vraiment indépendant des ressources, ça ressemble fort à du grand n'importe quoi. Alors la personne dont le conjoint a un bon salaire et dépend donc de ses revenus va percevoir cette alloc' en plus? A moins que cela soit ciblé sur les jeunes n'ayant pas droit au RSA? Quoiqu'il en soit, effectivement, et les autres fin de droit? Sans compter que cette aumône est bien loin du maintient souhaité des allocations chômage pour repousser la fin de droit (ce qui de toute façon ne changera pas grand chose), vu le montant c'est plutôt de l'ASS anticipé...
- Les contrats aidés! Ha ha! Elle est bien bonne! Les Régions vont encore devoir mettre la main au porte-monnaie on ne sait même pas comment, et c'est pas ça qui créera plus de boulot. Perso, les contrats aidés j'en ai plein le dos. J'ai fait 4 CES, 1 CEC, 1 CAE... et voilà où j'en suis!
- Les formations rémunérées. Soit. Les chômeurs en fin de droit sont habituellement exclus des formations rémunérée. Si elles sont prises en charge, on ne touche rien de plus que son RSA de base ou son ASS (et là-dessus faut se déplacer, se nourrir, et parfois se loger). Mais si une formation ne s'inscrit pas dans un projet professionnel cohérent; si c'est uniquement pour nous occuper, sortir des statistiques et repousser l'échéance à plus tard? Quel intérêt? Ah c'est sûr que des pèpettes en plus je cracherais pas dessus... Mais de là à faire n'importe quoi comme formation... Changer de branche? (d'arbre...?
Par ici ils cherchent des bûcheron/nes!
)
Bref... Jolies petites mesurettes, à peine quelques os à ronger.

- Leur allocation solidarité crise, je serais bien curieuse de savoir qui va en bénéficier exactement. Parce que si c'est vraiment indépendant des ressources, ça ressemble fort à du grand n'importe quoi. Alors la personne dont le conjoint a un bon salaire et dépend donc de ses revenus va percevoir cette alloc' en plus? A moins que cela soit ciblé sur les jeunes n'ayant pas droit au RSA? Quoiqu'il en soit, effectivement, et les autres fin de droit? Sans compter que cette aumône est bien loin du maintient souhaité des allocations chômage pour repousser la fin de droit (ce qui de toute façon ne changera pas grand chose), vu le montant c'est plutôt de l'ASS anticipé...
- Les contrats aidés! Ha ha! Elle est bien bonne! Les Régions vont encore devoir mettre la main au porte-monnaie on ne sait même pas comment, et c'est pas ça qui créera plus de boulot. Perso, les contrats aidés j'en ai plein le dos. J'ai fait 4 CES, 1 CEC, 1 CAE... et voilà où j'en suis!

- Les formations rémunérées. Soit. Les chômeurs en fin de droit sont habituellement exclus des formations rémunérée. Si elles sont prises en charge, on ne touche rien de plus que son RSA de base ou son ASS (et là-dessus faut se déplacer, se nourrir, et parfois se loger). Mais si une formation ne s'inscrit pas dans un projet professionnel cohérent; si c'est uniquement pour nous occuper, sortir des statistiques et repousser l'échéance à plus tard? Quel intérêt? Ah c'est sûr que des pèpettes en plus je cracherais pas dessus... Mais de là à faire n'importe quoi comme formation... Changer de branche? (d'arbre...?


Bref... Jolies petites mesurettes, à peine quelques os à ronger.
Re: Fins de droit, du nouveau
Bref... Jolies petites mesurettes, à peine quelques os à ronger.(quote)
A propos d'os à ronger: Les emplois dans l'hotellerie et la restauration!
( attention c'est un lien orange actualités, vu que l'on ne peux plus copier les liens de l'AFP)
http://actu.orange.fr/france/pres-de-1- ... 29522.html
A propos d'os à ronger: Les emplois dans l'hotellerie et la restauration!
( attention c'est un lien orange actualités, vu que l'on ne peux plus copier les liens de l'AFP)
http://actu.orange.fr/france/pres-de-1- ... 29522.html
Re: Fins de droit, du nouveau
Je m'interroge comme toi. On essaie de focaliser l'attention sur un aspect de l'effet de l'exclusion du régime d'indemnisation du chômage. Mais la situation de ceux qui seront en fin de droits sans droits à aucun revenu "individuel" sera-t-elle toujours pire que celle qui ont un rsa?Leur allocation solidarité crise, je serais bien curieuse de savoir qui va en bénéficier exactement. Parce que si c'est vraiment indépendant des ressources, ça ressemble fort à du grand n'importe quoi. Alors la personne dont le conjoint a un bon salaire et dépend donc de ses revenus va percevoir cette alloc' en plus?
Le problème pour celui ou celle qui ne recevra rien est qu'il dépendra totalement de son conjoint ou de sa conjointe et pas obligatoirement que cela le précipitera dans une plus grande pauvreté que les "privilégiés" de RSAiste et de ASSiste qui ont le droit à quelque chose.
Je crains que cette focalisation ne serve à nourrir l'idée une fois de plus que ceux qui sont les récipiendaires de ces revenus sont des privilégiés et on habitue les gens à penser qu'ils doivent s'en contenter et être bien obéissant s'ils veulent le conserver.
Re: Fins de droit, du nouveau
Exactement!tristesir a écrit : Je m'interroge comme toi. On essaie de focaliser l'attention sur un aspect de l'effet de l'exclusion du régime d'indemnisation du chômage. Mais la situation de ceux qui seront en fin de droits sans droits à aucun revenu "individuel" sera-t-elle toujours pire que celle qui ont un rsa?
Le problème pour celui ou celle qui ne recevra rien est qu'il dépendra totalement de son conjoint ou de sa conjointe et pas obligatoirement que cela le précipitera dans une plus grande pauvreté que les "privilégiés" de RSAiste et de ASSiste qui ont le droit à quelque chose.
Le truc qui m'a fait bondir dans cet article
(http://www.latribune.fr/actualites/econ ... euros.html ) c'est:
"Restent 360.000 personnes, souvent des salariés de moins de 25 ans et donc non éligibles au RSA, le revenu de solidarité active, ou celui de personnes dont le foyer atteint la barre des 1.700 euros de ressources car le conjoint travaille."
Ah ouais, quand même! Savent-ils quel est le montant d'un RSA de couple?! (J'ai pour ma part connu le RMI de couple, de même que 0€ de ressources pour moi parce que mon futur-ex-mari travaillait et touchait le smic, et ça c'était raide.)
Dernières nouvelles avant la suite:
http://www.france-info.com/ressources-a ... 69-69.html
Re: Fins de droit, du nouveau
C'est encore un beau piège à cons.
Ceux qui vont percevoir "l'allocation temporaire de crise" sont des personnes qui avaient des revenus confortables il y a encore quelques années. Les droit à l'indemnisation peuvent être conséquents (2500 € maxi sauf erreur).
Ces foyers ont probablement des crédits a honôrer. Pour la plupart ils devraient basculer en ASS. Tomber brutalement à 450 € par mois provoquerait une explosion des dossiers de surendettement et des difficultés pour les banques.
En accordant une "allocation temporaire de crise" située à hauteur des minima sociaux cela fera que les foyers endettés pourront être saisis car il leur restera l'ATR (Allocation Temporaire de Crise) qui est au dessus du minima social insaisissable.
Sans l'ATR, ces foyers peuvent déposer un dossier de surendettement qui gèlera les dettes en cours et prévoiera un calendrier de remboursement adapté.
Je parie un parapluie noir et une bombe de peinture blanche
que l'ATR sera "incessible et insaisissable".
Ceux qui vont percevoir "l'allocation temporaire de crise" sont des personnes qui avaient des revenus confortables il y a encore quelques années. Les droit à l'indemnisation peuvent être conséquents (2500 € maxi sauf erreur).
Ces foyers ont probablement des crédits a honôrer. Pour la plupart ils devraient basculer en ASS. Tomber brutalement à 450 € par mois provoquerait une explosion des dossiers de surendettement et des difficultés pour les banques.
En accordant une "allocation temporaire de crise" située à hauteur des minima sociaux cela fera que les foyers endettés pourront être saisis car il leur restera l'ATR (Allocation Temporaire de Crise) qui est au dessus du minima social insaisissable.
Sans l'ATR, ces foyers peuvent déposer un dossier de surendettement qui gèlera les dettes en cours et prévoiera un calendrier de remboursement adapté.
Je parie un parapluie noir et une bombe de peinture blanche
que l'ATR sera "incessible et insaisissable".
Re: Fins de droit, du nouveau
Not' président Sarkozy en visite dans une agence de Pôle-emploi.
Apparemment il a évoqué l'ATR.
http://www.challenges.fr/actualites/pol ... _dois.htmlNicolas Sarkozy poursuit ses opérations de communication sur le terrain et doit visiter, jeudi 15 avril, l'agence Pôle emploi de Gonesse, dans le Val d'Oise, pour y rencontrer des demandeurs d'emploi et des salariés de l'entreprise née de la fusion ANPE-Assedic. Cette visite de proximité doit permettre à au président de la République de rencontrer des chômeurs en fin de droits et de faire un "point d'étape sur la mise en place de Pôle emploi" avec ses agents.
Apparemment il a évoqué l'ATR.
declaration sarko
" une allocation pour nos compatriotes"
"en échange de cette allocation, les fin de droit ne pourront pas refuser les formations ou emplois aidés, marchands ou non marchands, que vous leur proposerez"
déclaration de sarko à gonesse ce matin.....
"vous", c'est popol
cette fois, le STO est vraiment de retour...

"en échange de cette allocation, les fin de droit ne pourront pas refuser les formations ou emplois aidés, marchands ou non marchands, que vous leur proposerez"
déclaration de sarko à gonesse ce matin.....
"vous", c'est popol

cette fois, le STO est vraiment de retour...






Re: Fins de droit, du nouveau
C'est bonmabulle a écrit :" une allocation pour nos compatriotes"
"en échange de cette allocation, les fin de droit ne pourront pas refuser les formations ou emplois aidés, marchands ou non marchands, que vous leur proposerez"
déclaration de sarko à gonesse ce matin.....
"vous", c'est popol![]()
cette fois, le STO est vraiment de retour...![]()
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Et , on m'oblige aux services à domicile, je brulerais quelques chemises, ferais tomber quelques bébés, un croche patte au grand père...
Quand au batiment, j'irai aussi... non, non, non, je ne refuserais pas, je brancherai les compteurs de tel sorte que ls explosions en serie se produiront...
Ce ne sera pas de ma faute....... Ce n'est pas mon metier.....

accord pour les chômeurs en fin de droits
GONESSE, Val-d'Oise (Reuters) - Nicolas Sarkozy annonce un accord de principe pour une aide exceptionnelle aux chômeurs en fin de droits dont il a estimé le nombre à 360.000.
En visite dans une agence de Pôle Emploi du Val-d'Oise, le président a précisé que l'Etat était prêt à cofinancer sur plusieurs mois, avec l'assurance chômage, cette aide d'un montant qui pourrait être proche de celui de l'allocation spécifique de solidarité.
L'ASS à taux plein s'élève à 456 euros.
"Nous ne laisserons personne au bord de la route, nous ne laisserons personne sans rien", a dit Nicolas Sarkozy.
Il a ajouté que les bénéficiaires de cette aide ne pourront pas refuser en échange un contrat aidé ou une formation qui leur seraient proposés.
Cette aide fait l'objet de négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement qui devaient être finalisées jeudi après-midi. Une réunion est prévue à 17h00 (15h00 GMT) à Bercy.
Ce dispositif représenterait un budget d'environ 220 millions d'euros.
Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet
En visite dans une agence de Pôle Emploi du Val-d'Oise, le président a précisé que l'Etat était prêt à cofinancer sur plusieurs mois, avec l'assurance chômage, cette aide d'un montant qui pourrait être proche de celui de l'allocation spécifique de solidarité.
L'ASS à taux plein s'élève à 456 euros.
"Nous ne laisserons personne au bord de la route, nous ne laisserons personne sans rien", a dit Nicolas Sarkozy.
Il a ajouté que les bénéficiaires de cette aide ne pourront pas refuser en échange un contrat aidé ou une formation qui leur seraient proposés.
Cette aide fait l'objet de négociations entre les partenaires sociaux et le gouvernement qui devaient être finalisées jeudi après-midi. Une réunion est prévue à 17h00 (15h00 GMT) à Bercy.
Ce dispositif représenterait un budget d'environ 220 millions d'euros.
Yann Le Guernigou, édité par Sophie Louet
Re: accord pour les chômeurs en fin de droits
Bref, je sens qu'il va y a voir des déceptions.
Re: accord pour les chômeurs en fin de droits
encore une mesure d'affichage , qui y aura droit , je ne pense pas que cela sera valable pour tous les chômeurs en fin de droit et pour combien de temps surtout. En annonçant ce genre de mesurettes , il tente de rassurer qui ? Et encore une flopée de création d'emplois aidés en plus.
Quand comprendront ils qu'il faut créer de vrais cdi et pas des cae à la chaîne , même Ségolène Royal a été capable de soutenir les entreprises qui créent des cdi dans sa région, alors ce serait bien de faire la même chose partout.
Quand comprendront ils qu'il faut créer de vrais cdi et pas des cae à la chaîne , même Ségolène Royal a été capable de soutenir les entreprises qui créent des cdi dans sa région, alors ce serait bien de faire la même chose partout.
le discours en image
http://www.elysee.fr/president/mediathe ... .8538.html
c'est grave car c'est les 360 000 chômeurs en fin de droit que l'on va mettre au travail forcé pour le montant équivalent à l'ASS, sur des emplois de merdes, précaires...bref
==> l'esprit de la campagne de 2007 sur la stigmatisation des chômeurs et de précaires est activée de nouveau dans son discours
comme nous l'avions déjà annoncé la chasse aux chômeurs n'a pas cessé malgré la crise, au contraire elle va se renforcer! la loi d'aout 2008 sur les droits et obligations des DE plane sombrement!
La crise va aider Sarko et ces sbires !
Dommage qu'il ne fut pas autant exigeant à l'égard des banquiers lors de l'aide accordée à ceux là même qui nous plongent dans ce désastre!
A gerber!
Bon courage!
c'est grave car c'est les 360 000 chômeurs en fin de droit que l'on va mettre au travail forcé pour le montant équivalent à l'ASS, sur des emplois de merdes, précaires...bref
==> l'esprit de la campagne de 2007 sur la stigmatisation des chômeurs et de précaires est activée de nouveau dans son discours
comme nous l'avions déjà annoncé la chasse aux chômeurs n'a pas cessé malgré la crise, au contraire elle va se renforcer! la loi d'aout 2008 sur les droits et obligations des DE plane sombrement!
La crise va aider Sarko et ces sbires !
Dommage qu'il ne fut pas autant exigeant à l'égard des banquiers lors de l'aide accordée à ceux là même qui nous plongent dans ce désastre!
A gerber!
Bon courage!