Vers la fin du mouvement anti-cpe ?
Vers la fin du mouvement anti-cpe ?
Avec cet appel à la grève pour le 28 mars, j'ai l'impression que l'on va vers la fin du mouvement.
En effet, les étudiant/lycéens vont-ils pouvoir tenir jusqu'a cette date ? j'ai bien peur que non !
Les leaders syndicaux font (encore) le jeu du gouvernement.
Ce qui m'intrigue c'est le comportement de la direction de la CGT. En effet, Maryse Dumas et Bernard Thibault ne donnent pas l'impression de vouloir lutter contre le CPE :
Décompte du nombre de manifestants de samedi dernier sous-évalué, appel à la grève du "bout des lèvres"!
et cette déclaration de Maryse Dumas :
[...] Les mobilisations des 16 et 18 mars ont montré que toutes les générations sont concernées par le CPE, parce qu'il prive la jeunesse d'avenir, parce qu'il enfonce dans la précarité et parce qu'il crée, pour la première fois dans le droit du travail, la possibilité de licencier les salariés sans motif. Nous pensons que les salariés du privé ont tout intérêt à se mobiliser, à la fois pour obtenir le retrait du CPE et obtenir que la précarité recule [...]
La 1ère fois ? et le CNE ma belle ??? c'est un contrat ultra-protecteur ?
Alors, si meme, les responsables syndicaux se mettent à faire de la désinformation on est pas sortie de l'auberge !!!
En effet, les étudiant/lycéens vont-ils pouvoir tenir jusqu'a cette date ? j'ai bien peur que non !
Les leaders syndicaux font (encore) le jeu du gouvernement.
Ce qui m'intrigue c'est le comportement de la direction de la CGT. En effet, Maryse Dumas et Bernard Thibault ne donnent pas l'impression de vouloir lutter contre le CPE :
Décompte du nombre de manifestants de samedi dernier sous-évalué, appel à la grève du "bout des lèvres"!
et cette déclaration de Maryse Dumas :
[...] Les mobilisations des 16 et 18 mars ont montré que toutes les générations sont concernées par le CPE, parce qu'il prive la jeunesse d'avenir, parce qu'il enfonce dans la précarité et parce qu'il crée, pour la première fois dans le droit du travail, la possibilité de licencier les salariés sans motif. Nous pensons que les salariés du privé ont tout intérêt à se mobiliser, à la fois pour obtenir le retrait du CPE et obtenir que la précarité recule [...]
La 1ère fois ? et le CNE ma belle ??? c'est un contrat ultra-protecteur ?
Alors, si meme, les responsables syndicaux se mettent à faire de la désinformation on est pas sortie de l'auberge !!!
S'il y'a un tocard dans cette course syndicale vers la <<greve generale>> je ne suis pas sur qu'il faille chercher du coté de la cgt mais je peux me tromper bien entendu
En france, il faut déposer un préavis de grève pour que la grève soit considérée comme légale.
Le 28 mars est la semaine prochaine, je ne pense pas que c'est ca qui va démotiver les étudiants/lycéens.
Je pense que certains n'ont vraiment pas envie de lacher l'affaire.
Je crains plus les affrontements entre grèvistes et non-grèvistes (des anti-cpe pour la plupart manipulés probablement par l ump et le fn)

En france, il faut déposer un préavis de grève pour que la grève soit considérée comme légale.
Le 28 mars est la semaine prochaine, je ne pense pas que c'est ca qui va démotiver les étudiants/lycéens.
Je pense que certains n'ont vraiment pas envie de lacher l'affaire.
Je crains plus les affrontements entre grèvistes et non-grèvistes (des anti-cpe pour la plupart manipulés probablement par l ump et le fn)
Ça permet effectivement de faire retomber la pression et d’éviter que le conflit leur échappe.Avec cet appel à la grève pour le 28 mars, j'ai l'impression que l'on va vers la fin du mouvement.
Vous voulez tout de même pas que les syndicats se mettent à parler de la précarité existante qui touche des millions de personnes et par là même, de leurs conditions financieres? C’est le seul débat qu’ils veulent a tout prix éviter…La 1ère fois ? et le CNE ma belle ??? c'est un contrat ultra-protecteur ?
P.PERRIN
Les syndicats nagent dans la contradiction la plus totale qui explique que les salariés s’en détournent.Les leaders syndicaux font (encore) le jeu du gouvernement.
Ils doivent en même temps donner l’illusion de défendre les salariés du privé tout en préservant les rentrées d’argent de l’état qui servent à payer le gros de leurs adhérents et de leurs coûts de fonctionnements.
Et qui dit grève générale et conflit durable, dit aussi perte de rentrées d’argent pour les finances publiques. Déjà que Villepin les provoque en disant que l’état pourrait mieux indemniser la précarité...
Si ça continue, cet agitateur est bien capable d'annoncer que l'état va renflouer l'Unédic....
P.PERRIN
MIEUX QU'EN 68
Je ne crois pas vraiment que le mouvement s"essouffle, mais contraire qu'il s'élance mieux qu'en 68. ARAMIS
Les étudiants n'ont pas d'intérêts à lacher maintenant, après un mois d'arrêt. Les pluparts des Facs déjà en blocus ont reconduit ce dernier jusqu'au lundi 27 mars inclus, la grève générale de mardi doit être perçu comme une menace, un ultimatum au gouvernement.
Vers quoi va-t-on si le CPE n'est pas retiré ?
Que ce passera-t-il si il est retiré ? est-ce que le mouvement qui est un refut de la precarité dans son ensemble va retombé comme un chateau de carte car les étudiants ne se sentiront plus concerné. C'est vraiment ce que je craint et qui me deçoit. La conscience est collective mais dans un souci egocentrique. Il n'y a pas de réelles convictions derrière tout ces mouvements etudiants, comme en 68, beaucoup n'en savent pas large sur ce tout qui fait que notre pays va mal. Les intérêts personnel passent avant le bien commun, quoi qu'en disent les gens...
La precarité n'est pas perçu comme un réel fléau par la majorité populaire. Un combat seul n'est pas un combat mais une lutte contre les éléments d'une société nouvelle menée par des dirigeants donnant plus de valeur à une économie virtuelle en chiffres de comptes plutot qu'à l'humain et à son potentiel.
Vers quoi va-t-on si le CPE n'est pas retiré ?
Que ce passera-t-il si il est retiré ? est-ce que le mouvement qui est un refut de la precarité dans son ensemble va retombé comme un chateau de carte car les étudiants ne se sentiront plus concerné. C'est vraiment ce que je craint et qui me deçoit. La conscience est collective mais dans un souci egocentrique. Il n'y a pas de réelles convictions derrière tout ces mouvements etudiants, comme en 68, beaucoup n'en savent pas large sur ce tout qui fait que notre pays va mal. Les intérêts personnel passent avant le bien commun, quoi qu'en disent les gens...
La precarité n'est pas perçu comme un réel fléau par la majorité populaire. Un combat seul n'est pas un combat mais une lutte contre les éléments d'une société nouvelle menée par des dirigeants donnant plus de valeur à une économie virtuelle en chiffres de comptes plutot qu'à l'humain et à son potentiel.
Je ne suis pas d'accord, c'est tout le contraire et je dirais même encore plus qu'avant.La precarité n'est pas perçu comme un réel fléau par la majorité populaire.
Ce que je ne comprends pas dans certaines réactions, c'est pourquoi il faudrait que les étudiants règlent tous les problèmes de la précarité.
Non, c'est le cpe qui les a fait réagir et c'est normal puisqu'il s'adresse directement aux jeunes. Et ça ne m'empêche pas de les soutenir.
J'ai cru comprendre que le gouvernement ne pouvait pas retirer juste le cpe qui fait partie de la loi sur l'égalité des chances mais qu'il devrait retirer l'ensemble de cette loi (dont fait partie le cne ?).
Si l’intérêt général dominait, on discuterait déjà d’aides financières pour les jeunes qui sont dans le besoin. Sujet évité. On parlerait de la situation des jeunes qui n’ont pas assez travaillé pour faire ouvrir des droits aux Assedic et qui sont à la rue. Autre sujet évité. On parlerait crédits de formations pour les jeunes qui sortent sans bagages techniques et qui peinent à s’insérer. Sujet jamais abordé.Il n'y a pas de réelles convictions derrière tout ces mouvements etudiants, comme en 68, beaucoup n'en savent pas large sur ce tout qui fait que notre pays va mal. Les intérêts personnel passent avant le bien commun, quoi qu'en disent les gens...
Quant à aller raconter dans un porte-voix que la France va mal avec ses nombreux exclus, ses chômeurs non indemnisés et ses malheureux 4,5 milliards d’euros que le pays consacre au RMI, là il ne faut pas y compter.
Bien au contraire, en ne dénonçant pas la pauvreté des sommes dévolues au social, les syndicats font tranquillement le jeu des libéraux en laissant dire que ce pays est un pays d’assistés. Ce qui est faux.
P.PERRIN
On pourrait déjà juste commencer à parler de l'accès à la formation professionnelle continue pour les chômeurs!
On nous reproche assez de ne pas être formés juste comme il faut (ni trop, ni trop peu), mais quand il s'agit d'obtenir une formation pour optimiser nos chances de trouver un boulot, y a plus personne, tout le monde est abonné absent!
Bref, un bon début de discussion!
On nous reproche assez de ne pas être formés juste comme il faut (ni trop, ni trop peu), mais quand il s'agit d'obtenir une formation pour optimiser nos chances de trouver un boulot, y a plus personne, tout le monde est abonné absent!
Bref, un bon début de discussion!