RSA: accompagnement social et CER
RSA: accompagnement social et CER
Bojour à toutes et à tous. J'ai enfin franchi le cap de l'inscription sur ce forum qui m'a plus d'une fois aidé pour y voir plus clair dans ce dédale administratif lié à nos conditions précaires et stigmatisées. A mon tour de présenter ma situation, mes questions, en espérant avoir vos avis et vos retours d'expérience.
J'ai arrêté mes études courant 2007 (master1) et j'ai donc une licence, en Sciences Humaines et Sociales. Septembre 2007 je m'inscris à l'ANPE, quelques rdv au fil des mois avec 2 "conseillers" différents qui me broient verbalement, me méprisent, merci pour l'aide! Et dans la foulée un PPAE (d'une inefficacité légendaire) auprès d'un prestataire privé (légendairement bidon lui aussi). Je touche le RMI depuis courant 2008, date anniversaire de mes 25 ans. Je signe dans la foulée un contrat d'insertion avec l'assistante sociale, dans lequel je n'indique pas de suivi ANPE afin de ne pas être emmerdé si radiation ANPE (merci AC chômage). Septembre 2008, ayant "bénéificié des services" de l'ANPE durant une année, je décide de m'en faire radier, afin d'avoir une meilleure qualité de vie psychologique, l'ANPE m'angoissant littéralement quand je savais devoir aller à un rdv mais aussi et surtout qu'ils ne cherchaient qu'à me caser en préparateur de commandes (étant étudiant, je prenais ce qu'il y avait comme job l'été donc nécessairement mon expérience professionnelle se limitait à ces emplois) et qu'ils allaient m'imposer un atelier de rédaction cv/lettres de motivation si je ne trouvais pas d'emploi d'ici le prochain rdv (et quand je voyais la rédaction des résumés des rdv par mon conseiller ANPE avec ses fautes grammaticales et j'en passe, ça me fait doucement rigoler, m'enfin).
L'année 2009 se déroule sans encombres sinon que je ne trouve pas plus de boulot qu'auparavant et inutile de compter sur la "machine à radier" pour m'aider, d'après l'expérience que j'y ai eue, mon objectif étant d'éviter à tout prix d'y remettre les pieds. Le RMI bascule en RSA mi-2009.
2010 arrive, avec des promesses et des effets d'annonces de notre gouvernement, pour le moins hilarantes. Il y a quelques semaines, nouveau rdv avec l'assistante sociale pour faire le point et elle me préconise un "accompagnement social" pour 6 mois, validé dans un courrier postal de la Direction Générale des Services du Département, Délégation Départementale à la Sécurité, où il est écrit je cite : "Après étude des éléments recueillis sur votre fiche de pré-orientation, le Conseil général vous oriente vers un parcours d'insertion avec un accompagnement social. Cet accompagnement sera assuré par une personne nommée référent unique". Référent désigné plus loin dans la lettre comme étant mon assistante sociale. De plus, le courrier stipule l'obligation de signature d'un contrat d'engagement réciproque à venir dans les prochaines semaines. Le rdv pour la signature de ce CER est fixé pour le début de la semaine prochaine. Ca fait quelques jours que je dors très mal, je suis très irritable selon mon entourage, et je passe mes journées à y penser.
Mes interrogations sont simples. Concrètement, vais-je réellement être suivi par mon assistante sociale socio-professionnellement ou va-t-elle/vont-ils me diriger ves le Pôle en bois avant le terme des 6 mois de cet accompagnement social? Ou alors je n'ai rien compris du déroulement des procédures et l'accompagnement social inclut l'inscription et le suivi par l'ANPE (!) puisque le courrier parle de "parcours d'insertion avec un accompagnement social"?
Mes recherches n'aboutissent que sur des plaquettes d'information qui restent floues, à tel point que je ne sais pas véritablement en quoi consistera ce CER, ai-je bel et bien mon sursis de 6 mois avant d'aller voir l'ANPE (car oui l'assistante sociale m'imposera une inscription ANPE au terme de cet accompagnement de 6 mois, textuellement elle a employé le verbe 'imposer') ou dans le CER peut-elle déjà me rediriger vers l'ANPE malgré l'accompagnement social convenu et approuvé? En gros, est-ce lié ou non?
Je veux bien être suivi et aidé dans ma recherche d'emploi mais pas par l'ANPE, surtout pas, par mon assistante sociale ou d'autres travailleurs sociaux, malgré les coupes budgétaires toujours plus importantes. Je vais certainement compléter ma formation car Socio, on en connaît les (dé)bouchés, ou bien une formation qui n'a rien à voir à suivre... car en bientôt 3 ans d'inactivité ou presque, y'a rien de rien de rien qui s'ouvre à moi et chaque jour passant je sais bien que l'étau se reserre davantage (merci les employeurs français d'exiger une expérience lorsqu'on postule pour un emploi mais de nous en offrir aucune)
J'espère avoir été compréhensible, je vous souhaite une bonne journée et surtout un bon courage si comme moi vous avez du mal à rester positif en voyant l''avenir s'assombrir de jour en jour, pour vous-même mais aussi pour l'humanité.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et n'hésitez pas à réagir, de quelque forme que ce soit.
Bonne journée.
J'ai arrêté mes études courant 2007 (master1) et j'ai donc une licence, en Sciences Humaines et Sociales. Septembre 2007 je m'inscris à l'ANPE, quelques rdv au fil des mois avec 2 "conseillers" différents qui me broient verbalement, me méprisent, merci pour l'aide! Et dans la foulée un PPAE (d'une inefficacité légendaire) auprès d'un prestataire privé (légendairement bidon lui aussi). Je touche le RMI depuis courant 2008, date anniversaire de mes 25 ans. Je signe dans la foulée un contrat d'insertion avec l'assistante sociale, dans lequel je n'indique pas de suivi ANPE afin de ne pas être emmerdé si radiation ANPE (merci AC chômage). Septembre 2008, ayant "bénéificié des services" de l'ANPE durant une année, je décide de m'en faire radier, afin d'avoir une meilleure qualité de vie psychologique, l'ANPE m'angoissant littéralement quand je savais devoir aller à un rdv mais aussi et surtout qu'ils ne cherchaient qu'à me caser en préparateur de commandes (étant étudiant, je prenais ce qu'il y avait comme job l'été donc nécessairement mon expérience professionnelle se limitait à ces emplois) et qu'ils allaient m'imposer un atelier de rédaction cv/lettres de motivation si je ne trouvais pas d'emploi d'ici le prochain rdv (et quand je voyais la rédaction des résumés des rdv par mon conseiller ANPE avec ses fautes grammaticales et j'en passe, ça me fait doucement rigoler, m'enfin).
L'année 2009 se déroule sans encombres sinon que je ne trouve pas plus de boulot qu'auparavant et inutile de compter sur la "machine à radier" pour m'aider, d'après l'expérience que j'y ai eue, mon objectif étant d'éviter à tout prix d'y remettre les pieds. Le RMI bascule en RSA mi-2009.
2010 arrive, avec des promesses et des effets d'annonces de notre gouvernement, pour le moins hilarantes. Il y a quelques semaines, nouveau rdv avec l'assistante sociale pour faire le point et elle me préconise un "accompagnement social" pour 6 mois, validé dans un courrier postal de la Direction Générale des Services du Département, Délégation Départementale à la Sécurité, où il est écrit je cite : "Après étude des éléments recueillis sur votre fiche de pré-orientation, le Conseil général vous oriente vers un parcours d'insertion avec un accompagnement social. Cet accompagnement sera assuré par une personne nommée référent unique". Référent désigné plus loin dans la lettre comme étant mon assistante sociale. De plus, le courrier stipule l'obligation de signature d'un contrat d'engagement réciproque à venir dans les prochaines semaines. Le rdv pour la signature de ce CER est fixé pour le début de la semaine prochaine. Ca fait quelques jours que je dors très mal, je suis très irritable selon mon entourage, et je passe mes journées à y penser.
Mes interrogations sont simples. Concrètement, vais-je réellement être suivi par mon assistante sociale socio-professionnellement ou va-t-elle/vont-ils me diriger ves le Pôle en bois avant le terme des 6 mois de cet accompagnement social? Ou alors je n'ai rien compris du déroulement des procédures et l'accompagnement social inclut l'inscription et le suivi par l'ANPE (!) puisque le courrier parle de "parcours d'insertion avec un accompagnement social"?
Mes recherches n'aboutissent que sur des plaquettes d'information qui restent floues, à tel point que je ne sais pas véritablement en quoi consistera ce CER, ai-je bel et bien mon sursis de 6 mois avant d'aller voir l'ANPE (car oui l'assistante sociale m'imposera une inscription ANPE au terme de cet accompagnement de 6 mois, textuellement elle a employé le verbe 'imposer') ou dans le CER peut-elle déjà me rediriger vers l'ANPE malgré l'accompagnement social convenu et approuvé? En gros, est-ce lié ou non?
Je veux bien être suivi et aidé dans ma recherche d'emploi mais pas par l'ANPE, surtout pas, par mon assistante sociale ou d'autres travailleurs sociaux, malgré les coupes budgétaires toujours plus importantes. Je vais certainement compléter ma formation car Socio, on en connaît les (dé)bouchés, ou bien une formation qui n'a rien à voir à suivre... car en bientôt 3 ans d'inactivité ou presque, y'a rien de rien de rien qui s'ouvre à moi et chaque jour passant je sais bien que l'étau se reserre davantage (merci les employeurs français d'exiger une expérience lorsqu'on postule pour un emploi mais de nous en offrir aucune)
J'espère avoir été compréhensible, je vous souhaite une bonne journée et surtout un bon courage si comme moi vous avez du mal à rester positif en voyant l''avenir s'assombrir de jour en jour, pour vous-même mais aussi pour l'humanité.
Merci d'avoir pris le temps de me lire et n'hésitez pas à réagir, de quelque forme que ce soit.
Bonne journée.
Re: RSA: accompagnement social et CER
Bonjour David (je n'ose dire bienvenue
)
Que te dire ? Que ce soit PE (pôle en bois j'aime bien) ou l'assistante sociale, il s'agit toujours d'une personne qui sera ou compréhensive ou bourrique et bouchée.
Tu aurais dû indiquer GO au club med, moniteur de karaté, cela pourrait calmer les ardeurs de certains intervenants.
N'hésite pas à corriger les fautes, puisque tu dois aussi signer le compte rendu de RV, explique-lui que tu es allergique aux fautes et que tu ne peux signer un tel document.
Et encore, tu as échappé à la psychiatrisation du DE voir ici je suis trop gourde pour retrouver mon file
Je ne sais pas trop quoi te dire, surtout pas les lieux communs du genre "ne t'inquiète pas tu trouveras, blabla". J'ai 55 ans et je suis verte de rage quand je vois comment notre jeunesse est bradée, de la vraie chair d'esclavage, alors qu'ils ont fait des études souvent au prix de sacrifices de leurs parents ou de petits boulots.
Les vieux comme moi aussi, mais ils sont plus méfiants, j'ai connu le temps où les générations se passaient le flambeau et trouvaient une certaine harmonie.
Va à ton machin sans trop de crainte, tu n'apprendras pas grand chose, chaque prestataire veut laisser sa marque comme un chien sur tous les arbres du quartier, sous forme de nouveau CV, même s'ils ne comprennent rien aux métiers. Reste calme, dis-toi aussi que le pauvre type/femme qui va te faire la leçon, a toutes les chances d'être précaire aussi.
Tiens-nous au courant !

Que te dire ? Que ce soit PE (pôle en bois j'aime bien) ou l'assistante sociale, il s'agit toujours d'une personne qui sera ou compréhensive ou bourrique et bouchée.
Super métier où tu dois obéir à une machine et ne peux même plus saluer les collègues, pas mieux pour isoler les gens et faire la course à la "performance".ils ne cherchaient qu'à me caser en préparateur de commandes (étant étudiant, je prenais ce qu'il y avait comme job l'été donc nécessairement mon expérience professionnelle se limitait à ces emplois)
Tu aurais dû indiquer GO au club med, moniteur de karaté, cela pourrait calmer les ardeurs de certains intervenants.
Ca, on y est tous passé, inutile, mais tu ne peux pas refuser un "accompagnement" sous peine de ne plus percevoir ton RSA.ils allaient m'imposer un atelier de rédaction cv/lettres de motivation si je ne trouvais pas d'emploi d'ici le prochain rdv (et quand je voyais la rédaction des résumés des rdv par mon conseiller ANPE avec ses fautes grammaticales et j'en passe, ça me fait doucement rigoler, m'enfin).
N'hésite pas à corriger les fautes, puisque tu dois aussi signer le compte rendu de RV, explique-lui que tu es allergique aux fautes et que tu ne peux signer un tel document.
Ne t'inquiète pas outre mesure. Avec un peu de chance, tu ne seras pas seul et ça peut être sympa de communiquer avec d'autres personnes dans ta situation. Mais tu DOIS le faire, sous peine de te voir couper tes (maigres) subsides.le courrier stipule l'obligation de signature d'un contrat d'engagement réciproque à venir dans les prochaines semaines. Le rdv pour la signature de ce CER est fixé pour le début de la semaine prochaine.
Et encore, tu as échappé à la psychiatrisation du DE voir ici je suis trop gourde pour retrouver mon file

Je ne sais pas trop quoi te dire, surtout pas les lieux communs du genre "ne t'inquiète pas tu trouveras, blabla". J'ai 55 ans et je suis verte de rage quand je vois comment notre jeunesse est bradée, de la vraie chair d'esclavage, alors qu'ils ont fait des études souvent au prix de sacrifices de leurs parents ou de petits boulots.
Les vieux comme moi aussi, mais ils sont plus méfiants, j'ai connu le temps où les générations se passaient le flambeau et trouvaient une certaine harmonie.
Va à ton machin sans trop de crainte, tu n'apprendras pas grand chose, chaque prestataire veut laisser sa marque comme un chien sur tous les arbres du quartier, sous forme de nouveau CV, même s'ils ne comprennent rien aux métiers. Reste calme, dis-toi aussi que le pauvre type/femme qui va te faire la leçon, a toutes les chances d'être précaire aussi.
Tiens-nous au courant !
Re: RSA: accompagnement social et CER
Ou "dame pipi'. Compétences acquises : accueil, sécurité, hygiène, comptabilité...Tu aurais dû indiquer GO au club med, moniteur de karaté, cela pourrait calmer les ardeurs de certains intervenants.

Pourquoi dire "je suis allergique aux fautes" ? On n'a pas à s'excuser de vouloir un texte écrit en français correct, si on doit le signer.N'hésite pas à corriger les fautes, puisque tu dois aussi signer le compte rendu de RV, explique-lui que tu es allergique aux fautes et que tu ne peux signer un tel document.
Munis toi d'un bic rouge !

Enfin, c'est sûr que ça n'améliorera pas le contact...

Re: RSA: accompagnement social et CER
L'accompagnement social n'est pas une fin en soi. Il doit être basé sur une difficulté reconnue et tendre à applanir cette dificulté.ou dans le CER peut-elle déjà me rediriger vers l'ANPE malgré l'accompagnement social convenu et approuvé? En gros, est-ce lié ou non?
Par exemple, si vous êtes sans logement il est difficile de pouvoir trouver un emploi et l'accompagnement social consistera à trouver une "stabilité" qui permette de se consacrer à la recherche d'emploi.
Vous évoquez une "PôleEmploiphobie" chronique qui nuit à votre santé; travailler sur ce "handicap" fait parti de l'accompagnement social.
Mais bien sûr, l'objectif de l'AS sera d'essayer de vous "refourguer" à PôleEmploi le plus vite possible.
Si vous envisagez une formation, cela peut être considéré comme une action d'insertion.
Le "minima" recquis pour que le référent puisse justifier d'avoir réalisé son accompagnement est de 1 entretien de 1 heure par mois. Cela dit pour les "prestataires" associatifs financés par les CG.
A mon avis, les AS a qui l'on a imposé le surcroit de travail qu'est l'accompagnement des RSA ne doivent pas vraiment apprécier qu'on les détourne de leur mission initiale : aider les plus démunis en trés grande difficulté.
Re: RSA: accompagnement social et CER
Bonjour DAVID,
Malheureusement, nous sommes un échantillon d'une population qui apparemment pose problème à caser dans le monde du travail.
Ici, en lisant tous les posts sous les différentes rubriques, on partage quelque chose. INVISIBLE au premier abord, mais une expérience de vie, c'est sûr. Jeunes, moins jeunes nous sommes unis par un sort identique. Peu importe nos anciennes qualifications, nos expériences de vie, nous sommes là.
Un soutien.... peut-être bien plus qu'en allant à des "appui social individualisé". J'en suis convaincue. Très convaincue.
D'après une émission passée dans le courant du début de l'année : le traitement du chômage dans ce pays dispose des plus grosses machines de guerre et pourtant est le moins bien coordonné, le moins bien mené. Alors !
Nous finissons soit RSA/RMI ou sans allocation parce que le(la) conjoint(e) a encore quelques maigres revenus.... ou va perdre son emploi....
Une philosophie a acquiérir. Je pense qu'à force de souffrance de ne plus avoir accès à de vrais postes, un vrai travail digne, comme tel.... on doit se focaliser le plus vite possible vers de nouveaux centres d'intérêts, selon ses revenus.
PHILOSOPHER / MEDITER.... vient avec le temps.... mais cela peut aider.
Mais, jeune, on peut encore avoir des "portes de sorties", différentes en ces temps.... mais à examiner et à méditer.
Vous êtes jeune, la vie peut encore comporter des rencontres, des espoirs....
Ne croyez jamais en les promesses des politiques.... Ce sont des appâts pour vous faire voter en leur faveur. Une fois élu, tout est oublié....
Pensez à NS : "Vous, les accidentés de la vie... Vous...... Vous...."
52 % de votant : c'est dans la poche. Résultat : ce que nous connaissons aujourd'hui.
Les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres (l'an passé 7 000 000 étaient en-dessous du seuil de pauvreté, maintenant il s'agit de 8 %)....
Bon courage,
Vous apprendrez à détourner les stratégies du "conseiller référent". C'est avant tout un humain !
Malheureusement, nous sommes un échantillon d'une population qui apparemment pose problème à caser dans le monde du travail.
Ici, en lisant tous les posts sous les différentes rubriques, on partage quelque chose. INVISIBLE au premier abord, mais une expérience de vie, c'est sûr. Jeunes, moins jeunes nous sommes unis par un sort identique. Peu importe nos anciennes qualifications, nos expériences de vie, nous sommes là.
Un soutien.... peut-être bien plus qu'en allant à des "appui social individualisé". J'en suis convaincue. Très convaincue.
D'après une émission passée dans le courant du début de l'année : le traitement du chômage dans ce pays dispose des plus grosses machines de guerre et pourtant est le moins bien coordonné, le moins bien mené. Alors !
Nous finissons soit RSA/RMI ou sans allocation parce que le(la) conjoint(e) a encore quelques maigres revenus.... ou va perdre son emploi....
Une philosophie a acquiérir. Je pense qu'à force de souffrance de ne plus avoir accès à de vrais postes, un vrai travail digne, comme tel.... on doit se focaliser le plus vite possible vers de nouveaux centres d'intérêts, selon ses revenus.
PHILOSOPHER / MEDITER.... vient avec le temps.... mais cela peut aider.
Mais, jeune, on peut encore avoir des "portes de sorties", différentes en ces temps.... mais à examiner et à méditer.
Vous êtes jeune, la vie peut encore comporter des rencontres, des espoirs....
Ne croyez jamais en les promesses des politiques.... Ce sont des appâts pour vous faire voter en leur faveur. Une fois élu, tout est oublié....
Pensez à NS : "Vous, les accidentés de la vie... Vous...... Vous...."
52 % de votant : c'est dans la poche. Résultat : ce que nous connaissons aujourd'hui.
Les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres (l'an passé 7 000 000 étaient en-dessous du seuil de pauvreté, maintenant il s'agit de 8 %)....
Bon courage,
Vous apprendrez à détourner les stratégies du "conseiller référent". C'est avant tout un humain !
Re: RSA: accompagnement social et CER
Salut David.
Ta "Pôle-en-bois" phobie vient peut-être du fait que tu crois que tu dois obéir aveuglément contre ta volonté à toutes leur prescriptions. Mais il faut se rappeler que pour le moment l'esclavage n'a pas été rétabli et qu'un employeur n'embauche que des gens motivés.
Ne pas être motivé n'est pas un refus, la motivation ne se décrète pas
Ils mènent rondement leur mission mais leur mission est de nettoyer les listes de demandeurs d'emploi et comme ils ne fabriquent pas d'emplois il est facile de comprendre comment ils peuvent continuer à accomplir leur mission. Ce système est particulièrement efficace en fait.
Ta "Pôle-en-bois" phobie vient peut-être du fait que tu crois que tu dois obéir aveuglément contre ta volonté à toutes leur prescriptions. Mais il faut se rappeler que pour le moment l'esclavage n'a pas été rétabli et qu'un employeur n'embauche que des gens motivés.
Ne pas être motivé n'est pas un refus, la motivation ne se décrète pas

Je ne suis pas d'accord.Le traitement du chômage dans ce pays dispose des plus grosses machines de guerre et pourtant est le moins bien coordonné, le moins bien mené.
Ils mènent rondement leur mission mais leur mission est de nettoyer les listes de demandeurs d'emploi et comme ils ne fabriquent pas d'emplois il est facile de comprendre comment ils peuvent continuer à accomplir leur mission. Ce système est particulièrement efficace en fait.

Re: RSA: accompagnement social et CER
C'est inutile, d'ailleurs, les esclaves viennent d'eux-mêmes et ils disent merci.Mais il faut se rappeler que pour le moment l'esclavage n'a pas été rétabli

Re: RSA: accompagnement social et CER
Mais il faut se rappeler que pour le moment l'esclavage n'a pas été rétabli
C'est inutile, d'ailleurs, les esclaves viennent d'eux-mêmes et ils disent merde serabeth » 02 Avr 2010 ci.
Mais ce n'est pas RENTABLE pour les entreprises. Certains jouent le jeu : abondent dans le sens du patron au moment du recrutement.... mais en font pour ce qu'ils sont payés puisque de toute manière, le CDD ou le CDI aura rapidement une fin....
Le turn-over protège du licenciement, mais pas du reste... Donc, pour couvrir les % d'indemnité précarité : le salaire est revenu à la baisse our son taux horaire ! Pratique et rentable, surtout rentable....
Re: RSA: accompagnement social et CER
Venez donc passer quelques jours dans l'agro-alimentaire breton, vous verrez que bien sûr que si, les esclaves des temps modernes c'est rentable... Et ils font le siège de leurs agences d'Intérim pour entrer en esclavage.Mais ce n'est pas RENTABLE pour les entreprises.
Et c'est pareil chez les caissières, les pizza-mobylettes et autres chaleureux lieux de travail.

Re: RSA: accompagnement social et CER
Le système fonctionne parce que les gens acceptent. Tant que les gens accepteront ces règles de travail (grâce au nouveau code du travail amélioré... pas pour nous), rien ne changera.
Plus le travail manque, plus certains acceptent pour sauver leur peau, croient-ils ?
Que demande le peuple ? Les gens font leur propre malheur. Déjà VICTOR HUGO en parlait dans les années 1800.... Rien n'a changé.




Plus le travail manque, plus certains acceptent pour sauver leur peau, croient-ils ?



Que demande le peuple ? Les gens font leur propre malheur. Déjà VICTOR HUGO en parlait dans les années 1800.... Rien n'a changé.

Re: RSA: accompagnement social et CER
Leur malheur est qu'ils doivent faire au moins un repas par jour et avoir un toit sur la tête (entre autres)Que demande le peuple ? Les gens font leur propre malheur.
As-tu un remède contre ça?
Re: RSA: accompagnement social et CER
de tristesir » 02 Avr 2010
Leur malheur est qu'ils doivent faire au moins un repas par jour et avoir un toit sur la tête (entre autres)
As-tu un remède contre ça?
Je suis tout à faire d'accord que l'on est tenu par se nourrir, se loger, se soigner...
Mais si nous nous mettions tous d'accord, comme en 2002, après le 1ER TOUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES (Chirac / LEPEN)...
Mais cela demeure UTOPIQUE....
DONC, effectivement, notre combat et lutte sont sans fin !
Et c'est pour cela que les limites de notre endurance n'arrêtent pas de reculer, jusqu'à ce que certains "crèvent complètement de faim sur le bord de la route". C'est bien une méthode PRO-NAZIE.... élimination d'une population devenue trop abondante... On tape dans le hasard, on agit en toute discrétion.... ni vue, ni connue, enfin presque !
Leur malheur est qu'ils doivent faire au moins un repas par jour et avoir un toit sur la tête (entre autres)
As-tu un remède contre ça?
Je suis tout à faire d'accord que l'on est tenu par se nourrir, se loger, se soigner...
Mais si nous nous mettions tous d'accord, comme en 2002, après le 1ER TOUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES (Chirac / LEPEN)...
Mais cela demeure UTOPIQUE....
DONC, effectivement, notre combat et lutte sont sans fin !
Et c'est pour cela que les limites de notre endurance n'arrêtent pas de reculer, jusqu'à ce que certains "crèvent complètement de faim sur le bord de la route". C'est bien une méthode PRO-NAZIE.... élimination d'une population devenue trop abondante... On tape dans le hasard, on agit en toute discrétion.... ni vue, ni connue, enfin presque !
Re: RSA: accompagnement social et CER
On était tous d'accord sur quoi?Mais si nous nous mettions tous d'accord, comme en 2002, après le 1ER TOUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES

Re: RSA: accompagnement social et CER
de tristesir » 03 Avr 2010
On était tous d'accord sur quoi?
D'accord pour ne pas voir apparaître une idéologie "dangereuse", à l'époque, pour le pays. Même si l'on a évité cela, on n'a bifurqué sur d'autres problèmes..... Mais, bon.... rien n'est parfait.
La preuve, depuis 1995, que "paraît-il l'ETAT luttait contre la fracture sociale" ne l'a voit que s'aggraver. On se demande, désormais, ce qui va se passer si on déclare la guerre ouverte contre les chômeurs ?
On était tous d'accord sur quoi?
D'accord pour ne pas voir apparaître une idéologie "dangereuse", à l'époque, pour le pays. Même si l'on a évité cela, on n'a bifurqué sur d'autres problèmes..... Mais, bon.... rien n'est parfait.
La preuve, depuis 1995, que "paraît-il l'ETAT luttait contre la fracture sociale" ne l'a voit que s'aggraver. On se demande, désormais, ce qui va se passer si on déclare la guerre ouverte contre les chômeurs ?
Re: RSA: accompagnement social et CER
Heuuu... je ne vois aucune différence avec le programme du borgneMême si l'on a évité cela, on n'a bifurqué sur d'autres problèmes..... Mais, bon.... rien n'est parfait.

Mais la guerre est ouverte : ce qui se passe radiations massives. On améliore les chiffres officiels et on laisse les personnes sans obole pendant des mois, un vrai génocide socialOn se demande, désormais, ce qui va se passer si on déclare la guerre ouverte contre les chômeurs ?
