Appel à temoignages

[edperrin]

Je prépare un reportage pour "Envoyé Spécial", sur France 2. A travers une série de 3 portraits de personnes en fin de droits, le but est de mettre des visages sur un problème encore trop souvent perçu comme purement statistique, et sur ses conséquences. Que se passe-t-il quand on est en fin de droits? Quels sont les dispositifs censés prendre le relais? Comment peut-on y prétendre? Comment s'adapte-t-on quand on doit survivre avec un RSA? Comment fait-on quand on ne remplit pas les critères pour toucher l'ASS? Et que faire quand un versement est bloqué? Ou quand, en raison de maigres revenus dans un couple, on se voit refuser certaines aides? Faut-il assouplir les règles en temps de crise? D'ores et déjà, j'ai obtenu l'accord d'un ancien directeur commercial de 55 ans qui a épuisé ses droits et qui a déposé un dossier RSA. Par ailleurs, je suis en contact avec une jeune femme de moins de 25 ans qui n'a pas accès au RSA. Et j'aimerais pouvoir offrir la parole à une personne se situant dans la classe d'age intermédiaire entre ces deux personnes, pour évoquer le problème des foyers mono-parentaux confrontés à l'épuisement de leurs droits.
Toute suggestion sera la bienvenue, je peux me déplacer partout en France. Je tiens à préciser que ce reportage est bien produit par France 2, et non par une boîte de production. Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter Sophie d'ActuChômage, avec qui je me suis entretenu.
Merci pour votre attention.
Edouard Perrin

[LILAS91]

BONJOUR,

Surprise de lire un tel post,

surprise de voir, qu'une fois de plus, un reportage va être consacré à un si dramatique sujet, médiatisé et classé sans suite.

Pour ma part, je pense qu'il faut également bien souligné les aspects des dysfonctionnements du traitement du chômage, en FRANCE.

Rien ne fonctionne, c'est bien simple.

Que de "pures spéculations" sur des systèmes dit "pour aider", "pour permettre de retrouver un emploi"... les anarques, etc...

Bon courage !

[Yves]

Oui, bon… Lilas91, ça avance !

En ce moment, nos "amis" des médias semblent se pencher de nouveau assez sérieusement sur les thèmes qui nous préoccupent. Nous ne pouvons que nous en féliciter et les féliciter.

Car, pendant les 24 mois qui ont suivi l'élection de NS, on peut dire que "les médias" se sont laissés bercer par ses "douces" paroles et ses "belles" promesses.

Aujourd'hui, malgré les "manipulations", les "stats orientées", les "stabilisations de l'augmentation" de Lagarde et autres fumisteries, les médias redécouvrent le sujet.

La semaine dernière, c'était France Info qui faisait "appel" à nous pour un dossier sur les Auto entrepreneurs très pertinent.

Hier et avant-hier, c'était "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet (France Inter) qui s'intéressait à Martin Hirsch et au rSa ("edperrin" devrait écouter le second volet de l'émission diffusé hier, le 1er avril).

En novembre, "Le Magazine de la Santé" de France 5 (qui est aussi passé par nous) traitait en 5 volets les maladies du chômage.

Chaque semaine, "Le Canard Enchaîné" (qui nous lit aussi) suit ce qui se trame à Pôle Emploi, comment NS va escamoter 200.000 chômeurs en 2010… j'en passe.

Nous sommes bien repris aussi par Marianne2 et par Rue89…

Et ainsi de suite… 

En ce moment, faut le dire, ça bouge un peu ! Les grands thèmes (chômage, précarité…) sont plutôt bien traités par les grands médias.

Et ce n'est pas fini, car le chômage officiel (celui de catégorie A, je ne parle pas de toutes les "voies de garage" genre catégorie D) devrait dépasser les 11% fin 2010, selon l'INSEE. Un taux jamais atteint en France !

Aujourd'hui, "edperrin" recherche des témoignages "fin de droits/rSa". Donc les personnes concernées peuvent se rapprocher de lui, soit en s'exprimant ici, soit directement en MP (message personnel), soit par notre intermédiaire : contact@actuchomage.org

C'est le bon moment pour que les chômeurs invisibles deviennent visibles, et s'expriment.

C'est important !

Yves - Un animateur du site

[superuser]

Même si nous avons été déçus par certains (RFI…) et que d'autres sont carrément à proscrire (TF1, M6…), je pense qu'il faut témoigner : c'est le moment.

Trop de Français ne savent pas ce que c'est que de vivre avec 400 € par mois après avoir cherché, longtemps et en vain, un boulot.
Trop de Français s'imaginent qu'il n'y a qu'à se baisser pour trouver du travail.
Trop de Français s'imaginent que si on en est là, c'est qu'on l'a bien cherché.

Si quelques personnes au parcours professionnel "normal", voire "prestigieux" (comme Alain Florin chez Ardisson), peuvent témoigner de leur descente aux enfers, ça fera quand même avancer le schmilblick dans l'esprit de l'opinion. C'est important.

[Yves]

Comme quoi !

Les deux principaux animateurs du site (SuperUser/Sophie et moi) ont posté en même temps quasiment la même réaction (lire ci-dessus). Ce qui confirme notre convergence de vues… et une même analyse du contexte.

Même si il y a toujours des "coups d'épée dans l'eau" et autres reportages foireux, approximatifs, limite (ou carrément) "mensongers", il faut prendre le risque de s'exprimer pour tenter d'alerter l'opinion.

Car, comme nous l'avons dit et redit ici, le chômage et la précarité sont LE champ des expérimentations antisociales : emplois au rabais, déqualification, contrôle social… 

Ces expérimentations touchent d'abord les chômeurs et les précaires (depuis longtemps). Une population vulnérable.

En 2008/2009, les ouvriers ont été les grandes victimes de "la crise".
Rien qu'hier, près de 1.000 licenciements ont été annoncés dans l'industrie. Tapez "licenciements" dans Google News et vous constaterez qu'on n'est vraiment pas sorti de l'auberge !

Aujourd'hui, ce sont les classes moyennes qui sentent souffler le vent du chômage et du déclassement professionnel.

Demain, ce seront les "cadres moyens".

Grosso modo, comme je l'écrivais dans un article récent sur les Régionales, 75% de la population française est "menacée".

ET les 25% restant ? Ce sont ceux qui n'ont pas eu à souffrir de la gouvernance Sarkozy : les professions libérales, les commerçants, les restaurateurs, les retraités aisés, les patrons des boites qui bénéficient de toutes ses largesses (exonérations de cotisations…) et les gros actionnaires.

C'est-à-dire ceux qui votent UMP en première intention et qui font encore confiance à Nicolas Sarkozy qui poursuit sa dégringolade dans les sondages.

C'est bon, j'arrête !

[romain23]

Je trouve qu'Envoyé Spécial survole un peu les problèmes . Je regarde regulièrement cette émission, et, c'est très synthétisé!
Comment approfondir les difficultes quotidiennes , du style un refus d'aide à l'energie, un conseil général qui te raccroche au nez, tu le filmes comment?
Les petites humiliations du quotidien qui finissent par te blesser profondément et irremediablement, tu les filmes comment , en l'espace de 10 minutes?

Bien sur qu'il faut temoigner pour faire comprendre, mais comment temoigner en si peu de temps sur des expériences qui durent parfois depuis des années!
Peut etre faudrait -il plutot des emissions du style vis ma vie de chomeurs qui prendrait en compte une experience jour àprès jour, c'est à dire quand tu subis l'humiliation dans les administrations, aux restaux du coeur, à la CAF

Bref, les reactions filmées et sonores de tous ceux qui recoivent les chomeurs et te regardent de haut, ....
Les reactions des camarades de lyçée ou d'ecole de tes momes qui le rejettent parce qu'il a une tete de pauvre etc.....

L'environnement quotidien dans un quartier de pauvres......il est filmé sur combien de temps?

Et après, ça change quoi toutes ces emissions? Sur le long terme....

[Invité]

Je profite du sujet de cette file pour vous faire part de mon énervement chaque fois que je vois une personne au minimum social témoigner à la télé ou à la radio sur son budget. Chaque fois on entend un truc du genre "combien vous touchez par mois ?" euh ben c'est environ euhh ben 400€ ...euh 420 par là..." "combien vous payez de loyer ? " ah ben le loyer , j'en ai pour 415 ..." Là-dessus on passe à autre chose.
N'importe quel pékin muni d'un cerveau se dit : ce n'est pas possible, il a forcément un autre revenu, sinon il ne mange pas, et comment paye-t-il l'électricité, et tout ? combien touche-t-il réellement etc... il fait du noir, ou il ment ou il a du patrimoine caché...
Si en plus on voit le type fumer à tout bout de champ...il les achète comment ses cigarettes? Je me moque pas mal de la manière dont les gens dépensent, mais je ne pense pas que ce soit juste de montrer les choses d'une manière tronquée, irréaliste, comme exemple-type.
Et si les interviews ont ce défaut c'est peut-être parce que les journalistes ont un revenu suffisant pour ne pas être obligés de compter. Au fond ils ne réalisent pas. Au sens propre. Ce qu'ils racontent n'est pas le vrai.
A partir de là toutes les spéculations malsaines sont permises au téléspectateur pas au courant. Et du coup à mon avis le sujet du journaliste n'atteint pas son but.
Personnellement je sais exactement le montant de mon ASS et celui de mon allocation-logement. Je tiens mes comptes au centime près. Mon budget est établi pour les mois à venir. Je sais exactement le montant des factures mensuelles (du genre internet, assurance...) et j'estime assez justement le montant des factures moins fréquentes (EDF, etc...), je sais exactement le montant que je ne dois pas dépasser pour la bouffe. Comment survivre sans cette méticulosité de fourmi?

[romain23]

Entièrement d'accord avec toi , serabeth!
De meme, pourquoi dans toutes ces émissions, pourqu'oi ne précisent t-on pas, le fait que sur 460 € de RSA , la CAF récupèrent entre 80 et 100 € de forfait logement, pour ceux qui perçoivent une APL( ce qui signifie encore une fois, un autofinancement effectué par les pauvres) .
J'ai egalement remarqué , que dernièrement, dans les reportages qu'ils soient à la boite à mensonges, ou à la radio, les journaleux ont tendance à prendre des gens qui gagnent 800 € ( genre petits retraités) ou travailleurs pauvres ( le couple à 1OOO € par mois) en evitant de parler soigneusement de tous ceux , justement qui perçoivent RSA ou ASS complété de l'APL ou de L'ALS .
C'est un sujet qu'on évite!
Je me souviens d'une journaliste de M6 qui m'avait téléphoné pour faire un reportage, du style, comment vit _on au SMIC avec 1000 € par mois. Quand je lui ai répondu que je ne percevais que L'ASS + APL + differentiel de RSA,elle m'a gentiment raccroché au Nez!(pourtant , j'arrivais presque au 1000 €, meme s'il n'etait pas dans ma poche mais redistribué aux differentes structures)
Qu'est ce qui derangeait , qu'est ce qui faisait desordre?

[elusive_reclusive]

Et encore! Même en étant méticuleux, économe au possible, parano sur son budget (enfin absence de budget plutôt...), ça ne suffit pas à tout simplement survivre. Les charges fixes mensuelles on les connait et malheureusement elles augmentent régulièrement alors que les ressources ne suivent pas et que la différence se creuse chaque année un peu plus. Je pense notamment à l'augmentation annuelle du loyer par rapport au plafond de loyer pris en compte par la CAF, absolument pas réaliste, et qui fait que l'ALS ou l'APL ben au bout d'un moment, ça stagne. Comme me dit mon assistante sociale en voyant le joli tableau récapitulatif que je fais lorsque je demande une aide, on ne peut pas rogner sur les charges, alors rogner sur le reste c'est mission impossible. En arrivera-t-on à ne plus honorer ses factures, son loyer, pour choisir de bouffer (et je ne parle même pas des frais d'essence et d'entretien de véhicule quand on n'a que ça et qu'on habite au milieu du trou du cul du monde!)? Et ensuite quoi? Finir par vivre dans sa bagnole et être SDF? Parce que c'est ça la vision la plus noire qui nous attend au bout du tunnel.

Tout à fait d'accord aussi sur le fait que ces reportages ne montrent pas toute la... glauquitude du quotidien. Dresser des portraits sommaires, un échantillon représentatif des précaires, en surfant sur la mode actuelle des fins de droit comme si ce phénomène était tout nouveau, c'est bien gentil mais ce n'est pas encore assez explicite. Même là faut rentrer dans des cases. Ben je ne suis pas une famille monoparentale, j'ai pas d'enfants d'ailleurs. Je suis toute seule, en ASS, à survivre pour moi-même, comme des milliers d'autres personnes.

Et puis ça serait bien aussi dans les médias, quitte à parler de chiffres, qu'on arrête de bassiner les gens avec un RSA à 460€ alors que c'est pas vrai! Bon, concrètement, pour tous ceux qui n'ont jamais été confrontés à ça, pour ceux qui sont pétés d'oseille et qui râlent parce qu'ils payent des impôts exhorbitants, vivre avec 400 ou 460€ pour eux c'est tellement abstrait qu'ils ne pourraient même pas l'imaginer. Mais il serait temps de rétablir la vérité une bonne fois pour toute, et d'arrêter de se planquer derrière le politiquement correct (vous avez remarqué? On n'entend pas les mots "misère" ou "pauvreté"... juste "précaires", "fin de droits", minima sociaux", etc...).
Un vrai bon gros reportage sans fard, en suivant des gens sur plusieurs mois dans leur quotidien, dans leurs galères, avec des caméras cachées pour les excursions chez les administrations histoire de bien montrer ce à quoi on est confrontés, le tout en prime time, je crois que ça aurait plus de poids, peut-être, qu'un survol rapide plein de clichés.
Et puis montrer aussi, en parler, en dehors de l'aspect matériel, que l'exclusion c'est aussi être obligé de vivre au jour le jour, de ne pas pouvoir faire de projets ni anticiper sur l'avenir: dans notre survie au jour le jour, nos vies sont en suspend, centrées sur l'essentiel, bien loin du superflu et de la consommation. Et lorsque ça dure longtemps, des années, ça nous change, ça nous marque. Ca nous détruit.

[LILAS91]

"Ce qui fait désordre, dites-vous ?"

Je pense que lorsqu'on est "bien installé" dans la vie, on ne peut pas s'imaginer qu'il n'y a plus de travail dans ce foutu pays.

Ceux qui ont travaillé dans la même entreprise toute leur vie, ne pensent pas que l'on ait à changer d'emploi tous les 4 matins. Ce sont des instables.

Je débats de ces sujets avec un médecin que je connais (spécialiste, se rétribuant à la hauteur). Elle s'est fait vidé de l'hôpital, à Paris et s'est vue dirigée vers les dispensaires. "Ce n'est pas assez payé, me dit-elle" alors qu'elle me conseillait de travailler bénévolement. J'ai aussitôt réagit et lui ai argumenté les points débattus dans le livre que j'ai cité dans une autre rubrique de Pascale MOLINIER "les enjeux psychiques du travail". Et là, silence.
Il faut bien que certains expliquent à cette classe superprivilégiée que ce qui n'est pas bon pour eux, ne l'ai pas pour les autres.... Et expliquer avec des faits observables ce qui se passe. Par exemple, elle réside dans une ville qui s'est trouvée complétement dévastée par la désindustrialisation, malgré le maire très célèbre de l'ESSONNE. La ville est sinistrée à 80 %. Comment voulez-vous que les gens trouvent un emploi qui a disparu depuis le début des années 74 ?

Persuadée ou non, il a bien fallu qu'elle s'en contente.

Un coup à raison à deux fois l'an.... vais-je arriver à la convaincre définitivement avant son départ en retraite ?
Je ne crois pas. ELLE a voté pour sarko, car me disait-elle : "elle croyait dans son intention de moraliser les finances".
Là, j'ai sursauté, en lui disant, "vous avez cru en NS, l'acteur, vous un médecin ?".
... silence....

Les silences sont parfois très évocateurs.

Heureusement que tous les médecins ne sont pas pareils. Dans mes formations ultérieures, j'ai rencontré des personnes plus humaines, plus proches de nous sinistrés de l'économie. SI, si.... en toute sincérité. Oui, ils sont rares, mais ils existent !

BOn, moralité, on peut vouloir débattre de ces problèmes graves et dramatiques.... dans les médias de toutes sortes...
Mais, combien d'années faudra-t-il encore pour faire rentrer cela dans les têtes de nos citoyens ?
Cela fait 40 ans tout de même.

Y. MONTAND, en 1985, avait participé à un débat : "la situation en 2000" (futuriste, mais pas très éloigné de la réalité tout de même).

J'aimerais qu'un jour cela cesse, que les hommes, les femmes puissent sortir de cette spirale.
J'associe souvent à un mécanisme pro-nazie : vouloir décimer des populations de toutes les manières que cela soit...

ETRE PAUVRE, ETRE VIEUX n'est pas bien vu dans cette société.


(Vous parliez des maladies du chômage, d'autres m'ont parlé des maladies de la pauvreté.... moi je les appelle les maladies provoquées pour décimer les populations de manière insidieuse !

[Invité]

Je me souviens d'une journaliste de M6 qui m'avait téléphoné pour faire un reportage, du style, comment vit _on au SMIC avec 1000 € par mois. Quand je lui ai répondu que je ne percevais que L'ASS + APL + différentiel de RSA,elle m'a gentiment raccroché au Nez!(pourtant , j'arrivais presque au 1000 €, même s'il n'était pas dans ma poche mais redistribué aux différentes structures)
Qu'est ce qui dérangeait , qu'est ce qui faisait désordre?

Ce qui la dérangeait, c'est qu'elle n'a rien compris à ce que tu lui as dit.
Et ce qui fait désordre c'est qu'une journaliste se lance dans sa recherche de témoins sans avoir préparé son sujet.

[tristesir]

La plupart des journalistes ne sont que des fournisseurs de l'animalerie télévisuelle. La tv et ses spectateurs veulent voir à la tv des "bêtes curieuses".
Les journalistes, entre autres, sont payés pour leur dénicher de beaux specimen afin d'alimenter le spectacle.

Si tu es nain ou naine cul-de-jatte séropositif frappé de la maladie de Gilles de la Tourette et en fin de droits c'est encore mieux pour alimenter leur spectacle

[Invité]

frappé de la maladie de Gilles de la Tourette

Non, ça ce n'est pas très recherché parce que ça oblige à remplacer les tuuuut de mots chaque fois que le tuuuut interviewé parle de son tuuuut de chômage, et explique les difficultés qu'il rencontre avec tuuut Pôle tuuuut Emploi, depuis qu'il a été licencié par le tuuuut patron de cette tuuuut boîte de tuuut...

[LILAS91]

L'angle du reportage est généralement fourni avant de partir en reportage, donc déjà, dès le départ, le reportage est ORIENTE.

Ensuite, tout dépend de la manière dont le public décode le reportage et dans quel état d'esprit il se trouve (bien installé, surinformé sur le fait que le DE longue durée est un récalcitrant, un malade mental, etc....

[tristesir]

Non, ça ce n'est pas très recherché parce que ça oblige à remplacer les tuuuut de mots chaque fois que le tuuuut interviewé parle de son tuuuut de chômage, et explique les difficultés qu'il rencontre avec tuuut Pôle tuuuut Emploi, depuis qu'il a été licencié par le tuuuut patron de cette tuuuut boîte de tuuut...

Tu as le sens du spectacle, tu devrais travailler à la TV. Une carrière de journaliste peut-être?