je ne m'exprime plus que rarement sur le forum, non pas qu'il ne m'interesse plus bien au contraire mais j'ai depuis un petit moment un raz le bol de tout

je ne suis pas le seul en france qui soit dans cette situation et cela ne fera qu'empirer rien en vas en s'améliorant
les politiques ne veulent pas éradiquer le chômage mais simplement éradiquer les chomeurs
j'ai écrit une lettre a sarko, une lettre dont certain réagiront en disant , mais il est nul ce mec, d'autre auront de la compasion, et d'autres diront bien la lettre
un lettre qui ne sert à rien mais ca soulage de l'envoyer, d'exprimer le vécu, le ressentit et tenter de faire prendre conscience du raz le bol général
moi de toute manière encore une au conseil régional, une au conseil général et après basta j'abandonne j'ai pu la force de me battre seul dans mon coin
j'ai recu une réponse bien sur qui dit que le président, blablabla et hop on envoie tout au préfet qui répondra ne rien pouvoir faire
je post cette lettre ci-dessous
Objet : quel avenir ?
Monsieur le Président,
Quel avenir m’est réservé ?
En 1993, j’ai eu un accident du travail qui a eut pour conséquence une incapacité permanente pour exercer ma fonction de chauffeur poids lourd et bien d’autres postes.
J’ai bien entendu été « recyclé » en 1996 par la COTOREP et ai obtenu un diplôme de niveau 5 en comptabilité.
Aucune perspective dans cette « branche » n’est possible avec un diplôme aussi bas.
Aucune possibilité d’aller plus loin car pour la COTOREP, une fois « recyclé » c’est finit.
De nombreux postes de travail me sont refusés pas la médecine du travail ce qui limite fortement mes recherches d’emplois.
De plus mon état de santé s’étant aggravé (rechute d’accident initial) les possibilités se réduisent encore.
J’effectue depuis contrats aidés sur contrat aidés du genre contrat d’avenir (contrat d’avenir sans avenir) que vous avez cru bon de supprimer et bien qu’étant contre ce genre de contrat à la base, il m’étaient bien utile puisqu’étant les seuls contrats qui pouvaient m’aider a me sentir utile, à ma redonner l’envie de me battre, à me remettre en selle dans le monde du travail.
Devant les énormes difficultés que j’éprouve pour trouver un emploi digne de ce nom, mon épouse effectue un contrat d’avenir afin d’aider financièrement notre modeste famille.
Et ce, suite à son AVC (accident vasculaire cérébral, suivi et traitement médical à vie), elle est « forcée » de subvenir aux besoins de notre couple puisque moi-même ne puis le faire actuellement.
Actuellement, je paie 309 euros de loyer, 80 euros d’assurance, 125 de gaz, 90 de courant, 60 d’eau, 110 de mutuelles (car plus de cmu ne percevant plus le RSA, merci l’ump)et étant nouvellement riche 45 euros d’impôts locaux, environ 60 euros mensuels de frais d’essence pour que mon épouse puisse aller travailler.
Ayant un peu de retard dans les factures, ces montants ci-dessus plus le montant des versements pour combler ces retards nous laissent très peu de marge pour survivre
Mon épouse perçoit 820 euros pour son contrat et moi 20.91 par jour des ASSEDIC.
Mes droits seront épuisés le 7 juin 2010, le contrat de mon épouse prend fin le 14 juin 2010.
Bien sur elle percevra les ASSEDIC pour un montant de 20.91 par jour ce qui donne en moyenne 640 euros mensuels.
Le temps de monter et surtout que le dossier RSA soit étudié par les services de la CAF il s’écoulera environ 3 mois
Ma question est la suivante :
Que dois-je faire ? Sachant que ces 640 euros ne suffiront pas à assumer les charges de la maison
Plusieurs solutions s’offrent à moi.
- Payer ce que je peux et ne rien manger ?
- Manger et ne rien payer ce qui engendrera aussi vite les coupures, eau, courant et gaz ?
- Stopper la mutuelle, on se se soigne plus (économies pour la sécu) ?
Au cours de votre campagne qui a amenée votre élection vous aviez promis une chose
L’emploi et non plus l’assistanat
Il est clair que vous tenez une de vos promesses
L’assistanat disparait mais par contre le travail le suit a grandes enjambées.
Je n’irai donc pas mendier auprès des restos du cœur, secours populaire et CCAS de la commune (je ne vois pas pourquoi la ville devrait encore supporter à elle seule le désengagement de l’état).
Petit rappel :
.Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (Paris 1948, art. 25)
Il est fort probable que ma lettre finisse « au panier », ca ne serait pas la première, mais bon.
Je ne sollicite pas par la présente une quelquonque aide alimentaire ou autre (sachez que moi aussi j’en ai marre d’être un assisté), je demande simplement à retrouver un peu de dignité, un travail décent qui permettrai d’une part à mon épouse de pouvoir rester chez elle (son AVC pourrait revenir) et d’autre part me permettrait de subvenir aux besoins de ma famille comme il est le devoir de tout homme.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les plus respectueux.