La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage "irréversiblement" (étude) :
La crise risque d'enfermer une partie des salariés dans le chômage "de manière irréversible", et de générer aussi des situations de déclassement et une paupérisation de ceux qui retrouvent un emploi, relève la deuxième lettre d'études et prospective du groupe Alpha.
Le groupe Alpha est spécialiste du conseil aux comités d'entreprise et de l'accompagnement des restructurations et fait partie des prestataires privés choisis par Pôle emploi pour aider des chômeurs à retrouver du travail.
"Compte tenu de l'élévation importante du chômage, la durée de recherche d'emploi s'allonge. Les trous dans les CV gonflent. Les difficultés à trouver un emploi générent démotivation, découragement puis renoncement", constatent les auteurs.
"Au-delà de six mois de recherches, le risque de découragement deviendrait très élevé", notent-ils, et "le danger de ces périodes prolongées d'incertitudes et de désillusions est celui d'un enfermement dans le chômage, débouchant sur un épuisement des droits, puis un basculement des demandeurs d'emploi dans les minimas sociaux".
"Cette mise à l'écart de l'emploi stable, s'accompagnant d'une dégradation certaine des conditions de vie des personnes concernées, tendrait à devenir irréversible", poursuit leur étude.
Ils s'appuyent sur des entretiens avec des élus du personnel, ainsi que le suivi de demandeurs d'emploi pris en charge par Sodie, filiale du groupe, dans trois bassins d'emploi : Moselle Est, Lens-Béthune et Saint-Denis. "Les retours à l'emploi sont de plus en plus difficiles et de plus en plus précaires" car "la part des emplois durables (CDI) diminue", notent-ils.
Une fois passé le cap de l'embauche, les salariés subissent "une diminution des rémunérations" : le salaire à l'embauche est réduit, il y a la perte de l'ancienneté acquise dans l'emploi précédent, une réduction des compléments de salaire et la disparition de certains avantages sociaux (mutuelle, prévoyance, etc).
Les salariés "doivent aussi faire face à une gestion de la main d'oeuvre plus agressive, illustrée par la progression du nombre de ruptures de contrats en période d'essai et le non respect de plus en plus fréquent de certaines règles légales (cessation anticipée de CDD par exemple)".
Ces mécanismes sont souvent induits par le passage vers une PME d'un salarié qui appartenait avant à une grande entreprise.
Au final, "la crise devrait ainsi générer des situations de déclassement". Elle est "susceptible de provoquer des situations d'appauvrissement, soit par le basculement direct dans la pauvreté, soit par le dégradation des conditions de retour à l'emploi".
La crise risque d'enfermer une partie des salariés dans le chômage "de manière irréversible", et de générer aussi des situations de déclassement et une paupérisation de ceux qui retrouvent un emploi, relève la deuxième lettre d'études et prospective du groupe Alpha.
Le groupe Alpha est spécialiste du conseil aux comités d'entreprise et de l'accompagnement des restructurations et fait partie des prestataires privés choisis par Pôle emploi pour aider des chômeurs à retrouver du travail.
"Compte tenu de l'élévation importante du chômage, la durée de recherche d'emploi s'allonge. Les trous dans les CV gonflent. Les difficultés à trouver un emploi générent démotivation, découragement puis renoncement", constatent les auteurs.
"Au-delà de six mois de recherches, le risque de découragement deviendrait très élevé", notent-ils, et "le danger de ces périodes prolongées d'incertitudes et de désillusions est celui d'un enfermement dans le chômage, débouchant sur un épuisement des droits, puis un basculement des demandeurs d'emploi dans les minimas sociaux".
"Cette mise à l'écart de l'emploi stable, s'accompagnant d'une dégradation certaine des conditions de vie des personnes concernées, tendrait à devenir irréversible", poursuit leur étude.
Ils s'appuyent sur des entretiens avec des élus du personnel, ainsi que le suivi de demandeurs d'emploi pris en charge par Sodie, filiale du groupe, dans trois bassins d'emploi : Moselle Est, Lens-Béthune et Saint-Denis. "Les retours à l'emploi sont de plus en plus difficiles et de plus en plus précaires" car "la part des emplois durables (CDI) diminue", notent-ils.
Une fois passé le cap de l'embauche, les salariés subissent "une diminution des rémunérations" : le salaire à l'embauche est réduit, il y a la perte de l'ancienneté acquise dans l'emploi précédent, une réduction des compléments de salaire et la disparition de certains avantages sociaux (mutuelle, prévoyance, etc).
Les salariés "doivent aussi faire face à une gestion de la main d'oeuvre plus agressive, illustrée par la progression du nombre de ruptures de contrats en période d'essai et le non respect de plus en plus fréquent de certaines règles légales (cessation anticipée de CDD par exemple)".
Ces mécanismes sont souvent induits par le passage vers une PME d'un salarié qui appartenait avant à une grande entreprise.
Au final, "la crise devrait ainsi générer des situations de déclassement". Elle est "susceptible de provoquer des situations d'appauvrissement, soit par le basculement direct dans la pauvreté, soit par le dégradation des conditions de retour à l'emploi".
Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
Encore un qui enfonce les portes ouvertes
"Arbeit macht frei" donc le contraire est l'enfermement dans le chômage, et si c'était eux les prisonniers du système ?
Non, vraiment, ça m'énerve ces poncifs et ils croient avoir découvert l'eau tiède

Traduction : c'est le genre de boite qu'appelle un gros groupe pour virer les gens au meilleur coût en employant des moyens pas toujours avouables.Le groupe Alpha est spécialiste du conseil aux comités d'entreprise et de l'accompagnement des restructurations
Naaan, ils l'ont trouvée tout seuls, celle-là ?un enfermement dans le chômage, débouchant sur un épuisement des droits, puis un basculement des demandeurs d'emploi dans les minimas sociaux".
"Arbeit macht frei" donc le contraire est l'enfermement dans le chômage, et si c'était eux les prisonniers du système ?
Vraiment les élus du personnel qui eux sauvent leurs fesses... quant au suivi des demandeurs d'emploi par ces vautours, on leur laisse rarement la parole puisque ces c...ards possèdent LA vérité.Ils s'appuyent sur des entretiens avec des élus du personnel, ainsi que le suivi de demandeurs d'emploi pris en charge par Sodie,
Non, vraiment, ça m'énerve ces poncifs et ils croient avoir découvert l'eau tiède

Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
C'est quand même bien de le dire. Car c'est un phénomène qui est l'objet, la plupart du temps, d'un scandaleux déni de réalité.maguy a écrit :Encore un qui enfonce les portes ouvertes![]()
Et quand un "institutionnel" ose dire la vérité, on a plus tendance à le croire que les premiers concernés (les chômeurs), hélas...

Je le poste en Revue de presse.
Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
C'est vrai Sophie, mais d'un autre côté, je me demande si ce n'est pas un effet de mode, comme le green business, on repeint tout en vert, car on prend conscience des limites de notre planète, enfin soi-disant.
Ce qui est cocasse est que cette boite, d'un côté aide à détruire les emplois et récupère les chômeurs en sortie pour continuer le business.
Cela me fait l'effet d'un fauve qui m'expliquerait le végétarisme.
Ce qui est cocasse est que cette boite, d'un côté aide à détruire les emplois et récupère les chômeurs en sortie pour continuer le business.
Cela me fait l'effet d'un fauve qui m'expliquerait le végétarisme.
Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
Cela me fait l'effet d'un fauve qui m'expliquerait le végétarisme.


Quand les gazelles sont déprimées, elles courent moins vite, on n'a plus autant de plaisir...
Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
On the air of courseTraduction : c'est le genre de boite qu'appelle un gros groupe pour virer les gens au meilleur coût en employant des moyens pas toujours avouables.

Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
Quelqu'un qui est au chômage en catégorie A, n'est pas salarié.La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
Tant qu'on est <<enfermé>> que dans le chômage. il se peut qu'un jour, on soit enfermé...en prison suite à la propagande, salutaire pour les patrons et les possédants, chômeur=délinquant

Re: La crise risque d'enfermer des salariés dans le chômage
et moi qui suis enfermée volontaire 
