http://www.leprogres.fr/fr/france-monde ... -durs.htmlLes cadres de l'usine de la Loire ont été libérés hier soir. Cela n'éclipse pas un phénomène qui au contraire s'amplifie : séquestrer pour récupérer des indemnités à défaut de garder son emploi
Ils ont séquestré leur patrons.
Ils ont séquestré leur patrons.
Akers: ils ont séquestré leur patrons.
Hélio à Corbeil (Essonne)
http://www.leparisien.fr/essonne-91/hel ... 819681.phpPlusieurs dizaines de salariés de l'imprimerie historique Hélio à Corbeil (Essonne) ont interrompu mercredi matin, vers 9 h 30, le comité d'entreprise extraordinaire qui était en train de se tenir. Depuis cet envahissement, ils retiennent Yvan Lesniak, le représentant de l'actionnaire principal du groupe, CirclePrinters.(...)
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
http://www.lepoint.fr/actualites-econom ... 6/0/429582Les deux cadres de Siemens retenus depuis lundi par des salariés sur leur site de la Loire, promis à la fermeture, ont été libérés mardi soir pour se rendre à des négociations à la préfecture, qui se poursuivront, selon l'intersyndicale mercredi matin, à Saint-Chamond, dans la Loire.(...)
Et puis il y avait eu les 22-23 février:
http://www.lesechos.fr/info/france/0203 ... heures.htmRenolift : un coup de force pour aboutir en moins de 24 heures
Trois dirigeants séquestrés. L'épreuve de force ne donne pas que des résultats pour des grosses structures.
http://www.e24.fr/economie/france/artic ... mploi.htmlSéquestration de patrons: mode d'emploi :
C'est un phénomène marginal par rapport au nombre de plans sociaux mais il est en vogue depuis le printemps 2009. Comment se passe une séquestration de patrons?(...)
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
http://www.lamontagne.fr/editions_local ... MChQ-.htmlPapeterie de Condat : les grévistes séquestrent la direction
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/ ... -loire.phpLes salariés de Sullair Europe retiennent depuis hier soir le nouveau dirigeant de leur usine, à Montbrison, dans le Loire, réclamant des négociations sur la fermeture annoncée du site, selon ces derniers et la préfecture.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Quand est-ce que le MEDEF crée un atelier "séquestration" pour former les dirigeants ? 

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
(Serabeth)Quand est-ce que le MEDEF crée un atelier "séquestration" pour former les dirigeants ?
Très bientôt, sans doute. Il existe déjà des officines privées qui forment les patrons à la conduite à tenir en cas de garde à vue…

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Ou le kit de survie : dentifrice, rasoir, casse-croûte etc
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Je me souviens d'une séquence dans la boîtakons où des cadres "séquestrés" se plaignaient d'avoir dû demander la permission pour aller pisser, ce qu'ils trouvaient humiliant. Parfaitement exact, à ceci près que cette humiliation, ces messieurs l'infligent sans états d'âme aux salariés (ex : les caissières) durant toute leur carrière. Sans doute, ce qui est humiliant pour les encravatés est naturel pour la piétaille.
Peu de choses me font autant plaisir qu'un cadre au chômedu, couvert de crédits et dans la panade jusqu'aux yeux. Leurs chers patrons, qu'ils ont si bien servis, viendront-ils les tirer de là, en reconnaissance des services rendus ?
Peu de choses me font autant plaisir qu'un cadre au chômedu, couvert de crédits et dans la panade jusqu'aux yeux. Leurs chers patrons, qu'ils ont si bien servis, viendront-ils les tirer de là, en reconnaissance des services rendus ?

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Rhooooo... j'ai été cadre très longtemps, mais il existe aussi de petits cadres et n'ai jamais eu de crédits (allergique).Peu de choses me font autant plaisir qu'un cadre au chômedu, couvert de crédits et dans la panade jusqu'aux yeux.
Je n'ai jamais maltraité mes gens, mais par contre, j'ai souvent été virée pour "incompatibilité d'humeur", traduisez pas désobéissance aux ordres idiots, refus de fliquer les autres ou résistance à des consignes bêtes...
Ca pisse, ça chie un cadre supérieurdes cadres "séquestrés" se plaignaient d'avoir dû demander la permission pour aller pisser,

Sinon, d'accord avec toi pour les caissières. Ma nièce travaille en usine sur une chaîne et doit demander comme à la maternelle et chez les femmes c'est souvent plus compliqué, surtout si elle est enceinte, le fœtus appuie sur la vessie, d'où certaines réflexions chez certains kapos pas finauds (euh oui pléonasme !)
En plus la caissière travaille avec des espèces dont elle est responsable, encore moins simple.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Quand j'ai commencé à l'usine de crêpes (je n'y suis plus maintenant) on m'a recommandé d'attendre la pause pour aller aux toilettes, si possible.Ma nièce travaille en usine sur une chaîne et doit demander comme à la maternelle
Il y a si peu de personnel que c'est réellement un pb de s'absenter 2 minutes : il faut que la responsable ne soit pas hyper-occupée pour venir te remplacer ; déjà, il faut qu'elle t'ait vue lui faire des grands signes. Et comment lui faire signe quand tu as les deux mains occupées à empiler des crêpes qui sortent au rythme de 2900 à l'heure ? C'est là qu'on voit la sagesse des chefs : ils te l'ont dit : vaut mieux attendre la pause (quelquefois au bout de 5 h de travail, c'est la responsable qui te dit d'aller en pause).
Et comme les 20 minutes de pause ne sont payées que pendant 5 minutes, tu comprends tout : tu es payée juste le temps de faire pipi (ou plus, si affinités), et d'enlever ton vêtement de travail, charlotte, masque et tout (car on ne doit pas sortir en pause, en cotte et chaussures de l'atelier).
S'agit pas de te payer à rien produire !
Le patron passe souvent voir les ouvrières, les mains dans le dos, ils les regarde longuement, puis leur dit : "avancez vous un peu" ,"reculez d'un pas", "allongez les bras pour prendre les galettes plus en amont", "on vous donne un ordre, exécutez-le, c'est tout".
Lui , on le séquestrerait volontiers pour les lui faire bouffer, ses galettes premier prix.
Mais vous n'imaginez pas la passivité des gens qui bossent dans ces usines. Bosser dur est une fierté. Quand la cadence augmente, les ouvrières se font une joie mauvaise de montrer qu'elles y arrivent quand même alors que Unetelle ne tient pas le coup. Unetelle ne restera plus longtemps, c'est normal puisqu'elle n'est pas capab', elle est déjà oubliée avant même d'être partie, tout le monde s'en fout. Le personnel change tout le temps, sauf quelques ouvrières convenables aux yeux de la direction : celles-là travaillent comme des robots, le cerveau déconnecté, seule leur moelle épinière fonctionne, elles ne disent jamais rien, à part les quelques mots brefs utiles au boulot.
Elles n'ont pas la moindre idée de ce que vaut leur travail et de la manière dont leur directeur vit. Elles se réjouissent quand il y a beaucoup de commandes, et s'inquiètent de la crise, de la concurrence et tout, alors qu'elles n'ont que le SMIC, aucune prime.
Je ne pense pas qu'il y ait la moindre idée syndicale dans ce genre d'usines où les rapports humains sont dignes du 19ème siècle.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
http://www.lexpress.fr/actualites/2/des ... 84833.htmlRegroupées depuis mercredi après-midi dans les bureaux de la société Essex, qui fabrique du fil de cuivre, une trentaine de personnes ont passé la nuit sur place, séquestrant le directeur et le directeur des ressources humaines.
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Des salariés capables de passer la nuit dans leur entreprise...
J'espère que la prochaine édition de l'opération "j'aime ma boîte" leur consacrera un reportage !
J'espère que la prochaine édition de l'opération "j'aime ma boîte" leur consacrera un reportage !

Re: Ils ont séquestré leur patrons.
Je ne pense pas qu'il y ait la moindre idée syndicale dans ce genre d'usines où les rapports humains sont dignes du 19ème siècle(quote serabeth)
Voir à ce sujet l'emission de Taddéi sur france 3
Quel avenir pour le prolétariat?
et notamment le discours de Cohen sur la solitude de l'ouvrier qui a perdu toute conscience et toute protection et se retrouve dans la plus totale solitude.
A voir en replay demain!
Très interessant,!
http://www.tv-replay.fr/programmes-tv/f ... ate/1.html
Notamment le fait que la classe ouvrière a perdu l'espoir de la revolution , et, peut etre au moment de la mort de Staline!
Que le syndicalisme ne se reconstruira peut etre pas! L'imposture du contrat de travail pour le prolétariat qui est en situation de subordination! Et qui ne peut se reconstituer collectivement! Et que l'individu se desinvestit du travail pour investir dans d'autres sphères ( internet, la famille)
Ne pas amenager le travail mais le defaire!
( au moins , au niveau des medias, un truc intéressant!)
Voir à ce sujet l'emission de Taddéi sur france 3
Quel avenir pour le prolétariat?
et notamment le discours de Cohen sur la solitude de l'ouvrier qui a perdu toute conscience et toute protection et se retrouve dans la plus totale solitude.
A voir en replay demain!
Très interessant,!
http://www.tv-replay.fr/programmes-tv/f ... ate/1.html
Notamment le fait que la classe ouvrière a perdu l'espoir de la revolution , et, peut etre au moment de la mort de Staline!
Que le syndicalisme ne se reconstruira peut etre pas! L'imposture du contrat de travail pour le prolétariat qui est en situation de subordination! Et qui ne peut se reconstituer collectivement! Et que l'individu se desinvestit du travail pour investir dans d'autres sphères ( internet, la famille)
Ne pas amenager le travail mais le defaire!
( au moins , au niveau des medias, un truc intéressant!)
Re: Ils ont séquestré leur patrons.
http://www.leparisien.fr/economie/tarn- ... 897632.phpUne trentaine de salariés de la Société nouvelle de panification (SNP), qui produit pains et viennoiseries, retiennent depuis vendredi après-midi dans son bureau leur directeur, Patrick Dussous. Ils dénoncent la fermeture du site Couffouleux, dans le Tarn, prévue fin juin.
Lors d'une réunion des délégués du personnel qui s'est tenue jeudi, «aucune réponse n'a été apportée par rapport à l'avenir, si ce n'est que le site fermera le 30 juin prochain», a expliqué Michel Belières, secrétaire départemental de la CGT.
«La direction ne veut pas discuter des raisons de la fermeture, mais seulement des modalités de mise en place du plan de licenciement».