Attention : cette année, l'ANPE va se pencher sur les bénéficiaires de l'Allocation spécifique de solidarité...
Dans le cadre de son "plan d'urgence pour l'emploi", le gouvernement avait demandé à l'ANPE de recevoir l'ensemble des titulaires de l'ASS (créée en 1984, ancêtre des minima sociaux, accordée sous conditions aux chômeurs en fin de droits et à ce jour encore illimitée). Au total, environ "245.000 bénéficiaires de l'ASS ont été reçus en trois mois" par l'ANPE, a précisé son directeur général Christian Charpy : ce n'est pas si mal.
"Les agents de l'ANPE ont été très surpris de l'ampleur des difficultés que rencontrent ces personnes" (elles sont au minimum 450.000 et survivent avec 14,25 euros par jour) qui sont "beaucoup plus éloignées de l'emploi que ce qu'on imaginait…", a constaté M. Charpy, rappelant qu'il s'agissait essentiellement de chômeurs "de plus de 40 ans ayant cumulé 4 à 5 ans de chômage". A l'issue de ces entretiens, "20 à 25.000" chômeurs à l'ASS ont été recrutés en emplois "classiques" ou en emplois "aidés", et 17 à 18% ont été orientés vers des "formations" (???). "Pour les deux tiers d'entre eux, il n'y a pas de solutions immédiates", a reconnu M. Charpy, ajoutant que "pour un certain nombre de ces demandeurs d'emploi, les contrats aidés ne sont pas adaptés car ces personnes ont trop de problèmes psychologiques, de santé, de logement..."
Ce sont plutôt, à notre humble avis, des salariés licenciés qui sont tombés dans la trappe de la destruction massive d'emplois qui s'est amorcée en 2001 : de 566.600 créations nettes en 2000, nous avons dégringolé à un solde négatif - et historique - de 72.900 emplois détruits en 2003, une chute vertigineuse !
Autrefois qualifiés et correctement rémunérés, ces salariés ont subi de plein fouet la pénurie d'emplois associée à la baisse drastique des salaires, tandis qu'on les considérait comme "trop vieux" ou "trop chers". Bref, une "extermination sociale" à petite échelle...
Alors, en 2006, l'ANPE va leur concocter des "parcours de remobilisation" qui permettront de les orienter vers une "prise en charge spécialisée". Des "conventions" à cet effet seront signées, notamment avec la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS). L'ANPE estime que ces parcours concerneront "3% des chômeurs".
Nouvelle machine à broyer, occupation de chômeurs, ou aide réelle ? Tant qu'il n'y aura pas de créations d'emplois véritables, que les nouveaux salaires resteront alignés sur le Smic et que la discrimination fera rage, qu'est-ce que l'ANPE pourra faire de plus ?
Affaire à suivre...
Chômeurs à l'ASS : l'ANPE s'inquiète pour vous !
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bande.passante
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victorine83
J'en fais malheureusement partie et ça m'a coûté 412 euros de perte d'apl pour 3 semaines de stage bidon sans parler du mauvais traitement psychologique subi.Au total, environ "245.000 bénéficiaires de l'ASS ont été reçus en trois mois" par l'ANPE, a précisé son directeur général Christian Charpy : ce n'est pas si mal.
Alors, pour la suite, je veux bien mais je ne sais pas pourquoi, je sens pas bien l'affaire. C'est toujours beau sur le papier mais à l'arrivée, c'est pas vraiment ça.
C'est du sérieux...
Derrière les beaux discours et les bonnes intentions, on peut s'interroger : puisque le chômage est reparti à la hausse, si le phénomène s'avère durable, de Villepin "embarrassé" n'aura pas d'autre solution que de demander à l'ANPE de durcir son travail. On va encore déguster !AFP a écrit :L'ANPE va recentrer son travail sur l'aide au retour à l'emploi en 2006
Entretien mensualisé, action auprès des entreprises... en 2006, le directeur général de l'ANPE, Christian Charpy, veut axer le travail de l'agence sur l'aide au retour à l'emploi des chômeurs, en droite ligne du plan gouvernemental de cohésion sociale.
Depuis la loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005, "l'objectif de l'agence est clairement recentré sur le placement des chômeurs", "des plus employables aux plus démunis", a affirmé M. Charpy, mercredi à l'occasion d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).
Dans cette optique, l'ANPE réalisera en 2006 "28 à 30 millions d'entretiens" avec des demandeurs d'emploi, a-t-il indiqué.
Depuis début janvier, les agents ont commencé à recevoir mensuellement les chômeurs inscrits à l'agence depuis plus de 4 mois et "chaque mois, 240.000 personnes de plus" bénéficieront d'un entretien mensuel.
"Contrairement à ce qu'on pensait, la plupart des demandeurs d'emploi sont contents d'être reçus tous les mois et de voir toujours le même agent", s'est félicité M. Charpy.
Bien que les rendez-vous soient plus fréquents, le taux d'absence des demandeurs d'emploi est de l'ordre de 25%, contre 30% à 40% quand les demandeurs d'emploi sont reçus seulement tous les six mois.
Devant les craintes que ce nouveau dispositif serve à durcir le contrôle des chômeurs, le directeur général de l'ANPE a assuré avoir "fait passer une consigne générale : l'entretien mensuel ne doit par être une machine à radier".
M. Charpy a d'ailleurs dressé un bilan nuancé de la réforme du contrôle des chômeurs. Depuis la publication en août du décret - destiné à faciliter les sanctions en les graduant -, "il y a eu environ 15.000 radiations de 15 jours", la durée la plus courte. "Mais le nombre total de radiations a été inférieur de 1% à celui de 2004", a-t-il affirmé.
L'ANPE a également commencé à tirer le bilan des convocations massives de chômeurs en fin de droits bénéficiant de l'ASS (allocation de solidarité spécifique), de jeunes au chômage depuis plus d'un an et de jeunes des zones urbaines sensibles (ZUS), demandées par le gouvernement.
(...) L'ANPE va également monter en mars une opération de "coaching" pour les jeunes de banlieues.
M. Charpy compte également renforcer le travail avec les entreprises. "On cherche à satisfaire les offres d'emploi qu'elles nous confient, mais aussi à rechercher chez elles les emplois correspondant" au profil des chômeurs suivis par l'ANPE, a-t-il expliqué. L'ANPE doit aussi pouvoir faciliter le recrutement, en aidant l'employeur à choisir le bon contrat de travail et à le rédiger, a-t-il estimé, égratignant au passage le contrat unique.
"Il n'y a pas de raison que le contrat de travail soit plus simple pour un chef d'entreprise que d'emprunter ou de faire sa comptabilité", a-t-il jugé.
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TTM_FR
Ca va pas fort notre premier ministre
T'as raison Sophie même si j'ignore ce que les chômeurs vont déguster après le 7 Mars mais déjà Villepin a avoué d'avoir dégustés certaines piqures pendant son voyage en Réunion.superuser a écrit : Derrière les beaux discours et les bonnes intentions, on peut s'interroger : puisque le chômage est reparti à la hausse, si le phénomène s'avère durable, de Villepin "embarrassé" n'aura pas d'autre solution que de demander à l'ANPE de durcir son travail. On va encore déguster !
Que voulez-vous, il y a des jours comme ça, où ça va mal et qu'on n'a plus de moral. Contrairement aux idées reçues, notre premier ministre n'est pas piqués par son ministre de l'intérieur mais lors de son récent déplacement à la Réunion, il a été piqué à la main par un moustique selon le Parisien. Espérons cependant qu'il n'a pas attrapé le fameux chikungunya même si notre premier ministre 'est revenu de son séjour avec un lumbago contracté dans l'avion'.
On verra après le 7 Mars s'il va retrouver le moral...
Quant à nous, soyons vigilants des piqures possibles à nos QG!
