Record : Plus de 2,5 millions de Smicards / 1er juillet 2005
Record : Plus de 2,5 millions de Smicards / 1er juillet 2005
Plus de 2,5 millions de salariés étaient rémunérés sur la base du Smic en 2005, soit le "plus haut niveau" enregistré au cours des vingt dernières années, selon une étude du ministère de l'Emploi publiée lundi.
Au total, 2.540.000 salariés des entreprises hors agricoles et hors intérim (soit 16,8% des salariés de ces entreprises) ont été concernés par l'augmentation du Smic, intervenue le 1er juillet dernier, précise la Dares (direction des études du ministère de l'Emploi).
"C'est le plus haut niveau historique depuis vingt ans", souligne la Dares, qui rappelle que les Smicards ne représentaient que 15,6% des salariés (hors secteur agricole et intérim) en 2004 et 14% en 2002.
Selon la Dares, cette hausse s'explique "principalement" par l'ampleur de l'augmentation du Smic horaire pour la troisième année consécutive : +5,5% par an en moyenne entre 2003 et 2005.
"Certains salariés jusqu'ici rémunérés au-dessus du Smic se retrouvent désormais être payés sur la base du Smic horaire, par simple effet mécanique, du fait de l'importance du relèvement opéré", explique la Dares.
Sur dix salariés rémunérés sur la base du Smic, quatre sont employés à temps partiel, souligne la Dares.
Les Smicards sont très présents dans les entreprises de moins de 10 salariés, dont 34% des salariés ont bénéficié de la revalorisation.
Ils ne sont que 12,1% dans les entreprises de 10 salariés ou plus et 7,8% dans celles de plus de 500 salariés.
En trois ans, l'augmentation du nombre des salariés au Smic a cependant été plus forte dans les entreprises de plus de dix salariés, où elle a augmenté de 9,1%. Leur nombre a même doublé dans les entreprises de plus de 250 salariés.
Les salariés Smicards sont fortement représentés dans certains secteurs d'activité comme les services aux particuliers (40%), les services opérationnels aux entreprises (31%), le commerce (24%) ou l'industrie agroalimentaire (24%).
Au total, 2.540.000 salariés des entreprises hors agricoles et hors intérim (soit 16,8% des salariés de ces entreprises) ont été concernés par l'augmentation du Smic, intervenue le 1er juillet dernier, précise la Dares (direction des études du ministère de l'Emploi).
"C'est le plus haut niveau historique depuis vingt ans", souligne la Dares, qui rappelle que les Smicards ne représentaient que 15,6% des salariés (hors secteur agricole et intérim) en 2004 et 14% en 2002.
Selon la Dares, cette hausse s'explique "principalement" par l'ampleur de l'augmentation du Smic horaire pour la troisième année consécutive : +5,5% par an en moyenne entre 2003 et 2005.
"Certains salariés jusqu'ici rémunérés au-dessus du Smic se retrouvent désormais être payés sur la base du Smic horaire, par simple effet mécanique, du fait de l'importance du relèvement opéré", explique la Dares.
Sur dix salariés rémunérés sur la base du Smic, quatre sont employés à temps partiel, souligne la Dares.
Les Smicards sont très présents dans les entreprises de moins de 10 salariés, dont 34% des salariés ont bénéficié de la revalorisation.
Ils ne sont que 12,1% dans les entreprises de 10 salariés ou plus et 7,8% dans celles de plus de 500 salariés.
En trois ans, l'augmentation du nombre des salariés au Smic a cependant été plus forte dans les entreprises de plus de dix salariés, où elle a augmenté de 9,1%. Leur nombre a même doublé dans les entreprises de plus de 250 salariés.
Les salariés Smicards sont fortement représentés dans certains secteurs d'activité comme les services aux particuliers (40%), les services opérationnels aux entreprises (31%), le commerce (24%) ou l'industrie agroalimentaire (24%).
"tant que le lion ne saura pas écrire, les histoires de chasse glorifieront le chasseur"
Eh oui...
La DARES n'inclut pas le secteur agricole et l'intérim, ce qui signifie qu'il y en a encore plus.
Elle ne dit pas non plus que 80% des Smicards sont des femmes.
Et en plus, elle justifie ses chiffres par la revalorisation du Smic !?!?! Alors que ce sont les employeurs qui ne proposent plus que des salaires de merde, même à des moutons à 5 pattes.
... Travaillez, camarades ! Soyez pauvres, et fermez-la !
PS : merci zzz pour l'info !
Elle ne dit pas non plus que 80% des Smicards sont des femmes.
Et en plus, elle justifie ses chiffres par la revalorisation du Smic !?!?! Alors que ce sont les employeurs qui ne proposent plus que des salaires de merde, même à des moutons à 5 pattes.
... Travaillez, camarades ! Soyez pauvres, et fermez-la !
PS : merci zzz pour l'info !
la tambouille statistique
même bien maquillés et reliftés de partout les chiffres n'arrivent plus à masquer le marasme...
c'est le salaire médian qui va pas être triste !
parceque si on a un job au smic + 10 euros (prime Bac+5 avec 15 ans d'expérience ?), statistiquement on change de tranche et on n'est plus smicard
ça motive grave pour trouver du taf des perspectives de carrière pareilles, isn't it ???
c'est le salaire médian qui va pas être triste !
parceque si on a un job au smic + 10 euros (prime Bac+5 avec 15 ans d'expérience ?), statistiquement on change de tranche et on n'est plus smicard

ça motive grave pour trouver du taf des perspectives de carrière pareilles, isn't it ???
A lire sur le même sujet : De qui se moque-t-on ? la réaction de Serenity, postée par mégarde sur un autre forum.
Comme je l'avais déjà signalé, le salaire médian était en 2004 évalué par l'INSEE à 1.484 euros net mensuel. Il était déjà en baisse de 0,4% par rapport à 2003.
C'est sur le salaire médian qu'est fixé le "seuil de pauvreté".
Donc, en 2004, la moitié des salariés à temps complet ont perçu un salaire mensuel net inférieur à 1.484 euros.
Toujours en 2004, selon l'INSEE, 10% des salariés à temps complet ont gagné moins de 1.005 euros nets par mois. On sait aussi que 4 Smicards sur 10 sont employés à temps partiel (et que 80% des Smicards sont des femmes)...
Pour la DARES, qui parle de "rémunération brute" car elle inclut dans ses chiffres le salaire de base, les heures supplémentaires, les primes et indemnités, participation, intéressement, etc... le salaire brut moyen des salariés français à temps plein était à 2.440 euros par mois en 2004.
Remarque importante : dans son étude, elle relève que l'écart de salaire homme/femme reste très élevé : un homme percevait une rémunération mensuelle en moyenne supérieure de 23,1% à celle d'une femme en 2004.
Pour l'INSEE, à juin 2005, le salaire moyen était à 1.903 euros net mensuel alors qu'avec la base brute 2004 de la DARES (à 2.440), il serait à 1.850 euros nets.
C'est sur le salaire médian qu'est fixé le "seuil de pauvreté".
Donc, en 2004, la moitié des salariés à temps complet ont perçu un salaire mensuel net inférieur à 1.484 euros.
Toujours en 2004, selon l'INSEE, 10% des salariés à temps complet ont gagné moins de 1.005 euros nets par mois. On sait aussi que 4 Smicards sur 10 sont employés à temps partiel (et que 80% des Smicards sont des femmes)...
Pour la DARES, qui parle de "rémunération brute" car elle inclut dans ses chiffres le salaire de base, les heures supplémentaires, les primes et indemnités, participation, intéressement, etc... le salaire brut moyen des salariés français à temps plein était à 2.440 euros par mois en 2004.
Remarque importante : dans son étude, elle relève que l'écart de salaire homme/femme reste très élevé : un homme percevait une rémunération mensuelle en moyenne supérieure de 23,1% à celle d'une femme en 2004.
Pour l'INSEE, à juin 2005, le salaire moyen était à 1.903 euros net mensuel alors qu'avec la base brute 2004 de la DARES (à 2.440), il serait à 1.850 euros nets.