Justement, ce que la majorité actuelle est en train de mettre en place, c'est que les gens n'aient plus le libre choix. En réduisant la durée d'indemnisation, -pour le moment, ça existe encore mais elle baisse de plus en plus, en ne définissant pas exactement ce qu'est un emploi convenable, n'importe qui indemnisé peut être radié du jour au lendemain par un agent de l'anpe qui veut faire son chiffre de radiations et basculer dans la misère et le manque de dignité. Des pans entiers d'institution française fonctionnent sans garde-fou, avec des gens assurés de quasi-impunités -ou même d'impunités. Si on veut attendre que ça change tout seul, on risque d'attendre longtemps.Monolecte a écrit : En gros, séparer le revenu du travail reviendrait à offrir le libre choix aux gens. !
chomage
Un célibataire ayant fini ses études ou sa formation ne sera plus emploi et touchera le SDV (1500.00 pour l'exemple)Si ton loyer est de 500 euros, tu ne peux pas considerer que 650 euros est un revenu decent (je me mets au niveau de la situation d un celibataire, la seule situation que je connaisse vraiment). Mais si ton loyer est de moins de 100 euros ca devient un peu plus facile de survivre avec 600 euros (ya pas de place pour du luxe cependant)
Un étudiant ou un apprenti à partir de 16 percevra 325.00 euros soit le quart du SDV et son salaire augmentera chaque mois pour atteindre le SDV à la fin de ses études ou fin de formation
EX/ Un étudiant âgé de 20 ans ayant eu son BAC à 18 ans et pour 3 ans en FAC percevrait un salaire BRUT de 1265 euros, ce qui lui permettrait de suivre des études normales.
Pour ce qui est du logement, le principe est que chaque citoyen soit propriétaire de son habitation.
Ce jeune étudiant qui suit des études achètera son logement sur le principe de la location vente
ex: l'HLM ou autre lui propose un appatement de type F2 d'une valeur de 60.000 euros , la banque logement lui avancer les fonds necessaires remboursables sur disons 30 ans vu qu'il a peu de moyens. Ce qui lui fera rembourser 166 euros avec en plus l'impôt logement s'élevant à 1% de la valeur du bien (60.000) prélevé chaque mois soit au total 166 +50 = 216 euros (c'est le principe bien sûr, pour les taux d'interêts et autres charges a voir par les spécialistes)
salaire 1265 - 20% pour l'impôt prélevé à la souce = 1012
crédit appartement = 216
reste pour lui 796 euros. Je sais , ce n'est pas beaucoup mais c'est mieux qu'aujourd'hui. Il touche un salaire , paie des impôts et il est chez lui.
Je suis allé sur le site, j'ai lu vite fait, mais j'y retournerai afin d'essayer de mieux comprendre car c'est un peu technique pour ma petite tête.Les actionnaires d'acadomia ne partagent pas ton avis.
Petite presentation de cette societe cotee en bourse:
http://www.ecoledemocratique.org/articl ... _article=8
Mais à première vue, la marchandisation de l'enseignement , déjà me gêne, et j'ai l'impression que les politiques et les enseignants ont trouvé un bon moyen pour se faire de l'argent.
Je ne pense pas que les élèves les plus défavorisés vont profiter de ces soutiens scolaires .
Mais je vais relire en prenant le temps pour comprendre.[/quote]
Bonjour,
Excusez moi, jameslemagnifq, vous n'avez pas répondu à ma question. Dans un premier temps, vous dites préférer ne pas travailler si vous étiez payé, puis vous dites: POURQUOI 'semmerder à bosser ?
Je vous repose donc la question:
Qu'attendez vous du travail que vous effectuez autour de ce "SDV".?
Suite aux messages précédents, je me permet une autre demande: que pensez vous de l'effet "Prix Psychologique" et de son incidence sur le SDV.
Et troisième question, pendant que nous y sommes: pourquoi "salaire de vie" de préférence à une autre dénomination.
Quatrième pour la route: connaissez vous le "Robin" et où le situez vous par rapport au SDV (ou inversement).
Excusez moi, jameslemagnifq, vous n'avez pas répondu à ma question. Dans un premier temps, vous dites préférer ne pas travailler si vous étiez payé, puis vous dites: POURQUOI 'semmerder à bosser ?
Je vous repose donc la question:
Qu'attendez vous du travail que vous effectuez autour de ce "SDV".?
Suite aux messages précédents, je me permet une autre demande: que pensez vous de l'effet "Prix Psychologique" et de son incidence sur le SDV.
Et troisième question, pendant que nous y sommes: pourquoi "salaire de vie" de préférence à une autre dénomination.
Quatrième pour la route: connaissez vous le "Robin" et où le situez vous par rapport au SDV (ou inversement).
Désolé je ne connais pas le "robin" pourriez vous m'expliquer?vous n'avez pas répondu à ma question. Dans un premier temps, vous dites préférer ne pas travailler si vous étiez payé, puis vous dites: POURQUOI 'semmerder à bosser ?
bonjour,
C'est bien ce qui me semblait, j'avais mal compris votre question.
Pourquoi "s'emmerder à bosser" dans le système actuel où l'on est payé avec un salaire de misère et au dessus de nos têtes cette épée de Damoclés que représente le chômage sans oublier que le travail actuellement n'est pas source d'enrichissement et de plénitude. (stress , pression, harcèlement )
Qu'attendez vous du travail que vous effectuez autour de ce "SDV".?[/quotJe vous repose donc la question:
Pesonnellement, je n'attends rien de ce travail autour du SDV, j'ai eu cette idée un beau jour alors que je n'y connais rien en politique et depuis c'est comme une révélation, je pensais être le seul à penser au principe de l'allocation universelle. C'est en voulant partager et débattre du SDV sur le net que j'ai appris l'existence de ce principe qui remonte à la révolution. Petit à petit, je suis devenu de plus en plus convaincu que la solution que je propose est la bonne. Bien sûr comme vous vous en êtes rendu compte, je ne suis pas un intellectuel et je n'ai pas beaucoup d'arguments pour convaincre. Je ne desespère pas de trouver des gens qui reprendraient l'idée et de la défendre mieux que moi.
à 48 ANS , je me suis découvert républicain et citoyen , ne me demander pas pourquoi, je ne le sais pas moi-même. Avant cette révélation, je subissais le système comme tout le monde, j'étais parfois de droite, parfois de gauche mais je me suis rendu compte que leur politique était la même, et la situation du pays qui s'écroule chaque jour un peu plus me fait peur.
Et subitement le flash et depuis, j'essaie de faire réfléchir les autres citoyens qu'un autre systéme de société est possible.
Pour moi, rien à attendre. J'ai quelques "privilèges" que je suis prêt à abandonner si le principe du SDV se mettait en place.
Encore mon manque d'instruction qui me joue des tours. Pourriez vous me préciser votre question?Suite aux messages précédents, je me permet une autre demande: que pensez vous de l'effet "Prix Psychologique" et de son incidence sur le SDV.
Et troisième question, pendant que nous y sommes: pourquoi "salaire de vie" de préférence à une autre dénomination.
Lorsque j'ai eu ce flash, durant 3 jours , j'étais énervé avec la tête en ébullition où les idées se bousculaient et j'étais incapable de mettre une suite logique à toutes ces pensées. Un matin à mon réveil, une idée avec une logique est apparue et je l'ai noté de suite sur le papier. Durant plusieurs jours, l'idées s'est précisée pour devenir le SDV;
Pourquoi SDV (salaire de vie) il me fallait donner un nom à cette idée et en me relisant, je compris que je supprimais le sans emploi et que les citoyens devraient soit travailler dans le privé ou effectuer un service pour l'état en contre partie ils percevraient un salaire d'où le terme que je lui ai donné. SALAIRE
Pourquoi DE VIE? le SDV est perçu par tous à la retraite et ce jusquà la mort, en fait c'est un salaire assuré pour la vie.
Quatrième pour la route: connaissez vous le "Robin" et où le situez vous par rapport au SDV (ou inversement).
voilà le style de questions et de propositions que je souhaite , ce là me permet d'apprendre et de continuer dans ma recherche. ENCORE MERCI
Bonjour,
Quelques soient vos idées, tout au moins l’on ne peut que remarquer votre passion et la ferveur que vous lui apportez. Votre souci des autres vaut d’être souligné et bien sûr encouragé.
Comme vous je pense qu’une République Citoyenne est l’organisation sociale la plus apte à durer. Hélas, peu de personnes pensent « Citoyen » avant « République ». Ceux qui le font, bien souvent ne le font qu’après avoir connu des difficultés (et avoir reçu soutien), ou être allé au bout de la « course à la croissance » et avoir constaté toute l’ineptie d’un tel marathon.
www.google.fr
Les arguments de ceux qui croient à la croissance forcenée et dévastatrice peuvent êtres recevables au sens de la liberté de l’individu. « Je travaille, je crée de la richesse qui est taxée au nom de la République et je suis libre de disposer de mes richesses comme je l’entends. (Fussent-elles colossalement disproportionnées). A ce jeu là, on a vite fait d’oublier le Citoyen en argumentant que la République est respectée. Aurait-on tort de se priver au demeurant, puisqu’on s’adresse à des quasi-demeurés. Point d’insulte dans mon propos, je veux dire demeurés devant la télé. (Pour mieux me comprendre souvenez vous de « Il est beau le lavabo », ce splendide sketch dénonciateur de la « fabrique audio-visuelle ».)
Il n’est pas concevable de supprimer la liberté de disposer des fruits de son travail. Dès lors, toute disposition visant à imposer un partage non souhaité est vécu comme une contrainte par celui qui doit verser. Et ce dernier de regarder ce que versent les autres en estimant presque à coup sûr qu’il est celui qui fournit le plus d’effort. S’en suit une législation forcément injuste et ce d’autant qu’elle se complexifie à force de se vouloir plus juste.
D’autre part, cette disposition engendre une pléthore de « techniciens du droit », qui bien évidemment sont les « mieux chaussés » en la circonstance. Ces derniers passent tellement de temps à s’auto expliquer République qu’ils ne sont jamais passés à l’explication de Citoyenne. Ils se revendiquent de la République et interdisent généralement qu’on connaisse leur vie Citoyenne.
Du point de vue du « réceptionnaire » de l’avantage (je parle de l’avantage à but non lucratif et non pas l’avantage au coût d’une production commerciale), la difficulté vient du lien de subordination dans la démarche de partage. En acceptant de vivre soutenu par la société le « réceptionnaire » se rends débiteur et perds de sa liberté, ce qui est contraire au principe Citoyen. Au même titre qu’une entreprise est à la merci de ses banquiers, le bénéficiaire de l’aide (si humainement distribuée qu’elle soit) sera à la merci de celui qui détient l’aide en question. Par la liberté de l’individu, je ne peux que reconnaître que l’aide sociale n’est pas à priori un dû mais bien une concession républicaine qui me permet de vivre, et que par là même, cette concession me prive de liberté.
C’est pour cette raison que j’ai rejeté les termes de « Salaire » et « Revenus » qui sous entendent une acceptation totale de la « croissance économique » et de l’obligation de « travail optimum » en contrepartie. (A noter la maladresse, source de profonds malentendus, dans l’appellation de l’allocation appelée Revenu Minimum d’Insertion). Personnellement, j’ai du mal également à exiger un salaire pour ne rien faire et il m’est difficile de demander à d’autres un confort qu’eux même auraient construit. Encore moins les obliger à force de lamentation ou d’exaspération. Là, (Nous sommes toujours dans les premiers articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme), c’est ma dignité qui en prend un coup.
Me voilà donc à devoir accepter en toute logique que ma survie ne tienne qu’à moi-même, si je ne veux pas courir le marathon de la croissance ni être subordonné à un « généreux donateur ».
Ce que je ferais volontiers, s’il restait un endroit où aller. Car où aller, véritablement, si je veux seulement revendiquer mon droit de vivant là où je suis né ? Si je ne demande rien que le minimum vital : l’eau dont je suis constitué, le feu qui a permis l’émergence du concept « je », première condition à l'éclosion de l’humanité, l’air dont la stabilité de la composition est une énigme scientifique.
Il ne me reste que la nourriture sous forme de lapins myxomatoses qui pullulent dans les « grandes prairies » inter autoroutier. A l’instar des conquistadors et autres cow-boys, la République a réquisitionné le territoire et dispose des richesses sous prétexte d’une avancée technologique qui ne profite qu’à une minorité.
C’est là que le droit est outrepassé.
A mon sens, personne ne peut revendiquer être à l’origine entière du savoir qui permet notre technologie actuelle. Elle est le fruit du travail de l’humanité et appartient à chaque être humain, y compris, une éventuelle lignée directe de « fainéants chroniques » en cela que sa simple existence donne vie à son contraire, le travailleur acharné.
C’est à partir de ces réflexions que loin de demander un « Salaire De Vie » (celui qui me « paierait » aurait donc le droit de cesser de me payer et par là, je n’aurais plus le droit de vivre ?), je revendique plutôt un juste « Dividende Universel » (Parce qu’Humain, j’ai droit à l’Humanité et que priver un autre d’Humanité c’est perdre son statut d’Humain.)
Cette conception du partage me permet de proposer des changements moins radicaux que l’instauration brutale d’un revenu ou salaire avec ou sans contrepartie de travail. (Disposition impossible à mettre en œuvre du fait de sa radicalité et du bouleversement sociologique qu’elle suppose).
Commençons donc par le vital et, puisque le savoir de l’humanité nous donne accès à l’eau potable, mettons l’eau potable gratuitement à disposition de chacun dans un volume raisonnable, puis faisons payer. De même pour l’électricité et le combustible de chauffage (le feu) et puis aussi, garantissons que l’air qui rafraîchit nos têtes fumeuses ne vienne pas tuer ceux qui le respire. (A quoi me sert la science si c’est pour fabriquer des masques à gaz).
Puis continuons vers l’accès au logement avant, par exemple la gratuité de transports propres
Et si le numéraire reste indispensable, qu’il ne soit pas considéré comme un salaire d’inactivité mais bien un droit à une activité autre et pas forcément répréhensible, ni même coûteuse pour la collectivité. (voir TCSM ).
Cela me permet d’échapper aussi au principe de « prix psychologique » selon lequel un objet ne vaut que ce que le client est prêt à payer. En baisse, mais aussi en hausse : une paire de godasses à mille euros faut seulement un gogo bien formaté pour la vendre et il y aura toujours des spécialistes de l’intoxication publicitaire, mais qu’ils se déchaînent donc sur le superflu. (Celui que se gagneront ceux qui pensent qu’on vit mieux avec « Caca Collant » ou qui simplement trouvent leur bonheur à trimer 15 heures par jour.)
A mon sens, un Salaire de Vie ne manquerais pas de créer un simple ajustement des prix sans modification profonde de l’équilibrage. Ce qui n’est pas le cas de la solution du « Robin » qui est une idée d’incitation financière au partage des richesses. Je vous laisse découvrir..
Pour ce qui est de justifier de l’utilité sociale de l’emploi des « sans travail », c’est un autre débat mais en attendant d’en converser, citons simplement nos hôtes
demandons nous, qui crée plus de richesse pour le prix de 3 Allocations Spécifiques de Solidarité. (Preuve de la faisabilité du "Dividende Universel" en voilà qui à défaut de s'emmerder à bosser, bossent pour pas s'emmerder.)
Et constatons que ce n’est pas seulement en renonçant à un quelconque privilège que peut exister l’incontournable Lien Social facteur de l’Utilité du même nom.

Quelques soient vos idées, tout au moins l’on ne peut que remarquer votre passion et la ferveur que vous lui apportez. Votre souci des autres vaut d’être souligné et bien sûr encouragé.
Comme vous je pense qu’une République Citoyenne est l’organisation sociale la plus apte à durer. Hélas, peu de personnes pensent « Citoyen » avant « République ». Ceux qui le font, bien souvent ne le font qu’après avoir connu des difficultés (et avoir reçu soutien), ou être allé au bout de la « course à la croissance » et avoir constaté toute l’ineptie d’un tel marathon.
www.google.fr
Les arguments de ceux qui croient à la croissance forcenée et dévastatrice peuvent êtres recevables au sens de la liberté de l’individu. « Je travaille, je crée de la richesse qui est taxée au nom de la République et je suis libre de disposer de mes richesses comme je l’entends. (Fussent-elles colossalement disproportionnées). A ce jeu là, on a vite fait d’oublier le Citoyen en argumentant que la République est respectée. Aurait-on tort de se priver au demeurant, puisqu’on s’adresse à des quasi-demeurés. Point d’insulte dans mon propos, je veux dire demeurés devant la télé. (Pour mieux me comprendre souvenez vous de « Il est beau le lavabo », ce splendide sketch dénonciateur de la « fabrique audio-visuelle ».)
Il n’est pas concevable de supprimer la liberté de disposer des fruits de son travail. Dès lors, toute disposition visant à imposer un partage non souhaité est vécu comme une contrainte par celui qui doit verser. Et ce dernier de regarder ce que versent les autres en estimant presque à coup sûr qu’il est celui qui fournit le plus d’effort. S’en suit une législation forcément injuste et ce d’autant qu’elle se complexifie à force de se vouloir plus juste.
D’autre part, cette disposition engendre une pléthore de « techniciens du droit », qui bien évidemment sont les « mieux chaussés » en la circonstance. Ces derniers passent tellement de temps à s’auto expliquer République qu’ils ne sont jamais passés à l’explication de Citoyenne. Ils se revendiquent de la République et interdisent généralement qu’on connaisse leur vie Citoyenne.
Du point de vue du « réceptionnaire » de l’avantage (je parle de l’avantage à but non lucratif et non pas l’avantage au coût d’une production commerciale), la difficulté vient du lien de subordination dans la démarche de partage. En acceptant de vivre soutenu par la société le « réceptionnaire » se rends débiteur et perds de sa liberté, ce qui est contraire au principe Citoyen. Au même titre qu’une entreprise est à la merci de ses banquiers, le bénéficiaire de l’aide (si humainement distribuée qu’elle soit) sera à la merci de celui qui détient l’aide en question. Par la liberté de l’individu, je ne peux que reconnaître que l’aide sociale n’est pas à priori un dû mais bien une concession républicaine qui me permet de vivre, et que par là même, cette concession me prive de liberté.
C’est pour cette raison que j’ai rejeté les termes de « Salaire » et « Revenus » qui sous entendent une acceptation totale de la « croissance économique » et de l’obligation de « travail optimum » en contrepartie. (A noter la maladresse, source de profonds malentendus, dans l’appellation de l’allocation appelée Revenu Minimum d’Insertion). Personnellement, j’ai du mal également à exiger un salaire pour ne rien faire et il m’est difficile de demander à d’autres un confort qu’eux même auraient construit. Encore moins les obliger à force de lamentation ou d’exaspération. Là, (Nous sommes toujours dans les premiers articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme), c’est ma dignité qui en prend un coup.
Me voilà donc à devoir accepter en toute logique que ma survie ne tienne qu’à moi-même, si je ne veux pas courir le marathon de la croissance ni être subordonné à un « généreux donateur ».
Ce que je ferais volontiers, s’il restait un endroit où aller. Car où aller, véritablement, si je veux seulement revendiquer mon droit de vivant là où je suis né ? Si je ne demande rien que le minimum vital : l’eau dont je suis constitué, le feu qui a permis l’émergence du concept « je », première condition à l'éclosion de l’humanité, l’air dont la stabilité de la composition est une énigme scientifique.
Il ne me reste que la nourriture sous forme de lapins myxomatoses qui pullulent dans les « grandes prairies » inter autoroutier. A l’instar des conquistadors et autres cow-boys, la République a réquisitionné le territoire et dispose des richesses sous prétexte d’une avancée technologique qui ne profite qu’à une minorité.
C’est là que le droit est outrepassé.
A mon sens, personne ne peut revendiquer être à l’origine entière du savoir qui permet notre technologie actuelle. Elle est le fruit du travail de l’humanité et appartient à chaque être humain, y compris, une éventuelle lignée directe de « fainéants chroniques » en cela que sa simple existence donne vie à son contraire, le travailleur acharné.
C’est à partir de ces réflexions que loin de demander un « Salaire De Vie » (celui qui me « paierait » aurait donc le droit de cesser de me payer et par là, je n’aurais plus le droit de vivre ?), je revendique plutôt un juste « Dividende Universel » (Parce qu’Humain, j’ai droit à l’Humanité et que priver un autre d’Humanité c’est perdre son statut d’Humain.)
Cette conception du partage me permet de proposer des changements moins radicaux que l’instauration brutale d’un revenu ou salaire avec ou sans contrepartie de travail. (Disposition impossible à mettre en œuvre du fait de sa radicalité et du bouleversement sociologique qu’elle suppose).
Commençons donc par le vital et, puisque le savoir de l’humanité nous donne accès à l’eau potable, mettons l’eau potable gratuitement à disposition de chacun dans un volume raisonnable, puis faisons payer. De même pour l’électricité et le combustible de chauffage (le feu) et puis aussi, garantissons que l’air qui rafraîchit nos têtes fumeuses ne vienne pas tuer ceux qui le respire. (A quoi me sert la science si c’est pour fabriquer des masques à gaz).
Puis continuons vers l’accès au logement avant, par exemple la gratuité de transports propres
Et si le numéraire reste indispensable, qu’il ne soit pas considéré comme un salaire d’inactivité mais bien un droit à une activité autre et pas forcément répréhensible, ni même coûteuse pour la collectivité. (voir TCSM ).
Cela me permet d’échapper aussi au principe de « prix psychologique » selon lequel un objet ne vaut que ce que le client est prêt à payer. En baisse, mais aussi en hausse : une paire de godasses à mille euros faut seulement un gogo bien formaté pour la vendre et il y aura toujours des spécialistes de l’intoxication publicitaire, mais qu’ils se déchaînent donc sur le superflu. (Celui que se gagneront ceux qui pensent qu’on vit mieux avec « Caca Collant » ou qui simplement trouvent leur bonheur à trimer 15 heures par jour.)
A mon sens, un Salaire de Vie ne manquerais pas de créer un simple ajustement des prix sans modification profonde de l’équilibrage. Ce qui n’est pas le cas de la solution du « Robin » qui est une idée d’incitation financière au partage des richesses. Je vous laisse découvrir..
Pour ce qui est de justifier de l’utilité sociale de l’emploi des « sans travail », c’est un autre débat mais en attendant d’en converser, citons simplement nos hôtes
demandons nous, qui crée plus de richesse pour le prix de 3 Allocations Spécifiques de Solidarité. (Preuve de la faisabilité du "Dividende Universel" en voilà qui à défaut de s'emmerder à bosser, bossent pour pas s'emmerder.)
Et constatons que ce n’est pas seulement en renonçant à un quelconque privilège que peut exister l’incontournable Lien Social facteur de l’Utilité du même nom.

Ily a bien plus simple et tout aussi "irrealiste" :
reduire de façon significative la durée du temps de travail pour "redistribuer" le travail et en cela les richesses.
Il n'est pas normal que des gens gagnent 2 à 10 fois plus que d'autres et les salaires devraient etre resserres (en commencant par le haut bien sur).
passer aux 32 heures. cela est tout à fait possible.
c'est juste un effort de solidarité entre nous tous à faire et surtout de justice.
Mais comme vousl'avez remarqué sans doute, la france est "anesthésiée" par un conversatisme droitier à toute epreuve et meme un tsunami ni fera rien.
c'est surtout que tout le monde se comporte comme les plus parfaits egoistes.
dommage que ce theme ne revienne pas.
il est incontournable pour une vraie flexibilité en notre faveur
à savoir pouvoir retrouver facilement un travail !
reduire de façon significative la durée du temps de travail pour "redistribuer" le travail et en cela les richesses.
Il n'est pas normal que des gens gagnent 2 à 10 fois plus que d'autres et les salaires devraient etre resserres (en commencant par le haut bien sur).
passer aux 32 heures. cela est tout à fait possible.
c'est juste un effort de solidarité entre nous tous à faire et surtout de justice.
Mais comme vousl'avez remarqué sans doute, la france est "anesthésiée" par un conversatisme droitier à toute epreuve et meme un tsunami ni fera rien.
c'est surtout que tout le monde se comporte comme les plus parfaits egoistes.
dommage que ce theme ne revienne pas.
il est incontournable pour une vraie flexibilité en notre faveur
à savoir pouvoir retrouver facilement un travail !
Il va falloir que l'on m'explique....
Bonjour,
Comment prétendre honnêtement pouvoir donner du travail à tout le monde ou du moins à deux personnes (2) sur une base de 32 heures par semaines ?
Si vous me dîtes : 23 heures, je vous réponds oui : 23 x2= 46heures/semaines car 46heures - 32 = 14 heures ? Où est là répartition équitable du travail ??? L'un travaillerait 32heures ok, l'autre 14 heures ? Comment peut-on vivre en effectuant 14 heures par semaines ? Là, il va falloir que l'on m'explique.
Quest :
* Chapeau à qui trouvera "la formule adéquate" !
Comment prétendre honnêtement pouvoir donner du travail à tout le monde ou du moins à deux personnes (2) sur une base de 32 heures par semaines ?
Si vous me dîtes : 23 heures, je vous réponds oui : 23 x2= 46heures/semaines car 46heures - 32 = 14 heures ? Où est là répartition équitable du travail ??? L'un travaillerait 32heures ok, l'autre 14 heures ? Comment peut-on vivre en effectuant 14 heures par semaines ? Là, il va falloir que l'on m'explique.


Quest :
* Chapeau à qui trouvera "la formule adéquate" !
chômage
Bonjour Quest
Ben, je ne suis pas forte en maths non plus....
Je me souviens, ce devait être en 1982, les horaires ont été réduits à 39 heures pour créer de l'emploi, résultats ???
Quant aux 35 heures, cela n'a non seulement créé aucun emploi mais a été géré d'une façon catastrophique, irréfléchie sur les modalités, bref cela a coûté quelques millions, ouais c'était un résultat, mais pas celui escompté.
Création d'emplois ? Décidément je ne sais pas compter...
Maguy
Ben, je ne suis pas forte en maths non plus....
Je me souviens, ce devait être en 1982, les horaires ont été réduits à 39 heures pour créer de l'emploi, résultats ???
Quant aux 35 heures, cela n'a non seulement créé aucun emploi mais a été géré d'une façon catastrophique, irréfléchie sur les modalités, bref cela a coûté quelques millions, ouais c'était un résultat, mais pas celui escompté.
Création d'emplois ? Décidément je ne sais pas compter...

Maguy
Le but de la réduction du temps de travail est double :
- Permettre aux salariés d'avoir plus de temps pour leur famille
- Inciter les patrons d'embaucher plus.
Or, à mon avis, les boss hésitent à embaucher!!! Perso, lors du passage à 35h, notre patron a tout simplement supprimé nos pauses
A quand un vrai partage du travail en France? Pour l'heure, on ne voit que les associés se partagent des bénef et font virer leurs salariés...
- Permettre aux salariés d'avoir plus de temps pour leur famille
- Inciter les patrons d'embaucher plus.
Or, à mon avis, les boss hésitent à embaucher!!! Perso, lors du passage à 35h, notre patron a tout simplement supprimé nos pauses

A quand un vrai partage du travail en France? Pour l'heure, on ne voit que les associés se partagent des bénef et font virer leurs salariés...
C'est exactement ce que disent les liberaux et globalement ils ont tort selon moi.Quant aux 35 heures, cela n'a non seulement créé aucun emploi mais a été géré d'une façon catastrophique, irréfléchie sur les modalités, bref cela a coûté quelques millions, ouais c'était un résultat, mais pas celui escompté.
Le concept correct n'est pas <<le temps de travail>>
mais la productivite : <<la quantite de travail accomplie divisee par le temps>>. certains peuples travaillent plus longtemps, mais leur productivite est plus faible que la productivite globale francaise...l histoire de l augmentation/diminution du temps de travail est en grande partie politique et purement ideologique:
Diminuer le temps de travail c'est envoye un signe de "desordre" aux salaries qui pourraient se mettre à revendiquer davantage: si on peut baisser à 35 h pourquoi pas à 32h?
(le temps de travail à baisser globalement depuis des dizaines d'annees mais la productivite à fortement augmentee en parallele , les gens travaillent moins mais produisent beaucoup plus.)
Les etres humains n'etant pas des robots, travailler à de telles cadences avec des semaines de travail de plus de 40h serait surement une catastrophe humainement: explosion des arrets maladie, suicides etc.
Un employe n'est pas 100% efficace pendant sa semaine de travail.
chômage
tristesir je t'en supplie ne me compare pas aux libéraux
Réduire le temps de travail ne créerait pas de jobs, surtout pas 3 heures. Et beaucoup d'employés sont payés sur une base horaire, ils font comment ?
Ce n'est pas aux 35 heures que je m'oppose, ce que je critique cela a été la façon dont ça été conduit brouillonne et lamentable, d'où des millions d'heures de grève.
En Allemagne (j'étais à 38,5h en 1988) cela s'est fait sans douleur avec de vraies concertations internes à chaque entreprise, selon la taille car les problèmes n'étaient pas les mêmes partout.
Et sans suppression de la sacro sainte pause d'un quart d'heure le matin, de toutes façons elle était décomptée.
Si on prend des mesures aussi radicales, c'est avant qu'on discute, qu'on s'arrange, pas après !!!
Perso, par exemple, je prenais toujours mes congés en dehors de juillet août, je faisais la permanence et il n'y avait pas de problème pour les collègues avec famille. Et tout le monde était content.
Maguy



Réduire le temps de travail ne créerait pas de jobs, surtout pas 3 heures. Et beaucoup d'employés sont payés sur une base horaire, ils font comment ?
Ce n'est pas aux 35 heures que je m'oppose, ce que je critique cela a été la façon dont ça été conduit brouillonne et lamentable, d'où des millions d'heures de grève.
En Allemagne (j'étais à 38,5h en 1988) cela s'est fait sans douleur avec de vraies concertations internes à chaque entreprise, selon la taille car les problèmes n'étaient pas les mêmes partout.
Et sans suppression de la sacro sainte pause d'un quart d'heure le matin, de toutes façons elle était décomptée.
Si on prend des mesures aussi radicales, c'est avant qu'on discute, qu'on s'arrange, pas après !!!
Perso, par exemple, je prenais toujours mes congés en dehors de juillet août, je faisais la permanence et il n'y avait pas de problème pour les collègues avec famille. Et tout le monde était content.
Maguy
+1 avec Maguy.
La réduction du temps de travail pourquoi mais seulement dans certains secteurs d'activité après accord de branche et avec les partenaires sociaux.
Que se passe-t-il depuis la mise en place quasie-uniforme des 35h ?
- Les salaires stagnent et le pouvoir d'achat régresse.
- Conséquence: l'économie est en berne et les entreprises créent peu d'emplois ( merci petit Jésus, les départs en retraite sont de plus en plus nombreux )
J'ai mis du temps à comprendre pourquoi la Droite affirmait que l'allongement de la durée du travail permettrait de créer des emplois. Cela me paressait illogique.
Pourtant à bien y réfléchir, plus d'heures travaillées, c'est plus de salaire; c'est plus de pouvoir d'achat donc plus de consommation. Et plus de consommation permet de relancer l'économie et donc de créer des emplois !
Il faut """juste""" trouver le bon équilibre entre durée du travail, pouvoir d'achat des salariés et compétitivité des entreprises
La réduction du temps de travail pourquoi mais seulement dans certains secteurs d'activité après accord de branche et avec les partenaires sociaux.
Que se passe-t-il depuis la mise en place quasie-uniforme des 35h ?
- Les salaires stagnent et le pouvoir d'achat régresse.
- Conséquence: l'économie est en berne et les entreprises créent peu d'emplois ( merci petit Jésus, les départs en retraite sont de plus en plus nombreux )
J'ai mis du temps à comprendre pourquoi la Droite affirmait que l'allongement de la durée du travail permettrait de créer des emplois. Cela me paressait illogique.
Pourtant à bien y réfléchir, plus d'heures travaillées, c'est plus de salaire; c'est plus de pouvoir d'achat donc plus de consommation. Et plus de consommation permet de relancer l'économie et donc de créer des emplois !
Il faut """juste""" trouver le bon équilibre entre durée du travail, pouvoir d'achat des salariés et compétitivité des entreprises
