En revanche, je pense que la société civile peut inverser le rapport de force que tu évoques, à condition qu'elle s'en donne les moyens. Il fut un temps, un certain Raffarin avait dit : "ce n'est pas la rue qui gouverne". Eh bien je crois que si ! La rue (la société civile donc) si elle le décide, si elle se mobilise, peut faire plier les politiques.
En fait, tu es une extrémiste qui s'ignore

Les "braves gens" se contentent de voter pour le PS afin que celui-ci s'occupe de tout. On a vu ce que ces derniers sont capables de faire pour aider les patrons, pardon, le peuple
La lutte des classes existe, oui, evidemment, bien sûr ! Mais si nous cessions de nous opposer les uns aux autres, sans doute avancerions-nous plus vite. La classe des nantis, elle, sait très bien se serrer les coudes, et faire fi de ses querelles intestines quand il s'agit d'écraser le peuple pour en croquer encore un peu plus.
Beaucoup de gens (et pas seulement des riches bien entendu) pensent que si les riches sont bien portant alors les miettes que les riches leur laisseront seront plus grosses que si les riches se portent moins bien. Cela s'appelle la sociale-démocratie. Ceux qui pensent cela sont prêts à défendre les intérêts des patrons et des nantis sans condition, ils acceptent la loi des riches.
Croire qu'un jour les gens vont tous s'unir spontanément pour combattre les injustices est un leurre.