Villepin dégaine le 49-3
Villepin dégaine le 49-3
Villepin dégaine le 49-3 pour le projet égalité des chances
PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin a engagé devant l'Assemblée la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi sur l'égalité des chances, comme l'y autorise l'article 49, alinéa 3, de la Constitution.
Le Premier ministre a choisi de recourir au 49-3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote ni débat, dénonçant "l'obstruction" de l'opposition de gauche, qui a repris jeudi matin sa bataille de procédure pour ralentir le débat sur le texte.
L'opposition dénonce vivement le contrat première embauche (CPE) qui a été introduit dans ce projet de loi par un amendement gouvernemental adopté dans la nuit de mercredi à jeudi. La gauche devrait déposer une motion de censure contre le gouvernement.
SOURCE : yahoo.com
PARIS (Reuters) - Dominique de Villepin a engagé devant l'Assemblée la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi sur l'égalité des chances, comme l'y autorise l'article 49, alinéa 3, de la Constitution.
Le Premier ministre a choisi de recourir au 49-3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote ni débat, dénonçant "l'obstruction" de l'opposition de gauche, qui a repris jeudi matin sa bataille de procédure pour ralentir le débat sur le texte.
L'opposition dénonce vivement le contrat première embauche (CPE) qui a été introduit dans ce projet de loi par un amendement gouvernemental adopté dans la nuit de mercredi à jeudi. La gauche devrait déposer une motion de censure contre le gouvernement.
SOURCE : yahoo.com
Bé tiens on ne s'en serait pas douter qu'il utiliserait cet article pfff
bon il n'y a plus qu'a faire des manifestations pour en demander le retrait comme contre le cip de balladur. ( le retrait avait été effectué deux mois apres l'adoption du contrat). Mais alors je me pose une question pourquoi ce contrat devrait être refusé et bouger le monde alors qu'ils ont accepté le CNE. ( période d'essai de deux ans aussi). Refuser la précarité pour certains et non pour d'autres.
Mais la motion de censure ne peut passer à quoi bon l'utiliser pfff
Le gouvernement a dit que l'année 2006 était l'année de l'égalité des chances il voulait dire l'année de la précarité pour tous.
Avis de balladur sur le sujet :
Edouard Balladur, qui était l'invité de LCI lundi, a jugé que Dominique de Villepin avait "la chance d'avoir derrière lui une majorité qui est sans faiblesse et sans calcul".
"Je rappelle qu'une des raisons de l'échec du CIP en 1994 a été la division de la majorité, avec des calculs partisans et personnels qui ont influé sur les discours et sur l'atmosphère du moment", a-t-il dit en faisant référence à la vive lutte qui opposait alors ses partisans à ceux de Jacques Chirac, dans la perspective de la présidentielle de 1995.
bon il n'y a plus qu'a faire des manifestations pour en demander le retrait comme contre le cip de balladur. ( le retrait avait été effectué deux mois apres l'adoption du contrat). Mais alors je me pose une question pourquoi ce contrat devrait être refusé et bouger le monde alors qu'ils ont accepté le CNE. ( période d'essai de deux ans aussi). Refuser la précarité pour certains et non pour d'autres.
Mais la motion de censure ne peut passer à quoi bon l'utiliser pfff
Le gouvernement a dit que l'année 2006 était l'année de l'égalité des chances il voulait dire l'année de la précarité pour tous.
Avis de balladur sur le sujet :
Edouard Balladur, qui était l'invité de LCI lundi, a jugé que Dominique de Villepin avait "la chance d'avoir derrière lui une majorité qui est sans faiblesse et sans calcul".
"Je rappelle qu'une des raisons de l'échec du CIP en 1994 a été la division de la majorité, avec des calculs partisans et personnels qui ont influé sur les discours et sur l'atmosphère du moment", a-t-il dit en faisant référence à la vive lutte qui opposait alors ses partisans à ceux de Jacques Chirac, dans la perspective de la présidentielle de 1995.
Dans l'hémicycle, en attendant le 49-3...
Une dépêche de l'AP que j'ai trouvé très drôle :
PARIS (AP) - Lorsque Dominique de Villepin vient annoncer à 16h20 à l'Assemblée qu'il déclenche le 49-3, les députés l'attendent de pied ferme. Récit d'une journée au suspense rapidement éventé :
- 10h30, ouverture des travaux : les cernes creusées après avoir ferraillé jusqu'à 2h35 du matin sur le CPE, Jean-Marc Ayrault (président du groupe socialiste) exige une suspension de séance. "Je refuse que l'on confonde débat et obstruction!", s'agace Jean-Louis Debré, cheveux mouillés et visage chiffonné. "Vous semblez de bien mauvaise humeur", ose le communiste Jean-Pierre Brard. Les incidents de séance s'enchaînent.
- 12h30 : Jean-Louis Debré, peu amateur de 49-3, vend la mèche. "Il va se passer ceci : vous allez contraindre le gouvernement à déposer le 49-3 et à ce moment-là, vous allez aller devant les caméras de télévision en disant : 'c'est scandaleux'", déplore-t-il en hochant la tête. La séance est levée. Aucun article n'a été examiné.
- 12h35 : dans les couloirs, le patron des députés UMP Bernard Accoyer prépare le terrain en renvoyant à la gauche la faute du 49-3. "A ce rythme, il faudrait six semaines pour arriver au terme".
- 15h, reprise des travaux : mais où est Dominique de Villepin? A l'Assemblée, on attend de pied ferme le Premier ministre, censé être au Sénat pour les questions. En l'attendant, la gauche fait mine de vouloir reprendre la discussion sur les amendements, pour mieux accuser après le gouvernement d'avoir empêché le débat avec le 49-3. Gérard Larcher, au micro, fait patienter les députés.
- 16h15 : entouré d'un "pack" gouvernemental, Dominique de Villepin prend la parole dans l'hémicycle. "J'ai l'honneur d'engager la responsabilité du gouvernement, je dis bien la responsabilité du gouvernement", lance-t-il. "Vous n'êtes pas élu, allez vous faire élire !", hurle la gauche en brandissant des petits cartons rouges, qui servent à voter la censure. Méprise du Premier ministre, qui y voit un signe footballistique : "Nous ne sommes pas dans un stade!"
- 17h : Jean-Louis Debré lève la séance jusqu'au 21 février, date du débat sur la motion de censure. Les députés partent en vacances, soulagés de ne pas avoir à passer le week-end au Palais-Bourbon.
PARIS (AP) - Lorsque Dominique de Villepin vient annoncer à 16h20 à l'Assemblée qu'il déclenche le 49-3, les députés l'attendent de pied ferme. Récit d'une journée au suspense rapidement éventé :
- 10h30, ouverture des travaux : les cernes creusées après avoir ferraillé jusqu'à 2h35 du matin sur le CPE, Jean-Marc Ayrault (président du groupe socialiste) exige une suspension de séance. "Je refuse que l'on confonde débat et obstruction!", s'agace Jean-Louis Debré, cheveux mouillés et visage chiffonné. "Vous semblez de bien mauvaise humeur", ose le communiste Jean-Pierre Brard. Les incidents de séance s'enchaînent.
- 12h30 : Jean-Louis Debré, peu amateur de 49-3, vend la mèche. "Il va se passer ceci : vous allez contraindre le gouvernement à déposer le 49-3 et à ce moment-là, vous allez aller devant les caméras de télévision en disant : 'c'est scandaleux'", déplore-t-il en hochant la tête. La séance est levée. Aucun article n'a été examiné.
- 12h35 : dans les couloirs, le patron des députés UMP Bernard Accoyer prépare le terrain en renvoyant à la gauche la faute du 49-3. "A ce rythme, il faudrait six semaines pour arriver au terme".
- 15h, reprise des travaux : mais où est Dominique de Villepin? A l'Assemblée, on attend de pied ferme le Premier ministre, censé être au Sénat pour les questions. En l'attendant, la gauche fait mine de vouloir reprendre la discussion sur les amendements, pour mieux accuser après le gouvernement d'avoir empêché le débat avec le 49-3. Gérard Larcher, au micro, fait patienter les députés.
- 16h15 : entouré d'un "pack" gouvernemental, Dominique de Villepin prend la parole dans l'hémicycle. "J'ai l'honneur d'engager la responsabilité du gouvernement, je dis bien la responsabilité du gouvernement", lance-t-il. "Vous n'êtes pas élu, allez vous faire élire !", hurle la gauche en brandissant des petits cartons rouges, qui servent à voter la censure. Méprise du Premier ministre, qui y voit un signe footballistique : "Nous ne sommes pas dans un stade!"
- 17h : Jean-Louis Debré lève la séance jusqu'au 21 février, date du débat sur la motion de censure. Les députés partent en vacances, soulagés de ne pas avoir à passer le week-end au Palais-Bourbon.
Encore plus drôle...
CARTON ROUGE POUR DOMINIQUE DE VILLEPIN !!!
Le Premier ministre, venu aujourd'hui en séance à l'Assemblée nationale pour "engager la responsabilité de son gouvernement" sur son projet de loi sur "l'égalité des chances" qui instaure - entre autres - le CPE, a confondu les bulletins de vote de députés que lui brandissait la gauche avec le carton rouge utilisé par les arbitres !
Lors des votes solennels, les députés disposent de trois bulletins : un bleu pour le "pour", un rouge pour le "contre", et un blanc pour l'abstention.
Lors de l'intervention de Dominique de Villepin, fraîchement débarqué vers 16h15 et flanqué de son "pack" gouvernemental pour annoncer le 49.3, il s'est fait huer par la gauche : "Vous n'êtes pas élu, allez vous faire élire !", ont-ils hurlé en brandissant leurs petits cartons rouges.
Aussitôt, croyant à une raillerie sportive, M. Galouzeau s'en est pris au président du groupe PS et lui a lancé : "Vous pouvez brandir un carton rouge, nous ne sommes pas dans un stade, nous sommes dans l'amphithéâtre de la démocratie !"…
Jean-Marc Ayrault s'est vexé qu'on ait pu penser qu'il se conduise de la sorte : "Je ne suis pas sur un terrain de football effectivement, et je brandissais mon bulletin de vote de député sur lequel sont inscrits mon nom, mon numéro de siège et mon code barre !"
"C'est un inculte du Parlement", ont commenté des députés socialistes...
C'était une bourde, et on se fait un plaisir de la relever. Mais il n'empêche qu'aussi ridicule soit-il, le napoléonien Dominique de Villepin - «apparatchik de parti qui n'a jamais été élu ni même essayé de l'être» - en connaît un rayon sur la "démocratie" puisqu'il a désormais les pleins pouvoirs : ce monarque absolu taille mannequin, en réponse aux jeunes de banlieues qui se sont soulevés l'année dernière, a concocté dans l'urgence et sans concertation un projet de loi qui, sous prétexte de répondre à leurs attentes en rétablissant une soit-disant "égalité des chances", impose non seulement le Contrat Première Embauche mais aussi l'apprentissage à 14 ans et le travail de nuit pour les moins de 16 ans, ainsi que le contrat de responsabilité parentale qui prévoit la suspension des allocations familiales. Et il soutient la répression sécuritaire à l'école engagée par son collègue de Robien.
Redoutable de Villepin... Et qui a dit qu'il était plus "social" que Sarkozy ?
Le Premier ministre, venu aujourd'hui en séance à l'Assemblée nationale pour "engager la responsabilité de son gouvernement" sur son projet de loi sur "l'égalité des chances" qui instaure - entre autres - le CPE, a confondu les bulletins de vote de députés que lui brandissait la gauche avec le carton rouge utilisé par les arbitres !
Lors des votes solennels, les députés disposent de trois bulletins : un bleu pour le "pour", un rouge pour le "contre", et un blanc pour l'abstention.
Lors de l'intervention de Dominique de Villepin, fraîchement débarqué vers 16h15 et flanqué de son "pack" gouvernemental pour annoncer le 49.3, il s'est fait huer par la gauche : "Vous n'êtes pas élu, allez vous faire élire !", ont-ils hurlé en brandissant leurs petits cartons rouges.
Aussitôt, croyant à une raillerie sportive, M. Galouzeau s'en est pris au président du groupe PS et lui a lancé : "Vous pouvez brandir un carton rouge, nous ne sommes pas dans un stade, nous sommes dans l'amphithéâtre de la démocratie !"…
Jean-Marc Ayrault s'est vexé qu'on ait pu penser qu'il se conduise de la sorte : "Je ne suis pas sur un terrain de football effectivement, et je brandissais mon bulletin de vote de député sur lequel sont inscrits mon nom, mon numéro de siège et mon code barre !"
"C'est un inculte du Parlement", ont commenté des députés socialistes...
C'était une bourde, et on se fait un plaisir de la relever. Mais il n'empêche qu'aussi ridicule soit-il, le napoléonien Dominique de Villepin - «apparatchik de parti qui n'a jamais été élu ni même essayé de l'être» - en connaît un rayon sur la "démocratie" puisqu'il a désormais les pleins pouvoirs : ce monarque absolu taille mannequin, en réponse aux jeunes de banlieues qui se sont soulevés l'année dernière, a concocté dans l'urgence et sans concertation un projet de loi qui, sous prétexte de répondre à leurs attentes en rétablissant une soit-disant "égalité des chances", impose non seulement le Contrat Première Embauche mais aussi l'apprentissage à 14 ans et le travail de nuit pour les moins de 16 ans, ainsi que le contrat de responsabilité parentale qui prévoit la suspension des allocations familiales. Et il soutient la répression sécuritaire à l'école engagée par son collègue de Robien.
Redoutable de Villepin... Et qui a dit qu'il était plus "social" que Sarkozy ?
Le PS reporte sa motion de censure
Le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a précisé jeudi que son groupe déposerait une motion de censure contre "la politique sociale du gouvernement" et non sur le projet de loi égalité des chances qui instaure le CPE.
M. Ayrault a précisé que son groupe allait déposer "une motion de censure jeudi prochain (16 février), de telle sorte qu'elle soit débattue le 21 février".
"Nous la déposerons pour qu'elle soit débattue après la période d'interruption des travaux à l'Assemblée, c'est à dire le 21 février, dans des conditions de dignité", a-t-il poursuivi. "Nous n'accepterons pas de venir un samedi au moment où les députés de la majorité, de l'UMP, seront déjà partis en vacances. Nous voulons un débat digne, responsable, pour que le combat que nous avons commencé sur la politique sociale du gouvernement puisse se poursuivre, dans des conditions acceptables, respectables pour la démocratie", a-t-il dit.
Les socialistes ont choisi cette stratégie, qui leur est offerte par l'article 49.2 de la Constitution, afin que leur motion de censure puisse être débattue dans l'hémicycle après la semaine de vacances parlementaires, c'est-à-dire dès le 21 février.
S'ils avaient déposé une motion de censure sur le projet de loi Egalité des chances, celle-ci aurait dû être débattue samedi ou dimanche prochains. Deux jours au cours desquels l'impact médiatique aurait été moindre, sans compter la difficulté pour eux de mobiliser leurs députés (seuls les députés favorables à la motion votent) au moment des départs en vacances.
Si aucune motion de censure n'est déposée sur le projet de loi égalité des chances dans les 24 heures qui suivent le recours à l'article 49.3, soit vendredi soir, il sera alors considéré comme adopté par l'Assemblée.
Le texte doit être examiné par les sénateurs à partir du 23 février.
source
.../...
Je ne comprends vraiment pas les socialistes : si l'opposition de gauche (149 députés socialistes + 22 députés PCF) n'aura pas de problème pour réunir les signatures nécessaires au dépôt d'une motion de censure, celle-ci n'a aucune chance d'être adoptée, l'UMP disposant d'une majorité écrasante avec 364 députés sur 577.
Pourquoi font-ils semblant d'agir ? Par principe ?
M. Ayrault a précisé que son groupe allait déposer "une motion de censure jeudi prochain (16 février), de telle sorte qu'elle soit débattue le 21 février".
"Nous la déposerons pour qu'elle soit débattue après la période d'interruption des travaux à l'Assemblée, c'est à dire le 21 février, dans des conditions de dignité", a-t-il poursuivi. "Nous n'accepterons pas de venir un samedi au moment où les députés de la majorité, de l'UMP, seront déjà partis en vacances. Nous voulons un débat digne, responsable, pour que le combat que nous avons commencé sur la politique sociale du gouvernement puisse se poursuivre, dans des conditions acceptables, respectables pour la démocratie", a-t-il dit.
Les socialistes ont choisi cette stratégie, qui leur est offerte par l'article 49.2 de la Constitution, afin que leur motion de censure puisse être débattue dans l'hémicycle après la semaine de vacances parlementaires, c'est-à-dire dès le 21 février.
S'ils avaient déposé une motion de censure sur le projet de loi Egalité des chances, celle-ci aurait dû être débattue samedi ou dimanche prochains. Deux jours au cours desquels l'impact médiatique aurait été moindre, sans compter la difficulté pour eux de mobiliser leurs députés (seuls les députés favorables à la motion votent) au moment des départs en vacances.
Si aucune motion de censure n'est déposée sur le projet de loi égalité des chances dans les 24 heures qui suivent le recours à l'article 49.3, soit vendredi soir, il sera alors considéré comme adopté par l'Assemblée.
Le texte doit être examiné par les sénateurs à partir du 23 février.
source
.../...
Je ne comprends vraiment pas les socialistes : si l'opposition de gauche (149 députés socialistes + 22 députés PCF) n'aura pas de problème pour réunir les signatures nécessaires au dépôt d'une motion de censure, celle-ci n'a aucune chance d'être adoptée, l'UMP disposant d'une majorité écrasante avec 364 députés sur 577.
Pourquoi font-ils semblant d'agir ? Par principe ?
L'égalité des chances n'est pas l'apanage de l'Assemblée
Les origines socio-professionnelles des députés illustrent le long chemin à parcourir pour assurer l'égalité des chances en France alors que se poursuivent à l'Assemblée nationale les débats - houleux - sur le projet de loi du même nom...
Côté vestimentaire, l'accès à l'hémicycle est déjà très réglementé : veste et cravate obligatoires, jean prohibé pour les hommes. Pas question d'arborer son bleu de travail !
Dans les travées de l'hémicycle, ce sont les catégories sociales élevées qui dominent. Parmi les députés, on trouve 37 avocats, 44 cadres supérieurs, 27 ingénieurs, 31 médecins, 11 chirurgiens et 18 dentistes, 8 pharmaciens et 21 industriels. Parmi les fonctionnaires, 28 sont issus des grands corps de l'Etat et 27 sont de la plus haute catégorie (catégorie A) contre seulement 9 des catégories B et C. Soixante-douze députés viennent du monde enseignant (50 du primaire ou du secondaire, 22 professeurs de faculté). Seuls 3 députés sont d'anciens ouvriers, 2 anciens marins, 21 agriculteurs (dont un seul salarié agricole).
Sans parler de l'inégalité entre hommes et femmes, criante au Palais-Bourbon où l'on compte 75 femmes députées contre 502 hommes (13%). Elles ne sont que 11% dans le groupe UMP, 17% au groupe PS, 18% au groupe Communiste et 3% à l'UDF !
Avec un âge moyen de 57 ans et 3 mois, les jeunes ne sont pas non plus très bien représentés... Quatorze ont moins de 40 ans, 94 moins de 50 ans, 260 ont entre 50 et 60 ans, 173 ont entre 60 et 70 ans et 36 ont plus de 70 ans. Donc au total, seuls 18,7% des députés ont moins de 50 ans.
Côté origines, c'est pire : ne cherchez pas un député «issu de l’immigration» car il n'y en a pas !!!
Côté vestimentaire, l'accès à l'hémicycle est déjà très réglementé : veste et cravate obligatoires, jean prohibé pour les hommes. Pas question d'arborer son bleu de travail !
Dans les travées de l'hémicycle, ce sont les catégories sociales élevées qui dominent. Parmi les députés, on trouve 37 avocats, 44 cadres supérieurs, 27 ingénieurs, 31 médecins, 11 chirurgiens et 18 dentistes, 8 pharmaciens et 21 industriels. Parmi les fonctionnaires, 28 sont issus des grands corps de l'Etat et 27 sont de la plus haute catégorie (catégorie A) contre seulement 9 des catégories B et C. Soixante-douze députés viennent du monde enseignant (50 du primaire ou du secondaire, 22 professeurs de faculté). Seuls 3 députés sont d'anciens ouvriers, 2 anciens marins, 21 agriculteurs (dont un seul salarié agricole).
Sans parler de l'inégalité entre hommes et femmes, criante au Palais-Bourbon où l'on compte 75 femmes députées contre 502 hommes (13%). Elles ne sont que 11% dans le groupe UMP, 17% au groupe PS, 18% au groupe Communiste et 3% à l'UDF !
Avec un âge moyen de 57 ans et 3 mois, les jeunes ne sont pas non plus très bien représentés... Quatorze ont moins de 40 ans, 94 moins de 50 ans, 260 ont entre 50 et 60 ans, 173 ont entre 60 et 70 ans et 36 ont plus de 70 ans. Donc au total, seuls 18,7% des députés ont moins de 50 ans.
Côté origines, c'est pire : ne cherchez pas un député «issu de l’immigration» car il n'y en a pas !!!
Villepin dégaine le 49-3
j ai suivi l episode du carton rouge sur lci , ca fait pas de mal de rigoler un peu vu le dramatique des choses en ce moment , mais quand meme pour le sieur gabouzeau dont le mepris des autres est connu par la celebre appelation dont il designe volontiers ses concitoyens "connard'
il ya aurait beaucoup de connard , selon gabouzeau , en fait tout ceux qui ne partage pas son avis ce qui fait pas mal de francais !
mais la devant ayraut , le maire de ma ville pas terrible lui non plus ,la il a vraiment eu l air d un CON !!!
gabouzeau , une tronche qui date de d avant 1789 , mannequin ! je dirais plutot taillé comme un porte manteau , moi ce type ne me fait meme pas rire , ridicule c est tout !
tiens ,meme sarko est plus credible , pour ceux qui me connaissent ,c est tout dire !
il ya aurait beaucoup de connard , selon gabouzeau , en fait tout ceux qui ne partage pas son avis ce qui fait pas mal de francais !
mais la devant ayraut , le maire de ma ville pas terrible lui non plus ,la il a vraiment eu l air d un CON !!!
gabouzeau , une tronche qui date de d avant 1789 , mannequin ! je dirais plutot taillé comme un porte manteau , moi ce type ne me fait meme pas rire , ridicule c est tout !
tiens ,meme sarko est plus credible , pour ceux qui me connaissent ,c est tout dire !
Bonjour Sophie,
Tout d'abord, vraiment merci pour la qualité de l'information que l'on peut trouver sur ce site.
J'avoue que, sans toute cette info, j'ignorerais tout ce qu'il se passe à l'insu des citoyens car je ne disposais que des médias classiques (télé, presse) et j'étais donc, en grande partie, désinformée même si, au fond de moi, je voyais bien que ça ne collait pas avec la réalité du terrain.
Difficile de creuser l'info à mon niveau quand on est seul d'où ma reconnaissance à l'égard d'actuchômage pour votre utilité publique.
Juste un petit commentaire :
On les accuserait alors de ne rien faire !
En l'occurance, ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens démocratiques dont ils disposent.
Tout d'abord, vraiment merci pour la qualité de l'information que l'on peut trouver sur ce site.
J'avoue que, sans toute cette info, j'ignorerais tout ce qu'il se passe à l'insu des citoyens car je ne disposais que des médias classiques (télé, presse) et j'étais donc, en grande partie, désinformée même si, au fond de moi, je voyais bien que ça ne collait pas avec la réalité du terrain.
Difficile de creuser l'info à mon niveau quand on est seul d'où ma reconnaissance à l'égard d'actuchômage pour votre utilité publique.
Juste un petit commentaire :
Le pire ne serait-il pas qu'ils ne fassent rien ?Je ne comprends vraiment pas les socialistes : si l'opposition de gauche (149 députés socialistes + 22 députés PCF) n'aura pas de problème pour réunir les signatures nécessaires au dépôt d'une motion de censure, celle-ci n'a aucune chance d'être adoptée, l'UMP disposant d'une majorité écrasante avec 364 députés sur 577.
Pourquoi font-ils semblant d'agir ? Par principe ?
On les accuserait alors de ne rien faire !
En l'occurance, ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens démocratiques dont ils disposent.

Villepin dégaine le 49-3
tiens victorine , ton propos me fait penser qu effectivement , qu en plus ils ne se sentent pas tres suivis , ils ont peut etre et probablement les memes doutes qu actu sur l engagement des gens !
le parti socialiste en ce moment a de reel et serieux problemes d adherents , lorsqu on sent sa base fragile , ca rend plus mou ,c est clair !
j ai entendu hollande faire un discours un peu plus violent que dab a cet effet l autre jour , ca a pas fremis dans les chaumieres l appel au peuple !
beaucoup de divisions partout ,ca aide pas a etre coherent .
le parti socialiste en ce moment a de reel et serieux problemes d adherents , lorsqu on sent sa base fragile , ca rend plus mou ,c est clair !
j ai entendu hollande faire un discours un peu plus violent que dab a cet effet l autre jour , ca a pas fremis dans les chaumieres l appel au peuple !
beaucoup de divisions partout ,ca aide pas a etre coherent .
On reproche souvent à tout ce qui est public (administrations, gouvernement, etc) que cela ne va pas assez vite, contrairement au privé.
Tous les premiers ministres, de droite et de gauche, se sont servis du 49-3, qui permet de faire un texte rapidement, qui est adopté automatiquement, sauf si la majorité des députés votent une motion de censure (on pourrait dire une pétition) à l'encontre du gouvernement.
Si cette procédure n'existait pas, il faudrait refaire des élections dès le départ du premier ministre nommé au début du mandat présidentiel en cours !
Quand il faut aller vite, il faut pouvoir le faire !
Concernant Villepin, si les mesures qu'il a prises sont négatives, son successeur pourra les supprimer l'an prochain !
Le problème est que, pour le moment, Jospin et Raffarin s'en sont trop bien tirés, et nous doivent des comptes !!!!
Il faudrait pouvoir mettre en place un tribunal pour les juger publiquement devant les Français !!
Tous les premiers ministres, de droite et de gauche, se sont servis du 49-3, qui permet de faire un texte rapidement, qui est adopté automatiquement, sauf si la majorité des députés votent une motion de censure (on pourrait dire une pétition) à l'encontre du gouvernement.
Si cette procédure n'existait pas, il faudrait refaire des élections dès le départ du premier ministre nommé au début du mandat présidentiel en cours !
Quand il faut aller vite, il faut pouvoir le faire !
Concernant Villepin, si les mesures qu'il a prises sont négatives, son successeur pourra les supprimer l'an prochain !
Le problème est que, pour le moment, Jospin et Raffarin s'en sont trop bien tirés, et nous doivent des comptes !!!!
Il faudrait pouvoir mettre en place un tribunal pour les juger publiquement devant les Français !!