http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010 ... -2009-.phpLa mesure qui exonère de cotisations les embauches au smic dans les très petites entreprises a permis de créer 100 000 emplois de plus que prévu.
Un joli cadeau de Noël, livré avec retard. Au 7 janvier, près de 800 000 embauches ont été réalisées dans les entreprises de moins de dix salariés depuis le lancement, en décembre 2008, de la mesure «zéro charges». Soit, peu ou prou, 100 000 de plus qu'en 2007, une année normale - hors crise - où aucun dispositif spécifique pour inciter à l'embauche dans les TPE n'existait.
Pour le gouvernement, c'est donc la preuve - malgré l'effet d'aubaine des emplois qui auraient de toute façon été créés - de l'utilité de cette mesure en période de crise. «Elle aura non seulement permis de sauver l'emploi dans les TPE en 2009, mais aussi contribué à en créer par rapport à une année normale», se félicite Laurent Wauquiez, le secrétaire d'État à l'Emploi, qui escomptait en septembre, au mieux, faire aussi bien qu'en 2007.
800 000 embauches «zéro charges» en 2009
800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Les leçons du Smic : le travail n'a plus de prix
Pour rappel, la chronique de Dominique Seux du 16/12/2009
http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=3351
Un page savoureuse.....
Le conseil des ministres entérine ce matin la hausse du Smic au 1er janvier et cette hausse mérite que l’on s’y arrête parce qu’elle met en évidence des vraies évolutions en cours autour du salaire minimum. La première est tout simplement la date de la revalorisation. Depuis toujours, la hausse avait lieu le 1er juillet. Cela sera désormais en janvier. Le but est de permettre aux branches professionnelles de négocier les salaires en connaissance de cause.
Quelle que soit la date, cette augmentation du Smic intéressera toujours autant. Elle concerne directement 2,6 millions de salariés dans les entreprises, les associations et les administrations. Leur profil de ces salariés est archi-connu : ils sont souvent à temps partiel dans le commerce et les services et travaillent dans des PME.
Comme depuis 2007, le gouvernement a décidé de ne pas donner de coup de pouce au-delà de la revalorisation automatique de 0,5%. Pour un salarié à plein temps, le Smic passera donc à 1.344 euros par mois, soit 6 euros en plus. Les syndicats ont dénoncé hier ce quasi-gel. Le gouvernement, lui, le justifie en disant que l’inflation est très basse, qu’il y a eu une hausse du Smic de 1,3% en juillet, et en expliquant que la crise et un coût du travail trop élevé font peser des risques énormes sur l’emploi. Toute la difficulté sur ce sujet est que l’on a en tête la santé parfois mirobolante des grands groupes qui n’ont pas de smicards alors que celle des TPE – très petites entreprises – est infiniment plus fragile.
Hausse au 1er janvier, pas de coup de pouce, au final ce ne sont pas de grosses nouveautés... La vraie nouveauté c’est que, de même que les allègements de cotisations patronales aident considérablement les entreprises, un certain nombre de dispositifs nouveaux augmentent sensiblement, désormais, le revenu net des salariés très peu payés. Avec deux enfants, un couple où seul l’un des deux travaille et seulement au Smic perçoit 1.044 euros en revenu salarial. Mais avec le Revenu de solidarité active (RSA), la prime pour l’emploi (PPE) et quelques allocations familiales banales, le revenu global du foyer passe depuis cette année à 1.820 euros, soit 250 de plus qu’en 2008. Le résultat, c’est qu’un salarié « ordinaire » peut avoir près de la moitié de son revenu en prestations. Pour un mi-temps, pour une personne seule, les hausses sont aussi sensibles.
Tout cela permet de constater que l’ensemble représente des milliards d’euros, qui maintiennent sous perfusion le travail peu qualifié. On subventionne les entreprises pour que ce travail ne continue pas de s’enfuir ou d’être mécanisé ; On subventionne les salariés parce que le revenu du travail ne suffit pas pour vivre. Cela veut dire que le travail n’a plus de prix, au sens propre. C’est malsain. Jusqu’où peut-on aller dans cette direction ? Nul ne le sait mais c’est sûrement un des débats cachés de l’après-crise.
Commentaires
MADEF.
Le premier E du sigle MEDEF ne semble là que pour faciliter la diction : je propose de le remplacer par une lettre significative, le A, ce qui donnerait MADEF, Mouvement Assisté Des Entreprises Françaises … et puis, ça fait un peu Madoff, asinus asinum fricat. Pourquoi cette importante novation ? Parce que, directement par des allègements de charges ou indirectement par des aides et prestations diverses à leurs salariés, les entreprises françaises sont de plus en plus assistées.
Cépajust : avec l’euro, les Allemands ont encore une fois gagné la guerre et les pays aux économies moins performantes en sont réduits à la dette causée en grande partie par les subventions tous azimuts de (presque) toutes leurs activités … lorsque l’Allemagne perdra à nouveau la guerre, par exemple avec un euro à deux dollars, donc à 15 yuans, vivrons-nous la même apocalypse qu’en 1945 ?
Lorsque j’étais à mon compte, je me prenais la tête pour imaginer de nouveaux produits ou prestations et, comme les affaires n’allaient pas encore trop mal, je pouvais me contenter de surveiller de loin ma trésorerie, mon compte d’exploitation, et encore de plus loin mon bilan. Les entreprises d’aujourd’hui doivent passer plus de temps à gratter le moindre petit avantage financier, telles celles du CAC 40 qui externalisent leurs bénéfices, qu’à imaginer l’UMO (Unique Marketing Offer) qui les rendrait invincibles sur les marchés.
J’espère au moins que ces acrobaties financières ne donnent pas droit au crédit impôt recherche … mais je ne serais pas étonné de l’apprendre. Alors, par rapport à ces mouvements de fond, la non revalorisation du SMIC n’est importante que pour ceux qui en dépendent, ce qui fait quand même du monde, peut-être 10 millions de personnes si on tient compte de la composition des ménages.
Toujours avec le même mode de calcul, une quinzaine de millions de personnes dépendent du chômage ou de situations analogues, une dizaine du SMIC, voilà le pays « fort » que nous avaient promis nos gouvernants : honte à eux. Seul un petit village gaulois : Neuilly, résiste encore à l’invasion de la précarité, sans compter la diaspora qui est allée planquer son fric à l’étranger et qui ne l’investira pas chez nous.
Serais-je devenu complètement fou ? Le dernier des Mohicans à croire encore aux bienfaits de l’activité payée à son juste prix ? Il y a des moments où je me pose sérieusement la question ! Je pense aussi que le fait de maintenir « sous perfusion le travail peu qualifié » conduit finalement à étouffer le travail qualifié … Le travail mental (à dessein, je n’ai pas écrit intellectuel) qui consiste à tenter d’innover en recherchant la validation du concret n’est pas reposant, j’en sais quelque chose … alors, tous à la chasse aux subventions !
J’ai vu récemment sur une chaîne allemande une émission sur l’art baroque qui expliquait que le stuc s’était répandu à une époque où la matière, marbre ou granit, était chère, ne serait-ce qu’à cause du transport, et la main-d’œuvre bon marché, d’où tout ce temps passé à imiter un matériau noble. Je savais que nous avions une économie baroque, mais si, en plus, elle est en stuc …
Rédigé par Blackstream | mercredi 16 décembre 2009
http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=3351
Un page savoureuse.....
Le conseil des ministres entérine ce matin la hausse du Smic au 1er janvier et cette hausse mérite que l’on s’y arrête parce qu’elle met en évidence des vraies évolutions en cours autour du salaire minimum. La première est tout simplement la date de la revalorisation. Depuis toujours, la hausse avait lieu le 1er juillet. Cela sera désormais en janvier. Le but est de permettre aux branches professionnelles de négocier les salaires en connaissance de cause.
Quelle que soit la date, cette augmentation du Smic intéressera toujours autant. Elle concerne directement 2,6 millions de salariés dans les entreprises, les associations et les administrations. Leur profil de ces salariés est archi-connu : ils sont souvent à temps partiel dans le commerce et les services et travaillent dans des PME.
Comme depuis 2007, le gouvernement a décidé de ne pas donner de coup de pouce au-delà de la revalorisation automatique de 0,5%. Pour un salarié à plein temps, le Smic passera donc à 1.344 euros par mois, soit 6 euros en plus. Les syndicats ont dénoncé hier ce quasi-gel. Le gouvernement, lui, le justifie en disant que l’inflation est très basse, qu’il y a eu une hausse du Smic de 1,3% en juillet, et en expliquant que la crise et un coût du travail trop élevé font peser des risques énormes sur l’emploi. Toute la difficulté sur ce sujet est que l’on a en tête la santé parfois mirobolante des grands groupes qui n’ont pas de smicards alors que celle des TPE – très petites entreprises – est infiniment plus fragile.
Hausse au 1er janvier, pas de coup de pouce, au final ce ne sont pas de grosses nouveautés... La vraie nouveauté c’est que, de même que les allègements de cotisations patronales aident considérablement les entreprises, un certain nombre de dispositifs nouveaux augmentent sensiblement, désormais, le revenu net des salariés très peu payés. Avec deux enfants, un couple où seul l’un des deux travaille et seulement au Smic perçoit 1.044 euros en revenu salarial. Mais avec le Revenu de solidarité active (RSA), la prime pour l’emploi (PPE) et quelques allocations familiales banales, le revenu global du foyer passe depuis cette année à 1.820 euros, soit 250 de plus qu’en 2008. Le résultat, c’est qu’un salarié « ordinaire » peut avoir près de la moitié de son revenu en prestations. Pour un mi-temps, pour une personne seule, les hausses sont aussi sensibles.
Tout cela permet de constater que l’ensemble représente des milliards d’euros, qui maintiennent sous perfusion le travail peu qualifié. On subventionne les entreprises pour que ce travail ne continue pas de s’enfuir ou d’être mécanisé ; On subventionne les salariés parce que le revenu du travail ne suffit pas pour vivre. Cela veut dire que le travail n’a plus de prix, au sens propre. C’est malsain. Jusqu’où peut-on aller dans cette direction ? Nul ne le sait mais c’est sûrement un des débats cachés de l’après-crise.
Commentaires
MADEF.
Le premier E du sigle MEDEF ne semble là que pour faciliter la diction : je propose de le remplacer par une lettre significative, le A, ce qui donnerait MADEF, Mouvement Assisté Des Entreprises Françaises … et puis, ça fait un peu Madoff, asinus asinum fricat. Pourquoi cette importante novation ? Parce que, directement par des allègements de charges ou indirectement par des aides et prestations diverses à leurs salariés, les entreprises françaises sont de plus en plus assistées.
Cépajust : avec l’euro, les Allemands ont encore une fois gagné la guerre et les pays aux économies moins performantes en sont réduits à la dette causée en grande partie par les subventions tous azimuts de (presque) toutes leurs activités … lorsque l’Allemagne perdra à nouveau la guerre, par exemple avec un euro à deux dollars, donc à 15 yuans, vivrons-nous la même apocalypse qu’en 1945 ?
Lorsque j’étais à mon compte, je me prenais la tête pour imaginer de nouveaux produits ou prestations et, comme les affaires n’allaient pas encore trop mal, je pouvais me contenter de surveiller de loin ma trésorerie, mon compte d’exploitation, et encore de plus loin mon bilan. Les entreprises d’aujourd’hui doivent passer plus de temps à gratter le moindre petit avantage financier, telles celles du CAC 40 qui externalisent leurs bénéfices, qu’à imaginer l’UMO (Unique Marketing Offer) qui les rendrait invincibles sur les marchés.
J’espère au moins que ces acrobaties financières ne donnent pas droit au crédit impôt recherche … mais je ne serais pas étonné de l’apprendre. Alors, par rapport à ces mouvements de fond, la non revalorisation du SMIC n’est importante que pour ceux qui en dépendent, ce qui fait quand même du monde, peut-être 10 millions de personnes si on tient compte de la composition des ménages.
Toujours avec le même mode de calcul, une quinzaine de millions de personnes dépendent du chômage ou de situations analogues, une dizaine du SMIC, voilà le pays « fort » que nous avaient promis nos gouvernants : honte à eux. Seul un petit village gaulois : Neuilly, résiste encore à l’invasion de la précarité, sans compter la diaspora qui est allée planquer son fric à l’étranger et qui ne l’investira pas chez nous.
Serais-je devenu complètement fou ? Le dernier des Mohicans à croire encore aux bienfaits de l’activité payée à son juste prix ? Il y a des moments où je me pose sérieusement la question ! Je pense aussi que le fait de maintenir « sous perfusion le travail peu qualifié » conduit finalement à étouffer le travail qualifié … Le travail mental (à dessein, je n’ai pas écrit intellectuel) qui consiste à tenter d’innover en recherchant la validation du concret n’est pas reposant, j’en sais quelque chose … alors, tous à la chasse aux subventions !
J’ai vu récemment sur une chaîne allemande une émission sur l’art baroque qui expliquait que le stuc s’était répandu à une époque où la matière, marbre ou granit, était chère, ne serait-ce qu’à cause du transport, et la main-d’œuvre bon marché, d’où tout ce temps passé à imiter un matériau noble. Je savais que nous avions une économie baroque, mais si, en plus, elle est en stuc …
Rédigé par Blackstream | mercredi 16 décembre 2009
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Bonjour,
ZERO CHARGES = Toujours plus de déficits chroniques
Effectivement si l'Etat dispense le patronat
de payer les charges et que l'Etat
de compense pas le manque à gagner,les déficits se creusent. (il de faut pas avoir fait l'ENA
pour comprendre)
Cette méthode qui consiste à creuser volontairement du déficit par l'intermédiaire d'exonérations diverses et variées n'a qu'un seul objectif tuer
le système par répartition.
L'objectif du pouvoir libéral
est de mettre en place un système par capitalisation car celui-ci sera profitable aux copains
et coquins
.
Quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage
. dit le proverbe populaire.
ZERO CHARGES = Toujours plus de déficits chroniques
Effectivement si l'Etat dispense le patronat



Cette méthode qui consiste à creuser volontairement du déficit par l'intermédiaire d'exonérations diverses et variées n'a qu'un seul objectif tuer

L'objectif du pouvoir libéral



Quand on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage

Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
qui est à la tête te de la plus grosse mutuelle de france 

Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
@ hubert
La mesure concerne les trés petites entreprises - TPE - , et ceux qui gérent ou créent ce type d'entreprise , ce n'est absolument des gens du patronat !
Un de mes amis au chomage " longue durée " en 2007 (sénior dans la galère , 56ans , pas droit au RMI , etc.. .) a crée une petite société de services avec une secretaire et 2 commerciaux , payés au SMIC .
Lui-même depuis 2 ans ne se paie pas ou presque pas ( 600 € /mois pour couvrir sa couverture sociale et sa retraite ..au minimum ...soit 7000 € par an ! ).
Il déclare en charges sociales pour l'URSAFF chaque année : 77 000 €
Ce qui laisse supposer qu'il doit dégager absolument dégager 150 000 € par an de chiffre d'affaires :ce qui n'a jamais atteint actuellement
- résultat net 2007 = - 62000 € ; résultat net 2008 = - 46 000 €
Le bilan de l 'année 2009 ne s'annonce pas mieux ...
Il va tout arrêter et s'enfoncer dans les dettes jusqu'au cou ! ( liquidation judiciaire et remboursement des dettes sur ces biens personnels , interdit bancaire , maison en vente etc...
S'il avait eu l'exonération des charges pour les 3 embauches et lui-même , il n'en serait certainement pas là !!!
La mesure concerne les trés petites entreprises - TPE - , et ceux qui gérent ou créent ce type d'entreprise , ce n'est absolument des gens du patronat !
Un de mes amis au chomage " longue durée " en 2007 (sénior dans la galère , 56ans , pas droit au RMI , etc.. .) a crée une petite société de services avec une secretaire et 2 commerciaux , payés au SMIC .
Lui-même depuis 2 ans ne se paie pas ou presque pas ( 600 € /mois pour couvrir sa couverture sociale et sa retraite ..au minimum ...soit 7000 € par an ! ).
Il déclare en charges sociales pour l'URSAFF chaque année : 77 000 €
Ce qui laisse supposer qu'il doit dégager absolument dégager 150 000 € par an de chiffre d'affaires :ce qui n'a jamais atteint actuellement
- résultat net 2007 = - 62000 € ; résultat net 2008 = - 46 000 €
Le bilan de l 'année 2009 ne s'annonce pas mieux ...
Il va tout arrêter et s'enfoncer dans les dettes jusqu'au cou ! ( liquidation judiciaire et remboursement des dettes sur ces biens personnels , interdit bancaire , maison en vente etc...
S'il avait eu l'exonération des charges pour les 3 embauches et lui-même , il n'en serait certainement pas là !!!
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Mais si votre ami ne paye pas les charges, d'autres devront les payer pour lui, non ?
Il ne faut pas s'imaginer que lorsque l'on fait des exonérations de charges pour les petites entreprises se sont les grosses qui paye, non, d'ailleurs les grosses entreprises payent moins de charges en pourcentage en faisant des montages fiscaux, etc... Ce sont les salariés, les chômeurs, et même les rmistes qui financent ces exonérations de charges, par l'impot, la tva ou simplement la baisse des salaires, car il faut bien payer la sécu, les retraites, etc...
Il ne faut pas s'imaginer que lorsque l'on fait des exonérations de charges pour les petites entreprises se sont les grosses qui paye, non, d'ailleurs les grosses entreprises payent moins de charges en pourcentage en faisant des montages fiscaux, etc... Ce sont les salariés, les chômeurs, et même les rmistes qui financent ces exonérations de charges, par l'impot, la tva ou simplement la baisse des salaires, car il faut bien payer la sécu, les retraites, etc...
Fiscalité des entreprises : les plus gros paient moins
Selon le dernier rapport du Conseil des prélèvements obligatoires, les entreprises françaises sont très loin d'acquitter le taux officiel d'imposition de leurs bénéfices fixé à 33,3%. Leur taux d'imposition implicite (les impôts sur les bénéfices ramenés à l'excédent net d'exploitation) se situe en effet en moyenne à 18%, soit plus de 15 points de pourcentage en dessous du niveau légal !
On pourrait penser que la moyenne est tirée vers le bas par les PME qui bénéficient d'une imposition allégée : il n'en est rien ! Ce sont en effet les plus grosses entreprises, celles du CAC 40, qui bénéficient du taux d'imposition le plus faible : 8% seulement (une étude américaine a montré que les multinationales étatsuniennes ont un taux d'imposition équivalent). Quant aux PME, leur taux se situe en moyenne à 22%.
Les grandes entreprises réduisent leur fiscalité… en appliquant la loi, grâce aux nombreuses dérogations disponibles. Elles le font également, souligne le rapport, par une utilisation abusive des prix de transferts - les prix auxquels les filiales d'une même entreprise s'échangent des biens et des services. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires, notre pays encadre insuffisamment ce genre de pratiques "d'optimisation fiscale". Du côté de Bercy, on répond que la France représente environ 40% de l'ensemble des redressements liés aux prix de transferts dans l'Union européenne.
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... a7ovu2d8e0
-----------------------------------------------
Fiscalité (l'exemple de la taxe carbone retoquée est emblématique), exonérations et allègements, même combat !
Ce sont les plus petits qui se saignent le plus.
On pourrait penser que la moyenne est tirée vers le bas par les PME qui bénéficient d'une imposition allégée : il n'en est rien ! Ce sont en effet les plus grosses entreprises, celles du CAC 40, qui bénéficient du taux d'imposition le plus faible : 8% seulement (une étude américaine a montré que les multinationales étatsuniennes ont un taux d'imposition équivalent). Quant aux PME, leur taux se situe en moyenne à 22%.
Les grandes entreprises réduisent leur fiscalité… en appliquant la loi, grâce aux nombreuses dérogations disponibles. Elles le font également, souligne le rapport, par une utilisation abusive des prix de transferts - les prix auxquels les filiales d'une même entreprise s'échangent des biens et des services. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires, notre pays encadre insuffisamment ce genre de pratiques "d'optimisation fiscale". Du côté de Bercy, on répond que la France représente environ 40% de l'ensemble des redressements liés aux prix de transferts dans l'Union européenne.
http://www.alternatives-economiques.fr/ ... a7ovu2d8e0
-----------------------------------------------
Fiscalité (l'exemple de la taxe carbone retoquée est emblématique), exonérations et allègements, même combat !
Ce sont les plus petits qui se saignent le plus.
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Bien sûr que les grosses entreprises s'arrangent pour payer moins de charges sociales , moins d'impots . Elles ont les moyens d'avoir recours à des experts dans ces domaines .
Maintenant elles ne représentent que 5 % des entreprises françaises ...
Et en ce qui nous concerne , - NOUS sur ce site - , ce n'est pas sur elles que nous pouvons compter pour NOUS sortir du chomage .
77.000 liquidations judiciaires de PME et TPE en 2009 , combien en 2010 ? Avec la reprise... ( voir Mme La...gaffe) ...de la crise !!
N'oublions pas les démélés et les situations dramatiques des petits entrepreneurs ( je ne parle pas ici des auto-entrepreneurs qui vont pour beaucoup , dans des déconvenues certaines ) après le dépot de bilan ;
avec :
- les administrations ( ursaff , cram, pole emploi ,impots , etc...) ,
- les banques ( découvert et passif) ,
- les tribunaux ,
- la famille , suite aux problèmes financiers ( vie de famille , divorce, études des enfants )
et l'obligation de licencier leurs salariés , ce qui n'est pas si facile à faire pour beaucoup d'entr'eux !
Je parle toujours ici d'un sénior au chomage non indemnisé qui a pris des risques , qui a travaillé comme un dingue , et qui a tout perdu !
Maintenant elles ne représentent que 5 % des entreprises françaises ...
Et en ce qui nous concerne , - NOUS sur ce site - , ce n'est pas sur elles que nous pouvons compter pour NOUS sortir du chomage .
77.000 liquidations judiciaires de PME et TPE en 2009 , combien en 2010 ? Avec la reprise... ( voir Mme La...gaffe) ...de la crise !!
N'oublions pas les démélés et les situations dramatiques des petits entrepreneurs ( je ne parle pas ici des auto-entrepreneurs qui vont pour beaucoup , dans des déconvenues certaines ) après le dépot de bilan ;
avec :
- les administrations ( ursaff , cram, pole emploi ,impots , etc...) ,
- les banques ( découvert et passif) ,
- les tribunaux ,
- la famille , suite aux problèmes financiers ( vie de famille , divorce, études des enfants )
et l'obligation de licencier leurs salariés , ce qui n'est pas si facile à faire pour beaucoup d'entr'eux !
Je parle toujours ici d'un sénior au chomage non indemnisé qui a pris des risques , qui a travaillé comme un dingue , et qui a tout perdu !
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
je constate que vous n'avez pas une seule pensée pour les 3 personnes que votre ami va licencier...
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Vous arrivez à lire dans les pensées?je constate que vous n'avez pas une seule pensée pour les 3 personnes que votre ami va licencier...
Ce n'est pas parce qu'on ne mentionne pas quelque chose que l'on n'y pense pas.
Le sujet c'était : ce qui arrive à un type qui a voulu entreprendre et créer de l'emploi. On ne va pas écrire des tartines chaque fois pour bien montrer qu'on a pensé aussi aux licenciés, à leurs conjoints, à leurs enfants etc...
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
c'est étrange que personne ne parle jamais d'exonérer de charges sociales les travailleurs pauvres, les chômeurs ou les bénéficiaires de l'ass... Là, pas de discussions, même avec 500 euros de revenus y faut payer, pour la sécu, pour la retraite, csg, crds, c'est "pédagogique" qu'ils vous disent... 
la logique "baissons les charges des entreprises pour créer de l'emploi" moi ça fait plus de 30 ans que je l'entend marteler par les économistes libéraux, 30 ans et plus qu'ils nous font le coup, et pour quel bilan ? combien de chômeurs en 1980 et combien en 2010 ??? beau bilan en effet... alors j'ose juste émettre l'hypothèse que... ils se foutent de notre gueule !

la logique "baissons les charges des entreprises pour créer de l'emploi" moi ça fait plus de 30 ans que je l'entend marteler par les économistes libéraux, 30 ans et plus qu'ils nous font le coup, et pour quel bilan ? combien de chômeurs en 1980 et combien en 2010 ??? beau bilan en effet... alors j'ose juste émettre l'hypothèse que... ils se foutent de notre gueule !

Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
comment on peux payer 77 000 euros de charges sociales pour 3 salariés au smic ????maillet a écrit : Il déclare en charges sociales pour l'URSAFF chaque année : 77 000 €
Ce qui laisse supposer qu'il doit dégager absolument dégager 150 000 € par an de chiffre d'affaires :ce qui n'a jamais atteint actuellement
-
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Bonjour,
@maillet
MOI J'AIMERAIS COMPRENDRE MAIS SURTOUT IL NE FAUT PAS NOUS RACONTER DES PIPES!!!!
PS: Faites moi parvenir le mon de l'entreprise, je vérifierai sur société.com.
Données
=======
@maillet
3 personnes x 1343,77 Brut(2010) x12 mois= 48 375,72une secretaire et 2 commerciaux , payés au SMIC .
Question bête comment peut on payer 77 000 € d'URSSAF si l'on déclare 48 375,72 € de salaires bruts?déclare en charges sociales pour l'URSAFF chaque année : 77 000 €



MOI J'AIMERAIS COMPRENDRE MAIS SURTOUT IL NE FAUT PAS NOUS RACONTER DES PIPES!!!!

PS: Faites moi parvenir le mon de l'entreprise, je vérifierai sur société.com.

Données
=======
http://www.editions-tissot.fr/droit-tra ... d_art=1791Le nouveau taux horaire du SMIC 2010 est donc fixé à 8,86 euros brut, soit 1.343,77 euros bruts mensuel pour 35 heures hebdomadaires (environ 1.056 euros net mensuel
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
Petit cours de comptabilité à usage de certains :
Compte charges du personnel :
Salaires bruts personnels : 54 000
( personnel ) Ce "salaud de patron " les paie plus que le SMIC (1500 €/mois)
Charges sociales patronales : 12 420
( personnel ) Eh oui ! Il y en a ....Il ne faut l'oublier !
Rémunération dirigeant : 7 000
(dirigeant) Il se paie quand même un petit peu ...( 585 € /mois)
Charges sociales TMS: 3 800
(cotisations dirigeant ) C'est le minimum possible
total charges du personnel : 77 220
Maintenant si vous connaissez un expert comptable , il vous dira la même chose ...et pour cause !
Merci à serabethpour son commentaire : dans une TPE de quatre personnes , on est assez proche de son personnel , et quand on a l'obligation de licencier : ce n'est pas facile !
Je sais trés bien - merci - que ses employés vont se retrouver au chomage ...comme beaucoup d'entre nous - hélas - mais , et c'est que je leur souhaite de retrouver un autre Fou - ( OUI ; il faut etre fou pour créer une entreprise en France) - qui aura peut etre plus de réussite et de chance ( beaucoup de chance !)
Car je le rappelle , ce n'est que dans ces petites boites que l'on retrouvera un boulot ...
Maintenant pour en revenir à mon propos initial , mon ami laisse dans l'aventure :
- ses dettes à rembourser ( prets, charges, loyers, ...etc) sont de 148 800 € ;
- il a touché pendant 3 ans un trés maigre salaire pour nourrir et faire vivre sa famille ;
il est anéanti ... car il y croyait à son projet ...
- Et il n'a pas droit au chomage !!
Compte charges du personnel :
Salaires bruts personnels : 54 000
( personnel ) Ce "salaud de patron " les paie plus que le SMIC (1500 €/mois)
Charges sociales patronales : 12 420
( personnel ) Eh oui ! Il y en a ....Il ne faut l'oublier !
Rémunération dirigeant : 7 000
(dirigeant) Il se paie quand même un petit peu ...( 585 € /mois)
Charges sociales TMS: 3 800
(cotisations dirigeant ) C'est le minimum possible
total charges du personnel : 77 220
Maintenant si vous connaissez un expert comptable , il vous dira la même chose ...et pour cause !
Merci à serabethpour son commentaire : dans une TPE de quatre personnes , on est assez proche de son personnel , et quand on a l'obligation de licencier : ce n'est pas facile !
Je sais trés bien - merci - que ses employés vont se retrouver au chomage ...comme beaucoup d'entre nous - hélas - mais , et c'est que je leur souhaite de retrouver un autre Fou - ( OUI ; il faut etre fou pour créer une entreprise en France) - qui aura peut etre plus de réussite et de chance ( beaucoup de chance !)
Car je le rappelle , ce n'est que dans ces petites boites que l'on retrouvera un boulot ...
Maintenant pour en revenir à mon propos initial , mon ami laisse dans l'aventure :
- ses dettes à rembourser ( prets, charges, loyers, ...etc) sont de 148 800 € ;
- il a touché pendant 3 ans un trés maigre salaire pour nourrir et faire vivre sa famille ;
il est anéanti ... car il y croyait à son projet ...
- Et il n'a pas droit au chomage !!
Re: 800 000 embauches «zéro charges» en 2009
d'accord,
donc 77 000 euros ce ne sont pas les charges sociales, vous comptez les salaires avec !
mais, bon, vous voulez pas non plus que les entreprises soient dispensés de payer les salaires, non ?
"Car je le rappelle , ce n'est que dans ces petites boites que l'on retrouvera un boulot ..."
ah bon ??? des sources ?
c'est pas un peu poujado quand même tous ça ??
donc 77 000 euros ce ne sont pas les charges sociales, vous comptez les salaires avec !
mais, bon, vous voulez pas non plus que les entreprises soient dispensés de payer les salaires, non ?



"Car je le rappelle , ce n'est que dans ces petites boites que l'on retrouvera un boulot ..."
ah bon ??? des sources ?
c'est pas un peu poujado quand même tous ça ??