rsa et etre heberge ?

Problèmes pratiques, casse-têtes administratifs : Peut-être qu'un(e) participant(e) de ce forum pourrait vous répondre ?

Modérateurs : superuser, Yves

maillet

Re: rsa et etre heberge ?

Message par maillet »

A ce propos, J'ai lu il y a peu sur un site -je ne sais plus lequel - qu'un gars avait dépanner un pote dans la galère;
Un controleur de la caf est passé , le pote a ouvert ...alors que le gars était au boulot !
Le controleur a demandé ou fouillé les bulletins de paie et les avis d'impots.
Il a donc conclu à l'hébergement gratuit pour le chomeur et situation maritale pour les deux .
Le bienfaiteur est réputé " Homosexuel délictuel " au conseil général ...
Le copain , au rsa depuis juin 2008 , doit retourner à la rue alors qu'il suivait une formation à ses frais !

Il y a quand même de gros enfoirés à la CAF !!
Invité

Re: rsa et etre heberge ?

Message par Invité »

Finalement quand on est dans la panade, il faut rester tout seul dans son coin, pour ne pas perdre sa maigre allocation?
Il ne faut surtout pas être solidaires, loger quelqu'un qui ne peut plus payer son loyer etc...
La bêtise de notre politique sociale est consternante.
lobozo

Re: rsa et etre heberge ?

Message par lobozo »

"pour vivre heureux, vivons caché"
face à popole ou a la caf, il vaux mieux éviter de raconter sa vie.
Si vous avez des problèmes de santé, d'alcool ou autre, n'en parlez pas, vous risquez de mettre le doigt dans un engrange dangereux.
Si vous faites du bénévolat, même chose, gardez le pour vous, même si l'agent de popole est sympa et s'inquiète de vos activités, ne lui dites rien !
Ne dites jamais qu'un parent vous aide financièrement de temps en temps !! Si on vous demande comment vous faites pour vivre, faites comme les politiques, ne répondez pas, ou plaignez vous du genre "c'est difficile, j'ai du mal". Ne dites pas non plus si vous revendez des trucs sur e-bay ou dans les vides greniers, ni même que vos parents vous invites régulièrement à manger chez eux, rien !
Si vous avez des projets du genre écrire un livre, devenir peintre ou chanteur, ne vous confiez pas, ils seraient capable de vous faire basculer dans le régime des indépendants...
bluesy

Re: rsa et etre heberge ?

Message par bluesy »

je suis ecoeurer par ce systeme quand on veut etre reglo on se fait baiser et quand on vois ce que certain ont en debarquant de leur pays pour toucher notre systeme social et que eux on leur donne tout j'ai honte d'etre francais.je suis au fond du gouffre prochaine etape dehors,apres on se demande pourquoi ya de plus en plus de braquage si je doit en arriver la pour vivre alors j'hesiterai pas une seconde
Invité

Re: rsa et etre heberge ?

Message par Invité »

et que eux on leur donne tout
???
Vous parlez aussi des immigrants parqués comme à Sangatte?
Vous les enviez?
bluesy

Re: rsa et etre heberge ?

Message par bluesy »

non pas ceux la mais comme le type qui vit au dessus de chez moi et qui vend de la came et qui profite de notre systeme social !!!
superuser
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Localisation : Paris

Re: rsa et etre heberge ?

Message par superuser »

Comme beaucoup, il vend de la came parce qu'en bossant, on lui offrirait le Smic...

De haut en bas, ce système favorise la malhonnêteté, quand il ne l'encense pas.
Mais n'oublions pas ceux qui, déjà repus et gavés, continuent à en croquer sur notre dos : ce sont les pires.
Kariboo

Re: rsa et etre heberge ?

Message par Kariboo »

superuser a écrit :C'est épouvantable. Avec le RSA, c'est devenu pire.
Dire qu'il y en a pour cracher sur "la France des assistés" alors que pour toucher une misère, c'est la croix et la bannière.
Bonjour

je me joins à la conversation.

Pour ma part, le RSA je le paye, environ 300 euros pour 2009.
C'est un prélèvement social supplémentaire de 1,1% mis en place en 2009 sur les dividendes (revenus de mon travail, pas du capital)

La question est donc: ou vont ces 300 euros ?

Une chose est certaine, ils sortent bien de ma poche.
Invité

@Kariboo

Message par Invité »

SOLIDARITÉ

La contradiction entre le « tout-liberté » à l’américaine (sans l’égalité) et le tout-égalité à la soviétique (sans la liberté), tente de se résoudre en France dans la présence de droits collectifs qui s’expriment dans la triangulation républicaine liberté – égalité – fraternité. Du point de vue des républicains, l’idée de la fraternité signale qu’on ne se choisit pas, mais que l’on fait partie d’une société (et non d’une communauté), comme dans une famille où l’on ne demande pas à un frère s’il veut bien avoir l’obligeance d’être « solidaire » de ses autres frères et sœurs.

Au contraire, le modèle anglo-saxon de la liberté, toute la liberté, rien que la liberté s’oppose à l’imposition de droits collectifs qui sont vécus comme des freins insupportables à la logique du contrat libre entre les individus. Dans ce modèle, par exemple, l’éducation n’est pas un droit collectif mais une simple rencontre entre une offre privée d’éducation est une demande privée d’éducation : elle peut donc faire l’objet d’un commerce.
La solidarité suppose le registre du volontariat. Nul n’est obligé d’être solidaire. Il s’agit essentiellement d’une attitude individuelle, proche de la charité. La fraternité, en revanche, impose le principe de droits collectifs ou, si l’on veut, d’une « solidarité obligatoire » imposée, non volontaire, non libre et non négociable.

Or ce vieux terme de la gauche ouvrière, la « solidarité », est aujourd’hui récupéré par la droite et détourné de son sens. L’intérêt de la manœuvre est de culpabiliser la victime et la société civile. Si les choses vont si mal, c’est du fait d’un manque de solidarité entre les gens (donc entre les victimes de l’exploitation elles-mêmes). Les gens sont devenus si «individualistes », ma brave dame ! nous répète sans fin un système qui a tout fait pour casser les organisations collectives. Le patron de Michelin qui licencie 7000 ouvriers l’année de ses bénéfices record n’est pas un « individualiste », lui !

Dernier forfait en date de cette escroquerie intellectuelle, la journée de la solidarité avec les personnes âgées. Après avoir défiscalisé à mort les patrons, exempté les entreprises de cotisations sociales (pour les vieux, donc…), le gouvernement demande aux travailleurs de rendre une journée fériée à la Pentecôte et d’augmenter d’une journée de travail les profits des entrepreneurs.

L’appel incessant à la solidarité, thème faussement généreux, vise à détruire le sentiment d’un destin commun encadré par des droits collectifs, au profit d’une philosophie du contrat dans laquelle on fait appel à l’engagement sélectif des uns au profit des autres.
A cette philosophie correspond la montée de l’humanitaire comme corollaire à l’effondrement du politique. Il s’opère alors un transfert de responsabilités de l’État vers la société civile : la puissance publique qui détruit les garanties sociales, le droit du travail, qui prône une politique monétaire, qui fait flamber la bourse et qui défiscalise les entreprise, encourage dans le même temps une « économie solidaire » qui confie aux associations le soin de réparer les dégâts de ses choix politico-économiques.

Quand j’entends le mot « solidarité », je sors mon code du travail !

source: http://www.scoplepave.org/ledico/frame_dico.htm

Quelques précisions:
- les rSastes eux-mêmes contribuent au paiement de leur rSa (prise en considération de tout type d'épargne, de tout type d'équipement en leur possession)
- il y a une telle crise et un tel taux de chômage que rSa ne veut pas dire fainéant ou profiteur
- c'était sûr qu'en créant cette taxe l'état diviserait, et en toutes choses quand une personne (ici physique) divise, crée du conflit entre des gens égaux, en favorisant certains aux dépens des autres, c'est qu'elle est mauvaise dans son fond (une moralité ancestrale), ici la personne physique représente tous les intérêts des capitalistes de haut niveau (la spiritualité du capitalisme et tout ce qu'elle implique en inégalités, sur ce site beaucoup d'infos). Et ce système dirigeant qui prône la lutte contre ceci-cela, est totalement immoral lui-même.

Vous êtes victime tout autant que les rSastes à mon avis et seulement sur ce point de vue où vous contestez qu'on vous enlève 300 euros, car pour le reste vous avez la chance d'avoir un revenu et un toit sur la tête !
lobozo

Re: rsa et etre heberge ?

Message par lobozo »

Kariboo a écrit :
Pour ma part, le RSA je le paye, environ 300 euros pour 2009.
C'est un prélèvement social supplémentaire de 1,1% mis en place en 2009 sur les dividendes (revenus de mon travail, pas du capital)

La question est donc: ou vont ces 300 euros ?

Une chose est certaine, ils sortent bien de ma poche.
c'est moi qui les touche, c'est ma consommation mensuelle de vin... je ne bois que du Bordeaux grand cru, sinon je le digère mal... et puis il y a aussi mon chat qui ne mange que du beefsteak premier choix.... :|
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