Hospitalisation d'office

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Modérateurs : superuser, Yves

victorine83

Hospitalisation d'office

Message par victorine83 »

Je crée un nouveau post car le sujet était trop éloigné du problème de la retraite (et Yves va nous remonter les bretelles :wink: )

St Dumortier a écrit :
Bonjour,

Excusez moi, je vais m’éloigner à nouveau du sujet, mais je souhaite répondre au message déjà ancien de victorine83 (en page 1).
L’ensemble est résumé ici : (pour vous éviter la manip) et quelque part, il s'agit un peu de nos "retraites" quand même.

Citation:
Enfin, le projet renforce les pouvoirs des maires et des préfets en matière d'internement psychiatrique. Le texte leur permettra de recourir à des hospitalisations d'office quand la sûreté des personnes ou l'ordre public sont menacés. Les décisions de sortie d'essai des malades seront mieux encadrées.
Ma réponse à cette citation avait été celle-ci :
Attention de ne pas tout mélanger...

Cette mesure, nous, les gens concernés (j'ai un fils de 23 ans qui est psychotique), nous en avons besoin.

Rappelez-vous du drame de Pau...

Les maladies psychiatriques sont très difficiles à gérer. Lorsque mon fils est sous traitement médical, tout va bien. Mais comme tout va bien, il ne se considère pas comme malade, donc ne veut plus prendre de médicament, donc il arrête son traitement... et rechute...

Et là, c'est la descente aux enfers car la maladie reprend son pouvoir et il n'est plus lui-même (complètement à l'ouest) et je ne sais plus quoi faire. Il fuit la maison car il ne veut pas aller chez le psychiatre, il vit dehors et sombre dans la déchéance.

Et ça fait 6 ans que je vis ce cauchemar car, quand il n'est pas bien, je n'ai aucun moyen de le faire hospitaliser.

La procédure veut que j'appelle un médecin qui fera un 1er certificat (car il en faut 2, le 2ème pouvant se faire aux urgences). Le problème, c'est qu'il faudrait que je bloque physiquement mon fils pour qu'il soit vu par un médecin et c'est mission impossible (il fait tout de même 1,90m). Donc, je n'ai d'autre choix que de le voir se dégrader sans rien pouvoir faire.

Je ne vais pas m'étaler plus longtemps sur le sujet qui ne rentre pas dans le cadre des préoccupations des DE mais c'était juste pour vous expliquer que cette mesure peut aider les familles concernées par le problème des maladies psychiatriques.
St Dumortier me répond :
Victorine83,

Vous le savez, en matière d’hospitalisation, il existe déjà deux procédures qui permettent d’hospitaliser une personne contre son gré ou en dépit de son consentement éclairé.
L’hospitalisation à la demande d’un tiers et l’hospitalisation d’office.
http://vosdroits.service-public.fr/part ... F761.xhtml
http://www.legifrance.gouv.fr/ suivre : les codes Code de la santé publique / nouvelle partie législative Livre II Lutte contre les maladies mentales Titre Ier Modalités d'hospitalisation

Ces mesures sont strictement réglementée comme vous nous l’avez dit (2 certificats et durée limitée). Elle sont mises en œuvre suite à une décision du préfet (ou d’un tiers tenu d’informer ce dernier dans un délai de 48h).
Cette « lourdeur » d’intervention est la garantie nécessaire contre un éventuel abus de position dominante sur des personnes psychologiquement fragiles.
Il vous faut comprendre que votre fils est majeur. La loi protège les citoyens et vous devez accepter de ne plus être considéré : ni comme agissant « a priori » en son nom (sauf à en avoir obtenu la tutelle par le juge concerné), ni « a priori » soucieuse des ses intérêts personnels dans la recherche de son autonomie et de son épanouissement personnel.
(J’image que vous vous étranglez à lire cela, mais…il est indispensable de l’admettre).

Votre fils est reconnu psychotique, il relève d’une pathologie. D’autres pathologies ont pour conséquence des comportements non conformes, en désaccord avec l’ordre public. Alzheimer c’est assez « chaud» dans le genre.
Ce qui pourrait vous aider c’est une médecine réactive et disponible en réponse à une pathologie reconnue.
Ce qui pourrait vous aider c’est la reconnaissance du travail d’accompagnement et un soutien à votre activité de «aidant».
Ce qui pourrait vous aider, votre fils, vous-même et tous les autres serait que vous puissiez accéder rapidement aux soins en cas de « crise aiguë » ainsi qu’à un suivi médical plus conséquent ; (Et surtout plus sollicitant. J’entends par là : que l’on cesse d’exiger encore et toujours que ce soit le « petit » qui fasse le premier pas).

Je comprends votre démarche et vos attentes quand vous voulez nous « expliquer que cette mesure peut aider les familles concernées par le problème des maladies psychiatriques. » mais l’intention que vous supposez n’existe pas dans cette proposition de loi.

En réalité il ne s’agit pas ici d’apporter une aide médicale, mais bien d’inciter des autorités relevant du politique à user d’un pouvoir existant dans une unique considération de maintien de l’ordre public.
Accessoirement, cette mesure, préconisée au sein d’un « Plan de prévoyance de la délinquance », fait que votre fils «malade psychiatrique» et devant être soigné comme tel sera devenu un «délinquant potentiel» et sera traité comme tel.
Peut-être que c’est le cas de votre fils (vous semblez très inquiète). Mais pensez que ce n’est certainement pas le cas de beaucoup d’autres comportements atypiques.
Pensez aussi qu’un autre comportement qui annoncerait comme nouvelle une mesure existante de protection du malade, en la lisant comme un outil de prévention à la délinquance, pourrait sembler aussi psychotique que celui de votre fils.

Vous me répondrez peut-être :-« Paranoïa ! ». Je vous rétorquerai : -« J’espère ! ».
Mais je ne vois pas en quoi donner le pouvoir que vous avez, à un autre, peut bien vous aider, vous plus que l'autre et moins encore aider votre fils.
Je réponds ce jour :
Il vous faut comprendre que votre fils est majeur. La loi protège les citoyens et vous devez accepter de ne plus être considéré : ni comme agissant « a priori » en son nom (sauf à en avoir obtenu la tutelle par le juge concerné), ni « a priori » soucieuse des ses intérêts personnels dans la recherche de son autonomie et de son épanouissement personnel.
(J’image que vous vous étranglez à lire cela, mais…il est indispensable de l’admettre).
Oui, St Dumortier... effectivement, je m'étrangle !!!

Mon fils est majeur, c'est un fait... mais un majeur malade qui a besoin de soins.

La loi protège les citoyens mais elle m'oblige aussi à porter assistance aux personnes en danger.
Ne serait-ce pas criminel de laisser errer une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer sous prétexte qu'elle est libre et majeure ?
C'est exactement la même situation en ce qui concerne mon fils quand il est en rechute et livré à lui-même dans la rue avec tous les dangers que cela comporte.

Quant à ses intérêts personnels dans la recherche de son autonomie et de son épanouissement personnel... l'autonomie, dans son cas, c'est de la pure utopie surtout dans notre société qui exclut les personnes atteintes d'un handicap et comment parler d'épanouissement personnel quand une personne perd sa santé mentale et physique (il a déjà été hospitalisé dans un grave état de dénutrition)
Ce qui pourrait vous aider c’est une médecine réactive et disponible en réponse à une pathologie reconnue.
Ce qui pourrait vous aider c’est la reconnaissance du travail d’accompagnement et un soutien à votre activité de «aidant».
Ce qui pourrait vous aider, votre fils, vous-même et tous les autres serait que vous puissiez accéder rapidement aux soins en cas de « crise aiguë » ainsi qu’à un suivi médical plus conséquent ; (Et surtout plus sollicitant. J’entends par là : que l’on cesse d’exiger encore et toujours que ce soit le « petit » qui fasse le premier pas).
Oui, St Dumortier, je suis entièrement d'accord avec vous mais tout cela n'existe pas !!!
Et en attendant qu'hypothétiquement cela puisse exister un jour (mais là... faut pas rêver non plus), je ne peux pas laisser mon fils mettre sa vie en péril.
En réalité il ne s’agit pas ici d’apporter une aide médicale, mais bien d’inciter des autorités relevant du politique à user d’un pouvoir existant dans une unique considération de maintien de l’ordre public.
J'comprends pas trop car cette loi existe déjà... et est très encadrée pour éviter les abus et, à ma connaissance, c'est toujours sur avis médical que la personne est hospitalisée que ce soit à la demande d'un tiers ou en HO.
Accessoirement, cette mesure, préconisée au sein d’un « Plan de prévoyance de la délinquance », fait que votre fils «malade psychiatrique» et devant être soigné comme tel sera devenu un «délinquant potentiel» et sera traité comme tel.
Peut-être que c’est le cas de votre fils (vous semblez très inquiète). Mais pensez que ce n’est certainement pas le cas de beaucoup d’autres comportements atypiques.
Non... dans cette situation très douloureuse, j'ai la chance que mon fils ne soit pas délinquant et d'ailleurs, il n'a jamais été traité comme tel, ni au commissariat, ni à l'hôpital mais bel et bien comme une personne malade qui a besoin de soins (de toute façon, quand il rechute, c'est impossible de ne pas le voir).
Mais je ne vois pas en quoi donner le pouvoir que vous avez, à un autre, peut bien vous aider, vous plus que l'autre et moins encore aider votre fils.
Non, ce pouvoir, je ne l'ai pas car il est inapplicable dans le cas de mon fils et pour de nombreuses familles qui vivent cette situation.

Bon voilà... je comprends votre vision globale à ce sujet mais, pour protéger la liberté des personnes aux comportements atypiques qui pourraient être éventuellement compromise, cela ne peut pas se faire aux détriments de ceux qui ont besoin d'être protégés contre eux-même ou plutôt contre la maladie qui les détruit.

De plus, sachez que le nombre de places dans les HP est très restreint et que les médecins ne garderont pas une personne arbitrairement en hospitalisation. Beaucoup de gens auraient besoin d'être hospitalisés mais le peuvent par manque de lits ou d'autres sortent prématuremment en raison d'une urgence.
Monolecte

Message par Monolecte »

Bonjour Victorine et bienvenue au club des familles de personnes malades mentales (là, le panel de maladies est vaste).

Le fait que ton fils soit majeur n'implique pas forcément qu'il soit reconnu responsable de ses actes et qu'en dernier recours, ce ne soit pas toi qui réponde de ses actes.
Pour ma part, au prise depuis toujours avec un parent psychotique, j'ai fini par demander sa mise sous tutelle administrative et son classement en majeur protégé.
Maintenant que c'est l'État qui est responsable des actes de ce parent et non plus moi, je peux te dire que la prise en charge médicale a changé du tout au tout!

Bon courage à toi!
victorine83

Message par victorine83 »

Merci Monolecte pour ce message réconfortant.

Je suis en train effectivement d'explorer cette piste mais mon fils s'y oppose et comme je respecte ses droits fondamentaux d'être humain, je ne veux pas aller contre sa volonté en dehors des soins dont il a besoin.

Je précise que psychotique, pour ceux qui ne connaissent pas, ne veut pas dire débile mental. Mon fils est allé jusqu'en terminal et possède de très grandes facultés intellectuelles. C'est la maladie et seulement la maladie qui occulte ses facultés. C'est un véritable gâchis et il n'existe aucune structure adaptée à ce cas.

J'espère juste qu'un jour, nous trouverons la solution dont il a besoin mais, en l'état actuel de la situation, ma préoccupation première est de protéger sa santé.
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Victorine83,
si j'ai tardé à vous répondre c'est bien que le sujet est particulièrement brulant. Je comprends, soyez en sure, ce que représente votre point de vu d'accompagnant.
Votre vive réaction manque de recul dans la lecture de ce que je vous dis.
Bien sur que rien n'existe pratiquement, mais tout cela DEVRAIT exister puisqu'inscrit dans la loi.

Ici on ne vous apporte pas une aide supplémentaire,
mais on se sert de la situation de votre fils pour "museler" d'autres situations.

ps: des structures adaptées existent mais en nombre infinitésimal et peut-être pas sur votre secteur. Il faut bien chercher sans relâche.

Monolecte,

Avec la loi de 2002, maintenant c'est payant.!
En moyenne 90€ en moin pour les personnes sous protection et qui bénéficient de l'AAH.
Plus une réforme en cours des TPS (Tutelle aux Prestations Sociales) qui va retirer cette mesure aux opérateurs historiques pour des opérateurs nouveaux.
QUI ??
COMMENT ??
Le flou artistique est de rigueur en la matière.

C'est à mon avis, à surveiller de prés.
De Villepin a bien dit:
" nous voulons procéder par petites mesures",
il me semble.
victorine83

Message par victorine83 »

St Dumortier, c'est vrai que ma réaction est vive mais croyez-moi, il n'y a aucune animosité de ma part.
Bien sur que rien n'existe pratiquement, mais tout cela DEVRAIT exister puisqu'inscrit dans la loi.
DEVRAIT... N'EST PAS !!!

Donc je n'ai pas le choix... il ne me reste plus que l'hospitalisation pour qu'il ait les soins indispensables à son état de santé...

Son hospitalisation actuelle s'est faite sur une demande de HO de ma part au maire par l'intermédiaire du commissariat et d'un magistrat. Il a, cependant, été vu par un médecin, comme le prévoit la procédure.
J'ai dû batailler au commissariat car rien n'est prévu, dans ce cas précis, pour la non assistance à personne en danger si celle-ci ne trouble pas l'ordre public.

Pour les hospitalisations abusives, je ne pense pas que les médecins soient particulièrement enclin à ce genre de méthode ; je n'y crois d'ailleurs pas du tout.
Monolecte

Message par Monolecte »

Victorine, tu soulèves ici l'un des grands tabous de notre société : la maladie mentale. Fais gaffe de ne pas prendre les interventions ici directement pour toi.
Pour les familles des malades, il s'agit souvent d'un long parcours de solitude et de douleur, et vu de l'extérieur, tout ceci n'est pas toujours très compréhensible.
Perso, j'ai poursuivi avec toi en MP!
:)
victorine83

Message par victorine83 »

J'ai répondu à ton MP Monolecte mais aucune trace de ce message donc je ne sais pas si tu l'as bien reçu.
Monolecte

Message par Monolecte »

Pas eu! :cry:
victorine83

Message par victorine83 »

Nouvel essai par e-mail :lol:
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

victorine83,
je vois bien que ce sujet et mes propos "généralistes" vous affectent tout particulièrement.
Je n'insisterais pas. Sauf questionement particulier de votre part.
De plus monolecte sera de très bon conseil.

Voici un lien http://aideparentale.ifrance.com/comparaisonBF.html
où vous retrouverez toutes vos justes revendications,
Il faudrait rendre aux parents leur faculté d'initiative totalement bridée par le pouvoir politique et technocratique en place pour essayer de développer ce genre d’établissements avec le Privé
mais également l'inquiétude que je voulais exprimer.
Où est le serment d'Hippocrate?
Il y a 50 ans la médecine s'acharnait à essayer de guérir les patients avec peu de moyens et de traitements!
Aujourd'hui on se débarrasse du patient avec la complicité des édiles, de certains médecins technocrates, et même des organisations parentales allant dans le même sens que nos technocrates !
:) Amical respect.
victorine83

Message par victorine83 »

Ce n'est pas envers vous, St Dumortier, que va ma virulence mais bien envers le système qui n'a d'autre politique que d'exclure tout être hors norme.
Tidji

Message par Tidji »

Je suis Infirmier dans un grand Hôpital Psychiatrique Parisien et avec mes 20 ans d'expérience, je ne peux que comprendre votre sentiment et votre réaction, mais malheureusement cette loi n'aura pas l'effet que vous attendez.
Je m'explique. Le secteur dans lequel je travail, représente un quartier de Paris très touristique, et lors de grandes manifestations culturelles, nous voyons affluer de nombreux patients sous HO, qui ne relèvent pas frorcément d'un prise en charge dans un service de psychiatrie, et pour qui nous avons beaucoup de mal à faire lever le HO. Résultat pour 35 lit, nous avons 37 patients, et nombreux de nos patients qui ont eux besoins de soins ne peuvent plus être accueillis. Nous sommes 2 infirmiers par roulement, quels soins pouvont nous apporter dans ses conditions ? Nous transferons sans cees des patients d'un service à un autre, d'un hôpital à un autre, il est où le suivis ? Le sens ? Le respect des familles et des patients ?
Si vos difficultés montrent de façon criante votre détresse sachez, que nous soignant nous la partageons, en voyant de tel gachis. La psychiatrie est en crise, elle est méprisée depuis des décénnies par les pouvoirs en place, qu'ils soient de droite comme de gauche, et la seule réponse du gouvernement actuel, c'est du sécuritaire. La plupart des maires ne vont pas hésités à utilisés cette loi, pour faire interné ceux qu'on nomme rapidement des "sociopathes" qui gênent, qui dérangent, afin de faciliter leurs réélections. Et lorsque tous nos services de psychiatrie publique seront plein, nous ne pourrons plus prendre en charge les psychotiques. Votre seul recours sera de vous retourner vers la psy privée, enfin si vous avez les moyens bien sur.
Aller faire un tour sur le site de serpsy (www.serpsy.org) et vous verrez que des soignants, des patients et des familles de patients, réfléchissent ensemble et se battent ensemble pour améliorer la prise en charge.
Bon courage pour la suite
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Merci Tidji.

Ici le lien de Tidji
victorine83

Message par victorine83 »

Aller faire un tour sur le site de serpsy (www.serpsy.org) et vous verrez que des soignants, des patients et des familles de patients, réfléchissent ensemble et se battent ensemble pour améliorer la prise en charge.
Bon courage pour la suite
Merci Tidji pour cette info, je pense qu'elle me sera utile.
St-Dumortier

Message par St-Dumortier »

Bonjour,

Désolé Victorine83 de réveiller un sujet douloureux mais voici les actualités qui nous ratrappent .....
Le vaste plan de Nicolas Sarkozy pour la prévention de la délinquance
C'est dans un souci de prévenir la récidive que s'inscrit le volet psychiatrie du plan de Nicolas Sarkozy, qui a affirmé la "nécessité d'une prévention psychiatrique". Il a ainsi annoncé la création d'une période d'observation de 72 heures, au lieu de 24 heures aujourd'hui, pour confirmer ou non le besoin d'une hospitalisation sous contrainte et ouvert la possibilité pour le maire de prononcer une hospitalisation d'office aux mêmes conditions que le préfet. Ils sont aujourd'hui limités aux cas de danger imminent pour la sûreté des personnes. De même, s'il s'agit de maintenir l'exigence d'avis convergents de deux psychiatres pour décider de la sortie d'un patient, il reviendra au préfet d'en décider, selon le souhait du ministre de l'Intérieur.
prévention de la délinquance ! ...
Je gage que ce n'est pas le genre de médecine que vous attendiez pour votre fils .... :cry:
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