Résistance à l'ANPE
Résistance à l'ANPE
Suivi mensuel des demandeurs d’emploi par l’ANPE :
DECLARATION D’ETHIQUE PROFESSIONNELLE
ET CITOYENNE
Notre métier, c’est en priorité d’aider les demandeurs d’emploi à trouver du travail, et c’est ce que les chômeurs attendent légitimement de nous. Or
IL N ‘Y A PAS D’EMPLOI POUR TOUS
La multiplication des entretiens ne créera pas d’emploi mais augmentera les risques, pour les demandeurs, d’être contraints, harcelés et sanctionnés.
Nous, agents de l’ANPE, déclarons ne pas vouloir nuire, de quelque façon que ce soit, à des gens blessés par la privation d’emploi et de revenu.
Nous refusons d’exclure de l’exclusion et nous ne générerons plus aucune radiation sans avoir pris le soin d’en mesurer la portée morale et les préjudices humains.
Nous proposerons mais n’imposerons pas les prestations. Nous ne mettrons pas de force les chômeurs dans des petites cases. Nous n’utiliserons pas le chantage à la radiation.
Nous refusons d’être désignés nommément à la colère des chômeurs. Nous refusons d’être une police sociale conditionnée à la répression au détriment de notre mission de service public de conseil à l’emploi.
Ni les chômeurs ni les agents de l’ANPE ne peuvent être tenus pour responsables de la dégradation du marché de l’emploi et de la précarisation croissante. Nous sommes solidaires des chômeurs.
Nous refusons de contribuer à la production de chiffres falsifiés, fausses offres et faux entretiens, et nous choisissons de recentrer nos pratiques professionnelles sur l’aide à nos usagers dans le respect de leurs droits de citoyens.
Les agents de l’ANPE du Tarn syndiqués à SUD
02.01.06
sud-anpe.81@wanadoo.fr
DECLARATION D’ETHIQUE PROFESSIONNELLE
ET CITOYENNE
Notre métier, c’est en priorité d’aider les demandeurs d’emploi à trouver du travail, et c’est ce que les chômeurs attendent légitimement de nous. Or
IL N ‘Y A PAS D’EMPLOI POUR TOUS
La multiplication des entretiens ne créera pas d’emploi mais augmentera les risques, pour les demandeurs, d’être contraints, harcelés et sanctionnés.
Nous, agents de l’ANPE, déclarons ne pas vouloir nuire, de quelque façon que ce soit, à des gens blessés par la privation d’emploi et de revenu.
Nous refusons d’exclure de l’exclusion et nous ne générerons plus aucune radiation sans avoir pris le soin d’en mesurer la portée morale et les préjudices humains.
Nous proposerons mais n’imposerons pas les prestations. Nous ne mettrons pas de force les chômeurs dans des petites cases. Nous n’utiliserons pas le chantage à la radiation.
Nous refusons d’être désignés nommément à la colère des chômeurs. Nous refusons d’être une police sociale conditionnée à la répression au détriment de notre mission de service public de conseil à l’emploi.
Ni les chômeurs ni les agents de l’ANPE ne peuvent être tenus pour responsables de la dégradation du marché de l’emploi et de la précarisation croissante. Nous sommes solidaires des chômeurs.
Nous refusons de contribuer à la production de chiffres falsifiés, fausses offres et faux entretiens, et nous choisissons de recentrer nos pratiques professionnelles sur l’aide à nos usagers dans le respect de leurs droits de citoyens.
Les agents de l’ANPE du Tarn syndiqués à SUD
02.01.06
sud-anpe.81@wanadoo.fr
Pressions patronales, pressions des statistiques pour les politiques, le chômeur est soit de la chair à petits boulots soit une simple donnée d’ajustement dans un pourcentage de la population active.
Il est urgent que l’état utilise son budget prioritairement orienté vers le social et délaisse sa gestion corporative des finances publiques.
Hier encore j’étais en discussion avec un emploi jeune dans l’éducation nationale en poste depuis octobre. Il ne s’occupe qu’une heure par jour et reconnaît qu’à part lui apporter un peu d’argent, c’est négatif pour préparer son avenir.
Personne n’a jamais rencontré ce jeune pour lui trouver un emploi en adéquation avec ses compétences et ses envies. Par contre on lui a refusé une formation qu’il avait trouvée dans une spécialité qui l’intéressait et ce pour d’obscures raisons administratives.
J’avais entendu la même histoire avec un jeune en poste à la SNCF. Qui ne faisait rien de ses journées et qui subissait en plus, comme ses collègues, l’hostilité des cheminots.
On comprend bien que l’éducation nationale a eu son cota de crédits pour des emplois jeunes mais à quelles fins? Pour préparer l’avenir des jeunes concernés, ou pour conforter la puissance des syndicats ?
P.PERRIN
Il est urgent que l’état utilise son budget prioritairement orienté vers le social et délaisse sa gestion corporative des finances publiques.
Hier encore j’étais en discussion avec un emploi jeune dans l’éducation nationale en poste depuis octobre. Il ne s’occupe qu’une heure par jour et reconnaît qu’à part lui apporter un peu d’argent, c’est négatif pour préparer son avenir.
Personne n’a jamais rencontré ce jeune pour lui trouver un emploi en adéquation avec ses compétences et ses envies. Par contre on lui a refusé une formation qu’il avait trouvée dans une spécialité qui l’intéressait et ce pour d’obscures raisons administratives.
J’avais entendu la même histoire avec un jeune en poste à la SNCF. Qui ne faisait rien de ses journées et qui subissait en plus, comme ses collègues, l’hostilité des cheminots.
On comprend bien que l’éducation nationale a eu son cota de crédits pour des emplois jeunes mais à quelles fins? Pour préparer l’avenir des jeunes concernés, ou pour conforter la puissance des syndicats ?
P.PERRIN
Les jeunes qui avaient un emploi-jeune n'etaient pas tous logesOn comprend bien que l’éducation nationale a eu son cota de crédits pour des emplois jeunes mais à quelles fins? Pour préparer l’avenir des jeunes concernés, ou pour conforter la puissance des syndicats ?
à la même enseigne. Certains ont effectues un travail qui aurait du necessite la creation d un poste de titulaire à plein temps et d autres qu'on a recrute pour ne les utiliser que quelques heures et/ou comme reserve de main d'oeuvre.
L'education nationale est le plus gros fournisseur de travail precaire de france ,avec les emplois-jeunes ou sans, et ceci n'est pas pres de changer avec les reductions budgetaires et la volonte de faire baisser drastiquement le nombre de fonctionnaires.
Par ailleurs, les syndicats voient d un mauvais oeil le recours à du personnel non-titulaire, dont ils se mefient: ils ne participent pas aux greves, et sont peu syndiques.
Mon mien était emploi-jeune associatif.
sans ce dispositif, à l'époque, personne ne lui aurait donné une chance de montrer ce qu'il savait faire.
Il a appris plein de choses, à bien bossé et 8 ans après, est toujours au même endroit, en emploi-vieux.
Une autre de ces collègues était emploi-jeune. Pareil : travail formation, elle bosse dans l'entreprise d'en face de l'association, en CDI.
En CCI, où je suis rentrée via les emplois jeunes (sauf que moi, j'avais bossé, je n'y avais pas le droit), sur 2 emplois-jeunes entrants en même temps que moi, un est resté en poste et a été tutilarisé. L'autre s'est démmerdé et dans 15 jours, choppe un CDI dans une boite informatique, via les contacts noués il y a temps d'année à la CCI.
Donc, pas si pourri que ça, les emplois-jeunes.
C'est comme pour tout : il y a à boire et à manger!
sans ce dispositif, à l'époque, personne ne lui aurait donné une chance de montrer ce qu'il savait faire.
Il a appris plein de choses, à bien bossé et 8 ans après, est toujours au même endroit, en emploi-vieux.
Une autre de ces collègues était emploi-jeune. Pareil : travail formation, elle bosse dans l'entreprise d'en face de l'association, en CDI.
En CCI, où je suis rentrée via les emplois jeunes (sauf que moi, j'avais bossé, je n'y avais pas le droit), sur 2 emplois-jeunes entrants en même temps que moi, un est resté en poste et a été tutilarisé. L'autre s'est démmerdé et dans 15 jours, choppe un CDI dans une boite informatique, via les contacts noués il y a temps d'année à la CCI.
Donc, pas si pourri que ça, les emplois-jeunes.
C'est comme pour tout : il y a à boire et à manger!
Ça prouve aussi simplement qu’un ministère arrive à faire débloquer des sommes importantes sans que l’utilisation en soit justifiée. Car comme il m’a dit, à part prendre un balai, il n’y a pas de boulot pour lui dans ce lycée.
Il m’expliquait aussi que beaucoup d'absences de courtes durées des professeurs n’étaient pas signalées au rectorat. Et que les mutations s'obtenaient à l'ancienneté avec l’appui des syndicats.
P.PERRIN
Il m’expliquait aussi que beaucoup d'absences de courtes durées des professeurs n’étaient pas signalées au rectorat. Et que les mutations s'obtenaient à l'ancienneté avec l’appui des syndicats.
P.PERRIN
Tristesir a écrit :
J'ai halluciné devant le mépris des syndicats à l'encontre des précaires. Pire, ils les utilisaient pour leurs revendications personnelles mais jamais dans l'intérêt des précaires.
Je confirme ces propos après avoir passé 2 ans dans l'enseignement supérieur (CES puis CEC puis contrat d'établissement en remplacement d'une collègue puis re-CEC).L'education nationale est le plus gros fournisseur de travail precaire de france ,avec les emplois-jeunes ou sans, et ceci n'est pas pres de changer avec les reductions budgetaires et la volonte de faire baisser drastiquement le nombre de fonctionnaires.
Par ailleurs, les syndicats voient d un mauvais oeil le recours à du personnel non-titulaire, dont ils se mefient: ils ne participent pas aux greves, et sont peu syndiques.
J'ai halluciné devant le mépris des syndicats à l'encontre des précaires. Pire, ils les utilisaient pour leurs revendications personnelles mais jamais dans l'intérêt des précaires.
J'ai bien connu ce monde là, dans une autre vie, et je n'ai pas remarque que les gens etaient plus tire-au-flanc et magouilleur que dans d autres endroits que j ai frequente.Il m’expliquait aussi que beaucoup d'absences de courtes durées des professeurs n’étaient pas signalées au rectorat. Et que les mutations s'obtenaient à l'ancienneté avec l’appui des syndicats.
C'est assez dificile d etre credible comme prof vis à vis d eleves quand on arrive en retard à chaque cours.
Ceci dit, chaque proviseur, chaque principal de college est comme un patron de pme, c'est lui le representant du rectorat dans l etablissement, s'il veut signaler ou non les retards des fonctionnaires qui travaillent dans l'etablissement dont il a la responsabilite c'est suivant son bon vouloir.
Ils participent aussi à la notation qui fait qu un prof avance dans sa carriere à grande vitesse ou bien avance à l ancienneté et probablement ils ont le pouvoir de bloquer une demande de mutation.
Les rapports entre le chef d etablissement et les profs est souvent un bon indicateur de la bonne tenue d un etablissement, ce rapport est presque le meme qu'un patron de pme avec ses employes (le chef d etablissement n'a pas heureusement la maitrise du paiement du salaire des fonctionnaires qui travaillent dans "son" etablissement). Quand le rapport est mauvais, cela se traduit souvent par une situation tendue meme avec les eleves.
Et oui les mutations, sont principalement liees à l anciennete mais aussi à ta situation familiale (marie,celibataire etc..).
C'est d ailleurs l une des raisons pour laquelle generalement un professeur debutant titulaire commence sa carriere dans une ZEP (zone d education prioritaire) puisque la plupart des enseignants qui ont suffisemment de "points" essaient de fuir ces zones, on peut les comprendre.
Il y'a une commission qui se reunit chaque annee pour examiner les mutations et les affectations, les syndicats y sont representes mais pas seulement.
Il faut savoir que dans le metier de prof (sauf les professeurs des ecoles, leur concours est departemental si je me souviens bien), si tu viens de bretagne, ou d'une region situee au sud de la loire, tu as tres peu de chances de trouver un poste dans ta region d origine et donc tu es contraint à l exil pour quelques annees (surtout si tu es celibataires) vers la region parisienne, le nord de la france, l 'alsace peut etre.
Non justement c'est pas normal d'envoyer des jeunes profs sans compétences dans des endroits difficiles. On devrait envoyer des prof expérimentés quitte à beaucoup mieux les payer. L'école est au service des éleves ou elle est au service des enseignants ?C'est d ailleurs l une des raisons pour laquelle generalement un professeur debutant titulaire commence sa carriere dans une ZEP (zone d education prioritaire) puisque la plupart des enseignants qui ont suffisemment de "points" essaient de fuir ces zones, on peut les comprendre.
P.PERRIN
Si les syndicats étaient soucieux de l'intérêt général, depuis le temps, cela se saurait…Surtout ceux de la fonction publique….J'ai halluciné devant le mépris des syndicats à l'encontre des précaires. Pire, ils les utilisaient pour leurs revendications personnelles mais jamais dans l'intérêt des précaires.
A la SNCF on m'a raconté les mêmes désagréments avec les emplois jeunes.
P.PERRIN
Lorsque tu etais enseignant en ZEP tu avais une prime chaque mois si je me rappelle bien. Cela n'a pas du changer depuis.Non justement c'est pas normal d'envoyer des jeunes profs sans compétences dans des endroits difficiles. On devrait envoyer des prof expérimentés quitte à beaucoup mieux les payer.
L'idee de mettre des enseignants plus ages et experimentes dans des quartiers difficiles est à relativiser un peu, je m explique:
-Enseigner dans un etablissement scolaire à Neuilly (ville plutot aisee voire tres aisee) et enseigner à Colombes (ville plutot defavorisee et ayant des etablissements en zone sensible) sont deux metiers differents. Dans une autre vie jai eu l occasion de visiter des lycees dans ces deux villes, le contraste etait saisissant. Un prof qui a passe 20 ans à enseigner à Neuilly va se retrouver un peu decale si on le mute à colombe, sarcelles ou autres villes en ZEP
-le metier d enseignant est un metier où les gens s'usent nerveusement assez vite de nos jours, les conditions de travail se sont degrades partout et le salaire est toujours aussi dramatiquement bas pour la tache à accomplir et la mise en danger journaliere de sa sante mentale.
Muter un prof qui a des dizaines d annees d enseignement derriere lui , dans un etablissement en ZEP risque de l achever nerveusement: depression et long conge maladie à la clef si plongé dans des conditions d enseignements encore plus dures que celles qui constituaient son quotidien avant mutation.
On trouvera bien entendu dans le groupe des profs qui se la coulent douce mais globalement il y'a une deterioratiion tres nette des conditions de travail depuis une quinzaine d annees. (D'aucuns pretendent que dans les colleges cela remonte à la creation du college unique en 1975)
Quelques precision sur l acces à la profession de professeur (titulaire) du second degre (college et lycee) de l education nationale:
Le parcours d un jeune prof qui passe un concours (par exemple le CAPES) jusqu'à son premier poste en tant que titulaire est une suites d epreuves.
Apres le concours, qui est une suite d epreuves assez theoriques:
- des epreuves ecrites (au moins 2 epreuves de plusieurs heures) pour s assurer de la maitrise de la matiere par le candidats
Si le candidat obtient une note qui est superieure à la note d admissibilite il est convoque pour les epreuves orales.
Pour le CAPES, il s 'agit en gros d'exposer deux lecons tirees au sort dans une liste publiee avant concours devant un jury de trois personnes: le jury est souvent hargneux et desagreable pour eprouver la solidite nerveuse des candidats.
Finalement si le candidat a un classement suffisemment bon il est declare admis au concours et devient eleve professeur pour la rentree scolaire suivante.
Durant cette annee là il sera etudiant en 2eme annee d IUFM
(institut universitaire de formation des maitres, institut qui forme les enseignants du second degre: prof de colleges, de lycees et professeurs des ecoles) et en meme temps, il aura la responsabilite d'enseigner sa matiere à une classe (parfois plus) comme n importe quel autre enseignant.
Pendant cette annee il a un statut intermediaire , il n'est pas titulaire, cette annee correspond à une periode d essai.
En general, la classe d un eleve professeur est comme un hall de gare: on y rencontre: le conseiller pedagogique (un prof en exercice, qui parfois n exerce pas dans l etablissement du jeune prof), formateurs de l iufm ayant la responsablilte de dispenser les cours au jeune prof, et parfois un inspecteur pedagogique regional qui peut venir faire une inspection par hazard ou demandee par le chef d etablissement (celui ci n 'a aucun droit de regard sur l enseignement à proprement dit d un professeur).
Tous les profs qui sont amenes à visiter l eleve professeur ont une double casquette: role de conseiller et role de juge: chacun ecrit un rapport qui va servir à la decision de titulariser un eleve-professeur ou non.
Le jeune prof doit faire des stages dans d autres etablissements (un prof de college peut enseigner dans un lycee et vice versa) afin de ne pas se limiter à l enseignement dans un seul niveau de classe. (si le stagiaire enseigne en college il ira visiter au moins un prof de terminal)
Il effectue donc plusieurs stages chez d'autres profs
En general, il va effectuer plusieurs sequence d enseignement (des cours) devant les eleves sous la responsabilte du prof qui accueille.
A nouveau, les profs qui accueillent le stagiaire ont un role double: conseiller et juge, leur rapport servira à decider si le jeune prof est titularise ou non.
En plus de tout cela, l eleve professeur doit soutenir un memoire professionnel devant un jury (en general ce sont les profs qui lui donnent les cours à l iufm) memoire qui porte sur une problematique de sa pratique d enseignement.
Ce memoire est pris en compte pour la titularisation.
Presque à la fin de l annee scolaire, une commission se reunit et statue sur la titularisation des stagiaires. Si la commission emet un avis negatif, le stagiaire est inspecte par un inspecteur pedagoqique regional dans sa classe, et celui ci a le dernier mot sur la titularisation du stagiaire ou non.
Si l inspecteur confirme l avis negatif, le stagiaire est soit purement et simplement licencie soit le stagiaire, conformement au code general de la fonction publique, est autorise à refaire une annee. (à nouveau le meme parcours, mais dans un etablissement scolaire different).
Si a l issue de la deuxieme annee , il obtient un avis negatif à nouveau, il est licencie et abandonnne à son sort comme n importe quel salarie du prive. (il a le droit à une allocation chomage payee par l Etat)
Je lis ci-dessus une procédure administrative.
Le problème des enseignants, c’est que les élèves savent reconnaîtrent un bon prof d’un mauvais et qu'on les écoutent. En rentrant à la maison, ils balancent et commentent. Les plus critiques et intransigeants sont les élèves qui bossent ceux qui seront plus tard des cadres, des ingénieurs, des gens influents. Et qui jugent très sévèrement les profs du secondaire et leur petite mafia syndicale. Des jeunes, actifs ou non, qui aujourd’hui écoutent avec bienveillance un Sarkozy quand il parle de «rupture» et de tout remettre a plat.
P.PERRIN
Le problème des enseignants, c’est que les élèves savent reconnaîtrent un bon prof d’un mauvais et qu'on les écoutent. En rentrant à la maison, ils balancent et commentent. Les plus critiques et intransigeants sont les élèves qui bossent ceux qui seront plus tard des cadres, des ingénieurs, des gens influents. Et qui jugent très sévèrement les profs du secondaire et leur petite mafia syndicale. Des jeunes, actifs ou non, qui aujourd’hui écoutent avec bienveillance un Sarkozy quand il parle de «rupture» et de tout remettre a plat.
P.PERRIN
Les clichés sont en soldes?P PERRIN a écrit :Je lis ci-dessus une procédure administrative.
Le problème des enseignants, c’est que les élèves savent reconnaîtrent un bon prof d’un mauvais et qu'on les écoutent. En rentrant à la maison, ils balancent et commentent. Les plus critiques et intransigeants sont les élèves qui bossent ceux qui seront plus tard des cadres, des ingénieurs, des gens influents. Et qui jugent très sévèrement les profs du secondaire et leur petite mafia syndicale. Des jeunes, actifs ou non, qui aujourd’hui écoutent avec bienveillance un Sarkozy quand il parle de «rupture» et de tout remettre a plat.
P.PERRIN
J'ai toujours été première de la classe. Je n'ai eu ni le comportement, ni le destin que tu traces à grands traits.
Les choses sont nettement plus fines dans la réalité.
En réalité, les gens influents ne sont pas ceux qui bossent à l'école, mais plutôt les enfants d'autres gens influents.
Toi qui aimes te pogner à la réalité, c'en est une que j'ai vu tout au long de mon cursus.
En partant de ce principe, les bons profs sont orientés dans les bonnes écoles, où vont les gosses de gens influents, quant aux autres, c'est bien suffisant pour les gosses de personnes qui, quelque soit leur niveau ou leurs efforts, finiront toujours par se ramasser le plafond de verre des classes sociales.
resisance a l' anpe
les gens de SUD qui ont ecrit ca , faut surtout pas qu ils demissionnent , en tant que resistant ils peuvent aider des chomeurs en situation difficile a ne pas etre radiés .S'ils joignent une resistance ' d infiltration a leurs paroles , alors meme combat.Le MEDEF a infiltré les prud hommes et sabotent les audiences .D ailleurs si SUD etait plus present au niveau conseiller employés , serait peut etre plus violent pour defendre les victimes de harcelement , licenciement abusif , non? j ai jamais ete syndiqué pour ces raisons mais ca ne m ' enpeche d etre ouvert quand ils se bougent!
Tout cela est très vrai et rappelons que la gestion des enseignants ainsi que leurs mutations sont sous domination syndicale. Et qu’ils arrivent à avoir la peau des ministres qui veulent sortir du carcan imposé.En partant de ce principe, les bons profs sont orientés dans les bonnes écoles, où vont les gosses de gens influents, quant aux autres, c'est bien suffisant pour les gosses de personnes qui, quelque soit leur niveau ou leurs efforts, finiront toujours par se ramasser le plafond de verre des classes sociales.
Quant à l’opinion des jeunes cadres que je peux rencontrer dans la vie professionnelle, elle ne varie pas, c’est toujours les mêmes critiques contre les profs du secondaire et une certaine sympathie pour les enseignants du primaire. Et la même rengaine d’espérer qu’un homme politique providentiel mettent fin à ces dérives.
P.PERRIN